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Hulot : Marlène Schiappa, victime collatérale

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En quoi Schiappa est-elle une victime ?  Abus du titre de cette chronique. 


La femme qui s'exprime sous couvert d'anonymat, promptement dénoncé, est une victime. En tout état de cause, elle se vit comme telle depuis 20 ans. Elle ne souhaite (...)

Schiappa préfère prendre la défense de Hulot plutôt que d'exprimer de l'empathie à l'égard de la douleur d'une femme qui a porté plainte contre lui, discrètement, il y a 10 ans, sans aucune arrière pensée politique. Des ministres qui viennent au seco(...)

On devrait renommer Marlène Schiappa "Secrétaire d'Etat chargé de la symbolique féministe". Encore que, au niveau symbolique, comme le souligne Arsinée plus bas, il y a de gros ratés.


Pour qu'on puisse la considérer comme autre chose qu'une bouffonne,(...)

Derniers commentaires

en carton patte, la personne agressé par Hullot qui n'a as été jugé a cause de la PRESCRIPTION ... c'est du carton patte ? 

Je n'ai aucune sympathie particulière pour MM. Schiappa, et je trouve son attitude dans les cas qui incrimine ses copains déplorable. Ceci étant dit, je suis tout a fait d'accord avec elle quand elle appelle les femmes victimes a allé se plaindre a la justice plutôt qu'aux journalistes. Etant entendu que la vicitme a le droit de parler là ou elle se sent le plus a l'aise...

Le reflexe de caste et de partie chez les politique est assez insurportable. Mais il est un peu trop souvent present aussi chez les journalistes.

L'effervescence actuelle peut être interprétée comme une libération après des années de non-dits. Les éventuels dégâts collatéraux peuvent dès lors apparaître inéluctables. Il n'en reste pas moins que des faits prescrits le resteront . Désormais, tout point de vue est censé s'inscrire exclusivement dans une alternative manichéenne. C'est particulièrement le cas pour ces questions. On est pour ou contre, féministe ou machiste. Mais suggérer que faire confiance à la justice relève du monde des bisounours mérite au moins un éclaircissement. Sinon, on en arrive vite à une apologie de l'arbitraire.

Hulot porte plainte contre Ebdo pour diffamation.

Victime collatérale de l'Affaire Hulot, victime collatérale de l'Affaire Weinstein, victime collatérale de l'Affaire DSK : la directrice générale adjointe d'Oxfam a démissionné


Pour les Brittons et les Brexittons, c'est un peu comme si on découvrait une affaire de mœurs à Emmaüs

C'est un peu comme si on nous annonçait que Trump présentait des excuses aux femmes qu'il a molestées

On devrait renommer Marlène Schiappa "Secrétaire d'Etat chargé de la symbolique féministe". Encore que, au niveau symbolique, comme le souligne Arsinée plus bas, il y a de gros ratés.


Pour qu'on puisse la considérer comme autre chose qu'une bouffonne, il faudrait qu'elle s'explique sur sa présence dans un gouvernement qui :

-a pondu un texte aussi objectivement antiféministe que la Loi travail 2, dont l'effet est une précarisation accrue des déjà précaires (donc en particulier des femmes, des femmes pauvres, des femmes seules) tant au domicile que sur le lieu de travail, et une fragilisation des salarié.e.s dans leur rapport à leur employeur, donc une exposition accrue à l'exploitation, au harcèlement, aux chantages (sur ce point aussi, les femmes sont particulièrement concernées).

-diminue les crédits alloués au secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes et aux associations traitant ces questions, sans parler des PMI (financées par les départements) qui continuent de crever à petit feu.

-est sous l'autorité d'un président qui aime à pontifier sur le ventre des femmes africaines d'un ton paternaliste et technocratique (mais voyons, vous faites trop d'enfants mesdames, "comment puis-je dès lors stabiliser votre pays ?").


Le féminisme de Schiappa se réduit manifestement à produire des signes vaguement féministes (centrés sur l'idée du plafond de verre, évidemment inadmissible lorsqu'on entend permettre aux bourgeoises d'être des bourgeois comme les autres), essentiels à la symbolique progressiste que veut afficher le gouvernement, mais derrière, il n'y a que du vide.

Schiappa préfère prendre la défense de Hulot plutôt que d'exprimer de l'empathie à l'égard de la douleur d'une femme qui a porté plainte contre lui, discrètement, il y a 10 ans, sans aucune arrière pensée politique. Des ministres qui viennent au secours d'un collègue en difficulté, cela n'est pas nouveau ! Souvenons nous aujourd'hui du piteux Moscovici s'efforçant de blanchir Cahuzac. Seulement, le rôle officiel de Schiappa, c'est d'être du côté des femmes et, plus particulièrement, de défendre celles qui sont des victimes. Ce qui permet de mesurer sa sincérité ! Elle aurait peut être préféré se taire après tout mais, quand on appartient au gang Macron, il faut obéir aux ordres du Parrain. C'est le nouveau monde n'est ce pas ?

En quoi Schiappa est-elle une victime ?  Abus du titre de cette chronique. 


La femme qui s'exprime sous couvert d'anonymat, promptement dénoncé, est une victime. En tout état de cause, elle se vit comme telle depuis 20 ans. Elle ne souhaite pas s'exprimer à visage découvert. De plus si l'on en croit les dénonciations de la Presse, elle a un nom lourd à porter pour exprimer sa vérité. Elle n'est pas la seule à se vouloir anonyme, une des plaignantes contre Tariq Ramadan est anonyme et elle, les médias protège sa vie privée et ne remettent pas en cause son témoignage.


 Ce qui manque à Ebdo, c'est d'expliquer la pertinence d'en parler maintenant et de la motivation à enquêter par ce biais. Un travail d'investigation ok, mais sans contextualiser.  D'autant que le magazine titre : 'l'affaire Nicolas Hulot'. Etait ce une affaire au moment de la décision de publication ? non. Maintenant, oui ! puisque tout le monde médiatique en a fait une affaire.(et même Hulot lui même par sa contre offensive préventive.

Comme vous le soulignez dans un autre article, pour Ebdo, ce qui est flagrant c'est le changement de sous titre entre les premiers numéros et ce dernier  ("Lisez-vous, lisez-nous". pour : "Enquêtes, reportages, témoignages". ). Or, d'après ce que j'en lis, le magazine rend public un témoignage contre Nicolas Hulot sans apporter réflexion.


Pour le gouvernement, c'est il faut sauver le soldat Ryan. Peu importe comment on le sauve....


Dans ces temps de com', un verbiage chasse l'autre.  Le poids des mots, le choc des infos sur-titrées. 

Gestion médiatique du politique,  je fais de la communication, je commente mais je  décide petit (ou pas grand chose) face à une grande cause et principalement je gère ma communication au gré des affaires et des vagues médiatiques sans véritablement décliner une véritable politique d'action, d'organisation. Il me suffit d'un catalogue de mesurettes que j'égrène... c'est la communication qui désormais nous est vendue à toutes les sauces.


Bref, du bruit, du bruit, des affirmations, des dénégations, tout le monde se présente ou est présenté comme victime. 

Ebdo sera, peut être, bientôt victime des grands méchants médias concurrents 


La seule pertinence de tout ceci réside dans le mot Publicité.  Un puit sans fond...


Bon travail de D.S, tout à fait dans la norme @si: là, le boss fait le job! Mais c'est vrai aussi qu'au regard de l'actu de la planète entière (SDF, Syrie, Trump, krack boursier, etc) il y a là-dedans, quand même, un petit côté...'décalé', non?

Les choses se compliquent.  Ce coup-ci, le supposé violeur n'a pas du tout l'allure d'un porc genre Weinstein. C'est un homme propre sur lui, style gendre idéal (un peu usagé, certes). Les néo-féministes doivent être perplexes. Cette affaire va-t-elle leur ouvrir les yeux et les guérir de leur hystérie ? Va-t-elle aider le capitaine à sortir de son addiction actuelle (les langues qui se libèrent sur les quéquettes et les foufounes) ? On en vient presque à souhaiter qu'il retourne à ses obsessions haituelles (complotistes et fascistes). 

Pendant ce temps-là, il se passe dans le monde des choses plus importantes que les descriptions des variations de positions de Marlène . Si vous voulez être au courant, faites un détour régulièrement par le site d'Olvier Berruyer.

Et depuis deux jours, silence médias sur cette affaire...

Marlène Schiappa, après avoir écrit un livre sexiste intitulé "Osez l'amour des grosses", s'est rendu compte que le féminisme, dans sa version bourgeoise donc totalement inconséquente, permettait de faire carrière. Être invitée au sommet des Women Leaders, c'est formidable. Mais les conversions tardives et opportunistes se traduisent souvent par beaucoup d'incohérence.

Dans cette affaire, la seule victime c'est celle qui voulait garder son anonymat et dont le souhait a été bafoué. Qu'une ministre soutienne ses collègues de gouvernement ça n'a rien de nouveau. Et ça n'en fait pas une victime.


Ou est le  « lynchage » ou « curée médiatique » contre Hulot alors que 99% de ce qu'on lit le défend et le plaint.

 

Au vu tout les louanges unanimes des médias, collègues etc on n'a pas non plus l'impression qu'il est au bord de la démission. 


En France il n'y as pas d'effet "me too" . Personne par contre ne soutient la victime.

le JDD  via Hervé Gattegno a vigoureusement défendu Hulot ce week end et a éreinté l'ebdo. Sachant que Laurent Valdiguié co auteur de l'article de l'ebdo était il y a peu au jdd il me semble que les coulisses de cet articles seraient intéressantes pour @si...

Je ne l’ai pas lu comme ça. Il y a pour moi comme une égalité entre le gouvernement et Ebdo. L’un faisant de la vieille politique, mais non, mes deux ministres ne sont pas coupables, ce sont des gens biens, même très biens. L’autre concoctant un article puant son paquet de buzz aux fins de lancer, et donc d’acquerir du lectorat à peu de frais, sa feuille de choux. Bref, l’un comme l’autre, pas reluisant, et si je continue à réserver mon vote pour cette formation politique, il est certain que cette semaine et les autres qui viennent je m’abstiendrai de l’achat des numéros, ayant déjà refusé de le faire pour celui-ci.

Marlène Schiappa, la bonne surprise du gouvernement Philippe.

Sans ambiguïté dans ses engagements féministes et laïques.


"ont éclairé l'inadaptation de la police et de la Justice à recueillir la parole des victimes"

Ah bon ? Eolas affirme l'inverse à longueur de tweets. Voir notamment ici : Lien twitter 


Est-ce que le simple fait de répéter en boucle que la police et la justice sont inadaptées ne conduit justement pas à décourager certaines ou certains ?

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