La presse allemande, la ministre, et la voiture volée en Espagne
Le 21 juillet, le magazine Auto Plus publiait les chiffres mirobolants du coût du parc automobile des pouvoirs publics français. Voitures de luxe, essence hors de prix, lavages quotidiens... Au même moment en Allemagne, la ministre de la Santé s'est fait voler sa voiture de fonctions... alors qu'elle se trouvait en vacances en Espagne. Depuis quelques jours, le scandale alimente les manchettes des journaux allemands.
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Derniers commentaires
En fait, la législation allemande est claire et nette, Ulla Schmidt n'a RIEN fait d'illégal, le fait que son chauffeur ait aimené son fils non plus. Le tout est détaillé sur ce qui est appelé "Fahrtenbuch" - cahier des trajets - que contrôle strictement le fisc. On ne peut contrôler qu'après remise de ce cahier des trajets. Et supposer que la ministre ait triché avec les règles est cavalier, chaque contribuable utilisant une voiture de fonction pour ses déplacements privés devant tenir ce cahier des trajets pour une séparation nette entre privé et public...
Une tempête dans un verre d'eau, donc, le Sommertheater habituel... cette année, c'est Ulla Schmidt qui en fait les frais...
Par contre, en France, il en est tout autrement. Aucun sens de l'éthique, les politiques se servent gaiement et le bon peuple n'y trouve rien à redire.
Il paie, c'est tout... et il adule son monarque qui vient d'oublier de boire avant de partir courir...
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Ils feront moins les kékos à se faire prendre en flagrant délit de confondre leurs intérêts et ceux du contribuable.
En procédant ainsi en France, on rembourserait une bonne partie de la dette.
Mais ce sont nos porte-monnaie qui vont payer la taxe carbone.
Je sens que la rentrée va sentir le gaz.
Merci Sophie pour cet intéressant commentaire qui montre les différences de sensibilité entre pays.
Pareil en Allemagne pour une voiture...
...et si on faisait le bilan carbone de toute cette activité "journalistique".
Vivement la rentrée que l'on ait de vraies informations à commenter.
Dans les pays de culture scandinave, germanique et anglo-américaine, un politicien est au service du peuple. Dans les pays de culture latine, c'est le peuple qui se doit d'être au service du politicien.