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La tentation Bartleby

Giscard a-t-il été l'amant de Lady Di ?

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Vu sur une dépêche de Reuters ce matin :

Le sociologue Laurent Mucchielli s'alarme de la « frénésie sécuritaire » qui a saisi à ses yeux la France depuis le début des années 2000 et du recul des libertés qu'elle entraîne peu à peu. Il estime que le manque de recul d'une presse qui se laisse « dicter son agenda » par les politiques, le suivisme de la gauche « incapable de construire sa propre analyse » et la manipulation des statistiques contribuent à ce phénomène.

« Il n'y a aucune pensée de fond, on est en permanence dans une sorte de raz-de-marée de l'immédiat et, du coup, ce qui tient lieu d'analyse, c'est l'indignation, voire le café du commerce », déplore-t-il dans une interview à Reuters.

Dans plusieurs ouvrages, Laurent Mucchielli explique comment amalgamant délinquances bénignes et plus graves ou en s'arrangeant avec les statistiques, gouvernants et prétendus experts nourrissent le sentiment d'insécurité.

Visant la politique de Nicolas Sarkozy, qui a été ministre de l'Intérieur pendant près de quatre ans au total avant d'accéder à l'Élysée, le chercheur au CNRS note que les mêmes dirigeants qui tiennent « des discours très régaliens » poursuivent « le désengagement de l'État au niveau local ».

Il estime que le thème de la sécurité revient sur le devant de la scène en fonction d'un « calendrier politique bien choisi », à l'image des élections européennes de juin dernier qui ont vu ressortir le thème des bandes et des violences à l'école.

Il s'interroge également sur les raisons qui font qu'un banal fait divers (crime conjugal ou vol à main armée) se retrouve soudain à la « une » des médias nationaux, comme s'il s'agissait de « préparer le terrain » des réactions politiques.

« Quelle est la part des consignes données par les rédacteurs en chef et comment fonctionne l'effet boule de neige ? ».


Plus largement, le chercheur constate la disparition du débat politique de fond sur ces questions.

Autre constat du sociologue: non seulement il n'y a pas de débat contradictoire, mais il n'y a pas de mémoire.

« On fonctionne sur le temps immédiat du journaliste, un horizon de 24 heures que le pouvoir politique a bien compris et qu'il instrumentalise en essayant de fixer l'agenda », dit-il.

Laurent Mucchielli cite le cas de journalistes s'étonnant devant des « violences nouvelles » sans se rendre compte qu'ils ont écrit à peu près la même chose quelques années auparavant, alors qu'ils auraient pu le vérifier « d'un simple clic dans la rubrique archives de leur journal ».

Selon lui, la presse n'a plus aucune capacité d'enquête et dépend d'un côté des agences de presse et de l'autre des politiques « qui savent très bien communiquer et fournir des dossiers de presse clef en main ».


J'aimerais beaucoup qu'ASI invite ce monsieur pour en discuter. Pas seulement sur le thème de la sécurité, mais sur l'information en général. Et aussi, qu'un suivi soit assuré pour les infos, un "devoir de mémoire", en quelque sorte... Pour moi, le vrai boulot d'ASI, c'est celui-là.
Ce qui est dommage avec Giscard, c'est que le petit Sarko, voulant être partout le premier, a songé bon de reprendre son précédent bouquin, qui avait été un four retentissant, pour le remettre légèrement au goût du jour et l'imposer un peu partout, comme il sait si bien le faire.
Heureusement, il avait eu la délicatesse de changer le titre : de "Traité Constitutionnel Européen", il était passé à "Traité de Lisbonne"...
Mr Giscard, même s'il en a rêvé aurait dû gardé cela pour lui ; ce n'est pas très élégant...
L'une des plus belles phrases du précédent roman de Valéry Giscard D'estaing (Le passage, 1994) est : "Le désir tendait mon slip".

Authentique ! Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer!

Ce n'est pas Chateaubriand qui aurait écrit quelque chose d'aussi beau, avouez !

L'élection de VGE à l'Académie Française a d'ailleurs été un événement à la mesure de son talent. Et nous avons été nombreux à affirmer: "Il a enfin ce qu'il mérite!"

Alors, les éternels critiques, les sempiternels jaloux, cessez de persifler !
A midi, au Fou du Roi, Bern disait en substance que si Giscard avait imaginé son idylle avec Diana, il était stupide d'en avoir fait le sujet d'un bouquin. Et que si elle était réelle, il était inélégant de la révéler.
Didier Porte qui consacrait une partie de sa chronique au sujet, a noté que VGE a fait de son double littéraire un président réélu en 1981... et veuf !
Réécrire la grande Histoire et les petites histoires amoureuses, en gommant le rival Mitterrand et l'encombrante Anémone...
Son imaginaire est un moyen d'atténuer ses frustrations passées, mais il ne le préserve pas du ridicule.
A la question "Est-ce une histoire vraie ou de la littérature", les méchantes langues répondent :

Ni l'un, ni l'autre !

:o)
DS : On croit d'abord rêver. Vérification mentale rapide : non, on n'est pas le 1 er avril.

Ce qu'il y a de sympa avec nos dirigeants actuels, c'est que c'est tous les jours le 1er avril :
Aujourd'hui, au menu : impôts pour les accidentés du travail. Une idée de Copé.
Eh, vous avez lu la chronique d'Alain Rémond dans média? Peut-être oui, parce qu'il y a un lien dans le forum. Celle qui se finit par "au fait elle n'a pas de chien". Parce que l'histoire de Giscard, avec la presse, les médias qui s'emparent de l'affaire, ça ressemble pas mal à cette histoire de chien de Carla. Je n'ose évoquer la fin qui nous vient à l'esprit si on continue le parallèle "au fait Giscard n'a pas de.. de quoi?"
Dire que ce bouquin, ce standard-là ! je l'ai lu la semaine dernière pour la première fois ! (57 ans tout de même...) Et voilà qu'aujourd'hui...
Merci bien Daniel pour cette tentation de Bartleby !
De plus en plus il faut se boucher les oreilles et se pincer le nez dans ce pays alors je dis OK !
C'est un peu l'objet de mon "coup de gueule" sur la revue de presse de Sophie...

De QUOI doit on parler sur ASI ?

Parce qu'à force de se vouloir critique des médias, on ne relaie finalement, même si c'est "contre", que les infos distillées par les médias.

Et du coup, on retrouve beaucoup de people, de buzz, de nouvelles qui n'intéressent personne, en tous cas, pas moi, et surtout, comme le reste de la presse, on ne fait que surfer sur la surface des choses. Même ici.

Le site de la mère Ségo, par exemple, ça intéresse qui, au fond ? Sa liaison avec je ne sais même plus qui, on s'en fout ... Il vaudrait mieux critiquer le PS sur son absence de programme, sur ses reniements, que sur les bagarres entre les éléphants...

Les théories complotistes sur le 11 septembre (c'est vrai beaucoup de messages sur ce forum), en quoi cela fait-il avancer les choses, si on ne tente pas d'expliquer le pourquoi ?

Encore une fois, ce que j'attends d'ASI, et je dois pas être la seule, c'est une analyse approfondie d'infos qu'on ne trouve pas forcément ailleurs.

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Tant pis, je le dis quand même (en même temps si on joue à "I prefer not to", il ne reste plus qu'à fermer @si)
Au sujet de l' "annonce faite à la presse" de DdV, j'ai été frappé par une image entr'aperçue sur une chaîne info : c'est l'attitude de sa fille (enfin, je suppose) derrière son épaule, qui s'essaie au masque neutre, mais sans trop de succès.
Son langage du corps semble dire tout autre chose. J'ai même cru voir un rapide mouvement des yeux au ciel quand le père parle de son 'innocence'.
Un arrêt sur image, peut-être ?

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A bon entendeur salut
Giscard et lédidi ? ensemble ?
I would prefer not to...
Oui, ce qu'il faut retrouver, c'est quelque chose comme l'honneur ou une forme de morgue journalistique.
Il y a des sujets qu'on ne peut pas traiter sans s'avilir et pour lesquels l'indifférence est la meilleur des réponses.
Ce qui permet également de parler d'autre chose.

C'est en cela que le modèle payant d'@si ou de Médiapart sont de bons modèles économiques, ils donnent un blanc-seing aux journalistes.
Et ce n'est pas un hasard si Alain Minc dans "Parlons net" s'attaque à la non viabilité supposée de ce modèle d'indépendance économique :
ça lui fait mal de penser qu'il ne pourra pas faire taire les journalistes, les vrais.

Bref, continuez,
vous avez tout notre soutien.
Le "Cartier libre" de Caroline Cartier sur France Inter, ce serait pas un peut la vengeance du "I would prefer not to" ?
"et si ça marchait ?"
Même pas cap d'essayer ...
Encore des leurres destinés à attirer l'attention du public (de ces "pauvres cons" pour une grande partie de l'élite gouvernante et journalistique) ailleurs que là où elle devrait être !
Franchement, Daniel, je m'attendais à ce que vous ayiez taillé vos incisives et vos canines... et plus de poil à gratter...
Soyons sérieux, faisons un tour des media
- on fait dire n'importe quoi à l'AIEA lorsque El Barradeil propose d'enquêter sur les armes d'Israël
- on traduit et on extrapolle bizarrement à partir de quelques déclarations d'Ahmadinedjad le jour de la fête d'Al Quds
- silence total au sujet de ce pauvre président hondurien empêché de rentrer chez lui (Honduras... tan lejos de Dios, tan circa de los EEUU comme disent les Mexicains en parlant du Mexique)
- silence total sur le contenu du bateau parti de Mer Baltique, visiblement assailli par des gens du Mossad, récupéré presto par la Russie.
Giscard et Diana! Quoi!( il manque le son, mais c'est le "quoi" de Coluche à propos du nouvel OMO).
Ah c'était une autre époque!
Aujourd'hui notre Président n'a pu séduire qu'une ex-top-model.
Le prochain devra-t-il se contenter d'une prostituée? Même pas puisque Berlusconi l'a déjà fait.

Ca ,c'était hier chez Sophie Gindesperger, pour rire un peu.
Aujourd'hui je constate qu'il manque toujours le sujet tabou sur la ????

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