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Laurence De Cock contre "Zist", du "pillage" au procès

L'historienne Laurence de Cock attaque en justice Zaka Toto, fondateur d'une revue intellectuelle antillaise, pour diffamation. Après deux audiences en mai, le procès a finalement été fixé à juin 2023, où sera également jugée la rédaction de "Valeurs actuelles". Le coût engagé pour ces procédures pourrait couler "Zist".

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" La seule chose qu'aurait dû faire Laurence De Cock, c'était de me citer. Ça aurait été fini il y a deux ans."   Tout me semble dit dans cette déclaration.

Assez incompréhensible cette rigidité de la part de l'historienne ! Bien triste histoire au final...

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L'accusation de plagiat est l'une des pires qui soient dans le champ académique. En histoire, il n'y a guère que le négationnisme qui soit jugé plus sévèrement.

L'attaque contre Laurence de Cock est donc de nature à détruire complètement sa réputation(...)

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Laurence de Cock n'est PAS HISTORIENNE mais docteure en science de l'éducation. Ça devient lourd ces méprises qui ajoutent du crédit sur la production de travaux en histoire.

au passage je trouve assez drole la balle perdue prise par Valeurs Actuelles, qui a essayé de faire mousser le truc en qualifiant De Cock d'indigéniste.

Merci pour cet article et merci à @si de cette exigence : connaissant les liens du site avec M. Larrère et donc sa proximité intellectuelle a priori avec L. De Cock, il aurait été simple de refiler la patate chaude à un autre media. C'est très appréciable de voir que vous ne contournez pas l'obstacle. 

Des histoires de plagiat, Acrimed en a recensé quelques unes, qui concernent des personnalités aussi illustres que Pascal Boniface, Françoise Laborde, Alain Minc, Thierry Ardisson, Calixthe Beyala, Patrick Poivre d’Arvor, Michel Cymes, Joseph Macé-Scaron (liste non exhaustive). Toutes ces belles personnes n'ont guère souffert des accusations de plagiat, en aucun cas leur carrière n'en a été entravée. Elles ont peut-être eu un peu mal à leur dignité quand elles se sont fait épingler, mais sans plus. Toutes n'ont pas eu le culot d'Alain Minc qui a osé justifier ses emprunts en affirmant avec aplomb, après avoir copié mot pour mot des passages entiers d’une œuvre, que « les idées sont faites pour être reprises ».  Alain Minc : «  Je trouve que les idées sont faites pour circuler et qu’elles sont faites pour être reprises. Une fois que cela est dit et qui est une position intellectuelle, il faut respecter la jurisprudence et donc que, ben, à l’avenir, heu... je ferai tout ce qu’il faut avec les vingt-huit notes de bas de page qui rendent un livre illisible pour être conforme à la jurisprudence. Mais je n’aime pas que les intellectuels se comportent comme des notaires ». Encore un effort pour être révolutionnaire, M. Minc (zut, je plagie le divin marquis). Faites vôtre cette formule d’Isidore Ducasse, dit le comte de Lautréamont : « le plagiat est nécessaire. Le progrès l’implique. Il serre de près la phrase d’un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l’idée juste » ("Poésie" - 1870).

Du coup, je me demande quelle mouche a piqué Laurence de Cock pour remettre de l’huile sur le feu alors que son affaire se serait tassée (comme les autres). C’est vrai que Zaka Toto s’est montré quelque peu vindicatif, mais l’intérêt de chacun, une fois que les choses ont été dites, serait, à mon sens, d’écraser le coup et de ne pas insister outre mesure. Personne n'a rien à y gagner.

Merci de nous tenir informer de la suite de cette  histoire .


Pour écrire son papier en 2 jours, Laurence de Cock reconnaît avoir beaucoup lu dont  les articles de Zaka Toto publiés dans Zist .


Lequel Zaka Toto dans ces articles  prend la peine d'expliquer dans le détail pourquoi aller -symboliquement -  prendre du sucre dans les rayons d'un super marché en 2018 pour dénoncer le pouvoir des békés en Martinique n'a pas de sens puisque depuis 1984 l'usine qui produit le sucre a été rachetée par les collectivités territoriales .


 "Le sucre aux Antilles Françaises n'est pas qu'une histoire d'exploitation et de spoliation, elle est aussi une histoire de réappropriation, de conquête" 


    Zaka Toto  - Zist - Le sucre III - 30 Janvier 2020



"Réappropriation", c'est le mot utilisé par Laurence de Cock dans la conclusion de son article paru le 19 Février 2020 .

Excusez-moi monsieur Aveline, mais je n'ai rien compris à la discussion...

le problème du droit c'est qu'elle a plagié mais en portant plainte pour autre chose elle se blanchit (sans jeu de mot) le droit devrait remonter au premier délit , et là ça ressemblerait un peu a de la justice , du style tu m'emmerde je te file une claque mais parce que tu m'a emmerdé c'est toi qui est condamné pour m'avoir poussé a te claquer , alors que c'est l'inverse qui se passe . Tu ne peux même plus traiter une connasse de connasse même si elle est conne sans te retrouver au tribunal , on est dans la merde...Mais putain qu'elle est conne!

"On ne peut pas faire comme si ces propos n'existaient pas."


Est-ce que la seule manière de faire comme si ces propos n'existaient pas est de porter l'affaire en justice ? Quels que soient les torts (et peut-être des deux côtés), il faut espérer que le procès ne détruira pas plutôt que d'éclairer davantage.

Assez déplorable cette affaire de gens qui sont dans le "même camp", ça aurait du se régler entre soi mais quand on convoque les RS plus de retour en a

Dois dire a Mme De Cock "cool". Sans doute, même avec cet article, n'ai je pas tout compris il doit y avoir des raisons que les explications/argumentations ne donnent pas.

L'accusation de plagiat est l'une des pires qui soient dans le champ académique. En histoire, il n'y a guère que le négationnisme qui soit jugé plus sévèrement.

L'attaque contre Laurence de Cock est donc de nature à détruire complètement sa réputation voire sa carrière (à terme l'autorité de sa parole comme historienne pourrait être contestée et donc sa capacité à faire son travail). Si elle s'estime injustement attaquée, il est absolument normal qu'elle se défende.

La procédure risque de mettre à terre la revue Zist ? Les accusations portées contre Laurence de Cock sont aussi dangereuses pour elle. Ça me paraît assez proportionnel, d'autant qu'étant une particulière elle ne doit pas avoir beaucoup plus de moyens que son adversaire dans cet histoire.

Détruire sa réputation peut-être, sa carrière ne risque rien.

On a jamais renvoyé un prof de lycée pour plagiat.

D'autre part elle n'est pas historienne mais docteur en sciences de l'éducation.

L'histoire n'est pas son champ d'étude universitaire, en principe.

Des attaques sur ses capacités d'historienne n'ont donc que des conséquences médiatiques.


utiliser les idées et concepts des autres c'est monnaie courante dans le champ académique / journalistique; et en fait ce n'est pas un problème en soi SI ON CITE LA SOURCE D'INSPIRATION.  c'est un problème d’honnêteté intellectuelle.

Assez incompréhensible cette rigidité de la part de l'historienne ! Bien triste histoire au final...

" La seule chose qu'aurait dû faire Laurence De Cock, c'était de me citer. Ça aurait été fini il y a deux ans."   Tout me semble dit dans cette déclaration.

 Nous préfèrerions qu'un différend entre intellectuels ne se règle pas devant les tribunaux


Du coup ce n'est pas Zaka Toto qui a intenté un procès pour plagiat dans cette affaire; qui aurait du en rester là. (et allez lire zist; c'est une revue de qualité)

Se comporter  comme Minc et Bolloré, bel exploit de madame de Cock ( sans oublier son avocat conseil )





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