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"Jupes longues" à l'école : flou sur l'ampleur des incidents

 

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Ecole Normale 1963

Blouse blanche obligatoire, chemise fermée, cravate...
Ce n'est pas un uniforme, mais ça y ressemble.
la provocation est plus dans l'esprit du provoqué que dans celui du provocateur.
Mes très chers Amis !
Cela rehausserait le niveau du forum, si un jour (on peut rêver ... ) quelqu'un me répondait sur le fond !

Mais, bon ce n'est manifestement pas dans les cordes de certains sur ce forum !
Hier on discutait du voile islamique : quelle différence avec un foulard d'agricultrice, un bandana, etc...

Aujourd'hui c'est la question de la longeur et/ou de la couleur de la jupe.

Et demain ? De ceux des sous-vêtements ? Si c'est un string, un dessous coquin..., ok. Si c'est une culotte de grand-mère, on nommera immédiatement une commission d'enquête.

Pauvre France ! Tes Lumières sont en veilleuses.
Bonjour à tous.
Tout cet emballement, y compris dans ce forum, me laisse pantois...
Je sais bien que les journalistes, et visiblement les participants à ce forum, sont plus des littéraires ques des scientifiques... mais quand même !!!
130 cas sur plus de 3 millions de collégiens ! Même si ces cas étaient avérés, ils ne représentent rien.
Contentez-vous de dénoncer ces médias qui brassent du vent pour provoquer des tempêtes mais cessez, par pitié, de brasser vous-même du vent.
A la fin des 60's, début des 70's, les surgés, dans les bahuts, ils faisaient encore la chasse aux cheveux longs des mecs.
Faut dire qu'à l'époque le cheveux long, c'étaient souvent anars et compagnie, Comités Vietnam et LCR, Goupil et (déjà) sa caméra.
Et du prosélytisme marxiste à donf.
Ou libertaire tendance Bakounine.
Les uns se foutant sur la gueule avec les autres d'ailleurs. Et des fois ensemble pour foutre sur la gueule des fafs d'Ordre Nouveau.
Et mon pote Nisenbaum portait la kippa au bahut, tandis que mon autre pote, Rheingevertz, se foutait de sa gueule. Rheingevertz il a quitté le bahut avant le bac pour aller en Kibboutz. Ça a bien fait chier les profs et ses parents.
Comme quoi.
Alors du coup, dans les lycées, à l'époque, les protals ils viraient sec, conseil de classe et tout le toutim, les exhibiteurs de signes distinctifs prosélytes. Surtout quand les prosélytes, en plus, ils cassaient la gueule au prof de science nat' qui les avaient traités.
De métèques, il les avait traités, le prof.
Le con.
Traiter un prosélyte de métèque!
Le con, quoi.
Et puis tout ça ça s'est tassé: les babacs ont pointé leurs museaux et leurs guitares folks achetées à Quincampois, on a été dés-envahir le Larzac, et les lycées sont devenus tous de gôche. Enfin les profs (et même les protals, il paraît).
Parce que les élèves, eux, ils ont continué d'être contre tout ce qui était pour, comme tout ado qui se respecte. Et toujours prosélyte, of course. Les babacs ont donc apporté le shit, et plus si affinités, les punks l'héro et les amphètes, etc. etc.
Alors si aujourd'hui, ces putains de profs n'arrivent pas à piger que s'ils sont Charlie, alors, quasi automatiquement les gamins ils seront, au mieux pas Charlie, au pire anti Charlie, alors c'est qu'ils ont oublié qu'ils ont été LCR ou Bakounine, orthodoxe ou kibboutznik, punks ou babacs.
Parce que franchement faire chier une gamine pour sa longueur de jupe, même, et surtout, si c'est par provoc qu'elle s'est laissé poussé la jupe, franchement c'est pas malin.
Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est le glissement progressif de l'argument juridique. Il faut rappeler quelques éléments d'histoire :

Avis du Conseil d'Etat de novembre 1989 : le port de signes par lesquels les élèves entendent manifester leur appartenance à une religion n'est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité - en revanche sont prohibés les signes qui, par leur caractère « ostentatoire » notamment, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande... Pour interdire il faut donc deux élément : le signe et l'acte, par exemple, de prosélytisme ou de provocation. Sur cette base, le juge pouvait donc censurer tout règlement intérieur scolaire interdisant de façon générale et absolue tout signe religieux, le foulard par exemple.

Puis la Circulaire Bayrou du 20 septembre 1994 : qui parle de "signes ostentatoires, qui constituent en eux-mêmes, des éléments de prosélytisme ou de discrimination" : il suffit donc d'un seul élément, le signe, pour interdire. Mais ce n'est qu'une circulaire qui n'a pas force de loi. Le juge, quand il est saisi, continue donc de considérer que le foulard, ou tout autre signe, n'était pas ostentatoire en lui-même. C'est la façon dont il est porté, et donc le comportement qui l'accompagne, qui peuvent être jugés comme tels.

Enfin, Loi du 15 mars 2004 : entrent dans le champ de l'interdiction "les signes religieux ostensibles, c'est à dire les signes et tenues dont le port conduit à se faire reconnaître immédiatement par son appartenance religieuse". Ainsi "le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive". En définissant les signes ostentatoires (ç-à-d en eux-mêmes à la fois ostensibles et prosélytes/provocants) cette loi était censée rassurer les chefs d'établissement sur lesquels reposait la responsabilité de l'interprétation de l'avis du Conseil d'Etat de 1989 : prosélytisme, provocation, ou pas ? C'était l'argument de vente auprès du personnel de l'EN. Evidemment, les motivations profondes, politiques, étaient autres.

Affaire(s) de la jupe longue : déclaration de Mme Vallaut-Belkacem le 30 avril 2015 sur RTL : "Aucune élève ne peut et n'a d'ailleurs été exclue en raison de la longueur ou de la couleur de sa jupe. Ce qui s'est réellement passé (...), c'est que l'équipe pédagogique a fait preuve de discernement pour juger du caractère prosélyte, ou pas, non pas de la tenue mais de l'attitude de l'élève. En l'occurence, il a été jugé qu'il y avait du prosélytisme de la part de l'élève"

Donc, Back to the Future, retour de fait au double critère et le personnel de l'EN va de nouveau se retrouver avec de petits problèmes. La longueur des jupes n'était pas prévue par la loi de 2004. Embarrassante question : si une croix de dimension non excessive est autorisée, quelle est la dimension non excessive pour une jupe ? Aux chefs d'établissement de retourner à leurs doubles-décimètres (en attendant une loi sur la longueur des jupes ?) Sans parler de la longueur des poils de barbe, etc... Mme Vallaut-Belkacem est précise dans sa déclaration : "en l'occurrence il a été jugé qu'il y avait du prosélytisme de la part de l'élève" Traduction : à toi le bébé, mme la directrice. Comment as-tu jugé qu'il y avait, etc... ? Et si par hasard ce jugement de Mme la directrice se basait sur le seul fait que l'élève était musulmane ? Et si un jour des élèves à la fois musulmanes et non musulmanes se présentent en robe longue, que se passe-t-il ?

Ils sont en train de devenir fous.

Rectificatif : ils étaient déjà devenus fous, ils sont maintenant prisonniers de leur folie.
y a des jeunes fille qui doivent aller dans le bureau du CPE pour qu on vérifie leur tenu ... c est horrible presque de la pédophilie , regarder tout les jour une jeune femme de moins de 18 ans pour vérifier ces fringues alors qu on est pas ses parents . ils sont tarés , raciste , jouisseur de souffrance , ca s appel , psychopathe . la honte , et la,colère , m envahisse , déjà cette loi est machiste , décider pour les femmes de nos habits par la loi, j aimerai que les hommes interdisent un habit aux autre hommes , ils n oseraient pas, trop,la trouille , mais les femmes , et les jeune fille , les sale porc , vraiment c est de la pédophilie , de l abus sexuel. imaginez que tout les jours qq vous regarde des pieds à la tete pour juger de vos habits ... et qq du sexe opposé et plus vieux que vous et moche , imaginez , tout les jours ... pour une gamine .
Vous vous souvenez de l'apparition des « panties » ? Manifestement destinés à être vus sous la jupe devenue mini. Signe ostentatoire de « jeunefilleitude ». Pouvait-on entrer au lycée (de filles seulement) ainsi vêtue ? Derrière les vitres du Milk-Bar, avant de retourner vers les flippers, nous regardions défiler sur le trottoir qu'elles ensoleillaient Mona, bysonne, Cultive, Clomani :-)), et d'autres, Picrate peut-être,... que vous étiez jolies*.

*vous êtes belles maintenant, si j'en crois votre cœur.
L'illustration choisie par le CCIF ne laisse pas apparaître toute la variété des 130 cas recensés: https://mobile.twitter.com/ccif/status/593422827128107008. Je le signale même si pour moi contrôler la longueur d'un gilet relève de la même dérive que cette histoire.

Sur le fond les justifications du rectorat son pitoyables. Reprocher à des adolescentes de tutoyer les règles, c'est comme reprocher à un automobiliste de rouler à 50 pile en ville. La loi de la république, soit on la respecte, soit on la viole, c'est l'absence de situation intermédiaire qui garantit là justice. Parler de tutoiement des règles, c'est déjà avouer l'arbitraire.
Les joies de l'arbitraire.
On se croirait de retour dans les années 50. Je trouve cela vraiment contre productif. Je ne vois pas en quoi le fait d'exclure des jeunes filles va leur permettre de s'émanciper.
Putain mais laissez les gens aller à l'école que ce soit en jupe en gilet en burka ou en soutane, il y a vraiment un gros souci dans ce pays... Si je comprends bien, du moment qu'on acquiert un demi poil de responsabilité, on devient subitement complétement stupide, qu'on soit politicien mythomane-fraudeur-voleur, manager trouffion-jeveuxquecesoitwallstreet, policier cowboy-rippou-raciste, directeur d'école "je décide qui est assez bien pour être accepté dans l'école de la république ("...

Donc les jupes longues c'est devenu un problème maintenant ? Si les gens qui prennent des décisions s'emmerdent à ce point qu'ils doivent CREER des problèmes à partir de rien pour s'occuper, qu'ils aillent aider des SDF à se loger et à se nourir, ou qu'ils s'entrainent à résoudre 10 rubik's cubes en même temps... Mais qu'ils arrêtent de faire chier ! A la limite qu'ils regardent Youtube toute la journée et qu'ils prennent leur chèque, je préfère ça aux ânes qui d'un coup se sentent investis d'une mission que personne ne leur a donné et qui vont prendre à bras le corps du vide et du vent qui se transformeront en tornade.
Mes amis !

Parlons des années 40, ou 50, mais vous vous accorderez tous, à penser que c'était une excellente initiative (tous bords confondus ) !
ce qui me gêne, moi, c'est plutôt les collégiens musulmans barbus. Mais personne n'en parle, pas même l'ami charlie. Faut se ressaisir, au FN !
Mes amis !

Bon, sur la photo, ce n'est pas vraiment la jupe qui est ostentatoire ! Mais plutôt ce qu'elle a sur la tête ...

L'uniforme, dans les années 60, mettait tous les élèves au même niveau ! N'en déplaisent aux gauchistes, et autres anarchistes ,,,
Élève dans les années 60, je n'ai au grand jamais porte d'uniformes.
Nous portions des blouses a partir du collège qui s'appelait lycée. ça n'aurait donc rien changé a la question posée.
[quote=charlie Martel]L'uniforme, dans les années 60, mettait tous les élèves au même niveau ! N'en déplaisent aux gauchistes, et autres anarchistes ,,,

J'y étais, à l'école en 1960. Et je peux vous affirmer que mon pull tricoté par maman et ma jupe plissée cousue main ne passaient pas inaperçus auprès de mes copines en "tailleur" (le comble du luxe à l'époque). Et que les visages bronzés au ski du week end signalaient bien aux yeux de tous qui avait les moyens, et qui ne les avait pas. Ainsi que certains regards dédaigneux. La "blouse obligatoire" n'y pouvait rien.
Précisons qu'à l'époque, nous étions peu nombreuses au lycée à ne pas venir de milieux aisés. Que mes copines de primaire étaient allées au "certif" et emballaient les biscuits à la chaîne.

Et non, Picrate, le collège ne s'appelait pas lycée: il y avait le collège (études courtes) et le lycée (études longues). Le "collège unique" n'existait pas, l'orientation était figée dès la sixième, et quand j'ai voulu, après le BEPC, passer au lycée, ça n'a pas été facile. Mais vous êtes peut être un peu plus jeune que moi...
Un mot sur l'uniforme: pour les familles pas trop riches, l'uniforme est un poids financier pas négligeable. Je l'ai porté (dans une école privée), et je me souviens que ma mère, qui cousait la garde robe de tous ses enfants, se plaignait d'avoir été obligée d'acheter, et cher, certaines pièces trop sophistiquées pour s'accommoder du fait maison.
Bonjour,
Le " cours complémentaire " précédait le lycée où l'on passait son bac en deux fois le 1er à l'issue de la 2 eme année , et le 2 ème bac en terminale. 3 options de souvenir.....Sciences ex , Philo , et maths élem...
Bigre c'est loin tout ça..

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Je ne pense pas prendre trop de risque en affirmant que DanetteOchoc (bonjour by the way) ironisait en soulignant qu'il ne suffit pas de rattacher ses lubies à un quelconque culte (ou en l'occurence cul) pour que la société doive capituler et entériner nos pratiques.

yG

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Mina, faut que je vous dise: 100% d'accord avec votre dernier post.
Nous ne devrions pas dépenser autant pour l'éducation des filles, jusqu'au collège pour l'éducation sexuelle suffirait.
A CTV:
Désolée d'être plus jeune que vous.
Née en 55, je suis rentrée au Lycée en 65.
Jamais porte d'uniforme.
Je n'ai aucune copine qui ait passe le certif: on rentrait toutes en sixième, et tous c'était mixte.
Ceux qui étaient en grande difficulté passaient en " classes de transition", j'ai la chance d'être d'une famille de classe moyenne, de ne pas être particulièrement jalouse et d'avoir eu des copains issus de toutes sortes de classes sociales.
Je crois que c'était un Lycée classique a l'époque, il n'est devenu expérimental qu'après 68.
charlie martel, vos sources ?

Sur le fait qu'il y aurait eu des uniformes à l'école en France ?
Sur le fait que " les gauchistes " seraient opposés au port de l'uniforme ?

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