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Hollande, les crapauds, et le beau temps

Réservez votre soirée : Hollande répond au porte-parole du MEDEF, pardon, au présentateur de Capital, sur M6

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Petite intervention bien marketée pour l'émission champion de l'ultra-libéralisme. On le récompense, le gentil monsieur, parce qu'il applique la doctrine, en l'invitant.
Et il y va parce qu'il pense qu'il va les amadouer. Il leur a fait la réforme du travail. il allonge les retraites. Comme un chien qui revient vers son maitre et quête une caresse, il vient remuer la queue à la télé. Il pense qu'ils le laisseront aboyer, mais évidemment, ce n'est pas leur idée de le laisser.

D'ailleurs, depuis le tournant de la rigueur en 1983, la gauche est persuadée qu'elle va calmer les capitalos en les caressant dans le sens du poil.
C'est le syndrome DSK Carlton : on croit baiser et en fait on se fait baiser.

Alors voilà, il vient dans leur émission, et puis on expose ses desiderata, nos amis du BTP sont ennuyés par les écolos, faites quelque chose, et autres inepties.

Après, les propagandistes de droite se répandent sur le service public pour dire qu'il pleut toujours sur lui. C'est tellement nul que si maintenant il est question de crapauds, on voit bien le rapport.

On était vraiment désespérés par Sarko pour avoir élu cette bande de nazes. On aurait mieux fait de se jeter à l'eau...
Bonjour
Dans le genre arguments M6, je vous signale un moment de rigolade demain matin sur France Culture vers 7H40 avec l'édito d'un dénommé Philippe Manière.
La semaine dernière il nous a sorti que si les rentrées de taxes indirectes (TVA et taxes sur les carburants) avaient baissé c'est parce que les personnes aisées n'achetaient plus et ne voyageaient plus. En effet il fallait qu'elles mettent de l'argent de coté pour payer leurs impôts qui avaient énormément augmenté.
Il y avait une autre alternative pour eux, c'était de quitter la France avec le même résultat sur la baisse des entrées d'impôt.
Et de conclure sans broncher : l'impôt tue l'impôt !!!
Je vous l'avais dit, comme dans Capital sur M6.
Quelle histoire va-t-il nous raconter demain ?
Et merde !
--
Réservez votre soirée : Hollande répond au porte-parole du MEDEF, pardon, au présentateur de Capital, sur M6.

Nom de Zeus !

J'avais reçu l'alerte sur ma tablette numérique...vers 22h50. Je me suis dit : "Mince, alors..!"
Après, il m'est impossible de rebondir sur vos propos car je n'ai pas vu l'émission, d'une part ; et d'autre part, vous avez tendance à exagérer...
Je trouve cela dommage.
Pourquoi ne pas recevoir, dans le cadre de votre profession, un responsable du MEDEF ou de "Lafinance" ?
Impossible pour moi de regarder la 6.Qu'est-il allé faire dans cette galère ?Il a pourtant déjà sa dose il me semble.
... et Stéphane Richard ne démissionnera pas (après tout, il n'est mis en examen que pour escroquerie en bande organisée, ce n'est pas comme s'il avait assassiné des enfants).
A Villeneuve sur Lot, le PS est éliminé au 1er tour, le Front de Gauche fait 5%. (François Asselineau, 0,5. Lol.)
A part ça, tout va bien.
Très bien la chronique, très juste et, pour ma part, je partage totalement la conclusion qui reprend des propos de Maurice Nadeau.
Sur « Les crapauds », essayez la version joliment réactualisée par Alain Souchon (youtube)

http://harmoniques-nuances.blogspot.fr/2013/06/je-ne-puis-servir-les-autres-quen-etant.html
Bon, il est super actuel et tip-top cet extrait de Maurice Nadeau.
N'empêche, son maître à penser était Samuel Beckett, c'est-à-dire le théâtre de l'absurde... Le changement par la littérature, c'est donc du vent!
Et pis alors les crapauds, comme chorale, ils sont nuls : pas fichus de chanter en même temps. Et que chacun se fait sa petite ritournelle. Ça monte dans toute la ravine. On n'entend plus qu'eux. Pour annoncer la pluie en plus. Pfff. Ils auraient pu se contenter d'être visqueux !
Ok, je sors...
" 1) La communauté n'est pas une forme restreinte de la société, pas plus qu'elle ne tend à la fusion communionnelle. 2) A la différence d'une cellule sociale, elle s'interdit de faire œuvre et n'a pour fin aucune valeur de production. A quoi sert-elle ? A rien, sinon à rendre présent le service à autrui jusque dans la mort, pour qu'autrui ne se perde pas solitairement, mais s'y trouve suppléé, en même temps qu'il apporte à un autre cette suppléance qui lui est procurée. (...) Bataille écrit: " Il est nécessaire à la vie commune de se tenirà hauteur de mort. Le lot d'un grand nombre de vies privées est la petitesse. Mais une communauté ne peut durer qu'au niveau d'intensité de la mort, elle se décompose dès qu'elle manque à la grandeur particulière du danger" " ( Maurice Blanchot, "la communauté inavouable")
[quote=Daniel Schneidermann]" Il y a eu une déception immense sur le plan politique, donc une désillusion. J'ai compris que le seul changement qu'on pouvait espérer, c'était finalement la littérature qui l'apportait (...) C’était, par le fait de lire, d’être au courant et d’être en communion avec les gens qui avaient essayé de montrer qu’on pouvait essayer de changer soi-même. (...) J’ai compris que le changement n’était pas que social et politique - même si cela reste une procédure très importante- mais qu’il y avait aussi un changement de chacun". Qui parle, dans cette interview de 1991 ? Maurice Nadeau, éditeur et fondateur de la Quinzaine littéraire, qui vient de mourir à 102 ans. Dont on ne connait pas l'opinion sur la responsabilité des crapauds, et qui ne regardait sans doute même pas Capital.

Bravo pour cette citation d'un propos de Nadeau. Elle oblige, comme noblesse oblige, à redécouvrir la nécessité de réfléchir à ce qu'ici communion signifie.

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