9
Commentaires

Javier Milei, déconstruction d'une fascination française

Commentaires préférés des abonnés

" DÉCONSTRUCTION D'UNE FASCINATION FRANÇAISE " 



Remplace un n par un s dans l'titre et on y va tout droit. 

L'Argentine, c'est loin. En Europe en général et en France en particulier, on s'y intéresse peu, et on a donc tendance à s'arrêter aux symboles et à quelques chiffres un peu parlants. "Le folklore", comme le dit très bien David Copello à 1h12' en par(...)

Plus d’infos sur l'Amérique latine 


(...)

Derniers commentaires

Tout de même la fascination populaire (au sens large) pour des salauds, ici  un fasciste qui s'annonce  comme tel,  laisse perplexe. 

Quand ceux qui sont censés défendre les plus démunis renoncent ( n'est ce pas PS)

Le pire arrive 



Article intéressant 


L'Argentine, c'est loin. En Europe en général et en France en particulier, on s'y intéresse peu, et on a donc tendance à s'arrêter aux symboles et à quelques chiffres un peu parlants. "Le folklore", comme le dit très bien David Copello à 1h12' en parlant de l'Amérique latine en général, ou à 1h17. Donc pour ce qui est de l'Argentine actuelle, la fameuse tronçonneuse, dont on dit très rarement sur nos chaines d'infos ce qu'elle coupe au juste, et surtout, quelle qualité de bois. Et le taux d'inflation, que les invités remettent avec à propos dans son contexte de calcul, qui exclut en Argentine des produits qui ont beaucoup plus augmenté que d'autres, comme l'énergie ou le logement. 

Je crains cependant que cette émission un peu confuse et qui part dans tous les sens n'ait un peu de mal à capter l'attention des spectateurs. Et comme le souligne permanent waves, il aurait été intéressant d'essayer de comprendre le pourquoi du succès, relatif mais incontestable, de Milei en Argentine. Et donc, d'analyser un peu le contexte historique de la crise, politique et économique, argentine, qui dure depuis la fin du premier mandat de Juan Perón, soit le début des années 50. Une paille !  Par exemple, la fameuse (fameuse, en Argentine bien sûr !) "grieta", fracture politique et sociale, qui ne cesse de se creuser depuis la fin de la dictature, entre partisans et nostalgiques du péronisme originel et conservateurs libéraux et catholiques. Des gens qui ne se parlent plus du tout, et passent leur temps à s'invectiver. Je suis par exemple effrayé un peu plus chaque jour par le discours d'un de mes correspondants argentins, retraité conservateur et mileiste, qui parle des élus péronistes comme des ennemis à éradiquer physiquement

Il y a donc tout un aspect psychologique qu'il faudrait prendre en compte pour tenter de comprendre ce pays complexe, tellement habitué à la corruption, par exemple, que les dernières affaires impliquant le gouvernement de Milei n'ont eu pratiquement aucune influence sur le vote des gens. Et habitué aussi, un peu comme en France (il y a beaucoup de points communs entre nos deux pays, plus qu'on ne pense) à s'en remettre aux hommes providentiels. 

David Copello, toujours lui, incite avec raison à une meilleure connaissance de l'Argentine. Côté médias français, il y a du boulot. 

Plus d’infos sur l'Amérique latine 


Je n'ai toujours pas compris ( et l'émission manque d'explication sur ce sujet ) comment se fait-il que Milei ait progressé lors des dernières élections ?

L'ingérence américaine et la menace de Trump a-t-elle était suffisante pour faire pencher la balance ? Pour un peuple aussi fier que le peuple Argentin ça me paraît mince comme explication...  

Ou est-ce la classe populaire et la classe moyenne qui refusent désormais de se déplacer pour aller voter (donnant ainsi carte blanche  aux neoliberaux libertariens ) ? 

Une autre explication peut être ?

" DÉCONSTRUCTION D'UNE FASCINATION FRANÇAISE " 



Remplace un n par un s dans l'titre et on y va tout droit. 

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


30 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.