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Hollande l'anti-finance au banc d'essai de la presse

Guerre à la finance : c'est la déclaration-choc de Hollande au Bourget. Mais sous le slogan, quelles mesures, quel contenu ? Trois journaux se sont collés à l’exercice, Libération, la Tribune et le site de l’Expansion, mais les trois n’arrivent pas aux mêmes conclusions. Comparons.

Derniers commentaires

Puisque le sujet a été lancé ici —et nonobstant le léger hors-sujet—, je voudrais revenir sur la campagne de Hollande, notamment sur sa [s]communication[/s] propagande (retrouvons le sens des mots). Apparemment, celle-ci a été confiée à l'agence BDDP&fils, si j'en crois cet article du Monde. Je ne sais quel est le montant du contrat, mais il est clair que le slogan "le changement, c'est maintenant" ne vaut même pas un euro symbolique, tout simplement parce que c'est vieux comme le monde, ou du moins comme la campagne de 1981 —ce qui prouve d'ailleurs que les "communicants" ont une mémoire de poisson [s]rouge[/s] bleu (comme la couleur de fond des métingues de Hollande). Explication:

1. Les trois candidats principaux de 1981 (Mitterrand, Chirac, Giscard) ont tous eu leur chanson de campagne. Elles sont toutes nulles à chier, mais la palme de la débilité revient clairement à Giscard, et pourtant la concurrence était rude (la musique , les paroles ). Les deux autres utilisaient tous deux le mot "maintenant" et le verbe "changer". Pour Mitterrand, le refrain disait (déjà!): "Oui ! on veut que ça change maintenant ! Mitterrand Président Allons ! c'est le moment !" [la musique , les paroles ]. Dans la chanson de campagne de Chirac, on pouvait entendre : "On a dans notre pays/ Le pouvoir de changer de vie/ Pour tous Jacques Chirac/ Maintenant Président" (la musique , les paroles ). On peut aussi consulter la page de fluctuat.net sur les chansons de campagne.
2. C'est l'agence BDDP&fils qui donc a "inventé" ce slogan, alors qu'il suffisait d'aller comme je l'ai fait sur bide-et-musique.com pour le trouver. Ce n'est pas tout: leur site présente les différentes campagnes publicitaires dont ils sont chargés. Quelle est la dernière en date? Une campagne pub pour la chaîne Arte. Et que peut-on lire sur le site même de l'agence quand elle présente cette campagne d'Arte? Ceci: "Sur Arte, 2012 est l’année du changement" (la page est ici). Apparemment, les idées se recyclent; ce n'est pas nouveau: Les Inconnus dans un sketch mémorable et hilarant s'était foutus des publicitaires d'un candidat qui rappelle furieusement le Hollande actuel, et dont le slogan était recyclé dans une campagne pour le [s]PS[/s] PQ.
3. Le choix de la couleur bleue me semble prouver non seulement que les communicants en question n'ont aucun sens de l'histoire du parti socialiste, mais aussi que le parti socialiste semble aussi avoir oublié son histoire: le bleu, jusqu'à preuve du contraire, est le code couleur de la droite. Point. Que le Parti Socialiste s'y rallie, c'est plus qu'un symbole: c'est une trahison. Entre les deux chansons de 1981, qui utilisent toutes deux les substantifs du slogan du PS actuel, on est finalement plus proche de Chirac que de Mitterrand. Après tout, Hollande est député de Corrèze, comme l'autre.
Je ne sais pas ce qu'il en est exactement, c'est de l'économie, et vachement technique.
Mais quand même, le communicant qui a imaginé ça, il a gazé.

J'en suis tellement émue que j'en retourne à mon vocabulaire ancien, qui permet de se rendre compte que j'étais ado dans les années 70.

La Finance, l'ennemi, c'est bien trouvé. Ce n'est pas comme l'autre qui s'attaque à des groupes humains bien ciblés, les fonctionnaires (Monsieur Communicant aurait pu dire l'administration) ou les roms (M. C aurait pu dire des groupes nationaux immigrés permanents d'Europe de l'est, et soupçonnés de délinquance).
C'est une notion vague et abstraite, on dit dit même pas haro sur les traders ou les agences de notation. La Finance. Keskseksa ? Donc quelques propositions vagues pour envelopper et enrober tout ça.
La Finance, combien de divisions ? Aucune ! Aucun visage à donner pour les images du journal télévisé, sauf des places banalement symboliques. Aucune notion précise à expliciter. C'est tout bon. Ce communicant a admirablement compris comment contrer l'adversité, en fait, c'est un contre-discours anti Sarko parfait.
Il savait en plus que pour nous rassembler, il nous faut un ennemi, mais pas quelqu'un, et surtout pas parler de cet adversaire dont la seule vraie tactique est de faire parler de lui. La Finance, c'est très bien trouvé.
Pour la comparaison il faudra attendre que le vrai-faux candidat ex président sorte un programme.On risque d'attendre encore longtemps,même si on peut imaginer ce qu'il sera.De la confrontation naît un choix éclairé. L'hypocrisie du camp UMP est à la mesure de l'ensemble de sa gestion :MENSONGES ET FAUX-SEMBLANTS
Comparérs aux propositions d'Obama de la nuit dernière, tout cela fait nien pâle figure tant cela est éloigné de la réalité et du porte monnaie du consommateur/électeur.
Prêt de 4 années après, enfin, il y a un petit espoir de voir activer le refinancement des crédits immobiliers des particuliers US plutôt que d'alimenter la spirale des saisies immobilières/ revente à prix cassé/ baisse du marché immobilier....
Que de temps, d'argent et d'énergie perdus pendant ce temps!
Alors la, c'est les chocottes qu'il leur a mis François, ah ils font moins les malins hein? Regardez les ces financiers et ces banquiers comme ils tremblent! Il y en a même qui ont fait pipi dans leur froc tant ils sont terrorisés. Ils vont vite faire amende honorable et rendre les sous, fissa, fissa! François et ses troupes d'éllites, ses brigades du tigre, ses économistes atterés à lui qui lui prodiguent leurs justes conseils; ils vont vite remettre un peu d'ordre dans ce boxon et mettre au pas le capitalisme financier. nanmého!
C'est sur la Gauche est revenue. Jugez plutôt:

Elie Cohen
Directeur de recherche au CNRS et à Sciences Po, membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, il est aussi administrateur des firmes EDF Energies Nouvelles, Steria et PagesJaunes, ex-administrateur d’Orange et Vigeo.

Jean-Hervé Lorenzi
Professeur à l’Université Paris-Dauphine, président du Cercle des économistes, membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, ex-conseiller du président du groupe Havas et du Premier ministre socialiste Edith Cresson, actuel administrateur de BNP Paribas Assurances, de la Cie financière Edmond de Rothschild, et membre du conseil d’orientation de l’Institut Montaigne, think tank créé par Claude Bébéar (Axa).

Jean-Paul Fitoussi
Président de l’Observatoire français de la conjoncture économique (OFCE), membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, ex-coordonnateur de la « Commission sur la performance économique et le progrès social » – lancée à l’initiative du président Sarkozy – et président de la sous-commission de la « Commission des Nations-Unies sur la Réforme du système monétaire et financier international », ce chroniqueur du Monde et de La Republicca est aussi administrateur du trust financier italien Sanpaolo IMI, de Telecom Italia et de Banca Sella Holding.

Emmanuel Macron
Ancien membre de la « Commission Attali pour la libération de la croissance » – installée par le président Sarkozy – et actuel associé-gérant chez Rothschild & Cie Banque.

Stéphane Boujnah
Ex-membre de la « Commission Attali pour la libération de la croissance » et conseiller de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, il est aujourd’hui le patron de la branche française du groupe financier espagnol Santander.

[www.jolimai.org]
Comme c'est la soirée Apple... un très long article à méditer sur le pourquoi de l'échec d'un renouveau du "made in USA" au profit du "made in China", en se basant sur l'exemple d'Apple. Exemple appliquable à tous les pays, qui montre aussi que la finance n'est pas le seul blocage de nos économie, qu'une politique industrielle sur de vieilles recettes sans tenir compte des atouts de nos concurents est vouée à l'échec etc etc

http://www.nytimes.com/2012/01/22/business/apple-america-and-a-squeezed-middle-class.html
Que les assurances-vie achètent de la dette d'Etats qui peuvent aussi facilement faire faillite me fait très peur et me fait dire que le doublement du plafond du livret A est une très BONNE chose pour les particuliers.

En effet, c'est la BCE qui rachète à tour de bras et sous le manteau les obligations d'Etats membres. La finalité du livret A qu'est le logement me paraît bien plus utile pour le bien commun que de multiplier ad libitum les services d'intermédiations financières de notre système de (re)financement de la dette publique.

Il n'y a que Christian Noyer pour penser que l'assurance-vie (qui prélève honteusement son pourcentage à chaque versement effetué) doit être sauvé en maintenant le taux du livret A le plus bas possible.

Ne faîtes pas le jeu de la droite ultralibérale en la dénigrant ! Cette mesure sur le livret A est diaboliquement simple et efficace...
Comment peut-on faire confiance à Hollande quand il dit vouloir faire la guerre à la finance alors qu'il est le candidat d'un parti (qu'il présida d'ailleurs) qui compte comme sympathisants ou membres des bolchéviks aussi redoutables que Jean-Pierre Jouyet (AMF), Dominique Strauss-Kahn (ex_FMI), Pascal Lamy (OMC), Matthieu Pigasse (ex-dircab de Fabius, banque Lazard), Jean-Charles Naouri (dircab de Bérégovoy, PDG du groupe Casino), etc. ?

Sinon, rien à ajouter au post de sandy.
ça me rappel le fameux : Les noms des responsables du petit journal !

Facile :
trouver la source de la crise de la dette de 2011 ?
Bah, facile, en grande partie : la crise de 2009-10, soit la crise présentée comme économique : vous vous souvenez des relances économiques et tout le touin touin... Bah, à un moment, ça fait beaucoup de dette (et avant, yavait les milliards astronomiques)
- des noms ! -
ah oui, mais, avant : La crise systémique / de liquidité de 2008 : les fameux milliards astronomique pour fluidifier les liquidités bancaires
- des noms ! -
bah, la crise des subprimes : donc, les banques américaines et les européennes qui ont produit/acheté les produits tritisés pensant que ces produits merdiques allaient leur rapporter leur 35% de bénéfice min recommandé...
- des noms ! -
heu, bah, les agents immobiliers et les banques qui ont fait des prêts à des taux complétement débile, soit : je prête à un clodo ultra endetté et si il paye pas, c'est pas grave, j'ai déjà vendu la dette à un blaireau européen avec un produit financié multi couche bien fumeux ! Ouai ! [hola, là, on a déjà des noms à récupérer...]
- des noms ! -
Mais, mais ! Qui à permi légalement la production ET l'achat de cette merde (oui, oui, ces produits, c'est de la lasagne avec de la merde entre des couches de viande et de pâte... ça reste un plat qui personne ne mange).
Bah, vous les connaissez ! Des mecs du centre, soit disant de gauche, sous Jospin... Bon, ils étaient pas en première ligne, mais, ils étaient dans la doxa : Hollande et Mélenchon. Bon, c'est vrai, ils étaient pas en première ligne. Mais, je me souviens pas qu'ils étaient contre... (ouai, on est dedans...) Attention, je dis pas que la droite, l'extrème droite ou le partie anti républicain aurait fait mieux hein...

C'est pas parfait, mais, c'est un élément de réponse pour le Petit Journal.
Je suis sur que l'opposition de l'époque aurait fait de l'anti-capitalisme... pour' sur' !

Quand aux solutions qu'Hollande ne fera jamais ou si il est obliger dans 1-2 ans ou 6 mois...attendu et si peu débattu...
Comme à dit l'autre : "Faut frapper où ça fait mal" : Remettre la machine au niveau ennui total et faire taxer à 100% au delà d'un seuil casino. Si on me dit que d'autres vont partir : je réponds, ok, mais, à poil et apatride. Et là, une petite phrase qui me fait bien marrer dans ce sens là : la France, tu l'aimes ou tu la quittes (à poil & apatride...).
Rêvons un peu, l'histoire est cyclique. On l'a déjà fait : il y a juste 220 ans. Encore que temps peut être... Si Marine passe, ya moyen (mais, c'est ultra cynique comme stratégie...).

Désillusion, Désillusion... Si seulement on pouvait voir ce schéma au jt, avec des petits dessins et des doigts qui apparaissent de temps en temps avec une voix off qui revient "Vous l'avez bien profond !"
Hola, je trip, faut que je dorme... moi aussi...
"dans le texte" me manque...l'alibi du peu regardé me gêne énormément, trouve même ça stupide... mon renouvellement d'abonnenement est en jeu pour tout dire...un problème d'offre et de demande, alors là je suis sur le cul ; c'est pourquoi je préfère les chemins de fer suisse à la sncf , les trains passent régulièrement tous les jours et sur toutes les lignes même si c'est pas rentable! Ou alors on pourrait se priver 1/2 des chroniques de chacun d'entre vous . Je déteste les forums.
Franchement quand je lis tout ça, je repense à Frédéric Lordon, ainsi qu'à tous ceux qui on essayer de faire preuve de pédagogie et qui ont expliqué ce qui n'allait pas du côté de la finance, et je les imagine à la lecture de ce projet de "guerre" contre la finance, pleurer de toutes leurs larmes, non pas parce qu'un candidat aurait enfin donné corps à leurs espoirs, mais par dépit, tellement ces propositions sont particulièrement lamentables.

On remarquera que la lutte contre les paradis fiscaux ou l'encadrement des revenus des traders sont des promesses récurrentes depuis 2008 sans jamais voir le jour, la taxe TOBIN qui je le rappelle fait aussi partie du programme du PS, est la 3ème copine de ces petites promesses éternellement repoussées G20 après G20.

Bon bien sur, on pourrait se dire qu'Hollande ce n'est pas Sarkozy, et que ce n'est peut être pas le genre à revenir sur des promesses ... ( vous comprendrez que je dis ça sans grande conviction, cf : les 60000 créations de postes de fonctionnaires et la retraite à 60 ans passées à la trappe depuis les primaires ).
Mais quand bien même, est-ce vraiment là que se situe le coeur du problème ? Est-ce que tous nos soucis viennent des paradis fiscaux ou des salaires des traders, ou encore est-ce qu'une taxe va résoudre nos problèmes ?

Ces promesses ne mangent pas de pain car elles ne changeront strictement rien même si elles étaient réellement appliquées.

Pour la création d'une agence de notation européenne, pareil !!! Le problème ce n'est pas les agences de notation uniquement, c'est que notre gouvernement est dépendant pour se financer des marchés financiers, et que l'on paye des sommes astronomiques rien qu'en intérêt alors qu'on pourrait très bien se passer des marchés financiers !

Reste donc la séparation des banques de dépot et d'affaire.
C'est la seule bonne mesure mais qui à elle seule, pas plus qu'avec celles qui sont énoncées, ne saurait résoudre nos problèmes actuels d'endettement et de dépendance aux marchés financiers.
Cette mesure peut juste nous permettre d'avoir nos dépôts protégés au cas où la finance s'effondrait à nouveau comme en 2008.

Mais là encore c'est minimaliste, ce qu'il faudrait c'est carrément nationaliser les banques, Lordon l'explique très bien, car les services de dépots et d'opérations bancaires sont d'utilité publique, et n'ont rien à faire entre les mains d'entreprises privées, l'état doit garantir leur continuité, il doit garantir que les gens et les entreprises pourront toujours retirer de l'argent, payer avec leurs cartes bancaires ou chéquiers, que les particuliers et les entreprises pourront toujours trouver des crédits à faibles taux. Et quitte à assurer la continuité de ces service, autant que les profits qui vont avec aillent dans les comptes de l'état plutôt que dans les poches d'actionnaires privés.

Voilà ce qu'il faudrait faire si on voulait faire "la guerre à la finance"

Ensuite il faudrait s'attaquer à la dépendance de l'état aux marchés financiers. Il est anormal que l'état se finance par des financements privés, c'est parfaitement anti démocratique, l'état doit pouvoir se financer tout seul via les impôts et ses prérogatives monétaires, la vraie guerre contre la finance consiste donc clairement à vouloir supprimer tout pouvoir de la finance sur les états et donc à récupérer le droit de pouvoir aussi bénéficier pour l'état et les administrations publiques de la création monétaire à taux zero, en tout cas pas à un taux supérieur auquel les banques sont actuellement financées par la BCE ( 1% )

Enfin l'interdiction des produits toxiques est évidemment un argument floue. S'il y a vraiment qqchose de toxique du côté de la finance, ce sont des choses précises que l'on peut très bien nommer, comme la cotation en continue qui rend la finance folle avec notamment ses supers calculateurs qui font du trading à la nano seconde qui déconnecte totalement la finance de ses prérogatives de financement de l'économie, ou encore la titrisation, qui permet de créer n'importe quel produit financier obscure comme les subprimes etc ...

Hollande ne propose évidemment rien de tout ça, parce qu'il ne veut surtout pas s'attaquer à la finance, il veut juste laisser paraître qu'il s'attaque à la finance, il a le même comportement que Sarkozy, il m'apparait donc clairement que ses promesses subiront le même sort que celles de Sarkozy s'il arrive au pouvoir. Et ce n'est pas ce qu'il s'est passé dans les autres pays européens où tous les homologues de François Hollande ( Zapatero en Espagne ou Papandreou en Grèce ) se sont couchés très vite devant la finance, qui vont nous rassurer !!!
Hollande anti finance : la seule chose qu'il y ait à dire c'est : lol

Et Bayrou qui dit que la finance n'y est pour rien , qu'il ne propose pas de s'attaquer à une entité virtuelle indéfinissable ( en insistant sur le côté pratique de la chose) mais qu'il veut choisir de s'attaquer à quelque chose de palpable et de clairement défini et identifié : le chômage : re lol

Je vous conseille le dernier petit supplément de fakir à 0,50€ sur la dette, les candidats à la présidentielle ont été interrogés et on pourra constater que Hollande, Bayrou et Sarkozy ont grosso modo le même point de vue : celui de la continuité. Ce n'est pas un scoop, il suffit de les écouter depuis 3 ans.
"Hollande a donc déclaré la guerre mais ce n’est qu’une déclaration. Reste à connaître les éléments concrets déployés sur le champ de bataille. On devrait être fixés jeudi 26 janvier, date à laquelle il présentera "le projet présidentiel, le pacte présidentiel, la plateforme présidentielle (qui) aura forcément un caractère précis avec des éléments chiffrés"...

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Y a un truc que je ne comprends pas bien là du côté de la presse. Pourquoi ils se fatiguent comme ça à disséquer des propositions encore floues qui, à l'évidence, ont été simplement jetées en pature pour amuser la galerie et faire le spectacle ?

S'ils savent tous que le consistant n'arrivera que jeudi, et ben qu'ils attendent cette date, les éléments et les chiffres précis qui leur manquent, pour informer leurs lecteurs ! Autrement dit, si les journalistes ne sont pas dupes pourquoi dupent-ils à leur tour les lecteurs en leur vendant quasiment du vent ?

Comment ? Vous dîtes ? "Il faut bien vivre ?"

Ah oui pardon j'avais oublié que ça passait avant le devoir d'informer réellement...

:-(
Je sais j'ai la comprenette difficile mais "la seule nouveauté proposition véritablement nouvelle" ???
gamma
"deux options possibles : l’ambitieuse (on sépare réellement les banques de dépôts et les banques d’investissement), et la moins ambitieuse (on créé des filiales dédiées à l’activité de dépôt au sein des groupes bancaires)."

Ca n'a rien à voir avec l'ambition. L'intérêt de créer des filiales cloisonnées, c'est que la même entité garde la responsabilité de ses pertes dans le secteur financier, pour limiter les prises de risques. Aux Etats-Unis, les banques d'investissement sont généralement séparées, ça ne les a pas empêchés de spéculer à mort: Lehman Brothers, Merril Lynch, Goldman Sachs, ce sont ou c'étaient toutes des banques d'investissement.
De plus, le fait de séparer en entité distincte suppose une désorganisation moindre des banques concernées.

Bref, la plupart des ééconomistes de gauche s'accordent à dire qu'un cloisonnement serait à la fois plus efficace et plus simple. Ah, certes, Généreux et Mélenchon le disent pas. Mais Harribey, oui. Qu'on vienne raconter que Généreux est plus à gauche qu'Harribey...

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