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Commentaires

Lautner, les ortolans, et le boeuf gros sel

De Hollande à Ayrault, en passant par Filippetti, ce fut une avalanche d'hommages posthumes à Georges Lautner.

Derniers commentaires

Texte très juste.
Époque sous hypnose.
(enfin pour de Villiers, à part chercher les scènes en empruntant ceux de mon père pour quelques heures ou minutes, je n'en ai jamais lu un seul de bout en bout, donc pas vraiment d'avis..)
Un petit film :
https://vimeo.com/64412828
J'attends avec délectation (dans à peu près 50 ans) le moment où "la beuz" sera adulée par les cahiers du cinéma, et le BHL du moment.
Et pourtant, c'est du cinéma patrimonial ! En noir et blanc, avec de la lumière bien nette ! On sent les éclairages, le studio, la prise de vue professionnelle. La lumière triangulaire ou conique, les vêtements blancs qui attirent le regard, et les visages lisses éclairés de tous côtés.

Et la caméra qui bouge sans être trop agressive. Et cette violence purement fantasque, pas de sang, pas d'explosions inutiles.
Et un scénario et des dialogues au cordeau, sans esbroufe.

Des acteurs qui se la jouent calme et sans en rajouter, comme des vrais malfrats.

Pas de doute, c'est du bon cinéma.
"Que je sois pendu si sa fente n'est point une simple ligne"

Théodore de Bèze (1519-1605)

Il paraît qu'on ne faisait pas encore de films à cette époque. Quels pithécanthropes !

PG
Je vais dire ça un peu dans le vide…, mais merci monsieur Lautner.
Je ne sais pas ce que le chef des bonnets rouges lui a fait boire et/ou manger mais le matinaute n'est pas revenu très inspiré de Bretagne. Après chacun rend hommage à Lautner comme il entend mais une fois de plus dès qu'il est question de cinéma par ici ben disons que c'est pas terrible, du même niveau qu'un téléfim de france3 le samedi soir.
Merci pour cette chronique, où l'on sent l'effet bénéfique de certaine présence féminine et affûtée sur la vista schneidermanienne. J'extrapole ?
Perso, je n'ai jamais compris le culte autour des Tontons Flingueurs. Audiard est devenu plus intéressant plus tard, dans ses associations avec De Broca ou Claude Miller par exemple. Quant à Lautner, filmo fournie qui se répartit assez équitablement entre divertissements honorables (surtout au début) et grosses daubes innommables (surtout à la fin).
chouette document court (dommage) http://www.dailymotion.com/video/xo12s0_cdq-galia_shortfilms
Mais ça schlingue les ortolans ! Presque autant qu'un roman de Gérard De Villiers.
J'ai toujours trouvé débile cette assertion: "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait."

Indépendamment du fait que le cinéma de papa est parfois sympa à revoir.

Celle de Brassens aussi:" au delà de trois gaziers, on est une bande de cons".
Heureux ! jsuis jamais trois...
gamma
J'ai toujours trouvé débile cette assertion: "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait."
Moi également.
Il faudrait d'ailleurs faire le catalogue des aphorismes d'Audiard où figure l'expression "les cons".
J'ai toujours trouvé Audiard vulgaire et surtout démagogue.
Pour lui, comme pour le spectateur à qui il lèche le cul, "les cons", c'est toujours les autres.
Je me demande si ce n'est pas lui, le chef d'escadrille...

Il est interdit de me répondre : "Le chef d'escadrille, c'est toi"
Vous parlez d'or M'sieu Julot. On est toujours le con de quelqu'un d'autre.
Le crapaud bave, la blanche caravane passe.
l'aboiement de la caravane n'atteint pas le blanc crapaud.
la baveuse caravane n'atteint pas les chiens blancs.
Aloys, vous êtes de plus en plus confus. Je m'inquiète ....
A rectifier comme ça les proverbes, vous nous enlevez une fière chandelle du pied.
Et le char de l'état, il est où ?
"La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer."
La citation exacte est "dès qu'on est plus de quatre on est une bande de cons"

Concernant les "gaziers", comme vous dites (et sans rapport avec une proffession honorable), les ceusz qui conspuent Audiart ont une bonne 50aine d'année de retard sur le bon goût...

Mais je vous aime quand même.
La citation exacte est "dès qu'on est plus de quatre on est une bande de cons"

En tous cas, dans l'esprit c'est ça.
Brassens était un solitaire, qui n'aimait pas les bandes et dont l'image a sans doute été déformée par sa chanson "Les Copains d'abord".
Je crois comme lui que les bandes rendent con (si j'ose à présent employer ce mot ...).
Pour moi, la plus belle image de la bande de cons est un stade de football rempli de supporters. On peut, parait-il, en voir jusqu'à 100 000 d'un seul coup, voire plus.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Epitaphe

Sous ce caveau git une dame
qui autrefois eut si grand con,
qu'avec des billes de canon,
on y jouait à Trou-Madame

Pierre Motin (1566-1610)
Je connais une dénommée Marge
qui a le con si énormément large
que ça résonne quand on décharge.

limerick auteur inconnu.
Tant qu'il le reste...
Pourvu qu'il le reste !
Vous parlez bien de l'auteur hein?
La malpeste soit de cette homonymie
C'est injuste madame et c'est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu'une foule de gens.
Je ne conspue pas Audiard, seulement ceux qui usent de cette phrase, n'importe ou , n'importe comment, en croyant avoir tout dit.

Idem pour la phrase de Brassens, il l'a prononcé en parlant d'une bande de potes.

J'attendais que quelqu'un me corrige sur cela, mais non, les objets patrimoniaux comme ceux-ci sont pris d'une pièce.
Dans ma jeunesse on étudiait Balzac, Hugo, Proust, Apollinaire, Baudelaire, Mallarmé et on lisait passionnément » Les Trois Mousquetaires », « Arsène Lupin », « Rouletabille » .

Notre professeur était embarrassé pour expliquer l’absence de Dumas, verne, Maurice Leblanc, Gaston Leroux de nos manuels.

Etudier la littérature c’est comprendre pourquoi Marcel Proust ou Stendhal sont dans les manuels et pas Maurice Leblanc ou Alexandre Dumas.

Tout le monde ou presque a été initié à la littérature et acquis quelques clés d’accès à sa compréhension. Personne ou presque n’a eu d’initiation cinématographique.

Tout le monde ou presque comprend et accepte l’absence de Dumas et de Leblanc des manuels de littérature, personne ou presque ne comprend l’absence de Lautner ou de Verneuil des cinémathèques.

Audiard après tout était dans sa jeunesse un lecteur assidu , et il connaissait bien ses classiques et savait ce qu’il leur devait.
[quote=le matinaute]Supprimerait-on l'image, et ne garderait-on que la bande-son, que le film n'y perdrait pas sa principale qualité de divertissement.
Pas tout à fait, pas du tout même: ya qu'à regarder la succession de mimiques, de regards et de silences dans l'extrait choisi par Alain Korkos pour son "vite dit" de samedi pour être convaincu du contraire. Moi, c'est plutôt le jeu d'acteurs que je retiendrais, belle brochette.
Et c'est vrai que, plutôt que de nous ressasser les dialogues des tontons jusqu'à la nausée, les médias feraient mieux de nous faire (re) découvrir les autres films.
Lémédias sont capables de vraies volte-face en dix-quinze ans. Lorsque télérama fait sa une sur ntm en 2008, les bras m'en tombent en me souvenant comment ces cathos bien-pensant estimait ce groupe qui commettait le sacrilège de se nommer "nique ta mère"... dix ans (d'inactivité du groupe) plus tard, c'est devenu le porte-parole de la rebellion légitime des classes populaires banlieusardes !
Pauvre Lautner, heureusement qu'il est mort et ne voit pas ça...

Tonton flingueurs un point c'est tout.. Si c'est pas malheureux. gloire à Audiard quoi, menfin, mais c'est le mort qu'est mort à la fin, l'autre il état déjà mort. Faites un effort les nécrologues, là. On est floués.

"un tracteur c'est personnel, c'est comme une brosse à dents" c'est du Audiard ça peut-être?
En plus réplique d'un film* tiré d'un roman d'un gars oulala, De Villiers peut aller se rhabiller..

* qqs Mrs trp tranquilles
Baroncelli a un successeur, un nommé Vingtras qui pontifie sur Médiapart*. Je lui avais mis une claquette ici :

http://harmoniques-nuances.blogspot.fr/2013/05/et-la-palme-d-or-du-culot-est-attribuee.html

* On peut y lire, dans le club, une déconnade de Claude Cherblanc, qui a indignaisé quelques pisse-froid.

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