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La Grande Bretagne refoule un député hollandais islamophobe

Le député d'extrême-droite hollandais Geert Wilders s'est vu interdire l'entrée en Grande-Bretagne où il était invité à la chambre des Lords. La Hollande proteste et les médias des deux pays condamnent cette décision qui, à leurs yeux, remet en cause la liberté d'expression et de circulation en Europe.

Derniers commentaires

Si c'est le seul moyen de bayonner des idées, c'est qu'il y a quelque chose de pourri dans ce royaume.
Si la décision est pour une autre raison, c'est dommage de monter en épingle cet événement en pointant juste la restriction de liberté d'expression, car c'est faire croire que le ministre des affaires étrangère britannique joue le jeu de la communication de ce jeune "hollandais à la tête bien sympathique et irréprochable sur la photo" ou/et qu'elle est incompétente.
La responsabilité des médias est-elle seulement de poser les questions ou les journalistes doivent-ils enquêter pour faire la part des choses et décider de nous informer?

Soit les démocratie européennes ne croient plus à la libre circulation des idées et décident d'entraver celles qui les dérangent car elles n'ont plus confiance dans la part "demo" de leur nom.

Soit non.

On ne peut pas nous laisser dans l'incertitude avec une allusion qui dit qu'il s'agirait soi-disant d'une question de sécurité.
En se laissant rouler dans la farine, les journalistes nous roulent dans la farine et on reste sans savoir : on est désinformés quand est uniquement invité à se poser des questions auxquelles on n'a pas les moyens de répondre. Le message final des journalistes : quoi penser?, c'est comme vous voulez, selon vos convictions. D'où naissent vos convictions? D'un fond de sauce qui est en vous, de l'air du temps, des sous-couches (toutes choses sur lesquelles l'occasion d'argumenter est faible). Des convictions qui naissent des faits, de leur enchainements, des arguments des protagonistes et des conclusions prenant en compte des antécédents, le précédent créé et de tout un tas de chose, des trucs où on risque l'erreur au regard de l'histoire, vous plaisantez?
Pour être neutre, c'est neutre et même au delà!

Je soupçonne les journalistes d'être capables de se jeter sur une info "vendeuse" sans s'occuper du fond, sans mouiller sa chemise et sans se mouiller grâce à une ou deux lignes caution contre balançant à peu de frais la "bombe" qui seule compte pour faire un article vendeur.
Pas étonnant que les scandales ne fassent plus démissionner personne. Et pourtant mon fond de sauce me dit qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume des démocratie.
L’attitude de ce député néerlandais islamophobe et celle de la Grande-Bretagne bénéficient des insuffisances et des incohérences de l’Europe.
A la tête de l’Europe se trouvent 3 instances : le Conseil de l’Europe qui regroupe les chefs d’état ou de gouvernement suivant les pays, la Commission européenne qui regroupe des fonctionnaires nommés après tractations au sein du Conseil de l’Europe avec l’accord du Parlement européen et ce Parlement européen qui regroupe les députés européens élus.
Où se trouve le pouvoir ? Quel pouvoir ? Je cite wikipédia :
Le conseil européen donne à l’union les impulsions nécessaires et en définit les orientations politiques générales.
La commission européenne propose et met en œuvre les politiques communautaires. Elle peut être censurée par le parlement.
Bien que le Parlement soit la « principale » institution de l’Union européenne, le Conseil a des pouvoirs législatifs plus importants que lui car il est le seul organe qui vote toutes les lois, et le seul à voter les lois dans les domaines où la procédure de codécision ne s’applique pas.


Par ailleurs, quand on sait que l’Europe est surtout une Europe économique (commerciale et partiellement monétaire) qui ces derniers temps démontrent qu’il est très difficile de mettre en place une politique concertée face à la crise. Chacun se débrouille un petit peu avec ses moyens et ses supposés intérêts nationaux. Il ne faut pas s’attendre à grand-chose dans le domaine de l’Europe politique, sociale ou civique.
L'islamophobie accepte plusieurs niveaux de définitions: peur ou haine de l'Islam/des musulmans.
Si la prévention d'office à l'égard de tous les musulmans est inacceptable, le droit de critiquer l'Islam doit être imprescriptible, ce qui a tendance à être oublié. Aucun rapport avec le racisme et l'antisémitisme (qui est aussi un racisme). La notion de racisme anti-musulmans est une absurdité. Mais dans cette logique, l'antijudaïsme religieux ou l'antisionisme doivent également pouvoir être acceptés, tout comme l'est la christianophobie, si banalisée.

Le respect des préceptes de l'Islam n'est, heureusement, pas forcément le fait de tous ces adeptes. Toute personne saine d'esprit ayant lu le Coran et les textes dérivés (sunna, ...) ne peut qu'être effrayé, notamment en ce qui concerne la violence PRESCRITE de manière répétitive à l'égard des non-musulmans. La biographie, telle qu'elle nous est parvenue par les musulmans eux-même, est édifiante (chef de guerre avec à la clef: razzias, meurtres, notamment contre des poètes opposés à son message notamment...), et s'oppose à celle de Bouddha ou de Jésus. Ceci indépendamment de la véracité historique de ces 3 personnages ou des contingences historiques: je reste au niveau du modèle

S'il existe des musulmans modérés (appliquant partiellement les prescriptions de leur religion), il n'y a pas d'Islam modéré. Les textes et/ou les doctrines de base ont leur importance. Il ne viendrait à l'idée de personne de comparer du point de vue éthique la religion aztèque (sacrifices humains de masse avérés, et pas seulement le fantasme de quelques conquistadors) au bouddhisme. De même, si des chrétiens ont accompli des horreurs (voire en disent: cf "Mgr" Williamson), le non-respect des préceptes du christianisme est patent. Ce n'est pas forcément le cas de l'Islam dans le même cas de figure.

Vouloir mettre toutes les religions dans le même sac relève du simplisme. Se dédouaner par des "interprétations" différentes est également trop facile (je serais curieux de comprendre l'"interprétation gentille" de certaines imprécations coraniques; en revanche, les éventuels points litigieux du Nouveau Testament, peu nombreux, sont souvent facilement explicables par le contexte textuel, même par un non érudit). Toutes les religions ne se valent pas, tout comme toutes les idéologies politiques ne se valent pas, contrairement à ce que promeut le relativisme ambiant La démocratie et les droits de l'Homme n'auraient jamais pu naître en terre dite d'Islam (cf: la réécriture des droits de l'Homme par la ligue islamique!)

En ce qui concerne les islamophobes néérlandais, je constate que d'entre eux (Van Gogh, Fortynn...) ont déjà payé de leur vie leur liberté d'expression. Et ce sont toujours eux qui se font conspuer par le politiquement correct...
Je me surprend a défendre une religion (et ça horripile)... mais votre commentaire semble empreint d'une certain "partialité".
Tout texte, quel qu'il soit, se rattache a un contexte. Vous semblez en dédouaner certains et pas d'autres.
Il n'y a pas qu'un seul islam... mais autant que de lectures coraniques... autant que de musulmans (je parle évidement de ceux qui ont réfléchi à la question).
Quant aux religions, elles ont toute un point commun : elles se nourrissent de la peur et du fantasme. L'Homme aura fait un grand pas lorsqu'il s'en sera libéré.
Lire à ce sujet Dawkins Pour en finir avec Dieu (The God Delusion) que je me suis déjà permis de mentionner ailleurs. Je n'ai pas d'intéressement mais c'est vraiment une oeuvre de salubrité publique!
Merci d'abord à Gilles Klein pour ses chroniques réussies, Merci beaucoup.
@Miaou,
Vous semblez connaître si bien les religions catholique et musulmane au point d'affirmer que l'islam est contradictoire avec les droits de l'homme, qu'il est intrinsèquement incompatible avec la liberté d'expression...
Pourriez vous nous en dire un peu plus sur ce qui vous permet de conclure ainsi ? il me semble qu'un avis si radical mériterait d'être accompagné d'arguments ? de sources ? de développement ?
Toute religion pour laquelle existe la notion de blasphème,
limite, par définition, la liberté d'expression.
@JREM,
Votre affirmation est exacte. Mais l'on peut appliquer ce même raisonnement sur l'ensemble des sociétés contemporaines et en conclure probablement en pensanrt que la liberté d'expression est une utopie, quelque chose d'inatteignable dans la vie en société. Pour illustrer mon propos, je donne quelques exemples :

- Le citoyen X souhaitant adopter un discours raciste ou antisémite, renoncerait (ou jouerait un peu sur les mots) voyant les répercussions qu'il va y avoir sur sa personne et/ou ses intérêts idéologiques ou économiques. Ces répercussions peuvent être le résultat de lois, de pressions médiatiques ou économiques ou ... Par construction, ces inconvénients limitent la liberté d'expression.
- De la même manière que l'on ne peut insulter autrui,
- On ne peut insulter aujourd'hui le président de la république (casse toi pauvre con) sinon on risque d'être condamné par la justice !

La liberté d'expression "limitée" en société semble donc être un fait, et la discussion porterait plutôt sur ses limites : doivent-elles prendre en compte le caractère sacré d'une composante de la société ? etc..

Qu'en pensez-vous ?
Tout à fait d'accord.
Mais il y a des pays où la liberté d'expression ne connait pas
de limites de ce genre.
Vous pouvez insulter qui vous voulez aux USA par exemple,
le président, un policier...mais ne vous avisez pas de le toucher.
J'éviterais pour ma part de parler de quoi que ce soit de
sacré...
Je suis partisan d'une liberté d'expression absolue,
garantie comme aux USA par la constitution.
D'accord avec vous Jrem même si dans le cas de ce monsieur je trouve cela particulièrement difficile.

Voltaire n'aurai pas dit le fameux:

«Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer»

Chomsky lui par contre a bien écrit (ça lui a été suffisamment reproché en France):

"Parmi les gens qui ont appris quelque chose du dix-huitième siècle (voyez Voltaire), il va de soi, sans même qu'on songe à le discuter, que la défense du droit à la libre expression ne se limite pas aux idées que l'on approuve, et que c'est précisément dans le cas des idées que l'on trouve les plus choquantes que ce droit doit être le plus vigoureusement défendu. Soutenir le droit d'exprimer des idées qui sont généralement acceptées est évidemment à peu près dépourvu de signification.(...)

c'est l'évidence depuis des années, depuis des siècles même, c'est précisément le droit d'exprimer librement les idées les plus effroyables qui doit être le plus vigoureusement défendu; il est trop facile de défendre la liberté d'expression de ceux qui n'ont pas besoin d'être défendus."
@abdessamad

Merci d'abord à Gilles Klein pour ses chroniques réussies, Merci beaucoup.


Cette histoire m'a semblé emblématique d'un certain nombre de questions fondamentales. Elle méritait donc plus qu'un Vite Dit (même si certains de mes Vite Dit sont longs ;-) J'ai donc tenté de montrer en détail comment la presse des deux pays en parlait.
Pour répondre néanmoins à certains points :

L'islamophobie accepte plusieurs niveaux de définitions: peur ou haine de l'Islam/des musulmans.
Si la prévention d'office à l'égard de tous les musulmans est inacceptable, le droit de critiquer l'Islam doit être imprescriptible, ce qui a tendance à être oublié. Aucun rapport avec le racisme et l'antisémitisme (qui est aussi un racisme). La notion de racisme anti-musulmans est une absurdité. Mais dans cette logique, l'antijudaïsme religieux ou l'antisionisme doivent également pouvoir être acceptés, tout comme l'est la christianophobie, si banalisée.

On pourrait du point de vue linguistique qualifier le racisme anti-musulman comme est une absurdité, mais classer les haines de l'autre selon qu'elles stigmatisent sa couleur, sa religion ou sa race n'a pas beaucoup d'intérêt me semble-t-il.
Mais je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire exactement par ce paragraphe ?


Le respect des préceptes de l'Islam n'est, heureusement, pas forcément le fait de tous ces adeptes.

Les préceptes de l'Islam sont si mauvais au point de vous réjouir du fait qu'il y ait parmi les musulmans des non pratiquants ?


Toute personne saine d'esprit ayant lu le Coran et les textes dérivés (sunna, ...) ne peut qu'être effrayé, notamment en ce qui concerne la violence PRESCRITE de manière répétitive à l'égard des non-musulmans.

Lire le texte sacré (parole de Dieu selon les croyants) d'une religion (ici le Coran) ne suffit pas pour connaître ou comprendre la religion dans ses principes, fondements ou pratiques !
Quant la Sunna qui serait la dérivée du Coran, ce n'est pas le mot approprié, si vous permettez, car la Sunna définit islamiquement les paroles, les actions et les constatations agréées provenant du prophète. Après le Coran, elle présente la deuxième source de la jurisprudence islamique.


La biographie, telle qu'elle nous est parvenue par les musulmans eux-même, est édifiante (chef de guerre avec à la clef: razzias, meurtres, notamment contre des poètes opposés à son message notamment...), et s'oppose à celle de Bouddha ou de Jésus. Ceci indépendamment de la véracité historique de ces 3 personnages ou des contingences historiques: je reste au niveau du modèle

Un exemple de biographie démontrant vos propos ? Avec peut être des illustrations ou des exemples de meurtres de poètes par ce que vous appelez le modèle ?


S'il existe des musulmans modérés (appliquant partiellement les prescriptions de leur religion), il n'y a pas d'Islam modéré.

Tout dépend de ce que vous appelez "modéré" ?? H.Moubarak, selon certains médias, serait modéré !!!


Les textes et/ou les doctrines de base ont leur importance. Il ne viendrait à l'idée de personne de comparer du point de vue éthique la religion aztèque (sacrifices humains de masse avérés, et pas seulement le fantasme de quelques conquistadors) au bouddhisme. De même, si des chrétiens ont accompli des horreurs (voire en disent: cf "Mgr" Williamson), le non-respect des préceptes du christianisme est patent. Ce n'est pas forcément le cas de l'Islam dans le même cas de figure.

Vouloir mettre toutes les religions dans le même sac relève du simplisme. Se dédouaner par des "interprétations" différentes est également trop facile (je serais curieux de comprendre l'"interprétation gentille" de certaines imprécations coraniques; en revanche, les éventuels points litigieux du Nouveau Testament, peu nombreux, sont souvent facilement explicables par le contexte textuel, même par un non érudit). Toutes les religions ne se valent pas, tout comme toutes les idéologies politiques ne se valent pas, contrairement à ce que promeut le relativisme ambiant La démocratie et les droits de l'Homme n'auraient jamais pu naître en terre dite d'Islam (cf: la réécriture des droits de l'Homme par la ligue islamique!)

Le fait qu'il y ait des interprétations différentes d'un texte sacré (ou pas d'ailleurs) est un fait historique et naturel. Avoir une et une seule interprétation visible d'un texte sacré est, à mon avis, le signe d'un environnement démocratique inexistant. En Islam, des interprétations sont mutliples et variées : ça va du soufisme au littéralisme sans parler des différentes "voies" de jurisprudence...
En résume, toutes les religions ne se valent pas en effet, idem pour les interpétations, les critiques, et les démonstrations !
Quant à affirmer que "la démocratie et les droits de l'homme n'auraient jamais pu naître en terre dite d'islam" : cela est fondamentalement une bétise (on a le droit de dire des bétises)... L'histoire de l'Islam et de l'islam ne se résume pas à la dictature réelle actuelle de la majorité des régimes (dits "modérés" par nos médias) gouvernant dans les pays majoritairement musulmans, il serait bien de lire, un peu, d'histoire avant d'écrire de telles phrases.


En ce qui concerne les islamophobes néérlandais, je constate que d'entre eux (Van Gogh, Fortynn...) ont déjà payé de leur vie leur liberté d'expression. Et ce sont toujours eux qui se font conspuer par le politiquement correct...

L'abominable meurtre de Van Gogh est inacceptable. Qui oserait dire le contraire à part quelques excités musulmans manquant d'intelligence, de recul, et a fortiori d'outils pour répondre à ceux qui attaquent leur religion comme le fit Van Gogh. Ces meurtres sont inacceptables à tous les niveaux : sur les plans légal, humain, et islamique. Enfin, si l'on n'entend que la partie marginale de croyants appelant au meurtre et à la vengeance, il est évident que l'on ait des attitudes si islamophobe que les vôtres.
"Lire à ce sujet Dawkins Pour en finir avec Dieu (The God Delusion) que je me suis déjà permis de mentionner ailleurs. Je n'ai pas d'intéressement mais c'est vraiment une oeuvre de salubrité publique!"

Exonérer l'athéisme de toute turpitude est également simpliste: les courant idéologiques a-religieux (nazisme), voire anti-religieux (communisme), du 20 ème siècle, ont fait bien pire que toutes les guerres de religion du passé et du présent. Le darwinisme, mal digéré en un monstrueux darwinisme social, a notamment servi de base "scientifique" au nazisme. Je précise que je suis darwinien, mais la justesse d'une théorie scientifique n'impacte pas sur les conséquences éthiques , éventuellement calamiteuses, de son utilisation (cf E=mc²): c'est vrai en science, en politique, et en matière de croyance religieuse.

"On pourrait du point de vue linguistique qualifier le racisme anti-musulman comme est une absurdité, mais classer les haines de l'autre selon qu'elles stigmatisent sa couleur, sa religion ou sa race n'a pas beaucoup d'intérêt me semble-t-il.
Mais je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire exactement par ce paragraphe ? "

Dans cette optique, une grande partie des écrits des Lumières est à jeter au bucher, pour haine anti-catholique... La couleur de la peau nous "définit" ou nous "identifie" d'une manière que l'on ne maitrise pas. Il n'en est pas de même de la religion, qui définit ce que nous pensons, qui n'est pas un trait ethnique. A priori, on peut changer de religion. J'ai le droit de ne pas aimer ce que pense autrui, et même d'en avoir peur.

"Les préceptes de l'Islam sont si mauvais au point de vous réjouir du fait qu'il y ait parmi les musulmans des non pratiquants ?"

La peine de mort pour les apostats, la lapidation des adultères (vs le refus de Jésus), le traitement des dhimmis... ne me semblent pas souhaitables. Le pire est que l'Islam, en dehors d'être une religion, constitue dès l'origine un ensemble législatif très fermé (éventuellment contradictoire avec les systèmes législatifs occidentaux). Le djihad est la tarte à la crème du lot: vous allez me répliquer sur la distinction sur la distinction entre petit et grand jihad, mais historiquement, le premier n'a jamais été abandonné.
Le christianisme primitif, en revanche, a laissé cet aspect légal/législatif en retrait (cela a certes changé par la suite!): refus de Jésus de la lapidation, d'arbitrer une querelle d'héritage...

Le gros problème est que le Coran est sacralisé: incréé....A l'exception du soufisme, souvent très mal considéré par les autres courants musulmans, l'aspect spirituel est souvent gommé par ce côté pointilleusment législatif. Cet aspect "proche du texte" favorise le fondamentalisme, contrairement au christianisme, davantage à l'aise avec la dualité lettre/esprit (notion d'Esprit Saint).

"Un exemple de biographie démontrant vos propos ? Avec peut être des illustrations ou des exemples de meurtres de poètes par ce que vous appelez le modèle ? "

Mahomet a commandité un certain nombre de meurtre contre certains adversaires: la poétesse Asma bint Marwan,qui avait avait composé des vers contre Mahomet; le poète centenaire Abu Afak, qui avait osé critiquer le prophète (cf chronique de Tabari).
Mahomet est décrit comme un chef de guerre: razzia, mise en compte réglée de certaines tribus, notamment juives (cf polémique Louis Chagnon). Je ne m'apesantis pas sur le "mariage" de Mahomet et Aïcha, et sur l'âge de cette dernière lors de la consommation dudit mariage. Ses actions en tant que telles peuvent peut-être s'expliquer, voire s'excuser, par le contexte géographique, historique.... Il n'en est pas moins qu'il ne peut en aucun cas prétendre constituer un modèle contemporain, à l'opposé du Bouddha ou du Christ.

Par ailleurs, dans les discussions avec les musulmans, un problème consiste dans la dualité des versets mecquois (relativement inoffensifs et consensuels, au début de la prédication de Mahomet) et médinois (plus "controversés", émis lorsque Mahomet possède un contrôle temporel plus serré). En cas de contradiction (ce qui est déjà étrange pour un texte "parfait" et intemporel), les interprètes musulmans privilégieront les seconds (logique juridique)
En fait, je demande le droit à la critique vigoureuse de l'Islam (qu'on peut appeler ou pas islamophobie), de la même manière qu'on puisse critiquer le christianisme, c'est-à-dire sans se faire traiter de raciste par le politiquement coorect du cru.

"Lire à ce sujet Dawkins Pour en finir avec Dieu (The God Delusion) que je me suis déjà permis de mentionner ailleurs. Je n'ai pas d'intéressement mais c'est vraiment une oeuvre de salubrité publique!"

Exonérer l'athéisme de toute turpitude est également simpliste: les courant idéologiques a-religieux (nazisme), voire anti-religieux (communisme), du 20 ème siècle, ont fait bien pire que toutes les guerres de religion du passé et du présent. Le darwinisme, mal digéré en un monstrueux darwinisme social, a notamment servi de base "scientifique" au nazisme. Je précise que je suis darwinien, mais la justesse d'une théorie scientifique n'impacte pas sur les conséquences éthiques , éventuellement calamiteuses, de son utilisation (cf E=mc²): c'est vrai en science, en politique, et en matière de croyance religieuse.


Je n'ai pas lu le dernier livre de Dawkins, et pourtant j'en ai lu des preuves de l'inexistence de Dieu, et celles de son existence... Les premières et les secondes n'ont pas été d'une grande utilité quant à mes convictions personnelles... Si la preuve de l'une des hypothèses était possible tout le monde l'aurait admise...
Vous avez raison de dire que la justesse d'une idée mal digérée pourrait être le prétexte ou la source de barbaries.


"On pourrait du point de vue linguistique qualifier le racisme anti-musulman comme est une absurdité, mais classer les haines de l'autre selon qu'elles stigmatisent sa couleur, sa religion ou sa race n'a pas beaucoup d'intérêt me semble-t-il.
Mais je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire exactement par ce paragraphe ? "

Dans cette optique, une grande partie des écrits des Lumières est à jeter au bucher, pour haine anti-catholique... La couleur de la peau nous "définit" ou nous "identifie" d'une manière que l'on ne maitrise pas. Il n'en est pas de même de la religion, qui définit ce que nous pensons, qui n'est pas un trait ethnique. A priori, on peut changer de religion. J'ai le droit de ne pas aimer ce que pense autrui, et même d'en avoir peur.

Rien n'est à jeter à la poubelle, surtout pas les écrits !
Sinon, nous avons heureusement le droit de changer de religion et l'on n'est pas contraint à admirer les idées d'autrui...


"Les préceptes de l'Islam sont si mauvais au point de vous réjouir du fait qu'il y ait parmi les musulmans des non pratiquants ?"


La peine de mort pour les apostats, la lapidation des adultères (vs le refus de Jésus), le traitement des dhimmis... ne me semblent pas souhaitables. Le pire est que l'Islam, en dehors d'être une religion, constitue dès l'origine un ensemble législatif très fermé (éventuellment contradictoire avec les systèmes législatifs occidentaux). Le djihad est la tarte à la crème du lot: vous allez me répliquer sur la distinction sur la distinction entre petit et grand jihad, mais historiquement, le premier n'a jamais été abandonné.
Le christianisme primitif, en revanche, a laissé cet aspect légal/législatif en retrait (cela a certes changé par la suite!): refus de Jésus de la lapidation, d'arbitrer une querelle d'héritage...

Ce que vous affirmez ici sur une "jurisprudence islamique" figée est faux : des textes (Coran et/ou Sunna) citant des peines que avez citées existent mais leur interprétation est différente selon les courants de pensées, et de nos jours sont fonctions de la nature même des régimes au pouvoir où certains, tout en volant l'argent du pétrole, veillent à couper la main aux voleurs pauvres et démunis !
En regardant de plus près les conditions d'application de ces peines, il s'avère qu'elles sont inapplicables. C'est l'avis de plus en plus de savants : pour ma part, je dénoncerai l'application de ces peines toute ma vie tant que le nombre de personnes, touchées par ces peines, est différent de 0. Beaucoup de savants et intellectuels musulmans font un travail remarquable pour arriver à la cessation de l'application des châtiments corporels et de la peine de mort dans les sociétés où certaines peines s'appliquent encore.
Quant à la tarte à la crème, vous avez une vision déformée de la notion du "djihad" en Islam : Cette déformation est peut être dûe au fait qu'il n'y a pas une émission sur le terrorisme, Al-Qaida, sans que l'on n'entend des experts prononcer le mot magique "djihâd" dans la langue d'origine, l'arabe ! C'est d'ailleurs l'un des rares concepts balancés sans que l'on trouve l'utilité de rappeler sa signfication et son sens chez les musulmans... Le djihâd est un acte de résistance à ses propres excès comme (grand djihâd) et à l’oppression (petit) ! La notion de frappe préventive est inexistante en Islam !
Pour ma part, je pense que l'on ne peut être fidèle au message de l'Islam sans évolution ! Rien n'est figé sauf les actes d'adoration ! Le reste est sujet d'interprétations, de débats... pour celles et ceux qui sont doués d'intelligence !


Le gros problème est que le Coran est sacralisé: incréé....A l'exception du soufisme, souvent très mal considéré par les autres courants musulmans, l'aspect spirituel est souvent gommé par ce côté pointilleusment législatif. Cet aspect "proche du texte" favorise le fondamentalisme, contrairement au christianisme, davantage à l'aise avec la dualité lettre/esprit (notion d'Esprit Saint).

Je ne crois pas pour ma part à l'existence, en définitif, d'une foi tout en désacralisant le texte du créateur ! Cependant, je sais qu'il est possible de vivre avec les hommes en bonne intelligence, dans son temps, en sacralisant le texte de Dieu. Des millions de musulmans, de chrétiens et de juifs le prouvent tous les jours.
Le fondamentalisme existe dans tout "système d'idées" et donc dans toutes les religions (au moins les trois principales).
Encore une fois, dire que tout est figé en Islam est inexact : comment peut-on croire qu'un seul livre puisse comporter toutes les lois inimaginables à appliquer dans la "communauté des croyants" pour tous les temps ?

"Un exemple de biographie démontrant vos propos ? Avec peut être des illustrations ou des exemples de meurtres de poètes par ce que vous appelez le modèle ? "


Mahomet a commandité un certain nombre de meurtre contre certains adversaires: la poétesse Asma bint Marwan,qui avait avait composé des vers contre Mahomet; le poète centenaire Abu Afak, qui avait osé critiquer le prophète (cf chronique de Tabari).

Je n'avais jamais entendu parler de l'histoire de Assma bint Marwan, alors j'ai essayé de chercher sur internet et j'ai, avec beaucoup de peine, trouvé le hadith citant ce meurtre et qui serait non authentique. Ces hadiths ne sont jamais retenus dès lors qu'ils sont contraires aux fondements de la foi, ce qui est le cas ici. Quant au poète Abu Afak, je n'arrive pas à trouver une source sérieuse rappelant les faits à part, cela serait-il un hasard, quelques sites ou forums où l'on écrit pas plus de détails de la moindre source !


Mahomet est décrit comme un chef de guerre: razzia, mise en compte réglée de certaines tribus, notamment juives (cf polémique Louis Chagnon).

Beaucoup de généralités là encore que l'on trouve dans le premier site de propagande ! J'aime la rigueur, et j'y répondrai avec intérêt et sérieux, vraiment !


Je ne m'apesantis pas sur le "mariage" de Mahomet et Aïcha, et sur l'âge de cette dernière lors de la consommation dudit mariage. Ses actions en tant que telles peuvent peut-être s'expliquer, voire s'excuser, par le contexte géographique, historique.... Il n'en est pas moins qu'il ne peut en aucun cas prétendre constituer un modèle contemporain, à l'opposé du Bouddha ou du Christ.

Le modèle contemporain ne réside point dans l'âge de la femme de sa vie le jour du mariage, mais plutôt dans le comportement avec celle que l'on aime à l'instar du modèle.


Par ailleurs, dans les discussions avec les musulmans, un problème consiste dans la dualité des versets mecquois (relativement inoffensifs et consensuels, au début de la prédication de Mahomet) et médinois (plus "controversés", émis lorsque Mahomet possède un contrôle temporel plus serré). En cas de contradiction (ce qui est déjà étrange pour un texte "parfait" et intemporel), les interprètes musulmans privilégieront les seconds (logique juridique)

Il n'y a de contradiction qu'à la surface du texte, le Coran (révélé en 23 ans, donc par versets au fil du temps et parfois des événements) est un texte qui ne peut être compris qu'en consultant le contexte.


En fait, je demande le droit à la critique vigoureuse de l'Islam (qu'on peut appeler ou pas islamophobie), de la même manière qu'on puisse critiquer le christianisme, c'est-à-dire sans se faire traiter de raciste par le politiquement coorect du cru.

Enfin, on est d'accord !
Pour ne rien vous cacher, j'apprécie davantage les critiques accompagnées de rigueur et d'arguments.

les courant idéologiques a-religieux (nazisme), voire anti-religieux (communisme), du 20 ème siècle, ont fait bien pire que toutes les guerres de religion du passé et du présent.


Alors là c'est du "nimportequoi"...
N'oublions pas que ce genre de sinistre individu profite de la liberté que lui offre la démocratie pour propager des idées en total opposition à elle. La démocratie doit pouvoir se défendre pour survivre. Visiblement c'est la haine de l'autre que ce type a mal refoulé.
"la vision délibérament faussée de l'Islam par Wilders " : jolie traduction ...
Dieu sait que je n'aime guère tout ce qui se termine en "phobe", mais c'est bien évidemment une mauvaise chose que de le refouler de la Grande Bretagne.

Tout d'abord, vis à vis du principe de la liberté d'expression. On ne peut inciter à la violence, que ce soit en France ou au Pays-bas. Par contre, dire des conneries et tenir des propos généraliste, ça on peut. Ce n'est pas parce que ce n'est pas à dire qu'on doit faire qu'on ne puisse pas le dire.

Ensuite, je doute que ça serve vraiment dans la lutte contre l'islamophobie. On risque plutôt de faire de Geet Wilders un martyr au lieu de le considérer comme ce qu'il est réellement; c'est à dire un branquignole.

Il en est de même pour Vanneste. Critiquons, blâmons, mais laissons l'état en dehors de ça !
"Les Britanniques piétinent les droits fondamentaux gravés dans le marbre par l'Union Européenne et le Conseil de l'Europe, tout en violant le principe d'une Europe qui serait un espace de libre circulation." avant de conclure sévèrement : "Londres a pris l'habitude d'être un refuge pour les extrémistes et les radicaux qui viennent des quatre coins du monde. Russes, Tchétchènes, Algériens et autres Musulmans radicaux ont été autorisés à s'installer là-bas. Karl Max a fui Paris pour Londres. Wilders, lui, est renvoyé. "

L'Europe, espace de libre circulation ? Pas pour tout le monde... Certes, l'argent, les marchandises circulent... Mais pas les hommes, refoulés aux frontières de l'Europe prison.

Quant à faire référence à Karl Marx... C'est ridicule.

Alors, le cas de quelqu'un qui appelle à la haine, on s'en fout ... C'est même plutôt grave qu'il ait été "invité" par les lords... !

La question se pose : peut-il y avoir liberté pour un ennemi de la liberté ?

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