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Interview à domicile

On sait donc où passe la frontière de Normaland: au milieu du lit des Hollande.

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Merci à ceux qui ont compris (A, particulièremnt), le sens de mon message. Je me moque de qui couche avec qui et dans quelles conditions. Ce genre d'activité, dont, hélas le temps m'a éloignée, me paraît très sain dans ou hors du mariage. Je parlais en effet du statut juridique.
Mariée ou pas au pape, je ne suis pas d'accord pour l'intervention de sa femme. J'aimais mieux, par exemple, Carla croqueuse d'hommes que la Carla nunuche (et je suis polie) intervenant dans la politique de son con-joint.
Il faudrait surtout que ces "premières dames" (sic) ou premières concubines aient la délicatesse de se faire discrètes. Nous ne les avons pas élues, nous n'en avons rien à faire.
Pourquoi le fait de partager le lit de quelqu'un, légalement ou pas, donnerait-il le droit d'intervenir dans notre vie et notre sort? je ne le comprends ni ne l'admets
Si tout ça, c'est pour demander s''il faut une sixième république.

La réponse est ouais.
Daniel : on s'en fout de tout ça ! T'as pas mieux dans tes cartons de guetteur des médias ?
On a fait des tonnes sur la " deuxième famille de François Mitterrand" car elle avait coûté des sous à la République !
Là, vous avez l'Amie du Président qui dit vouloir continuer à gagner sa vie, s'occuper de ses enfants, sans dépendre de l' argent de son compagnon et continuer son métier. Et rebelote, à nouveau des critiques !
Quoi, elle veut travailler !
Bientôt on va lui reprocher , alors qu'elle a de l'argent, de prendre le job de quelqu'un qui en a plus besoin qu'elle !
Ce serait bien de faire la liste des métiers qui sont accessibles aux femmes de ...

Pour contrebalancer les critiques méritées sur Sarkozy, inutile de chercher des poux chez Hollande !
La photo de Trierweiler que vous n'avez jamais vue, c'est: ICI
Et pan, un premier clou dans le cercueil du mythe de "la-première-dame-qui-ne-voit-pas-pourquoi-elle-arrêterait-le-journalisme-et-qu'elle-voit-pas-où-est-le-problème-d'être-la-compagne-du-président-que-même-elle-peut-rester-tout-à-fait-objective".

Et ce matin, deuxième clou : son premier article d'après présidentielle sur... Eleanor Roosevelt, l'autre journaliste-première-dame. Ou comment parler de soi, et seulement de soi, en faisant mine d'écrire un commentaire sur un livre.

La preuve par l'absurde : elle ne peut en aucun cas rester dans ses fonctions compte tenu de sa situation. Chaque ligne qu'elle écrira en sera l'illustration parfaite. Surtout si elle fait la maligne avec des sous-entendus à deux balles.
Je suis d'accord.
En faisant ce papier en particulier, elle n'organise que sa propre communication. Elle ne détache pas son statut de compagne du Président de sa fonction de journaliste en choisissant de parler d'une personne dans un cas similaire au sien.
En faisant cette interview, c'est aussi de la communication sur sa personne, et ce qu'elle dit mérite qu'on s'y attarde, comme tout ce qu'elle pourra dire ou faire dans les années à venir, et les conditions dans lesquelles ceci est organisé ne se détache malheureusement pas des pratiques de la présidence précédente.

Je pense qu'autour de son cas particulier, on est en train de passer à coté d'un vrai débat autour de l'état actuel du journalisme, de sa place dans notre système démocratique républicain.
Pour l'instant, on se contente de laisser les uns et les autres affirmer que leurs statuts n'auront strictement aucune interférence dans leur travail, sans demander une véritable adhésion citoyenne d'ailleurs, on se contente de mettre en place des camouflets pour faire croire à de la proximité (voir twitter, les éditoriaux regorgeant de parti-pris, l'appel d'offres du Monde aux 18-25 ans), mais aucune affirmation sur leur fonction ou leur impact, encore moins leur impartialité ou leur transparence ni leur liberté, aucune réaffirmation de principes fondamentaux qui semblent se floutter jusqu'à disparaitre au fil du temps.
Ceci serait pourrait pourtant s'avérer être une occasion formidable d'avoir ce débat citoyen, de définir ce que ça doit être et quelle serait sa place.

Ca me dérange profondément que seuls des prétextes d'excuses soient invoqués, des périodes d'essai accordées, des problèmes dissimulés, et que rien d'officiel n'ait lieu. C'est du laissez-faire là où il y a une crise manifeste.
Entièrement d'accord. Mais comment lancer ce débat puisque les médias ne s'y prêteront pas honnêtement ? Ce n'est ni dans l'intérêt des journalistes que soient mises à jour toutes leurs turpitudes, ni de leurs patrons. Ils ont déjà, chacun dans son genre, leur excercice hebdomadaire de mea culpatantqueça, lavage automatique des consciences professionnelles. La loi serait plus adéquate mais comme ils couchent avec les politiques, au sens propre comme au figuré... Il faudrait les boycotter pour les forcer à une remise en question : taper sur l'essentiel, le fric. Mais comme je le disais plus haut, plus Inter fait du Voici, plus leur audience augmente... je n'ose même pas imaginer ce que c'est pour les autres radios. Reste que TF1 est en perte de vitesse : alors, peut-être un grand mouvement de fond des citoyens... c'est long.
Le problème c'est que pour moi il n'y a pas débat. Le conflit d'intérêt est constitué, point barre.

Plusieurs points de la charte éthique professionnelle sont clairs, disant qu'un journaliste "digne de ce nom" :

• Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;

• N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;

• Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ;

Il n'appartient pas à une Trierweiler ou une Pulvar d'adapter ces règles à leur petit confort personnel.
Daniel reste droit dans ses bottes et continue a faire de longs articles sur des épiphénomènes.
la somme de tous ces articles aurait pu faire l'objet d'un seul article qui aurait rassemblé tous ces petits détails, ça aurait certainement été plus pertinent.
par exemple cette chronique matinale aurait pu aisément se réduire à "Lors d'un interview à France inter, VT a déclaré "il y a des choses qu'on ne dit pas, c'est le cas de tous les journalistes".En présentant cet état d'autocensure comme général, permanent et somme toute "normal", en surexposant son cas personnel et en en faisant une généralité, Valérie Trierweiler enfonce un peu plus une profession qui n'avait pas besoin de ce coup de bambou supplémentaire."
A délayer sans fin un sauce déjà abondamment diluée on obtient à la fin un liquide insipide qui n'a plus aucune chance de satisfaire les gourmets.
Le manque de matière déchaine logiquement des commentaires qui ne traitent pas de la matière puisqu'il n'y en a guère !
De plus en plus souvent je me retrouve sur un sujet et je me dis "qu'est ce que je pourrai bien dire...y a rien à dire...."
Il me semble, DS, que vous vous êtes emmêlé dans les titres de vos chroniques : c'est celle d'aujourd'hui que vous auriez dû appeler Le retour des fumigènes.
Obsession anti-Hollande aidant, maintenant on s'en prend à madame. La poutre Sarkozy n'a pas existé, ses relais médias (ex:
Elkabbach,Aphatie,Duhamel,Thréard,Riouffol,Waintraub,Brunet,Zemmour,Tesson,Ménard,Mougeotte,Polony,Godet,Calvi, etc, etc, etc,), toujours omnipresents devraient vous interesser (il en va simplement de notre démocratie), non, c'est la paille (naissante qui plus est) qui vous inspire et que vous disséquez depuis trop longtemps, (sous pretexte j'imagine d'indépendance). Madame fera ce qu'elle voudra, on la jugera (ou pas) à ses actes, mais vous, vous commencez à serieusement m'inquieter! Reprenez vous, le retour à la normale (que j'approuve d'ailleurs), n'est pas l'essentiel. "Le changement c'est maintenant", sauf dans les médias, voila par exemple, un vrai sujet.
Ce qui me gêne, bien plus que les élucubrations d'une journaliste de Paris Match, c'est que France Inter aille lui tendre le micro, toute compagne de Président qu'elle soit. Dans ses infinis excès, notre monarchie républicaine a eu cette lueur de lucidité : il n'y a pas de statut pour la compagne (compagnon) du président (présidente). Mais on a un roi, le peuple veut une reine. Et les courtisans de France Inter au premier rang du troupeau.
Quoi ? Daniel, vous persistez à dénigrer la sociale-démocratie ? Vous continuez de râler ? Vous vous enferrez dans la critique ? Mais vous faites le jeu de la droite, vous en rendez-vous compte ? Continuez comme ça et on aura Copé dans 5 ans ! Attendez au moins qu'il fasse ses preuves !
(Ceci était un condensé de ce que vous retrouverez sous la plume automatique de quelques @sinautes à chaque chronique un brin malicieuse, habituez vous).
A domicile.
Ce pourrait être la devise d'@si en ce moment: il se passe tellement de choses ailleurs, et il y a sûrement matière à étudier comment les médias français en parlent. Je ne sais pas: la Grèce, l'Espagne, l'Irlande. (OK, Gilles Klein nous rapporte la presse étrangère, c'est déjà ça.)
.Si on la poursuit,la filme l'interroge,elle n'en est pas responsable

Vous plaisantez? Je vous rappelle le titre du 9:15 "Interview à domicile"
pourquoi tant parler d'elle? elle semble ne demander que çà. le pire pour elle, mais le mieux pour nous, ne serait-ce pas de l'ignorer.
malgré son intention affichée de rester une femme ordinaire (normale?) je crois que se retrouver "première dame", quelle horrible expression! lui monte quelque peu à la tête. par ailleurs, il y a surement des sujets plus intéressants à commenter.
On a élu un président.Sa femme,sa compagne,sa concubine-comme vous voudrez-n'a aucun statut,aucun rôle officiel et elle le dit,contrairement aux précédentes.Après si on l'invite et qu'elle accompagne son mec,il n'y a pas d'inconvénient.Si on la poursuit,la filme l'interroge,elle n'en est pas responsable.La presse est ce qu'elle est.Je l'ai entendue ce matin.J'ai été étonnée,mais je trouve qu'elle n'a rien dit de vraiment répréhensible. Que fallait-il qu'elle fasse (qu'elle fît)?Qu'elle le quitte ? qu'elle se cache ? qu'elle émigre ?Si vous avez une réponse,cher matinaute,je serais heureuse de la lire.
Bonjour Daniel,

je dois dire que comme vous je m'interroge beaucoup sur la position de Valérie Trierweiler, comme sur celle d'Audrey Pulvar d'ailleurs. Mais je ne comprends comment vous pouvez concilier intellectuellement vos deux chroniques sur le sujet... Elle a raison de continuer à travailler sans parler à son compagnon? J'espère que vous saurez dissiper ce flou.
On reproche à Valérie Trierwiller l'importance qu'elle se donne et même ici , tout est bon pour parler d'elle ....J'avoue que ça commence à me lasser ....Et si on lui fichait la paix ? J'imagine que ce ne doit pas être simple de s'improviser compagne d'un président de la république !
On se souvient sans doute qu'à la question : "Quel est le point faible de Ségolène Royal ? " posée en 2007 à Arnaud Montebourg, celui-ci avait répondu "son compagnon" - ou François Hollande, je ne sais plus. Cela lui valut une sorte de "mise à pied". Si l'on posait aujourdh'ui la même question concernant François Hollande, la réponse ne serait-elle pas : "Valérie Trierweiler " ? Son statut de "compagne" est ambigü et en plus elle a l'air d'être plus qu'une "première dame"… Problèmes à venir.
Daniel!!! "Bis repetita NON placent".
On a tout-à-fait le droit de faire de l'"anti-hollandisme"(reproche plus haut - que je ne partage pas).
C'est même ma tasse de thé. Mais ras-le-bol de cette bonne femme.
Elle plus certaines ministre(sse)s sont les bienvenues pour faire régresser la cause des femmes.
Cela dit, il y des choses plus graves à reprocher à Hollande que sa bonne femme.
La parole est d'argent mais le silence est d'or.
[quote=Daniel Schneidermann]On sait donc où passe la frontière de Normaland: au milieu du lit des Hollande.

Comme en atteste le mauvais goût de la première phrase de ce 9:15, l'inspiration du Normaland est à associer, bien qu'elle soit de sens opposé, à celle du Sarkosistan: elle en est très précisément le dépressif complément. L'élucubration du Sarkosistan définissant la France en son essence, et non seulement sous la seule précédente présidence, comme "petit état voyou" aura constitué en effet le moment proprement maniaque auquel répond maintenant dépressivement la désolante élucubration du Normaland. Ainsi donc même la naïveté la plus obstinée ne saurait être à l'abri des offenses du milieu dans lequel elle se trouve devoir évoluer.
Cela dit Daniel, soyons pragmatiques : l'agenda d'un président ne doit pas laisser beaucoup de place aux "confidences sur l'oreiller"

- "tu disais chéri ?"

- "rrrrrr... zon zon zon zon... arrrrr... zon zon zon..." (pardon pour ma médiocre illustration du ronfleur...)
Décidément ça tourne à l[large]'obsession anti-Hollande[/large]. Tout et n'importe quoi est prétexte à une nouvelle attaque d'une totale malhonnêteté intellectuelle.
Est-ce que ça se soigne, cette addiction profonde ?

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Le changement maintenant (vraiment ?). Ce genre d'attitude ainsi que celle révélée hier avec la "participation" de Pigasse à Libé démontre l'utilité de média indépendants, non asservis au pouvoir (quelqu'il soit) et que vous avez bien raison de rester vigilant. Ne lâchons rien !
Peut-être le Maître de Céans souligne-t-il ce matin l'asymétrie fondamentale de la droite et de la gauche: On est en droit d'être plus exigeant à l'égard d'un journalisme de gauche moraliste, qu'à celui d'un journalisme de droite dont la morale, façon chiens de garde, se réduit à la défense servile de l'idéologie dominante.
le maillon faible de hollande ?
""il y a des choses qu'on ne dit pas, c'est le cas de tous les journalistes".
[...] Ne jouons pas aux hypocrites: c'est vrai."


Ben alors, pourquoi cet article ? Ne faites pas votre puceaux effarouché, vous en donnez vous-même les raisons et elles sont génériques, donc, elles s'appliquent à tous, rien de nouveau et encore moins de choquant, vous dites ne pas vouloir jouer aux hypocrites et vous le faites dans la foulée. Pas devant nous Daniel, pas à nous, cela ne passe pas.

yG

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