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Le bonhomme kamishibaï

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Pour ceusses qui s'intéressent à un bonhomme qui raconte des histoires avec une plume ou un pinceau c'est par ici...
Bonjour,
Cette année, je fais réaliser par des élèves des contes illustrés et un castelet en bois, afin qu'ils puissent les lire à la bibliothèque à des enfants de l'école primaire. L'âge de mes élèves? Entre 17 et 19 ans, tous au lycée pro, pas du tout dans une fillière littéraire, mais le projet leur plaît bien car il y a, me semble-t-il, un côté un peu magique dans le kamishibai... Bravo pour vos articles!!!
Bonjour,
Rien à dire sur le contenu, mais petit commentaire sur la forme...
Quel est cette mode à @si qui consiste à inventer de nouvelles orthographes à des mots qui existent déjà? J'avais quelques doutes sur l'utilité de "lémédias", abondamment utilisé sur le site, alors qu'on pourrait défendre l'idée que cette écriture apporte une nouvelle dimension au terme existant: nébuleuse composite, complexe, protéiforme mais finalement 'mainstream' comme disent les anglosaxons. En fait, soyons honnêtes, comme on a du mal a tout mettre dans le même paquet sans se faire taper sur les doigts, on utilise une astuce... D'accord... on s'entend à peu près, on est entre nous... ça passe.
Mais de là à appliquer cette méthode à foison pour n'importe quel mot dont l'apparition est répétée, je trouve ça irritant.
Les "Zétazunis"... quelle utilité? ce n'est même pas vraiment drôle...
Il me semble que ce n'est pas être particulièrement réactionnaire que de vouloir défendre l'orthographe des mots. C'est déjà un sacré travail d'écrire sans faire d'erreurs. A quoi bon ajouter des embuches inutiles pour le lecteur?
Chacun son style, les mots sont des outils, on peut construire déjà beaucoup de belles choses en les utilisant tels quels.
Ayé, j'ai fini de lire le bonhomme Kamishibaï en Lutin Poche. Et j'ai même pas pleuré.
J'attends votre prochaine histoire samedi, bonhomme Korkos. :)
Bonjour! Très jolie chronique!

Je connaissais déjà le Kamishibaï et j'avais vu l'annonce pour ce livre Le bonhomme Kamishibaï, que je dois encore me procurer. Mais, ce dont je n'avais jamais entendu parler, c'est de l'expression "denki kamishibaï" pour désigner les premières télévisions. Cela me fait penser que Shigeru Mizuki, l'auteur du manga cultissime (au Japon du moins) Ge-ge-ge no Kitar? et de NonNonBâ, qui a reçu en 2007 le prix du Meilleur Album au Festival de la BD d'Angoulême, était lui aussi un conteur ambulant de Kamishibaï dans sa jeunesse (il est né en 1922). D'ailleurs, Ge-ge-ge no Kitar? a débuté sa carrière sous le titre de Hakaba no Kitar? comme histoire pour kamishibaï, mais depuis, s'est incarné de diverses manières: manga (papier), animes (séries TV), film d'animation, film live-action, et jeux vidéo.

Le Kamishibaï comme intermédiaire, quelque-part entre les estampes traditionnelles, les emakimonos et le cinéma ainsi que la télévision au Japon? Je crois que je vais essayer de creuser un peu plus cette voie....
Merci pour cette réponse très documentée Alain...

Pour l'Europe, ne croyez vous pas qu'il existe des illustrateurs capable de faire de belles choses ?

Lui par exemple

Ou lui ?

***
Quelle belle histoire Alain !

Avec tous les prolongements dans le passé des images, théâtres d'ombres, lanternes magiques, marionnettes, puis cinéma et télévision...

En revoyant hier "Les Oiseaux" du bon Hitch j'ai soudain réalisé que je n'avais jamais vu le film que sur des écrans de télé en N&B (ce qui ne me rajeunit pas, c'est entendu) Je n'avais pas réalisé non plus que la bagnole de Tippi Hedren n'est rien moins qu'une Aston Martin DB2 (décapotable contrairement à celle-ci) seulement je n'y connaissais pas grand chose en belles anglaises en ces temps reculés...

Mais je m'égare, revenons à nos dragons. En Asie donc, surtout la mienne, celle du Sud-Est, les petits métiers sont omniprésents. Il y a les fixes qui ont toujours le même petit bout de trottoir pour vendre toutes sortes de chose, et les itinérants, ceux qui se déplacent en poussant un cri reconnaissable à la recherche des clients là où ils sont, comme nous avions à Paris : "vitriiieeeer", "rémouleur, couteaux, ciseaux"... Quelques pages inoubliables sur ce thème dans "La Recherche".

Et il y a aussi les spectacles de rue, dont font partie les marionnettes parfois, et c'est à ça que je pensais aussi en lisant votre magnifique chronique, car il s'agit toujours d'enfermer dans un cadre une réalité virtuelle et imaginaire !

Au Vietnam on montre des marionnettes sur l'eau, inventées dans les rizières... De vraiment sublimes marionnettes, en bois de figuier

On peut les voir BOUGER ici, ou photographiées par mes soins Ici notre cousin Dung, metteur en scène pour tout le Vietnam, se penche sur ses créatures et ici un Ballet enfin une partie de la troupe et des musiciens

Voici un petit objet dont je suis très fier :THE VIETNAM NATIONAL PUPPETRY THEATRE

Bon ! Je vais aller acheter "Le Bonhomme Kamishibaï" chez Chantelivre, en deux exemplaires : un pour moi et un autre que je donnerai à ma merveilleuse nièce Bao Gy, 8 ans, qui étudie le français à Saïgon…

Et puis je me dis qu’avec l’écroulement de l’économie les petits métiers vont certainement revenir. Est-ce une bonne nouvelle, je n’en sais rien, mais je respecte davantage un montreur d’images ou un cireur de chaussures (à condition qu’elles n’aient pas de talonnettes) qu’un trader… Et de très loin !

***
RÉPONSES EN VRAC DU DIMANCHE SOIR, RETOUR DE PIKNIK



MOUDI : Je ne cause pas nippon et n'avais pas relevé la subtilité de "Jiichan". Je connais pourtant le "O" et le "san", mais ne connaissais pas le "chan" plus familier. Alors c'était perdu d'avance, Ô senseï ;-)

OBLIVION : Vous étiez plus intéressée par les bonbons remisés tout au fond de la poche que par les images, je suppose…

GAMMA GT : De ces lapins, j'ai donné l'explication dans la chronique précédente, eh ! Bon allez, la revoici :
Le Chôjûgiga, les Caricatures de personnages de la faune (XIIème siècle) est composé de quatre rouleaux peints par un prêtre nommé Toba Sôjô Kokuyé (1053-1140). On y voit, dans les deux premiers, des animaux se livrant à des activités humaines. Les deux derniers montrent en outre des humains, et notamment des prêtres se livrant à un équivalent du stripe-poquère parce qu'à cette époque on savait s'amuser dans les monastères. Il s'agit donc d'une bande dessinée satirique dénonçant les travers de l'être humain, et peut-être plus précisément les moeurs dissolues de la Cour de l'époque.
Cela n'a pas l'air d'avoir été noté, mais "Jiichan" n'est que la version familière de "ojiisan" (sans le "o" honorifique, et avec remplacement du "san" neutre par un "chan" plus familier).
Dans un conte, comme une princesse n'est qu'une princesse et qu'un roi n'est qu'un roi, un papy n'est souvent qu'un papy, même quand il en est l'acteur principal.
Quand j'étais petite, il y avait aussi des messieurs qui montraient des images dans la rue. Mais pas que. Et nos parents nous disaient de ne pas s'arrêter.

Merci Alain pour cette belle histoire. Je trouve très jolies les illustrations d'Allen Say.
et le lapins, dans un des premiers dessins ?
ça signifie quoi ?
rien pigé ;-(((
merci
gamma
L'atroupement d'enfants qui se pressent autour d'un évenement de rue, nous pouvons souhaiter a tous de l'avoir vecu.

Juste avant la période bécot/comparaison des exploits de séductions avec les potes et juste après (et un peu pendant) la magie des soirées avant noel.

Bref un sujet lacrymo-producteur.

Par ailleurs, la trouvaille de dessins simplifiés pour l'évocation des souvenirs (par essence, la mémoire simplifiant certains détails pour mieux stocker le évènements passés) est particulièrement efficace. Si elle est du bonhomme, elle mérite de porter son nom.
jolie histoire...

tout de même un peu tristoune sutout pour les "bonshommes kamishibaï" disparus....... un peu comme nos chanteurs des rues et leur orgue de barbarie http://www.youtube.com/watch?v=fRk4B9VMPbE&feature=related...... j'adoooore !!
(c'est la rentrée, revoilou la musique -:))

nb : quand je pense qu'en 1230 notre BD à nous c'était l'enluminure pffffff
L'histoire est belle, en effet. Il y manque juste un épisode, pédagogique et plutôt français. Il se trouve que je connais bien la dame qui a répandu dans les écoles, bibliothèques et autres lieux de formation et de loisirs, la technique du kamishibaï, en France, en Suisse, en Italie... Elle s'appelle Edith Montelle.
C'est LA spécialiste, en France, du kamishibaï. Excusez du peu. Ça mérite au moins que son nom apparaisse dans une chronique, même estivale, de Maître Korkos, non ?
Une belle histoire, que personnellement je ne connaissais pas du tout. Merci Monsieur Korkos.
Le Maître a aussi un talent narratif.

Du coup, j'ai revu l'émission avec Obalk qui considérait que lui avec ses émissions faisait passer une sensibilité par opposition avec le travail académique de Maître K. C'est formidable, Obalk, mais je l'ai jamais senti habité par la poésie de son sujet.
La nostalgie est toujours ce qu'elle était... Merci Alain...
Vous êtes un peu notre bonhomme kamishibaï...
Merci
NB
Ce serait bien que cela continue à la rentrée cette rubrique mioches.

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