La pub au service de l'art, ou l'art au service de la pub ?
Avant, il n'y a pas si longtemps, la publicité détournait les zeuvres d'art pour vendre ses produits. Aujourd'hui, les zeuvres sortent des musées et envahissent les espaces publicitaires. Une toile d'Edward Hopper sur un panneau géant est sans aucun doute plus agréable à regarder que la dernière réclame pour le dentifrice Colgate ; mais au bout du compte, le pékin moyen est-il gagnant ? Pas si sûr…
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Derniers commentaires
Sous l'influence plus ou moins diffuse du puritanisme le plus obtus, on assiste en ce début de millénaire à une ahurissante régression des moeurs.
J’en ai marre qu’ils disparaissent tous, mes soul men. Ouin.
Quelques uns, pourraient-ils voter pour n'importe qui, sauf moi ?
Parce que me retrouver d'utilité publique en compagnie de Pat de St Rémy, là je vais pas pouvoir dormir...
Oui, vraiment, la publicité est la plus belle expression de notre époque, la plus grande nouveauté du jour, un Art... déclara Blaise Cendrars, un jour où il avait un peu forcé sur le picrate.
Sinon, pas mal ce trompe-l'oeil(gauche).
Je suis pour que les grandezeuvres du répertoire nationâââl, internationâaâl (j'ai oublié un accent circonflexe), voire des minorités visibles, ben que ces grandes zeuvres, elle soiyent mises au service de couches culottes, des boissons alcoolisées ou pas, des assurances, des banques, des zappareiles de télé, des téléphones, des robots ménagers, des robots pas ménagers, de la fête des mères, des pères des filles, des fils et du saint esprit tant qu'on y est.
Parce que merde !
Je suppose qu'on se fait chier grave pendant un matcheud'tennis ou un matcheud'fotbal. Heureusement qu'il y a la pub !
je deviens vulgaire, je vais consulter...
C'est à ce niveau que ce n'est pas très respectueux. Mais c'est pas grave car le mal est déjà fait, les oeuvres d'art sont triturées dans tous les sens bien avant la pub: recadrage, grossissement, détail plus célèbres que l'oeuvre, notre oeil est déjà faussé grâce aux imprimeurs, aux affiches des expositions, aux catalogues des musées.
Si notre regard n'est pas définitivement détourné et qu'il revient pour regarder une oeuvre d'art, le publicitaire doit se douter que nous allons pouvoir en un rien de temps regarder à nouveau ailleurs quand il aura enlevé l'oeuvre. C'est plutôt une sorte de gage de fair-play, de renvoi d'ascenseur, qu'une manipulation de notre cerveau disponible.
Pour moi c'est moins violent que quand l'oeuvre d'art est amalgamée au produit vendu: la maja desnuda avec sa mycose aux pieds..., c'est quand même bien pire. J'imagine que des gens croient que c'est pour de vrai.
Cette merde pollue notre espace, bouffe notre temps...
Nous coûte la peau des meules, et n'apporte rien à personne,
Sauf aux parasites qui en vivent...
PG
Son seul fait d'arme est d'avoir su recycler ce qui existaient déjà : toutes formes d'art, les technologies et l'air du temps.
Chez les publicitaires point de Créateurs mais des créatifs. Toute la différence est là !
Les génies pillent, les autres ne font que voler.
https://www.adbusters.org/magazine/73/Sao_Paulo_A_City_Without_Ads.html
Ma question c'est, ce qu'on considère comme art à l'heure actuelle n'était-il pas, au moins pour la partie classique, un moyen pour les pouvoirs en place (séculiers ou réguliers) de propager leurs idées rapidement afin de gagner du temps de cerveau disponible au sein d'une populace qu'ils leurs semblaient légitime de contrôler?
PF
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