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Commentaires

Le fondamental, et le technique

Les informations du matin retentissent de mots, toujours les mêmes, qui finissent par tourner dans la tête.

Derniers commentaires

Olivier Duhamel a apporté quelques éléments de réponse à la question du fondamental et du technique. Comme vous écoutez plus France Inter que France Culture, vous pourrez retrouver la chronique sur le site de la radio à partir de 9 heures :

France Culture - les matins
je viens de visionner le sinistre BESSON chez Demorand : pathétique !
encore une preuve de sa capacité de nuisance ; pour lui il y aurait match inégal entre le caricaturiste et lui puisqu'il n'y a pas débat ! !
le propre de la caricature n'est pas de débattre mais de caricaturer, et s'il peut éventuellement y avoir débat c'est à partir de la caricature !
BESSON ou comment arranger la réalité pour surtout ne jamais remettre en question ses propres actes !
le seul ministre qui, assurément, n'a pas de conscience !!!

pour l'alsace, bon édito ce matin dans les DNA : http://www.dna.fr/edito/20100323_DNA001824.html et si le terne Richert est sorti c'est parce qu'il est l'anti sarko, l'anti bling bling !!
ce qui est remarquable c'est que ce sont les culs-terreux et le quartier de la Robertsau à Strasbourg, repaires des nantis du cac 67 qui votent encore à droite, quand c'est pas à l'extrême, c'est-à-dire tous ceux qui ont à cœur de protéger leur bouclier fiscal et leurs vignes !!
les autres, et en particulier dans les grandes villes, commencent à rêver sérieusement de lendemains qui chantent !!
la sociologie de ces élections est particulièrement intéressante en l'alsace...
A propos des régionales et du délire sur l'Alsace :

Petite connerie en forme de fausse une !


C'est pas très très bien fait je sais mais bon,
si ça peut vous faire sourire c'est déjà ça !
On en a bien besoin en ce moment :-)
Je viens d'écouter Guillon. Toujours aussi brillant ; il nous refait le coup des portraits qu'il brossait le soir sur Canal il y a quelques temps.

En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que c'était Sarkozy la taupe. Tiens d'ailleurs, est-ce que Guillon aurait osé faire le même sketch en mettant Sarko à la place de Besson ?

Je n'ai pas écouté la réponse de Besson mais j'ai l'u quelque part qu'il avait traité Guillon de raciste ??? Où y a-t-il la moindre trace de racisme dans cette chronique ?

Je suis d'accord avec mes prédécesseurs : on aurait bien besoin d'un forum pour les vite-dits.
Besson se plaint du combat inégal qui l'oppose à Guillon, je lui propose donc une nouvelle reconversion : devenir comique.

A ceux qui pensent que pour passer de la politique à l'humour il y a un grand fossé à franchir, je rappellerai que nous parlons ici d'un ex-socialiste qui a organisé un débat sur l'identité nationale en tant que ministre dans un gouvernement UMP, donc ... tout devient possible ! Just do it.

Bein oui,il a raison Besson c'est vrai, le combat est inégal : il y a plus de sincérité et d'analyse dans le billet d'humeur d'un gugusse que dans les discours de certains politique. Mais c'est vraiment petit et mesquin d'en faire le reproche au clown, qui a choisi le côté rigolo de la force des mots !
Je ne sais pas trop si c'est pour des raisons techniques que Xavier Darcos quitte le gouvernement, mais fondamentalement, il ne me manquera pas beaucoup, lui ...
Je crois qu'il est temps d'ouvrir les commentaires pour les vite dits car c'est là que passe le plus d'info importantes.
Je souhaitais réagir notamment à l'annonce de Besson au sujet de Guillon : "Ses thèses, il les défend au nom du supposé humour. C'est un match totalement inégal". Sérieusement Besson posséde le pouvoir de mettre en oeuvre sa politique, alors que Guillon n'a que celui d'écrire un papier tous les matins, alors en ce qui concerne l'inégalité du match faut quand même pas déconner....
non ?
Wow, ca c'est du technique !

Celui qui est, de loin, le plus responsable de cette catastrophe historique pour la droite ( apres le president, bien entendu ), Besson, est donc apparement techniquement apte a rester au gouvernement.
Jean-Luc Hess,nommé par Sarko,vient de présenter ses excuses à Besson pour la chronique de Guillon....A quand les excuses de Besson pour son action qui,à n'en pas douter,a fait revenir les LE Pen et leurs discours consternants dans l'actualité ?Le renégat est chatouilleux du côté de l'honneur! Un comble!
Plus aplati qu'une carpette.
On ne devrait pas plaisanter sur le physique des gens.
Sauf avec les traîtres.
Contre les traitres, tout devient excusable.
Besson devra supporter éternellement ou se faire oublier.
écoutez la déférence
et le " je préfère l'excès de caricature.......", on voit bien que cet excès n'est en fait autorisé que dans des cas bien précis.

Et pas d'autres.

toutenbateau
Ce matin Guillon en remet une couche sur Besson, raille Hees mais présente ses excuses pour "les yeux de fouine et le menton fuyant".
Petite concession. Il est vrai qu'attaquer quelqu'un sur son physique est plutôt lâche. ;)
On mesure la réalité d’une démocratie à sa capacité d’accueil de la caricature. Non pas au cas par cas, non pas en fonction de la qualité ou de la justesse de la caricature en question, mais dans son principe même. Il ne s’agit pas de liberté d’expression – car celle-ci, même dans une démocratie, connaît des limites légitimes, qui lui interdisent la diffamation, le racisme, la xénophobie, l’appel à la violence. Il s’agit de l’existence, dans toute démocratie, d’un espace à part, clairement défini comme tel, qui soit réservé à l’exercice de la dérision, fût-elle celle de ses plus hautes institutions, de ses plus dignes personnages. L’existence, le maintien et l’inviolabilité de cet espace, sans aucune condition, est un indice infaillible de la réalité du principe démocratique dans une communauté politique. À cet égard, les menaces voilées proférées par Eric Besson et les excuses publiques formulées par Jean-Luc Hees, patron de France Inter, à propos de l’humeur de Stéphane Guillon du 22 mars, constituent des signes inquiétants.

Peu importe ici le cas particulier de Stéphane Guillon et de ses caricatures verbales : il ne s’agit pas de démontrer que sa critique sous-jacente touchait juste, ou que le portrait était réussi, ou qu’il fallait le trouver drôle. Ce qui compte, c’est d’abord que Stéphane Guillon est un humoriste, dont la parole sur France Inter (et sur Canal +, et au théâtre) est officiellement définie comme une parole de dérision, et reçue comme telle sans ambiguïté par les auditeurs. Stéphane Guillon ne s’exprime pas sur le même terrain qu’un homme politique ou qu’un politologue. Sa parole, si elle caricature les hommes politiques de tout bord (souvenons-nous de l’affaire Strauss-Kahn, il y a quelques mois), particulièrement les plus puissants d’entre eux, n’est pas un propos politique, mais une dérision généralisée de la politique. Là est son paradoxe – parler de politique sans entrer dans le débat politique – mais aussi sa raison d’être institutionnelle.

L’Athènes du Ve siècle avant notre ère, pourtant esclavagiste, misogyne, xénophobe, était une véritable démocratie. Dans ses institutions même, au cœur de son théâtre subventionné par la cité, un théâtre « de service public » dirions-nous aujourd’hui, Athènes réservait un espace à la dérision la plus féroce, la plus audacieuse, la plus libre de ses personnalités publiques. Les textes d’Aristophane nous en ont gardé la mémoire, représentant notamment le politicien démagogue Cléon sous les traits d’un marchand de saucisses dans Les Cavaliers, ou décrivant ainsi ses ardeurs belliqueuses dans La Paix : « Et avant tout, je m’attaque au Croquetoutcru lui-même, avec ses crocs acérés, avec ses prunelles qui si effroyablement étincelaient de regards provocants ; autour de sa tête faisaient cercle cent têtes lécheuses de satanés flagorneurs ; il avait la voix d’un torrent qui n’a jamais répandu que la mort ; la puanteur d’un phoque, les couilles crasseuses d’un loup-garou et le cul d’un chameau. »

On est loin des timides « nez de fouine » et « menton fuyant » de Stéphane Guillon : la caricature est ici violente, et ne craint pas de s’exercer sur les traits physiques de son modèle. Et pourtant, non seulement les magistrats organisateurs des Dionysies ne s’excusèrent-ils pas de cette férocité, mais ils sélectionnèrent délibérément la pièce d’Aristophane pour qu’elle soit représentée lors du festival public des Grandes Dionysies en -421. Inconscience de leur part ? Sénilité de ces vieux archontes qui n’auraient pas perçu la violence de l’attaque d’Aristophane à l’égard d’un homme politique en vue ? Non, mais simplement cette conscience que la comédie constitue un espace à part, où la dérision peut s’exercer aux dépens de tout et de tous, sans limite et en toute impunité.

La clé ici est bien cette distinction des espaces : comme l’a montré la sanction encourue par le présentateur Paul Amar, renvoyé du 20h de France 2, en 1994, après avoir accueilli ses invités Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen avec des gants de boxe, l’exercice de la dérision ne peut s’improviser n’importe où, n’importe comment. La dérision, pour ne pas menacer la dignité du débat démocratique, pour ne pas devenir arme politique, doit être officiellement identifiée comme telle et assignée à un espace défini. Mais à l’inverse, les personnalités moquées ne doivent pas s’y tromper : la dérision dont elles font l’objet n’est pas une critique, elle n’est pas une attaque à laquelle il s’agirait de répondre. La caricature, même si elle s’exerce sur des personnalités politiques, voire sur des éléments du débat politique, n’est pas un propos d’adversaire, mais une moquerie dont le principe de fonctionnement est d’être systématique et dirigée contre tous. Et si la dérision de l’humoriste ne s’exerce pas sur tous de la même manière, c’est parce que certains offrent à la caricature un matériau comique plus riche, comme le Cléon d’Aristophane ou le Nanar des Guignols.

Ainsi, lorsqu’Eric Besson prétend dénoncer une « dérive » politique de Guillon ou que Dominique Strauss-Kahn réclame de la caricature qu’elle ne soit pas « méchante », cela ne relève pas seulement d’un propos absurde, mais d’un phénomène véritablement préoccupant : cela signifie que l’espace sanctuarisé de la dérision est menacé d’annexion par l’espace politique qui, en prétendant lui dicter ses limites, lui dénie sa fonction d’origine, celle d’une dérision généralisée. La chose est déjà arrivée : à peine cinquante ans après la mort d’Aristophane, l’un des premiers effets de la conquête d’Athènes par le roi de Macédoine fut la disparition de la comédie satirique, remplacée alors par une comédie plus inoffensive, centrée sur des enjeux uniquement domestiques, la Comédie Nouvelle – ancêtre de notre comédie classique. Aucun des régimes aristocratiques (comme la république romaine) ou monarchiques (comme la France de l’Ancien Régime) des siècles suivants n’osa plus s’inspirer de la caricature politique d’Aristophane.

Craignons donc qu’avec Stéphane Guillon, ce ne soit tout l’espace de la caricature publique qui ne soit menacé, un espace pourtant indispensable pour canaliser les forces de dérision et créer les conditions d’un débat public sain. Si la caricature, même consignée dans l’espace qui lui a été consacré par la société, peut à présent faire l’objet d’un droit de regard du politique, alors il est à croire que la démocratie existe un peu moins, et qu’elle finira bientôt par n’être plus, comme Aristophane et Cléon, que de l’histoire ancienne.

(Céline Candiard, chercheuse en histoire du théâtre et enseignante à l’Université de la Sorbonne-Nouvelle Paris 3.)
Merci Céline pour ce post très enrichissant.
Voté.
(j'suis sûr que Delphes va [s]pointer son museau[/s] se pointer très vite)
bravo pour ce post tout à fait passionnant
pour accepter la caricature, la satire, il faut que l'individu ait un minimum de recul sur lui-même et de lucidité pour accepter une éventuelle remise en question personnelle, et tout cela ne fait définitivement plus partie de la panoplie de nos personnalités politiques actuelles....
Je confirme : merci pour votre commentaire enrichissant et passionnant ;-)
tout comme doit l'être votre travail.
delphes devrait apprécier aussi en effet, au retour de la manif.
Merci beaucoup à vous, Sleepless, Compunet et Alain B! Vos remarques m'encouragent beaucoup (je suis en pleine rédaction de thèse).
Je ne connais pas encore Delphes (je suis encore peu familière du forum), mais j'ai bien hâte de le lire.
A la bourre, mais je suis aussi de l'avis de mes prédecesseurs...
Mais je ne suis pas Delphes
Seulement le 3ème billet et déjà en Une du site @si : chapeau !

Bô billet, merci !
C'était couru d'avance. J'ai voulu l'écrire tout à l'heure, mais je me suis retenue ... quelle andouille ...

Je trouve que les @sinautes dont la contribution se retrouve "à la une" devraient exiger d'être payé(e)s.
Les "FONDAMENTAUX DE L UMP" : c'est la casse des acquis sociaux, de la solidarité, de la fraternité, le soutien aux financiers, au patronat et aux riches, la précarisation grandissante pour les autres .... et le technique, c'est bien sur d'assurer d'abord et le plus vite possible ces fondamentaux .
La pose, c'est surtout "la faute à la crise" comme cela a été répété par tous les intervenants de l'UMP (et bravo aux services de comm de l'Elysée qui on bien préparé le discours et les acteurs); le gouvernement parlera donc un peu moins des réformes pour assurer les fondamentaux, mais continuera de les faire voter par ses moutons ..... car, on ne sait jamais ce qui se passera en 2012, il vaut mieux assurer ce que l'on tient et batir l'avenir brillant de l'élite dès à présent.
Techniquement, la différence est fondamentale...
Finalement les bons vieux "Taisez-vous Elkabach !" finissent par nous manquer.
Et si nous revenions aux fondamentaux de la République, c'est à dire la guillotine?

Ephémerides, le seul blog français dont l'auteur ne soit pas un délinquant multirécidiviste chevronné
Voyons Bysonne , que de propos disgratieux à l'encontre
du gentil X. Bertrand et du sympa F. Lefevbre !!
Ils ne méritent pas cela tout de même !! (je déconne)
Le Lance Flamme !!! Le Lance Flamme !!!
Je me pose juste une question : qu'aurait déclaré cette droite décomplexée, si la gauche avait réussi les grand chelem ?


Il serait tout à la fois fond-amental et technique de virer ces indignes à grands coups de tatannes au Q.

Il n'y aura rien de fondamental dans le remaniement ministériel, seulement quelques bricolages techniques : de la poudre aux yeux.
Il semblerait, après visionnage des journaux télévisés ce midi et audition des radios ce matin, qu'il n'y ait plus en France qu'une seule région qui intéresse nos vaillants reporters. Definez laguelle ?
les fondamentaux pour l'UMP c'est le salaire au mérite et la culture du résultat, ce qui implique que Xavier Bertrand doit être viré tout comme Lefèbvre d'ailleurs. mais bon on le sait tout ça c'est bon pour les autres mais pas pour eux, il faut aussi changer le manager qui n'a pas les couilles de virer ses collaborateurs qui n'ont pas atteint leur objectif annuel, ce manager est un bisounours, or un manager c'est quelqu'un qui ne fait pas de sentiment il est là pour assurer le minimum décent à savoir: tu performes ou tu sautes. On est moderne ou on ne l'est pas, c'est dingue comme tout à coup l'UMP parait passéiste poussiéreuse , arc boutée sur des concepts archaiques, ils n'ont pas compris qu'un parti doit être géré comme une entreprise moderne.
Bravo Obama !
Mais l'assurance maladie française, il faudrait voir les problèmes nombreux n'est ce pas.... ?
Cet article :
Peut-on mesurer les performances sociales et écologiques d’une région ?
Richesse ne signifie pas forcément bien-être, encore moins justice sociale et efficacité environnementale
"Revenir aux fondamentaux", c'est pas quelque chose qu'on entend en général de la bouge d'un sportif à la mi-temps, ou après une branlée ? Je vois bien le parallèle avec celle qui est tombée sur le coin de la tête de l'UMP hier. Mais que la politique se joue comme du sport, ça me chagrine un peu.
On reprend les leçons du grand penseur de le Vème et du chapardage dans la caisse réunis :

"À cet égard... C'est fondamental !"

Jacquot si tu m'entends...

P.S. : Ce bon Copé ne devrait pas négliger les leçons de Mitterrand, surtout dans le domaine de la dentisterie : le limage des canines rassure la ménagère de moins de cinquante ans (de plus aussi d'ailleurs) !

***
Le Calice jusqu'à la lie !!! Et pourtant à écouter les Bertrand , Châtel
et Lefebvre ils nous trouvent encore des excuses à la c.. pour justifier
leur défaite . Médaille d'Or de la langue de bois à Rama Yade pour hier !!
Et pourtant , pourtant ... personne ne semble s'inquiéter dans les médias
du score sans appel du FN qui a augmenté entre les 2 tours . Les médias
agissent comme si le FN n'existait pas et pourtant ce n'est pas la politique
de l'Autruche qui va abaisser leur score ni l'hypocrisie gauche-droite
généralisée à ce sujet . Désolé de gacher un peu la fête mais en Picardie
la liste de Gauche de C. Gewerc a écarté celle du Front de Gauche et celle
de Maxime Gremetz qui avaient toutes 2 dépassé les 5% (et donc pouvait fusionner
avec la liste PS) . Gewerc leur a claquer la porte au nez argumentant qu'il avait
déjà des pseudos communistes sur sa liste (le mouvement de R. Hue) !
Bel exemple d'ouverture !!
Quand à Obama je salue sa réforme courageuse et c'est vrai Daniel si les
interwiever français avaient la hargne comme Fox News on rigolerait davantage devant
le petit écran .
Fondamentalement, même est soit adjectif, qui s'accorde, soit adverbe invariable. Techniquement "toujours les mêmes" est une locution pronominale qui s'accorde. Mais bon, ce qui compte, fondamentalement, c'est le fond, justement... (commentaire à supprimer après correction)
Ouais, et pendant que la droite se resserre autour de ses fondamentaux, l'ordre, la xénophobie assumée, l'injustice sociale, la finance casinotière, etc... la gauche se resserre autour des siens. Enfin, DU sien : le partage des bureaux et l'augmentation de leur surface. Les électeurs ont exprimé quelque chose lors de cette élection ? Hein ? Ils voudraient quoi ? Des gens qui s'intéressent moins au pouvoir et plus à leurs problèmes ? Quels problèmes ? Les Verts préparent la liste des ministères qui ne leur échapperont qu'au prix de la rupture. Ségolène se trémousse en reprenant ses slogans aussi fédérateurs que creux, certaine d'avoir vu hier confirmé son "destin". On a déjà oublié que Martine devait son poste actuel à de légères corrections avant publication des résultats du vote interne. Elle est définitivement "légitime". Hollande commence à prendre la pose adéquate du présidentiable pénétré. Nous, nous avons voté, et nous avions plein de choses en tête en déposant le bulletin dans l'urne. Des choses qu'on aimerait des fois dire en face à ceux qui prétendent nous gouverner, mais on a que ce failli bulletin. Qui ne comporte que des noms. Désespérément.
Cet interview d'Obama est un montage ou il n'y a que les passages ou ils s'interrompent. Si on regarde la totalité (sur le site de Fox News) c'est loin d'être le ton général de l'interview.
C'est fort de café, de la part de Besson, en effet ! Guillon a dû lui faire mal... mais il fait mal en appuyant là où ça démange : chez Besson, la traîtrise. Et pan dans la tronche du traître chargé du racisme envers une certaine partie d'immigrés.
Quant aux "fondamentaux", j'ai eu exactement la même question que vous, DS, en entendant citer Copé... c'est quoi les "FONDAMENTAUX" de la droite ? Pour moi, c'est la casse des acquis sociaux, de la solidarité, de la fraternité, et le soutien aux financiers et au patronat ! Bonjour les fondamentaux !
Le "fondamental", c'est ce qui sert de base, de fond, à quelqu'un, à un groupe en l'occurence. Ceci dit, il y a aussi "fondement"... le derrière sur lequel on s'assied... c'est peut-être ça, les fondamentaux de l'UMP ! Le coup de pied au derrière qu'ils viennent de se prendre en ayant mis à leur tête un "foufurieux" trop préoccupé par son image pour gérer un pays en bon père de famille.
Quant à Obama... je ne sais pas pourquoi, mais j'ai été copieusement dérangée par le comportement de l'intervieweur qui ne cesse d'interrompre son Président... on en vient à se demander s'il eût été aussi mal élevé (le journaliste) avec un président blanc face à lui. Et on se prend aussi à rêver de voir le nôtre mouché par ce genre de personnage qui lui ressemble, en fait. Ca lui ferait du bien, à notre agité, d'avoir un mal poli face à lui plutôt que les carpettes habituelles... Je pense qu'il serait beaucoup moins poli qu'Obama et que le pov'con reviendrait bien vite dans sa bouche.
J'avais peur d'être un peu hors sujet mais finalement, je vais me raccrocher à ce que je peux.

Oui fondamentale ou techniques les petites subtilités de cette soirée électorale?

TF1 qui oppose deux poids lourds Bertrand et Lagarde contre deux poids plumes, Delanoé et Duflot, qui n'ont biensur pas fait le poids devant le discours plus que rodé des deux lascars.

France2, un Coppé survolté contre un Hollande 4ème république immobile, impassible. Ce n'est plus de l'humilité à ce niveau là.

France3, qui acceuille en face à face le seul du moment ayant un peu de bagout; le copain de Marie, mais face à face vite soporifique.

Et puis France 2 encore qui fait attendre Mélanchon 45 minutes, pour un duplex lointain, celui-ci s'en plaint, Pujadas qui répond "c'est un plaisir"...
France2 encore et Cohn Bendit en duplex encore... Pas facile de participer activement et de tout faire exploser comme la semaine passée dans ces conditions!!

Alors Fondamentales ou techniques ces petits traitements?

Le PS avait gagné, ils faisaient tous la gueule, peur de la victoire?, devant des Bertrand, Coppé, Yade, survoltés maitrisant leurs sujets et qui ont déroulé leur discours devant un PS tétanisé, et une Aubry qui avait ressorti sa plus belle parure et se plus belle coupe de cheveux! Oui les femmes ont le droit de ne pas être belle, mais à ce niveau là, faut pas charier.

Fondamentales ou techniques ces petites différences, malgré une victoire, me font dire qu'il n'y a vraiment rien de' gagner, si le discours PS est aussi plat devant le marteau UMP, si les médias dès le premier soir, se font tout autant partisans.
Face au record gouvernementale du débit de mots à la minute, de Yade, Fabius a l'air bien pale, et ce n'est pas Royal qui pourra lutter bien longtemps.
Duflot qui croyait encore à la vertue de la politesse à la télé, n'a pas placé un mot devant Bertrand inarretable.


Bref hier soir, l'UMP avait le bagout du gagnant, et le PS et ses alliés n'ont fait qu'écouter la parole gouvernementale des petits et grands secrétaires d'Etat. Ca s'annonce mal, si le PS ne fait pas feu d'arguments et se laisse entrainer dans le rôle du gentil qui sert si bien le gouvernement, le discours des idiots utiles qu'ils paraissaient être hier soir!
"Sur France Inter, Besson accuse Guillon de racisme !"
C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! On aura tout vu et tout entendu !
Perso,ce qui m'a paru fondamental ce matin, c'est l'impression de respirer mieux pour la première fois depuis bientôt 3 ans...Quant à leurs fondamentaux,on les connaît.Il me semble même que c'est à eux qu'on a dit "ras le bol" hier!

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