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Commentaires

Le déficit et le défaut, nos amis méconnus

Scoop à la Une du Monde

Derniers commentaires

Une association a porté plainte aujourd'hui contre Charlie Hebdo.
Elle se nomme "Association syrienne... pour la liberté".
Soit il y a une couille dans la traduction du syrien en français, soit ses membres sont eux aussi des maîtres en matière d'humour provocateur.
Voici la définition du déficit structurel repris dans l'édition spéciale "Traité austéritaire" de l'hebdo "A Gauche" du Parti de Gauche : "le déficit structurel est le solde négatif des finances publiques, une fois écarté l'impact de la conjoncture économique et des mesures ponctuelles ou temporaires. Mais ce calcul ne fait pas consensus entre les économistes car il est parfois difficile d'"isoler" ce qui est lié à la conjoncture".

Pour la France, ce déficit struturel maximum autorisé (0,5% du PIB, article 3 du Traité) représenterait 10 milliards d'euros. En 2012 il devrait atteindre 60 milliards d'euros. Donc il faudrait amputer les budgets publics de plus de 50 milliards soit l'équivalent du budget de l'Education nationale.
L'article 4 oblige les Etats, dont la dette dépasse 60% du PIB, à la réduire de 5% par an. La dette de la France atteint 1 784 milliards d'euros, une baisse de 5% correspondrait à une saignée de 90 milliards par an, soit l'équivalent d'une hausse de 10 points de la TVA.

Les autres articles non moins intéressants sont repris et commentés dans l'édition spéciale A Gauche du Parti de Gauche. Bonne lecture.

L'Europe doit-elle sacrifier les investissements indispensables pour l'avenir de ses peuples afin de sauvegarder le capital des rentiers européens et plus particulièrement celui des retraités allemands?
"Lequel crâne disait une chose très simple, que nous avons déjà dite ici. Les créanciers de la dette sont, pour une large part d'entre eux, les épargnants aisés et âgés, au sommet de leur pouvoir d'achat. A supposer qu'un pays décide de faire faillite, ou défaut, totalement ou partiellement, c'est cette tranche de la population, qui se trouverait lésée, au bénéfice des jeunes générations, qui n'ont encore rien épargné, et sont généralement au chômage. Une sorte de révolution générationnelle. Je me pinçais. C'est vraiment Lenglet, derrière ce crâne, le Lenglet ? Présenté ainsi, un défaut serait-il vraiment l'apocalypse annoncée ? A chacun de le décider. Mais encore faut-il le dire clairement. Tiens, Lenglet pourrait commencer par expliquer cela à tout le monde, sur le plateau du 20 heures de Pujadas, et pas seulement pour les couche-tard qui regardent Taddei. Un soir où il aura cinq minutes, entre deux scoops sur Mahomet."

j'ai été l'un des premiers à le crier ici, faisons défaut (au moins sur les dettes odieuses)
quand à Lenglet comme tous les pimpins qui nous ont parlé d'économie à la télé depuis 30 ans, j'ai envie de lui dire qu'il est un peu trop tard pour retourner sa veste. On t'a catalogué comme collabo de la finance tu n'échapperas pas au goudron et aux plumes sur le chemin du cachot.
Je ne puis m'empêcher de faire un parallèle entre ces experts de la finance qui mangent leur chapeau et les experts scientifiques qui ont couvert les tentatives d'empoisonnement de l'humanité par les OGM de Monsanto et de ses concurrents.

ce qu'il faudrait à l'humanité c'est quelques cols blancs rétrogradés avec un marteau piqueur dans la main, ou en train d'asperger des champs avec des pesticides, ou encore balayer les centre villes dans les vapeurs de diésel. Quand est-ce que tous les empoisonneurs vont enfin payer la facture?
Les néochartalistes prônent un Etat financé par création monétaire tant que dure la récession (l'Etat étant considéré comme l'employeur en dernier ressort) ; il est évidement qu'il ne faut surtout pas vouloir diminuer les dépenses en cette période.
Les partisans du "100% monnaie" prônent une monnaie uniquement émise par la Banque Centrale... ce qui, lors de l'application,"gèlerait" 2/3 de la dette existante et rapporterait chaque année à la France, de l'ordre de 100 milliards (40 d'intérêts de la dette à ne pas devoir payer et 60 d'émission de nouvelle monnaie)
La dette va augmenter ? et alors, regardez celle du Japon. C'est en fait le taux décidé par la Banque Centrale qui, lorsque la monnaie est souveraine (ce qui n'est pas le cas pour les pays européens), détermine les taux des intérêts des bons du trésor.

L'idée du défaut n'est pas mal, mais je crains qu'il n'y ait pas que les riches détenteurs des plans d'Assurance vie qui trinquent: il y a aussi des "petits" épargnants et tous les retraités qui comptent sur les versements des fonds de pension.

Si l'on doit "faire défaut" il faudrait au moins garantir aux "petits porteurs" le versement des intérêts qu'ils attendent ... jusque leur mort (naturelle ;) )
C'est même pire que celà: en prélevant du pouvoir d'achat aux contribuables (qui n'ont pas forcément de haut revenus) pour verser des intérêts à ceux à ceux qui achètent des tires de la dette (ou des produits financiers reposant sur des titres de la dette) et qui généralement ont des revenus élevés (puisqu'ils ont suffisamment d'épargne pour en utiliser une partie à acheter des titres) on prend de l'argent à des gens qui l'utiliseraient pour consommer afin de le verser à ceux qui vont l'utiliser pour épargner. Au final cela pénalise donc la consommation dans son ensemble donc la croissance donc l'emploi !

Keynes reviens, ils sont devenus fous !
Daniel Cohen avait expliqué sur inter la semaine dernière qu'il était préférable de raisonner en déficit structurel plutôt qu'en déficit tout court, ce qui permettait d'inclure les dépenses d'investissement dans la réflexion sur le budget et donc de permettre une relance. Il illustrait son propos en citant l'Italie, en déficit, mais en esxcédent au plan structurel. Il semblerait donc que ce soit ces vues analytiques qui aient été acceptées dans le traité.

Une émission sur ce traité vendredi, avec Coriat (qui dénonce l'austérité perpétuelle promise par le traité), Cohen et Lenglet ?
Grosse approximation dans la chronique, puisque la France, selon l'article du Monde (qui semble être celui-ci) est en excédent structurel PRIMAIRE ( donc "hors intérêts de la dette et revenus d'actifs financiers", comme le précise Le Monde).

Ca n'a l'air de rien comme ça, mais un adjectif qui saute et la portée d'une phrase change. Plus concrètement, qu'est-ce que ça signifie ? Si la france était en excédent structurel (j'écarte les revenus d'actifs financiers qui jouent un rôle négligeable), ça signifierait que:

- Hors d'une période de récession comme la période actuelle, on serait en excédent (*)

L'excédent structurel PRIMAIRE c'est la clause précédente PLUS:

- En oubliant l'ensemble des dettes accumulées depuis 1973 et qu'on rembourse avec intérêts (pour l'Etat seul, ça correspondait à 48,8 milliards d'euros d'après le projet de loi de finances 2012, j'ai pas vérifié les données actualisées)

Ca fait donc un bel écart (de l'ordre de 2,5 points de PIB).

(*) A ce sujet, c'est l'excédent du budget de l'ensemble des administrations et assimilés, donc au-delà de l 'Etat, on ajoute la Sécurité Sociale, les collectivités territoriales, etc...
Il y a intégristes musulmans et intégristes musulmans.
Ne confondons pas le fanatisme bas de plafond des salafistes (fucking) et autres wahabbites (de qui vous voulez) avec l'islamisme à visage humain (hormis sa fâcheuse propension à recouvrir celui des femmes) des Emirats du Golfe, ami des Occidentaux.
PSG : 4 - Dynamo de Kiev : 1. Merci qui ? Merci les Qataris !
on finira par tout savoir!!!
Tout cela est pourtant logique ! Mais il faut être plus précis dans les remarques

HCFP (haut conseil des finances publiques) : il faut bien une structure indépendante qui juge de la sincérité des éléments macro-économiques des gouvernements. Vous êtes les premiers à râler quand le gouvernement annonce que l'inflation va être de 2% alors que les prix pétroliers s'envolent... Donc, grand principe des finances, on ne peut pas être à la fois celui qui encaisse et celui qui décaisse, sinon, des gros risques d'insincérité des comptes grâce à des arrangements comptables. Et comme c'est nouveau, on doit mettre en place une nouvelle structure.
Mais bon, vous n'avez pas râlé fin 2008 quand il fallait sauver les banques et que l'Etat s'est porté garant de tout en augmentant la dette considérablement, maintenant, faut assumer les conséquences sur la décennie qui vient.

Strate administrative : chaque année il y a des pavés des inspections générales et cour des comptes qui dénoncent les abus, les mesures inefficaces, les corrections à mettre en place, font des évaluations des politiques publiques. on ne peut pas le nier. le problème, c'est pas qu'il soit doublonnés, c'est que le gouvernement s'assoit dessus.
Vous avez remarqué qu'aucune des 10 milliards de grosses niches fiscales et sociales que l'IGF a noté comme non productive allait fondre comme neige au soleil à l'arrive de la rigueur automnale ?
Pour l'instant, la presse se fait l'écho de toutes les propositions administratives car le mois prochain le Parlement doit démarrer la discussion budgétaire de 2013, et que, comme toujours, au PS ou hier à l'UMP, les conseillers diffusent les infos et se répandent dans les médias à mesure que les arbitrages sont rendus au Château. On sait qu'il faut 30 milliards pour être dans les clous de Bruxelles. On a tranché : 20 milliards de recettes et 10 milliards de moindre dépenses. Maintenant, c'est les politiques qui doivent assumer où on doit taper.

La faillite : il faut faire le bouclage macro-économique avant-tout! c'est même pas vrai que "les épargnants aisés et âgés" vont être les laisés. car la BCE prête de l'argent à 0,01% au réseau bancaire, et achète à tour de bras des obligations d'Etats européens en mal budgétaire. Donc faire faillite, c'est faire de grosses injections de liquidité et pourrir la BCE avec des actifs douteux. Après, le système économique se rééquilibre tout seul, entre les prix, l'emploi, le chômage, etc. et on recommence. L'ennui c'est que les banquiers prennent leur com' à un taux fixe à chaque fois par-dessus. Du coup, eux sont toujours gagnant. Mais ça, la veuve de carpentras n'a toujours pas compris. Elle, tant qu'elle touche le minimum vieillesse revalorisée à 25% en cinq, elle est devenue sarkozyste jusqu'au bout des ongles tandis que le MEDEF et ses 20 à 40 milliards d'avantage fiscaux naviguent sur les eaux monégasques en toute quiétude... Ainsi va le monde.
Le suspense du jour :
Que va-t-il arriver au terrible Charlie, qui défie toutes les religions ?
Le saurons-nous au prochain numéro ?

En tout cas, ou ça passe ou ça casse, et c'est bien parti pour casser....

Tout cela devrait avoir au moins un mérite, c'est de nous permettre de savoir où on en est.....

Les Arabes, les Musulmans, les Catholiques, les Islamistes, les Wahabites, la Liberté d'Expression....., la Gauche, le Gouvernement,l'Extrême-gauche, l'Anti-racisme, nos Ambassades chez les Persans......

Toussa toussa toussa

Accrochez-vous, ça risque de secouer....
J'ai trouvé le débat d'hier sur la dette de guerre de la grèce enfin intelligent !

On n'oublie trop souvent l'histoire - mais l'économie non. Les anglais avec l'aide des américains ont clairement aidé les colonnels à venir au pouvoir, quitte d'ailleurs à mettre le pays dans un sacré trouble. Les dettes qui suivent ce régime - contre l'intérêt de son peuple - sont illégitimes et à mettre sur la responsabilité des américains et des anglais.
Même avant ça, je ne parle pas de l'ardoise allemande de guerre en partie effacée et des accords de Londres qui n'était pas très sympathique avec la condition des grecs - qui ont eu à cette époque le malheur de se tourner vers le communisme.

Puis ne parlons pas du comportement de Merkel qui fait peser les retombés politiques et les choix économiques allemands d'aujourd'hui sous la responsabilité des pays voisins - dont elles exploitent les mains d'oeuvre des uns et use les marchés des autres par son dumping social ! Forcément que son discours raisonne fort pour sa tranche de population majoritairement précaire.

Quant à la dette grecque qui ennuie les allemands, faut-il encore qu'ils aient les moyens d'épargnier. De qui parlons nous ? On oublie trop souvent que le secteur industrielle fait travailler la classe moyenne supérieure et rémunère la bourgeoisie allemande, soit une bonne partie de son électorat qui gère en grande partie leur retraite à l'aide de caisse privé. Le reste de la population travaillant majoritairement dans les services avec des conditions précaires en concurrence quasi-immédiate avec des allochtones.

Quelle est belle cette Allemagne plein de bonnes intentions ? Sûrement la plus grosse bêtise du sarkozysme d'avoir fait tant d'éloge de son voinsin. On a oublié dans cette histoire notre critique raleur très français mais qui avait au moins du fond !

Sur chacun des termes il y a à approfondir l'indécence allemande. Rien que pour ça L'HISTOIRE ne doit pas être délaissé à l'école. Il ne faut pas être rancunié mais faut pas non plus oublier qu'on a été très clément voir très généreux avec l'allemagne d'après la seconde guerre.


Par contre le débat sur les gaz de - roche mère et non de schiste était mauvais. La journaliste confond tous les secteurs de la pétro-chimie dans tous les pays du monde, et Claude Allègre se cantonnait à ce que pouvait être l'exploitation en France. Un débat d'autiste comme je les supporte plus.
Sur chacun des termes il y a à approfondir l'indécence allemande. Rien que pour ça L'HISTOIRE ne doit pas être délaissé à l'école. Il ne faut pas être rancunié mais faut pas non plus oublier qu'on a été très clément voir très généreux avec l'allemagne d'après la seconde guerre.


Il ne faut pas non plus oublier que cette clémence (dont on pourrait sûrement discuter, le pays s'est quand même retrouvé coupé en deux hein…) provenait essentiellement du fait que pour une fois les décisionnaires avaient tiré les leçons de l'histoire.
En effet, je suis d'accord avec vous. Même si l'aide à l'Allemagne était aussi intéressé dans la lutte contre le socialisme réel. L'Europe capitaliste de l'Ouest étant un des meilleurs tampons au communisme et une très bonne base pour jouer de l'influence en orient.

Mon souci est que l'Allemagne ne se gêne pas de l'oublier et joue de l'émotion avec son peuple. C'est de l'indécence cruelle qu'elle a envers les grecques. Sur le plan économique, son discours reste étroit d'esprit. Dire à un grecque de payer ses impôts est une folie, sachant que les professions commerciales qui sont le coeur de la Grèce sont imposées du plus fort taux de taxe dans l'Europe... et souvenont nous de l'état de l'économie grecque, avec un état qui pratique la politique "de la terre brûlé social" puis l'outil national bradé.

Enfin... là aussi vaste débat. Mais partir sur une bonne base permet de pondérer les arguments fallacieux des élites allemands - et de la troïka en général.
Tiens, voilà enfin les grands médias qui parle de l'Allemagne autrement que par des dithyrambes.
RFI en parle.
Comment se fait-il que ce fait n'est pas sauté aux yeux de la profession, même générale ?
Par contre le débat sur les gaz de - roche mère et non de schiste était mauvais. La journaliste confond tous les secteurs de la pétro-chimie dans tous les pays du monde, et Claude Allègre se cantonnait à ce que pouvait être l'exploitation en France. Un débat d'autiste comme je les supporte plus.
les lobbies pétroliers et industriels sont omniprésents dans la presse ces temps-ci (voir canard de ce jour) et particulièrement Allègre ces derniers jours. Plusieurs demandes ont d'ailleurs été adressées au CSA pour obtenir des explications sur cette propagande sur le service public.
Gageons que la journée internationale de samedi sera une immense réussite https://sites.google.com/site/antigazethuiledeschiste/actions
Pour info, la journaliste est Marine Jobert, grande spécialiste du sujet depuis le début de la polémique, et accessoirement compagne de Fabrice Nicolino LE lanceur d'alerte sur la question du gaz de schiste dès 2010 (je précise que je n'ai pas vu l'émission).
Merci des précisions. Concernant Marine Jobert, je ne nie pas sa qualité de journaliste ni la qualité des arguments de chacun. Mais le débat n'en était pas un. C'était un partage de monologue formé de discours bien huilés. Le problème de ce genre de personnage est qu'à l'insue de leur communiquation se forge des automatismes, des éléments de langage qui grippent le débat et les échanges d'idée pourtant indispensables à la compréhension du téléspectateur.

Pour moi voici le résumé sur les ondes, la radio depuis 5 ans (l'émission d'hier y compris) : pour le lobbie pétrolier c'est "ne pas passionner le débat" et pour les écolos "les industriels ne tiendront pas leur engagement". On connait les risques... on connait les comportements - mais rarement les sanctions et qui paient les dégâts -, maintenant que vont prendre comme décision nos politiques. La question est aussi géo-énergie-stratégique. Devant les grandes puissances (je compte les consortiums industriels dans le lot) en devenir et celles qui veulent le rester... quel choix faisont nous ?
Voilà... fin du débat... là par contre je rejoins le point de vue de Jobert qui décrit le "yoyo" national - et des entités transnationales publique.

Aussi je reproche à Taddeï d'avoir montré les mauvaises images du film Gasland. Dans le film, les flammes sorties de deux robinets sur trois ne sont pas dût à l'exploitation des gaz de roche mère mais à des gaz dût à la biodégradation. Les lobbies se sont saisis de ces inexactitudes à charge contre le film qui montre pourtant les conséquences du "régime de compensation" - comprendre compensation financière à l'exploitation de mon sous-sol.
Vous me direz c'est peut être mieux que l'expropriation - à la canadienne - par l'état pour conséder à l'industrie pétrolifère ou minière les ressources - si ça peut être exempt de taxe, c'est encore mieux (ironie) et faire payer les infrastructures à la collectivité c'est juste magique. Enfin bref... C'est encore un autre débat.

Débat de société intéressant mais qui manque de pragmatisme. La question ce n'est pas "exploitons nous ou non le gaz de schiste" c'est "qu'elle indépendance énergétique souhaitons nous et à quel risque". Moi mon idée citoyenne est déjà faite. L'énergie qui pollue le moins et dont on la plus de potentiel en gain rapide et durable, c'est l'énergie que l'on ne consomme pas. L'énergie renouvelable est loin d'être propre, c'est un prêt très lourd sur la planète d'aujourd'hui. Quand au débat sur le CO2 il est déjà dépassé car les puissances émergentes d'ici quelques années feront plus usage du charbon que quoique ce soit d'autre. La question c'est "comment pouvont nous stocker cette masse de gaz" et miser vite et avec volontarisme sur des circuits courts et autonome.
Je ne m'étendrai pas sur votre remarque au sujet de Gasland, je suppose que vous n'avez pas vu le film dans son intégralité (107 minutes) sinon vous ne tiendriez pas ces propos. Éventuellement jetez un œil à sa suite https://www.youtube.com/watch?v=fq6eloZi3yI.
Concernant votre paragraphe sur les éléments de langage vous n'avez sans doute pas tort, mais je vous réitère que je n'ai pas vu l'émission et n'en ai pas l'intention, on entend trop Allègre et ses absurdités ces temps-ci.
Je n'entrerai pas non plus dans le débat sur les énergies renouvelables et le CO2, la liste des lobbies pétroliers ou nucléaires ayant fait capoter les projets d'énergies propres ou même seulement d'économies d'énergie, en France comme ailleurs serait trop longue à dresser.
Juste un point qui a son importance, la lutte contre l'exploration et l'exploitation des gaz et pétrole de schiste n'est pas le fait des écolos, comme vous dites, mais bien d'un soulèvement de citoyens habitants les territoires concernés, accompagnés de leurs élus locaux (même si Bové a servi de porte voix à l'origine), et c'est bien ce qui fait sa force.
Lorsque je parlais des images des inexactitudes de Gasland, je parlais seulement des images d'explosion au robinet spéctaculaire. Aussi je faisais référence à cette étude - financée* par l'industrie pétrolifère - qui met en doute 2 inflammations filmés sur les trois puits filmés au colorado :
http://cogcc.state.co.us/library/GASLAND%20DOC.pdf

L'étude se porte sur les problèmes de gaz dans l'eau de trois cas dans le colorado : le puit d'Aimee Ellsworth contiendrait bien des gaz due à l'exploitation des gaz de roche mère, pour ceux de Mike Markham et Renee McClure ce serait que du gaz d'origine biologique. La région de Markham et McClure connaissait déjà des problèmes de gaz dans les années 76. Enfin, ne nous enflammons pas dans un débat passionné :D .

Pour le reste du documentaire, je n'ai rien à redire, et je trouve les arguments à charge pour Gasland d'André Caillé** - grand défenseur canadien de la pratique d'exploitation du gaz de roche mère - sont non fondés. Le gaz de schiste ne l'emporte pas dans mon coeur.

[quote=alain b]Je n'entrerai pas non plus dans le débat sur les énergies renouvelables et le CO2, la liste des lobbies pétroliers ou nucléaires ayant fait capoter les projets d'énergies propres ou même seulement d'économies d'énergie, en France comme ailleurs serait trop longue à dresser.
Je suis bien d'accord ! C'est d'ailleurs pour ça que je n'épargne pas les consortiums qui deviennent de véritables parasites dans la prise de décisions politiques.

* : oui je suis naïf, je crois encore qu'il peut y avoir une façon honorable de se défendre. Pour ma part après lecture du document et les références et citations, je trouve l'étude solide. Aussi cette étude ne remet absolument pas en cause les risques des gaz de schiste et admet des défaillances graves dans d'autre cas.

** : à l'époque sans doute le personnage le plus virulent du milieu contre Gasland
Merci pour votre réponse.
Ça peut durer longtemps de s'envoyer des études et des contre-études entre opposants et pétroliers ;-)
Gasland est tournée en Pennsylvanie, fief de Josh Fox, d'ailleurs je vous suggère d'attendre le rapport de la mission scientifique franco-québécoise qui vient tout juste de rentrer de cet état http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/13/1438908-la-mission-gaz-de-schiste-revient-des-etats-unis.html
Intéressant. Je n'étais pas au courant de la mission du CG du lot-et-garonne. Je crois que ce Ce soir ou jamais ! m'aura redonné goût à ce débat. :)
De toute façon une étude scientifique peut être facile à biasier, surtout dans ces domaines touchant à des paramètres complexes et des substances de diverses natures avec pour nature de démonter un argument. Il suffit de restreindre ses recherches à quelques mesures pour ne pas trouver ce que l'on recherche.

Tient ça aussi c'est lié au débat d'expert.
Il suffit de restreindre ses recherches à quelques mesures pour ne pas trouver ce que l'on recherche.

La science a bien servi a démontrer la supériorité d'une hypothétique race blanche au XIXe siècle. On appelé anthropologie paske ça sonnait bien.
les " scientifiques" avaient même démontré qu'il existait différentes races humaines, alors...
Cette mission était accompagnée de scientifiques, notamment Séverin Pistre hydrogéologue très actif depuis plus d'un an sur ce sujet, il accepte toujours volontiers de participer à nos réunions d'information et autres colloques. Si ça vous dit, bon c'est assez pointu mais très intéressant, vous pouvez visionner cette conférence qui date de début 2011 http://www.webtv.univ-montp2.fr/6209/gaz-de-schiste-dans-le-sud-de-la-france/
+1, visionnage en perspective

J'avoue que l'hydrogéologie, j'en connai rien, mais c'est ça qui va être super !
Grâce à vous je sais quoi regarder ce weekend.
Le "débat" sur le gaz de schiste a consisté en fait en deux trois longs monologues, non interrompus, d'Allègre (dont j'ignore le contenu, ayant coupé le son car je connais son blabla et ne supporte plus cette m... depuis longtemps).

Marine Jobert a eu de la peine à s'imposer et, n'ayant ni la voix ni la "pontifiance" d'Allègre ses interventions, beaucoup
plus courtes, se sont terminées dans le brouhaha.

Les autres participants n'ont pas ajouté grand chose au débat à part Susan George, bilingue notoire, avait des infos
anti-gaz de schiste en direct des USA ou leur exploitation a lieu à grande échelle.

Voilà comment j'ai vu ce débat, très mal mené par Frédo à mon avis.
Merci, ça me conforte dans ma non-envie de le regarder ;-)

Pour l’anecdote voici la réaction de Marine Jobert sur un forum anti gds :
« Et elle a été (Susan George) d'une grande aide hier, car son âge, ses cheveux blancs et surtout ses qualités intellectuelles ont assis les arguments que ces Bachi-bouzouk de bas étage piétinaient. Les cons, ça osent tout! Moi, j'étais une femme, jeune et même pas connue, alors autant vous dire que je ne comptais pas des masses. Mais je lui ai tout de même fermé le bec parfois, à cet abruti (pas la peine de préciser de qui elle parle^^) »
9.15 particulièrement pertinent ce jour. Comme quoi ça fait du bien d'être assis tout près de Susanne George.

Au cours de l'émission CSOJ, par le truchement du précieux instrument qu'est la zapette j'ai rendu Claude Allègre muet
et avec la main restée libre j'ai pu faire des gestes obscènes à son égard.
Cela m'a détendu.
Un défaut de la France serait risqué. La faillite de Lehman Brothers a eu de grandes conséquences sur les économies occidentales, alors imaginez un défaut français.
Pujadas aurait ouvert son jité sur le traité budgétaire européen en expliquant la différence entre déficit simple et déficit structurel, ce matin c'était la Tribune et les Echos qui se seraient vendus comme des petits pains.
Et vous qui faites encore buzzer la vidéo chez Taddei.
Vous n'êtes pas raisonnable, non plus.
Ouais ! J'ai vu l'émission ! J'ai été scotchée par ce que disait Lenglet ! Il a même expliqué que c'était les vieux qui actuellement en Europe, détenaient le pouvoir. Et que la politique d'austérité appliquée aux pays du sud était plus qu'un échec.
Comme dit Steve Jobs aux Guignols : ceci est une révolution. Reste à savoir si c'est le signe que les libéraux intelligents lâchent les financiers... C'est possible, l'avenir le dira.

Et j'ai surtout trouvé que le débat sur le film anti-islamique était de bonne tenue. Même Bruckner n'est pas parti dans des conneries.
Et j'ai beaucoup apprécié le débat entre le réalisateur égyptien, Nasrallah, et la journaliste au journal libanais El Hayat, et comment Nasrallah défendait la révolution égyptienne et en expliquait les enjeux, le débat, la lutte à l'intérieur de la nouvelle démocratie. Comment les possibles s'ouvraient à lui, et l'historien du monde arabe expliquait et remettait en perspective.

Vous étiez un peu crispé, DS, peut-être toujours scotché par Lenglet, mais votre analyse des images était une bonne pub pour le site.
[quote="Comment le traité budgétaire européen va s'appliquer à la France"]

Pour les gourmands, un article de l'Obs' pour expliquer en détails la chose et devinez quoi ? A l'Obs', ça les botte vachement, ce traité. Dingue, non ?

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