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Le jeu vidéo a-t-il peur du noir ?

Dans les jeux vidéo, les Noirs sont-ils condamnés à être des victimes, des dealers ou d'affreux membres de gang ? Après les polémiques sur leur sexisme, les interrogations sur leur idéologie belliciste, notre partenaire Canard PC s'est penché (numéro en vente actuellement) sur la représentation des minorités dans le jeu vidéo. En plateau avec nous : Marion Coville, doctorante en études culturelles à Paris I, Mehdi Derfoufi, docteur en études cinématographiques, spécialisé dans les études post-coloniales, Stéphane Beauverger, scénariste du jeu Remember me, sorti en 2013, ainsi que la journaliste de Canard PC, Cécile Fléchon (a.k.a Maria Kalash).

Derniers commentaires

J'aime bien Maria, mais la question de la discrimination dans TW3 est belle et bien présente (non-humains, pogroms, mages...)
Ensuite les persos de couleur de peau différente apparaissent dans le 1er DLC HoS, avec des gens qui viennent de Kovir et dont les habits ressemblent à ceux des Perses ou des Arabes.

Et puis comme cela à été souligné CDPR est polonais, il n'y a peut-être pas autant de mixité chez eux que chez un dev français ou US, ceci pourrait expliquer cela.

Dommage que Mafia III soit sorti après, il y aurait eu des choses à dire...
J'ai encore une émission à rattraper, j'annulerai mon abonnement ensuite en attendant de voir ce qui se passe ;)

merci
Bonjour,

Je n'ai pas trouvé d'autre sujet plus approprié alors je le mets là: je me demandais si l'émission "c'est pas qu'un jeu" est encore produite ou bien si c'est en sommeil/supprimé.

Je dis ça parce que, bien que j'en ai entendu parler dans Canard PC, je n'avais jamais regardé l'émission. Récemment je suis tombé par hasard sur un extrait qui m'a donné envie d'aller voir, du coup je me suis abonné pour voir toutes les émissions que j'avais raté.

Et je me dis que c'était intéressant mais est-ce qu'il y en aura d'autre ou c'est fini?

Merci d'avance de vos réponses,

Cdlt,
Je me permets d'ajouter un commentaire, car il y a quand même certaines choses qui ont été "oublié" concernant Resident Evil 5.
-Il n'y a pas plus "d'humanité" dans l'Afrique de Resident Evil 5 que dans l'Amérique de Resident Evil 2 (pour ne citer que lui). Il faut remettre le trailer dans son contexte. Chris Redfield travaille pour une société qui lutte contre les armes bioterroristes, il se rend forcément dans des lieux "déshumanisés". Racoon City, qui est une ville fictive, mais bien américaine est souvent appelé "l'enfer" par exemple... Donc le terme de déshumanisé utilisé pour ce trailer, n'est pas "choquant" dans le sens où si le personnage se rend là, c'est parce que sa population est contaminé par un virus qui la rend extremement aggressive. Après certes, cela peut être confusant.

-Par contre certaines choses semblant pourtant importante n'ont pas été dite... Le joueur peut choisir d'incarner Sheva qui est une femme avec une couleur de peau noire qui vivra exactement la même histoire que Chris Redfield. Donc il y a bien un choix laissé au joueur, celui d'incarner un homme blanc ou une femme noire.

-Le grand "méchant", un grand homme blanc et blond (il convient de le rappeler également).

-La représentation des populations noires dans RE5 n'est pas plus reluisante que celle des populations blanches dans RE2 (par exemple, où des zombis de couleur blanches se "bouffent" litéralement entre eux en plein milieux d'une rue). (Par ailleurs, c'est aussi une des séries qui permet d'incarner un hispannique, à savoir Carlos, dans RE3)

-Le coup du costume alternatif pour Sheva, c'est vraiment petit, car le même traitement a été réservé à Chris (http://www.blogcdn.com/www.joystiq.com/media/2009/07/newcostre5.jpg) et c'est tout aussi caricatural... Mais toutes les personnes autour de la table semble le nier volontairement. De plus les costumes alternatifs ridicules ont toujours été la règle dans Resident Evil 5 (On peut jouer avec un Tofu dans Resident Evil 2!! Un Tofu!!)

Je pense que globalement les interlocuteurs ont un peu "oublié" le coeur de cible de ce type de jeu... Personnellement j'aurai adoré retrouver mon "moi" digitalisé en zombie dans Resident Evil. Bref, le fait que le virus touche autant les populations noires que blanches dans la saga me paraît logique.

Bref, vous ne me semblez vraiment pas partial sur RE5 (qui peut certes au premier abord poser pas mal de questions), car vous omettez pleins de petits détails qui changent beaucoup de choses sur la compréhension de la thématique du jeu. En résumé, vous ne dites pas explicitement que l'on peut incarner une héroine noire de peau, vous ne dites pas clairement que le virus atteint les blancs comme les noires (et que dans les épisodes précédents les zombis étaient majoritairement des blancs. Et pour reprendre RE1, des blancs qui avant de devenir des monstres passaient leurs temps à mener des expériences horribles sur des animaux), vous parlez des costumes alternatifs de Sheva sans mentionner ceux de Chris (qui le dénudent tout autant, montrant un mec aux biceps à faire pâlir Schwarzenegger... C'est aussi très réducteur pour l'homme qui est ramené à une condition de tas de muscle sans cervelle), vous omettez la mythologie de la saga qui parle d'une pandémie (ce qui justifie en partie le fait que le cinquieme opus se passe en Afrique).
Qu'aurait t-il fallu faire pour que RE5 ne soit pas taxé de raciste; qu'il ne se passe pas en Afrique? Ou que les contaminés noirs fassent des bisous aux héros?

Vous prêtez des intentions à RE qu'il n'a pas, c'est une série d'horreur, visant un public 18+ et qui a toujours eu un côté nanardesque totalement assumé.
Le racisme systémique, ça ne commencerait pas par le fait de ne discuter de racisme qu'entre personnes non racisées ?
Le mâle blanc (occidental) aime à s'imaginer comme le neutre, la normalité dans le monde actuel et que le reste de la population mondial ne serai que spécificités, preuve en est l'utilisation du mot minorité, qui certes est logique dans un cadre national européen ou nord américain mais est un contre sens total à l'échelle planétaire (et le jeu vidéo se veut comme le cinéma, mondial) car c'est bien le mâle blanc qui est minoritaire.
Déjà premier biais quand une minorité se vit en majorité, le second étant la relégation même si la tendance se rééquilibre (rééquilibrage venant souvent de productions européennes britanniques et françaises en particulier avec Beyond good 'n'evil ou tomb raider même si les derniers opus ont fait jaser) de la femme dans le jeu vidéo.
Quand au cas RE5 il n' y a aucun doute sur les présupposés raciste du titre particulièrement venant du Japon, qui est sûrement l'un des pays les plus racistes du monde, ainsi que très peu égalitaire, avec des coutumes visant à créer des boucs émissaire afin de créer une cohésion de groupe, le fameux Ijime pratique culturel à part entière et basé sur l'ostracisation de toute différence y compris ethnique. Le Japon n'a aucune excuse culturelle à faire avancer que ce soit sur la représentation des femmes ou des représentations ethniques non blanches caucasiennes ou asiatiques.

Cela me rappel une anecdote sur le fait que Lara Croft héroïne de Tomb Raider était sensée s'appeler Lara Cruz et avoir des traits plus latins, voir latinos (cheveux boucler, teints plus mat voir même métisse) seulement la société éditrice étant anglaise à voulu "angliciser" l'héroïne et à remplacer le nom et l'apparence même si il subsiste des restes, Lara est brune, yeux marrons.
Autre exemple mais dans le monde reel pour la coupe du monde lors de la cérémonie de présentation de la coupe, des mannequins et autres célébrités brésiliennes devaient présenter le trophée avec des anciens footballeurs, cependant au dernier moment fut changer certains intervenants, deux personnalités noirs et métissées pour être remplacées par deux soeurs mannequins très connues et qui ont comme particularité d'être d'ascendance germanique et blonde comme les blés.
En anglais il y'a un terme pour cela on appel ça le white Washing, pratique encrer profondément dans la culture américaine du Nord jusqu'au sud, Hollywood est très connue pour cela donner les bons rôles aux plus pâle même si le rôle demande un acteur plus mat de peau, dernier exemple en date Exodus avec Ramses jouer par un acteur blanc aux yeux bleus et ayant comme mère Sigourney Weaver idem pour Moise jouer par Christian Bale (dark Knight) ou même la saga à succès du moment Hunger Games tirer de livre ou il est clairement annoncer que l'héroïne est bien plus métissée que dans l'adaptation filmique, mais l'Amérique latine n'est pas en reste dans cette pratique avec l'absence totale de premier rôle pour les descendants d'indien ou de noirs dans les telenovelas alors que cela se déroule dans des pays où la majorités est au minimum métisse si ce n'est noire, d'ou l'impression de regarder une série d'Europe du Nord alors que l'on se trouve au Brésil, Venezuela, Colombie, Mexique etc...
J'ai regardé à peine 8 minutes d'émission, et Marion Coville dit une emmorne c***rie !

Le jeu s'appele "Resident Evil IV" : un fan de jeu-vidéo sait exactement quel est le thème du jeu (car c'est le quatrième!!) : il s'agit d'un virus qui zombifie les hommes. Les paroles du protagoniste sont très claires dans ce contexte : il n'y a pas d'ambiguité ! En plus seul le debut du jeu se passe en Afrique !

Et tout le monde semble découvrir que des jeux fait par des pays majoritairement blancs pour des hommes (un jeu d'action est un jeu pour les hommes) utilise un personnage principale qui ressemble au public visé.

Mais pire vous ignorez que d'une part que certains jeu sont fait par des japonais avec des personnages principaux japonais. Sauf que les japonais se voient avec de grands yeux est une peau qui n'est pas spécialement jaune. Comme ils ne se voient pas selon notre stéréotype raciste du japonais vous supposez qu'il représentent des européen, alors qu'un européen au japon est caricaturé avec un gros nez crochu.

Vous ignorez aussi totalement que beaucoup de jeu permettent de choisir la race et le genre du personnage principale.

Dans les jeux de combat, les études montre que les joueurs n'en ont rien à faire de l'étnicité et du genre du personnage qu'il incarne. Il choisissent celui qu'il maitrise le mieux : waoh ! qu d'argent dépensé pour se rendre compte que les joueurs... sont des joueurs et cherche avant tout à gagner !

Vous cherchez du sexisme et du racisme là où il n'y en a pas !
Excellente émission. J'ai particulièrement apprécié la participation de Mehdi Derfoufi. En effet comme il le dit très bien, ce n'est pas tant le fait de mettre des noirs dans le jeu qui importe, ou de calquer la réalité, ou n'importe quoi en fait, que d'avoir un propos sur le sujet et de questionner la normalité de l'expérience du monde comme celle d'un homme blanc cis hétéro.

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A la question de Daniel Schneidermann : Resident Evil 5 est-il est un jeu raciste ? La réponse est très clairement NON !

- Tout d'abord l'action de cet épisode se passe en Afrique. Il est donc normal que les "zombies" locaux soient des noirs. C'est le contraire qui aurait été illogique.

- Concernant le héros, Chris Redfield, un blanc bodybuildé surarmé qui castagne des zombies noirs et tient des propos polémiques... Mais, ce personnage existe depuis le premier épisode de la série ! Capcom n'allait quand même pas changer sa couleur de peau pour des questions de politiquement correct. De plus, après avoir survécu à deux apocalypses zombies, il peut sembler normal qu'il soit devenu un poil cynique et qu'il voit l'enfer partout.

- Très souvent, les clichés sur la représentation de "l'autre" indiquent davantage une volonté de montrer les choses de manière simple et concise qu'une intention de stigmatiser ou de nuire. Il faut arrêter de voir du racisme partout. A l'évidence, les développeurs ont simplement voulu faire un jeu divertissant dans un cadre inédit et qui leur paraissait exotique.

- Enfin, il ne faut pas oublier que Resident evil est un jeu vidéo japonais ce qui induit des différences de perception d'ordre culturelle. Il s'agit de la vision d'une Afrique fictive par des japonais. On peut donc leur pardonner quelques approximations. C'est déjà pas mal que l'action se déroule en Afrique et non pas au Japon ou aux USA comme c'est trop souvent le cas.

Bref, les accusations en racisme sur Resident evil 5 sont nulles et non avenues. A la rigueur, on peut lui reprocher une communication maladroite. Mais c'est manifestement à mettre sur une méconnaissance de ces problématiques. Les japonais ne sont sans doute pas autant obsédés par les questions de communautarisme ou de discriminations raciales que les occidentaux.
Bonjour, moi je trouve ça dommage de ne pas avoir invité un intervenant "noir" pour parler du sujet et avoir son avis... Vous êtes finalement, vous aussi entre blancs.
Euh, le monsieur, lorsqu'il parle de Resident Evil qui se passe en Espagne mais qui a l'air plutôt de se passer en Roumanie parce que les décors orientalisés et toussa toussa....franchement, il y a déjà mis les pids, dans ce pays?
On pourrait faire le même procès à la publicité (on voit très peu d'arabe et black )
Bonjour,
Personne pour se demander si CPQJ n'a pas peur du noir ?
Que des blancs sur ce plateau...
Heureusement, il y avait 2 femmes, l'honneur est sauf !

Pour parler de l'expérience de jeu d'un noir obligé d'incarner un personnage blanc, l'avis d'un joueur noir aurait pu être intéressant, même par Skype, même 10mn.

A part ça, bonne emission.
je suis bloqué à la rivière maudite depuis dix ans sur duke nukem. Quelqu'un peutil m'aider?
Cutter Slade, le Héros du vénérable jeu PC (et PS2) Outcast, a semble-t-il abusé des crèmes éclaircissantes lors de sa réincarnation à l'occasion du reboot (hélas avorté) du jeu original édité par Infograme en 1999.
Avant...
Après!

Pour celles et ceux interessés et ayant un compte Steam, le jeu est dispo en v1.1
(pas testé, peut-être vaut-il mieux se rabattre sur l'original malgré sa résolution poussive).

Juste pour que tout soit clair, la campagne kickstarter pour le reboot n'a pas fonctionné (les développeurs se sont montrés trop gourmands, peut-être n'ont-ils pas ficelé convenablement leur projet), la version 1.1 n'étant apparemment qu'un appât pour les fans de l'original et les éventuels curieux.
Bonne émission. Un peu foutraque, mais bonne émission.

Et je me reconnais totalement dans l'ambivalence levée vers la fin : Dans un jeu où l'on crée un personnage "de toutes pièces", doit-on prendre en compte la couleur de peau du personnage, ou doit-on l'ignorer ?

Il y a des arguments des deux côtés. Effectivement, l'ignorer revient à ignorer des siècles d'histoire et ce que vivent certaines "ethnies" au jour le jour. D'un autre côté, quel meilleur pamphlet contre le racisme que de montrer un univers dans lequel son absence ne pose aucun problème.

Pour prendre un exemple relativement bien documenté (via des retours sur les forums), combien de femmes ont particulièrement appréciées Mass Effect justement parce que le fait de jouer un personnage féminin n'a d'autre influence sur le jeu que les personnages qu'il est possible de draguer (assez logiquement, tout le monde n'étant pas bi). Difficile de faire plus égalitaire.

Je sais que le sexisme et le racisme sont deux problèmes différents, mais je trouve que l'argument s'applique également. Au delà du fait de "ne pas renvoyer les noirs (par exemple) dans leur statut de minorité", c'est tout simplement montrer qu'un héros (ou une héroïne) peut avoir n'importe quelle couleur de peau et être néanmoins le personnage le plus important de l'histoire, celui sans lequel combien de catastrophes n'auraient pu être évitées. Et le fait qu'il soit noir, beur, ou quoi que ce soit d'autre n'a en définitive aucune espèce d'importance.
Je trouve malgré tout qu'un aspect assez peu évoqué bien que mentionné, à savoir le facteur "réalité", aurait mérité un plus long traitement. Si la remarque sur l'absence d'humanité dans RE5 est clairement problématique, il faut se rappeler que c'est l'aspect basique et premier "un blanc contre les noirs" qui a d'abord posé problème. Je sais pas, quand on va en Afrique subsaharienne avec Chris Redfield, difficile de faire autrement, non ? On allait pas changer tout le monde en blanc et Chris Redfield subitement en femme asiatique ? Le noir est tout de même la couleur de peau majoritaire que l'on va rencontrer dans cette partie du monde... Je ne dis pas que le reste n'est pas problématique, mais qu'on ce soit offusqué du concept de base contre toute logique du réel m'avait à l'époque fait bien soupirer. Ils ont évoqué cette question sur le plateau à propos de la fac ou du campus (je ne me rappelle plus bien) qui était très majoritairement blanche, réalité que les développeurs ont du coup tronqué (selon moi à tort).
Je ne remercie pas Mehdi Derfoufi de m'avoir spoilé la fin de Mad Max à 1:01:30.

Zut quoi.
mais Daniel c'est quoi cette chemise !!!!
Emission intéressante grâce aux interventions de Stéphane Beauverger, forcément impliqué, et qui à la part belle heureusement. Il souligne les aspects fondamentaux : le problème commercial et marketing, l'utilisation de tropes pour faciliter le background et réduire les coûts de développement, la difficulté de respecter des plannings, des budgets, et des cahiers des charges dans une industrie frileuse et rigide...


Par contre sur Mad Max (qui est un peu hors sujet), je ne comprends pas les reproches, sans toutefois chercher à justifier si oui ou non le film est féministe, laissant cela aux auteurs du film (attention aux spoils) :

- les femmes mannequins appuient effectivemment le cliché "femmes pondeuses" (terme utilisé dans le film) mais justement, elles fuient cette condition et cherchent à évoluer, à s'émanciper (et il n'y en a qu'une seule qui meurt).

- Furiosa (Charlize Theron) n'a rien de masculin, sinon basé sur quels critères ? Parce qu'elle est camionneuse ? Parce qu'elle se bat ? Parce qu'elle a le crâne rasé ?

- la fin ne dit pas que Furiosa va remplacer l'ancien chef et seulement changer l'ordre "chef homme -> chef femme". On ne sait pas ce qui se passe par la suite puisque le film s'arrête là, mais sous-entend qu'il va y avoir bel et bien un renversement d'ordre social (l'eau devient accessible, les pauvres sont autorisés à monter...).
Je trouve un peu dommage que l'on passe autant de temps à discuter de Resident Evil 5 (avec des analyses sur "l'orientalisation de l'Espagne" ou sur le racisme) sans même mentionner que le développeur du jeu est Japonais. Plaquer des grilles d'analyses occidentales sur une "production culturelle" qui n'en ressort pas (ou pas complètement) n'amène pas forcément à des conclusions pertinentes.
Le lien pour le "serious gaming" ne fonctionne pas. Je ne le trouve pas dans els emissions passées. Quelqu'un l'a-t-il?
Je reviens juste sur 2 petits trucs :

-Dans Mass effect, certes être noir ou blanc ne change rien à certaine quête par contre être un homme ou une femme change certaines quêtes (bon notamment pour la drague).

- Dans The Witcher 3 le jeu montre que les monstres s'humanisent et à contrario que les humain sont de vrai monstres. C'est plus aux niveaux des elfes et des nains que sont renvoyé les questions racistes rarement sur les monstres (qui montre plutôt qui est le plus cruel le monstre ou l'homme ?).

A vouloir ne traiter la question que sur le jeux vidéo, je trouvais qu'on allait pas au bout. Car le jeux vidéo qui doit interroger la dessus ne sont pas (pour ma part) si légion (Super meat boy ou Un Zelda j'irai pas me triturer le cerveau sur ces questions là).

Je rejoins Stéphane Beauverger sur le faite que c'est développeur d’être plus joueur sur ces règles là, car pour moi quand je joue je ne m’intéresse pas à cette question, ce qui fait que si ce n'est pas amené par les créateurs ben effectivement je jouerai à des jeux sans brassage ethnique.

Le problème c'est que dans un jeu je me pose rarement cette question des communauté.

En faite je me pose la question de la représentation des communautés seulement sur des jeux contemporain et dont les personnages ont quelque chose à raconter (ce qui nous amène a des jeux ressemblant à GTA) et dans le jeux vidéo ben y'en a pas des masses qui permette effectivement d'apporter ça.
Et effectivement GTA à toujours été amené comme une loupe grossissante de nos dérives donc quelque part il est difficile de le prendre comme un exemple de jeu qui se permet ou pas de répondre à la question.

Y'a bien (pourtant je l'ai pas aimé) Walking dead le jeu qui peut poser la question sur certain moment du jeu aussi.

Par contre ça commence à me cogiter un peu plus sur un Soldier of fortune ou un Call of (je n'aime pas ces jeux particulièrement car c'est d'un caricatural au plus haut point) La je sens que ceux qui ont fait le jeux ont une vision qui me dérange.

Or ces jeux pompent allègrement le coté hollywood ou les codes des séries américaines. Quand la question c'est décalé sur Madmax ce n'était pas si anodin et je pense qu'on aurait pu décalé sur les média en règle général. A vouloir pendant le débat ne revenir que sur le jeu on avait l'impression de ne pas répondre à toutes la question.

On peux par contre s’interroger sur certain jeux qui n’amène absolument pas cette question alors qu'elle devrait etre présente dans le jeu normalement. A de rare occasion un jeu de city bulder ne montrera jamais des quartiers gheto ou communautaire (a croire que ça n'existe pas ) tout au plus nous auront un bâtiment symbole représentant un pays mais la communauté vivant normalement dans la ville est tout a fait neutre et cosmopolite.

Un jeu façon les Sims qui pourrait proposer des expériences un peu plus poussé entre communauté est totalement lissé sur la question.

Un genre qui n'a normalement pas à avoir peur du noir (et qui n'a pas été traité) est le jeux de baston. Souvent dans les jeux de baston, chaque pays à son champion mais là (et je m’interroge grâce au débat) on dirait que le blanc est souvent représenté (Ryu est japonais hum ok) De mémoire quand il est représenté j'ai l'impression qu'il n'a pas le beau rôle (Bison hum pardon Balrog est un boxeur noir mais du coté des méchants, il est tricheur et fourbe).

Après des jeux comme The witcher 3 ou Mass effect comme dit le sujet traite le problème du racisme par l'utilisation des races ("va s'y on lui pète la gueule à ce sale [s]noir[/s] elfe/martien"). Ce n'est pas nouveau les comics Xmen posaient la question de la différence en utilisant le coté mutant pour parler des problèmes des communauté persécuté (bon en même temps on a pas vu beaucoup de héros noir important chez les xmen ("Ororo c'est du poulet") ou le comics en général ("et Spawn c'est du poulet").

Sinon c'était bien sympa mais un peu court. Je pense qu'on aurait pu amené aussi (5 mn pas plus ) un jeu plus litigieux comme 1er exemple pour montrer qu'effectivement quand le JV ne fait pas gaffe c'est franchement laid (pour ensuite redescendre sur un cas comme Résident Evil)
Bon ben c'était sympa tout ça, y a plus qu'à espérer des émissions plus régulières en effet.

Pour la prochaine vous pourriez peut être lorgner du coté de la grande messe qu'est l'E3, y a bien des choses à dire dessus.

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