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Image de l'université : Le Monde donne raison aux enseignants grévistes

Vers un épilogue ? Un article du Monde indique que la rentrée universitaire 2009 voit le nombre d'étudiants se stabiliser, après plusieurs années de perte d'effectifs. L'article a certainement été scruté à la loupe par les enseignants-chercheurs qui avaient fustigé le journal pour son traitement du conflit, jugé partial. Au coeur du débat figurait justement l'impact estimé des grèves sur l'image des universités, et donc sur leurs effectifs.

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5 Octobre : Journée mondiale des enseignants

Alors que dans notre beau pays nous fêtons à tour de bras la journée de ceci ou de cela,

Les médias n’ont pas cru bon de la fêter : Signe des temps ?  ce qui semble important aux yeux de certains, l’est moins pour les autres ( 16 000 postes supprimés dans l'éducation nationale en 2010 : c’est vrai qu’il serait cynique de fêter la journée des enseignants !)


http://www.unesco.org/fr/teacher-education/advocacy/world-teachers-day/


5 Octobre : Journée mondiale des enseignants
Pour une fois, le Fait du jour est un non-événement en France. Depuis 1994, le 5 octobre est une journée au cours de laquelle sont célébrés dans le monde entier les enseignants et le rôle central qu'ils jouent dans la guidance des enfants, des jeunes gens et des adultes à travers l'apprentissage tout au long de la vie.
 
Cette année, la Journée mondiale des enseignants est centrée sur le rôle des enseignants dans le contexte de la crise économique et financière et sur le besoin d'investir maintenant dans les enseignants en tant que moyen de garantir une revitalisation post-crise.. C'est la pénurie d'enseignants qui est au cœur de la journée. A la différence de nombreux pays, celle-ci n'est jamais fêtée en France, pourtant le thème nous dit quelque chose…
 
Malgré tout, comme nous avons tous en tête le souvenir d'un enseignant qui a influé sur notre vie, nous penserons à lui en lui envoyant, via le site de la Journée, une carte postale électronique.
En effet, je travaille à Rennes 2 et j'ai lu partout que les inscriptions étaient même en hausse.
Pour moi l'argument avancé par certains, selon lequel la réputation de la fac était déjà tellement mauvaise que de toute façon, ceux qui pouvaient éviter d'y aller allaient déjà ailleurs.

Le fait qu'il y ait moins d'étudiants en sciences humaines pourrait être une bonne chose, si seulement la réduction servait à redistribuer les crédits et non à les diminuer.
bonjour,

est-ce parce que bon nombres d'etudiant ne peuvent rien faire d'autre?

car autres filieres 'trop selectif' ou 'complet'?

Ma petite soeur vient d'avoir le BAC avec mention AB (bac eco). Elle voulait faire un BTS en communication, elle avait postule a pres de 10 BTS (et quelques DUT). Elle n'a ete prise a aucuns d'entre eux. Donc cette annee, elle va faire 'la fac' pour un ou 2 ans, le temps d'etre accepter dans une autre filiere qui l'interesse plus (ou qui, selon elle, serrait plus 'prometeuse' de lui donner un travail!).

A noter, qu'elle va dans une universite qui ne fut pas son premier choix, mais l'autre (la Sorbonne) ne l'a pas accepte!

qu'en pensez vous?

cordialement,
Nicolas.

PS: je n'ai rien contre l'universite, au contraire!! en effet j'y ai fait une doctorat (en france) et actuellement je fais travail dans une universite americaine (Yale) en tant que postdoc...bien sur car les conditions y sont nettement meilleurs, en termes de moyens pour la recherche (et mon salaire)...
[§5] les inscirptions à venir.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La baisse des inscriptions dans ces trois universités était interprétée comme suit : "Dans un contexte de baisse démographique du nombre de bacheliers et de désaffection générale pour les filières lettres et sciences humaines, les grèves ont tendance à aggraver l'hémorragie d'étudiants". Un raccourci logique insupportable pour certains enseignants-chercheurs, qui pointaient que les grèves menées à ce moment-là n'avaient pas encore pu avoir d'influence sur les inscirptions à venir, et qu'il s'agissait d'une extrapolation et non d'un constat.

Je ne trouve pas ce "raccourci" très logique, moi. Il s'agit effectivement d'une extrapolation du journal sur les futures inscriptions.

La question est de savoir pourquoi il y a une désaffection de la part des jeunes pour les filières de sciences humaines. Un bon sujet d'émission pour ASI, à mon avis. Et pour Judith.

A mon avis, cette désaffection ne s'explique pas par les grèves. Sauf pour le gouvernement. Qui voit là un moyen de resserrer les crédits de ces filières.

Les études ne sont pas gratuites, quoi qu'on en dise. Et de toute façon, il n'y a pas de travail à l'arrivée.
La plupart des autres filières recrutant sur dossier, augmenter le nombre de bacheliers ne conduit-il pas à augmenter le nombre de candidats à l'université ? Ou à limiter la diminution.
Bonjour

"le ministère n'est pour le moment pas dans la capacité de donner le détail des effectifs par université"

comment a-t-il pris connaissance du total ? dans une pochette surprise, acheté à Intermarché?

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