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Commentaires

Irrésistible Joly dans le Figaro

Jour de punition au Figaro: on demande un volontaire pour le portrait d'Eva Joly.

Derniers commentaires

mal placé...
I'm so glad!!!!
Vincent remet efficacement DS à sa place. Ca t'apprendra à écrire n'importe quoi Daniel!
Vincent, t'es trop beau!
DS disséqué par le NOBS...NOBS,DS
DS, je dois vous féliciter. Je me souviens d'une époque très proche où toutes mes plaintes sur l'hyperdomination des hommes sur vos plateaux (ça a atteint un point hallucinant avec la Ligne Jaune, c'est pour cela que je ne regardais plus) restaient lettre morte. Vous critiquez les autres journalistes qui ne branchent leur cerveau que lorsque les papiers de leur collègues leur demandent de le faire, le suivisme intellectuel en somme. Mais vous, vous avez fait pareil, vous auriez pu être plus attentif aux remarques des féministes (nombreux) qui traînent sur vos forums et vous avez décidé qu'il y avait plus grave. Vous sentant en tort, de longue date vous vous montrez aujourd'hui le plus zélé des néophytes de la lutte antisexisme, voyant des portraits sexués là où il n'y en a pas forcément, avec tout de même la posture du gars qui ordonne de faire ce qu'on dit et pas ce qu'on fait, puisque la dernière émission de Dans le Texte, la plus paritaire des trois émissions, est dominée par des mecs. Il n'était pas possible d'inviter des femmes sur ce sujet ou vous aviez plus important à penser ?

En progrès, comme dise les profs au conseil de classe pour encourager les élèves qui partent de loin mais sont loin du compte.
Footballeuses, mais...

[url=http://www.youtube.com/watch?v=5E4cL6PI5pE]

Les filles se prêtent au jeu sans y voir malice, rien à leur reprocher ; mais aurait-on posé les mêmes questions aux joueurs de l'edf ?...
Vous les fâ-â-mes, vous les fâ-âmes....

Oui, Joly explique, posément, sans effets de manche, sans pirouettes, sans dérobade, sans souci de séduire, sans cinéma. Ça nous change de tous ces escrocs, non? Ce qui n'exclut pas l'humour pince sans rire, genre "DSK, je le connais bien, je l'ai mis en examen". Ça me ferait presque regretter que DSK soit hors course!
Le pire avec Eva JOLY, c'est que lorsqu'elle explique quelque chose, on comprend tout , que ce soit sur les délits financiers, l'évolution des politiques, l'écologie ou l'économie capitaliste internationale.... CAR elle ne parle pas la langue de bois propre à tous ces grands communiquants de supermarchés que sont les bons politiques de l'UMP et du PS; ET, on comprend, lorsqu'elle parle dans un débat (ex c'est dans l'air) qu'elle a l'habitude d'analyser des situations complexes (c'est lié au travail des juges financiers) et d'etre confrontée à des personnes qui se croient mieux que les autres comme ,p ex, COPPE.
Il y aura peut etre des surprises lors des débats politiques de la présidentielle ....
Et Anne Lauvergeon à la présidence du conseil de surveillance de Libération ,c'est sexiste ou machiste ? A lire ici
Lisez ces extraits d’une prose toute de galanterie française (source le Nobs) :

//c'est bien Eva Joly qui a été désignée par les militants (aveuglés ?) candidate officielle des verts-écologistes-environnementaux à l'investiture suprême//

Militants aveuglés : encore un qui doit penser que le peuple est c.n par nature.

// l'ancienne juge qui s'est par ailleurs occupée personnellement de l'affaire Elf au moment où Roland Dumas connaissait quelques déboires sentimentaux et juridiques du fait de ses prétendues liaisons avec quelques grands patrons.//

Bah oui, prétendues, le parangon de vertu Dumas n’a jamais fréquenté que des smicards et n’a pas plus à se reprocher que la colombe qui tête encore sa mère !

//Je me suis dit qu'elle a dû changer, qu'elle n'a peut-être pas cette froideur propre aux gens du nord de l'Europe, une froideur telle qu'elle frigorifierait de fait l'opinion publique. //

Ah ça c’est pas bien la froideur. Mieux vaut la gouaille vulgaire d’un NS ou un Sympa Chirac qui a entubé son monde mais avec un sourire complice à faire fondre le c.l des vaches.

//Cécile Duflot s'étant très vite rangée du côté de la députée européenne, craignant du même coup le spectre de la vengeance de la franco-norvégienne, agitant très vite le spectre malfaisant d'une surveillance judiciaire.//

Fouyaya, Eva Joly serait encore juge d’instruction ?

//"Gro Eva Farseth", de son nom de jeune fille, ce qui est, on le notera, nettement moins glamour…//
Bah oui, si vous voulez être élu l’important n’est pas les convictions mais le « glamour ». Gro comme grosse, Farseth comme farce, on a compris le message…

//… entame donc tambour battant sa campagne, commençant déjà son tour des médias, et pas n'importe lequel en ouverture mesdames et messieurs : TF1 ! //

Que n’a-t-elle commencé sur TéléMonquartier !

//C'est une Eva aux traditionnelles lunettes rouges, arborant son sourire d'heureux vainqueur des primaires, regardant attentivement la jolie (vraiment jolie) Laurence Ferrari//

Comprendre : Eva est, en plus de froide comme une omelette norvégienne, binoclarde et surtout moche.

//La petite Eva Joly, donc, est très heureuse//

Ah, petite… Que c'est classieusement souligné, mon grand...

"C'est une heureusse ssurprisse, je ne m'y attentais pas". Elle veut même "faire fenir" Nicolas Hulot,

Ach, zouligner l’aksent te la tame, kolossale vinesse pour effrayer le gaulois !

//Imposer. Imposer. Voilà le terme qu'il ne fallait pas dire. Qui parle d'imposer des valeurs ? Voilà le vocabulaire du cartésianisme juridique, le cheval du droit qui revient au galop de son verbe. Ne vaudrait-il mieux pas, Madame, utiliser les verbes "véhiculer", "transformer" plutôt que le champ lexical de l'obligation qui va faire grincer des dents plus d'un écolo ? Mais je dis ça...//

« Imposer » la rigueur, les réductions de postes, c’est un verbe réservé à Sarko-Fillon-DSK (non, Lagarde) and co. Quant au cheval du droit, vite, hors de ce pays où on préfère celui du courbe, surtout quand c'est un VIP genre Baudis ou Pastor qui le chevauche !

//Autre chose : pour espérer représenter un pays profondément amoureux de la bonne utilisation de la langue, ne vaudrait-il pas mieux en apprendre les rouages ? Eva Joly ne tardera pas à se faire flinguer par ses contempteurs (comme moi) du fait de son accent approximatif et de son français qui est parfois à la limite de l'audible.

Ben dis donc, que vas-tu dire de Mr Kastoipauvcon ? Et si tu prétends être amoureux de notre longue, évite ce « qui est » parfaitement explétif.

Et, cerise sur le gâteau, c’est signé par un cacique de EELV ! Avec des amis comme ça, Eva Joly n’a pas besoin d’ennemis !
Personne n'a relevé la perfidie du titre, qui fait allusion à la pièce de Brecht, "L'irrésistible ascension d'Arturo Ui", alias... Hitler!... Délit de sale accent?...
En juin 2008:
"Invitée vedette de la convention européenne organisée hier par le Modem, l'ancienne juge Eva Joly a confié qu'elle serait «peut-être» candidate aux européennes de 2009 sous les couleurs du parti centriste. «François Bayrou est orienté vers l'action, a-t-elle déclaré. C'est un vrai Européen et pour moi l'avenir est vraiment dans l'Europe.» S'il se dit décidé à faire «monter une génération politique nouvelle», le leader centriste a semblé tempérer les ardeurs de la juge : «C'est compliqué de faire des listes pour les européennes. [.] On va prendre ça calmement et avec beaucoup de prudence."

En Septembre 2008:
"Eva Joly se lançant dans l’arène politique, ce n’est plus une surprise depuis juin dernier. Sauf qu'à l'époque, loin du vert écologique, son cœur battait plutôt pour l’orange : le 8 juin, elle avait participé à la convention sur l’Europe de centre droit du MoDem. Devant une salle enthousiaste, elle avait réenfourché son cheval de bataille : la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Elle n'excluait pas alors de porter les couleurs du MoDem lors des élections européennes de 2009. Mais trois mois plus tard – ô surprise !– son cœur penche pour les Verts. Cohn-Bendit nous assure que sa future colistière « est très écologiste » — ce qui est tout de même la moindre des choses. Quelle mouche a piqué la jeune convertie Eva Joly ?"

Concours de circonstances...Quelqu'un de très mal intentionné parlerait d'opportunisme, mais ce serait un immonde mysogine. Ou peut-être juste quelqu'un qui considère qu'on ne doit pas être plus indulgent avec une femme parce que c'est une femme. Ah, les contradictions de la chiennerie de garde...
Daniel est en grande forme ce matin! je me suis bien marré en lisant cette chronique.
C'est lassant cette thématique ...Ça fait machotage. Mais le taux de réussite...?
Difficile, malgré une lecture attentive de décrypter, cher Daniel, si votre texticule matitudinal est une forme d'allégeance au féminisme qu'il est de bon ton d'arborer par oral et par écrit - surtout quand on est un homme - ou, tout au contraire, l'expression d'une rancune vaguement jalouse envers les hyperboles systématiquement employées à propos des fichues fumelles !

Par ailleurs le côté "irrésistible" de la dame ne me semble pas évident... Ceux qui l'on croisée comme juge d'instruction semblent l'avoir trouvée irrésistiblement chiante. On rencontre de toute manière peu de joyeux drilles chez les juges d'instruction, sans pouvoir expliquer ce curieux phénomène...

On ne voit pas bien pourquoi elle aurait changé, d'autant que ce genre de défaut a tendance à s'aggraver avec l'âge !

J'ignorais que son mari s'était fait seppuku (hara-kiri), quelqu'un sait-il pourquoi ?

Enfin après un gouvernement d'avocaillons est-il bien utile de s'affubler d'un gouvernement de juges ? Une équipe de comptables et d'économistes dignes de ce nom ne serait-elle pas mieux à sa place compte tenu [s]de l'orage[/s] du tremblement de terre qui s'annonce ?

Pour finir, malgré ses lunettes rouges plutôt sympathiques (vertes ce serait un peu trop téléphoné), mon manque de sympathie pour les juges d'instruction français qui ont une très fâcheuse tendance à instruire beaucoup plus volontiers à charge qu'à décharge, m'interdira de voter pour Gro 1...

... Et même cette bonne Gro me guérira probablement de l'écologie qui est devenu un business comme un autre, et pas plus attractif que les autres... Je suppose d'ailleurs qu'ils nous fourreraient des éoliennes partout (quelle horreur)

À part ça pas trace de Joly dans le Figaro papier qui se consacre plutôt au foirage de la honeymoon monégasque et Sud Africaine avec 16 km de distance entre l'hôtel de chacun des tourtereaux (j'ignorais qu'Albert était aussi bien monté, les Princes sont vraiment une espèce à part !)

Et Europe 1 nous a infligé la très abominable Christine Ockrent pendant une heure et demie sans lui poser la moindre question gênante, ce qui est un exploit digne du Guinness...

C'est tout pour ce matin, un léger apéritif s'imposera dans un moment pour faire passer le léger coup de spleen que cette avalanche de catastrophes ne peut manquer de faire naître, y compris chez les plus solides !

1 : Gro est bel et bien le premier prénom d'Eva !
Et si Daniel revisitait ainsi avec son œil vigilant, d autres documents, genre presse féminine,genre manuel d éducation avec métiers bien féminins ou alors catalogue de jouets pour Noel ....
Il peut aussi revoir un certain nombre de chroniques ou d articles datant de 2005 .... avec commentaires sur les tenues, les souliers, la coiffure,la voix mal placée etc d'une autre Eve ( a ton idee d avoir Eve comme prenom)
Maudit sois-tu, DS. Je vais être obligé de lire l'article pour me faire une religion sur le sujet. Car le plupart des exemples de cette chronique ne me semblent pas tant participatifs d'un biais sexiste, mais plus d'un brouet de tournure de phrases toutes faites, du prêt à porter pour pas à penser. [petit saut vers l'article du figaro]
[retour] Bon, pas de quoi casser 3 pattes à un canard. Un article gentillet, pas sournois (ce n'est pas si fréquent que ça au Figaro). Certes, ça clichetonne pas mal, le coup de la jeune fille rêveuse, oui. Mais dans l'ensemble, cela ne mérite pas le pilori, à peine une place d'honneur au concours du poil dans la main.
oui, les tournures de l'article sont comme vous dites "brouet de tournure de phrases toutes faites, du prêt à porter pour pas à penser", mais le prêt à penser reste sexiste, car la société, et les journaliste ne peuvent s'empêcher homme et de la femme dans une société patriarcale. ce qui serait intéressant, ce serait de comparer ce portrait à d'autres portraits d'homme politiques par le figaro, on aurait tout aussi des tournures toutes faites, mais orientée différemment à travers les clichés de l'homme nécessairement viril et sur de lui (on remplace rêve par ambition, farouche par courageuse, hasard par opportunité....).
J'ai eu le sentiment qu'une bonne partie (grosso modo la moitié?) des citations sont effectivement implicitement sexistes, et que le reste n'est effectivement que du lieu commun unisexe. L'exercice est important en soi, il contient assez d'exemples indiscutables pour être globalement valide, même si on peut discuter de certains d'entre eux - dont il faudrait véritablement vérifier les taux d'apparitions dans les articles consacrés à des femmes et des hommes. Un très long travail de linguiste si on veut être rigoureux. J'aime bien les linguistes.

Par contre, on peut aussi se demander pourquoi l'exercice n'est pas effectué sur des articles consacré à des hommes. Pas beaucoup de sourcils se lèvent d'un "hah, ils disent ceci parce que c'est un mâle, comme si ça ne pouvait pas être cela". La distinction n'est effectuée que dans une direction, le "spécifique" n'est que féminin. C'est un peu vrai socialement (dans le sens commun, le féminin est un genre particulier alors que le masculin est le genre neutre par défaut -nos pluriels nous le confirment- un peu comme une peau "de couleur" n'est pas blanche/rose, et une peau blanche/rose n'est pas "de couleur"), mais c'est justement appuyé par le fait que les champs lexicaux masculinisants sont perçus comme normaux et les champs lexicaux féminisants dignes d'avoir leur différence pointée du doigt - différence par rapport à cette norme neutre.

Il aurait été amusant (et insolite) que cet exercice de dévoilement de présupposés sexistes se fasse spontanément sur un portrait de politicien mâle. Cela aurait été sans doute moins parlant, parce que, officiellement neutre, son vocabulaire aurait paru moins spécifique - ses propres particularités ne sont rendues visibles qu'à partir d'un portrait féminin. La question de départ reste "pourquoi une femme n'a-t-elle pas droit à ces termes-là" bien plus que "pourquoi un homme n'a-t-il pas droit à ces termes-ci", ces "termes-là" étant jugés de vocation plus universelle (le propre de l'Homme, donc idéalement de la femme aussi) que ces "termes-ci" (le propre de la femme, donc pas de l'homme). Ce qui est d'ailleurs lié aux connotations dépréciatives du registre descriptif féminin : l'usage d'un terme vaguement dépréciateur -officiellement genré- est plus remarquable que l'usage d'un terme valorisant -officieusement genré-. La démocratisation du dépréciateur est aussi importante que la démocratisation du valorisant, et je pense que c'est très lié (une histoire de vases communicants). Et, bien sûr, une fois détaché du genre, on peut aussi remettre en question la dépréciation de certains de ces termes...

Bref, on a encore du chemin. Tous. Ce qui, d'ailleurs, devrait être plus stimulant que décourageant.
d'accord avec ce que vous dites, mais les travaux de philosophes, linguistes, sociologues sont quand même nombreux sur la représentation de la femme dans les médias, et les différences hommes et femmes, en terme d'image mais aussi de place accordée dans les sujets...
http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/chroniques-articles-section/chroniques/1172-pasionaria-egerie-muse-mere-madone

http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/678-dans-les-medias-3-hommes-pour-1-femme

http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/1226-a-quand-une-tele-qui-nous-ressemble-

Pour juger du caractère dépréciatif ou non des termes employés sur les hommes et les femmes, on peut s'appuyer sur le travail de Bourdieu (la domination masculine), qui a observé que dans les représentations entre les hommes et les femmes s'expliquaient déjà par une infériorisation des activités féminines et au cantonnement des genres dans un rôle prédéterminé :
Les activités et les attitudes féminines seraient « naturellement » dévolues aux femmes, qui sont par essence plus à l'écoute, plus aimante et douée d'empathie (tâches ménagères, éducation des enfants, assistance sociale, tâche d' « accueil » dans les entreprises, « goûts » en matière culturelle et de loisirs, etc), alors que les capacités et activités des hommes sont dues à un savoir-faire, leurs capacité intellectuelles, leur culture (chef d'entreprise, responsabilité, poste de pouvoir...).
Oups, voté IT, puisque la mise au point de DS n'a convaincue que moi, tant pis, sinon j'aurais pu voter Delphes. Ou un autre commentaire d'IT. Mais bingo avec celui-ci ;-))
Exactement ce que je me suis dit à la lecture de la chronique : le vocabulaire est volontairement relâché, on est dans l'exercice du portrait de journal, mais pas forcément sexiste. Eventuellement clairement positionné pas à gauche, mais nous sommes dans le Figaro.
Je sens une aire de pseudo- (ou pas, désolée, je ne sais pas trop, en tout cas disproportionné) féminisme planer sur la France en ce moment.
Méfions-nous des excès.
Vous trouverez peu de portraits où le politicien mâle "rêvait de nouveaux horizons", où ses coiffures sont mentionnées, où l'on parle de son "épanouissement", de devenir plus "sûr de soi", et où sa "fragilité" est mis en avant.

Une portion importante de l'article est sexiste. Il faut plutôt saluer la démarche (plus féministe que pseudo-féministe) qui consiste à y être attentif et à souligner cet aspect. Indépendamment du fait qu'il faut aussi être plus précis, dans ce qui relève ou non de ce sexisme.

Plus grave que les maladresse d'une analyse un peu rapidement improvisée ici, il y a la générale absence d'intention de telles analyses ailleurs. L'apparition de ces problématiques dans des milieux non-scientifiques (journalisme, discussions publiques, etc) est parfaitement réjouissante, et à encourager.
Je sens une aire de pseudo- (ou pas, désolée, je ne sais pas trop, en tout cas disproportionné) féminisme planer sur la France en ce moment.

Ce qui est un peu difficile à supporter, c'est que chacun de nous est condamné à bouffer de ce féminisme à longueur d'articles et de forums ...
Et si, étranger à toute cette polémique, on manifeste un peu d'impatience devant ce déferlement, on se fait traiter de macho.
Donc, par mesure de précaution et pour me mettre à l'abri des agressions verbales, je clame haut et fort :" J'adore les féministes et je soutiens leur courageux combat contre l'odieuse domination des mâles. Entendre leurs revendications est un plaisir dont je ne me lasse pas".

@ Delphes : Quand vous dites "une aire", c'est une coquille ou c'est volontaire ?
C'est le sexisme, qu'on bouffe inconsciemment à longueur de journées, à longueur d'années, d'institutions, de discours publics, de fictions, de grammaire, de pratiques, fondu dans notre décor. Le féminisme n'est que le processus de le rendre visible, comme l'ultraviolet dans une chambre sale. Si cette visibilité forcée est une "condamnation", "difficile à supporter", que dire de son objet.
Exactement. Et comme dab, c'est celui qui allume une (toute petite) lampe de poche pour montrer ce qu'on doit cacher qui est le coupable. Haro sur les (vilaines) féministes!
Je viens de relire mon mail, et je n'ai pas compris non plus ce que je sous-entendais par "une aire"... une "ère" peut-être, ou un tout autre mot. Trop loin désormais, je ne saurais vous dire ce que j'avais dans la tête à ce moment.
Ah ! ces femmes ! incorrigibles rêveuses étourdies ;-)

et, au passage, même si je ne pense pas que quelqu'un repassera sur ce forum, j'ai la chance d'être une fille, et de pouvoir dire sans passer pour "une" macho qu'en ce moment on cherche les attaques féministes un peu partout. Elles existent, mais quand on parle de déformation de réalité, je pense qu'il n'y a pas que les déviations machistes qui soient intéressantes.
//Certes, avec "sa longue chevelure blonde coiffée en chignon, elle termine troisième" au concours de Miss Norvège (anecdote dont le sens politique n'échappera à personne), //

Bah oui, il n'échappera à personne qu'une femme se doit, non, nous doit d'avoir été séduisante au moins une fois dans sa vie, sinon rien.

Peut-on espérer que Mme Joly (jolie, Jim ne l'a pas faite, celle-là) saura résister à l'armée mexicaine de conseillers en image qui va s'abattre, si ce 'nest déjà fait, sur elle ?
C'est la formation en école de journalisme qui veut ça, l'exercice du portrait dit "contrasté".
Quand je lis à travers votre papier celui du Figaro (ce qui est un exercice rigolo), je crois me souvenir de mon renoncement à devenir journaliste, j'avais peur de la "forme" dans information, c'est comme pour les dissert, j'ai beau en avoir fait des centaines, je crois que "la forme" imposée m'embête, je crois que chaque chose à dire doit trouver son gabarit, son style, sa composition. On n'y arrive pas toujours.
Mais même une forme imparfaite est de toutes façons meilleure.

Quand la presse aura compris qu'on rêve de retrouver de la diversité dans les journaux.

L'ennui naquit un jour de la monotonie.
Pour industrialiser la presse, on a fait des chemin de fer, des chartes, des projets rédactionnels.
Pour la réenchanter, va falloir accepter de se casser la tête à composer des numéros chaque fois différents.

http://anthropia.blogg.org
Zut, aujourd'hui le cahier de vacances était à la page "commentaire de texte". On compatit, c'est toujours un exercice pénible.
Pas de bol. Si l'exo du jour avait porté sur la liberté de la presse, on aurait pu exploiter ça.
ah la page du Figaro mmm ça a l'air beau comme cette Elle du poète Barbelivien.....

modif : j'avais pensé également à "consternant" :)
"c'est dire si ce qui va suivre est concernant pour les lecteurs" ne serait-ce pas plutôt "consternant" ?
Retour en France, elle est "propulsée un peu par hasard" candidate à la primaire écolo.
Troisième au concours de Miss Norvège, mais première à un concours de circonstances. Elle progresse.
Pas mal.
DS pointe à peu près bien ce qu'on va entendre et lire au sujet de EJ.(Ou déjà entendu et lu, notez).
Cad qu'elle est *d'abord* une fââââme, ce qui, dans notre système social sexiste (SSS :-) ) est une catégorisation qui surplombe toutes les autres quand on y appartient biologiquement, et qui présuppose un ensemble de comportements qui seraient 'naturels', les autres devant être explicités par une pathologie quelconque ou par un destin cad une force extérieure contre laquelle EJ n'en pourrait mais (passke c'est une fââââme, bien sûr) ou bien grâce à un/des zhom-s qui l'auraient poussée et aidée (passke toute seule, une fâââme.. bon oui j'arrête).
De toute façon, être née dans un corps de femme c'est pile tu perds et face tu gagnes pas.
Superbe chronique !
Houa, on dirait un papier de http://lmsi.net/ ...

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