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Commentaires

"Grillo reprend le discours de Berlusconi d'il y a 20 ans"

Qui est vraiment, que veut vraiment, et que peut vraiment faire Beppe Grillo? Ce comique italien vient de remporter 25% des voix des Italiens aux dernières élections. Est-ce qu'il incarne un renouveau des personnels, des thèmes, des méthodes politiques ou au contraire un nouveau visage de la démagogie et du populisme à l'italienne? Trois invités dans notre émission : Eric Valmir, correspondant de Radio France en Italie de 2006 à 2012, Marie-Anne Matard Bonucci, spécialiste de l'histoire contemporaine italienne, et Hurluberlu, @sinaute et italianophile, qui nous a aidé à préparer cette émission.

Derniers commentaires

Réduire la critique de la bureaucratie syndicale a une forme "d'anti-syndicalisme" c'est pas tres tres professionnel je trouve. Je ne peut pas penser que Daniel, ou les autres intervenants ne savent vraiment rien des critiques que la plupart de l'extreme gauche et des libertaires envers les syndicats. Les syndicats sont devenue des grosse machine bureaucratique, au meme titre que le partit bolchevik a une echelle emplement plus vaste. De plus la collaboration des centrales syndicales (surtout cftc, cfdt ect...) mais aussi CGT et FO, montre bien la défiance qu'on un nombre croissant de travailleurs envers le syndicat. Quand Grillo s'attaque au syndiqua de FIAT on sait bien qui sont les syndicaliste des industrie automobile du nord, les vieux bastion communiste qui par leurs manque de rénovation intellectuel apres les années 1990 on pas sus retrouver une forme d'emprise et de force de changement qu'on avait put en attendre dans le passé.
Réduire la critique des syndicats, ou meme des corps intermédiaires a une forme de "populisme", ou meme parfois un peut a une critique d'extreme droite sous jaccente ce n'est pas etre loyale. Bien sur l'extreme droite abonde sur le sujet, mais reporté vous au NPA, au troskyste, et meme parfois a des communistes ou simplement des militants de base qui sont les premiers a critiqué les structures de leurs propres syndicat ! Ne ce basé que sur sa c'est faire une erreur.
Sur les employés devraie détenir les entreprises, je voit avec HORREUR que pour vous ce serez du POPULISME ! Mais vous reniez tous le combat de la gauche non marxiste. La gauche non marxiste c'est battue sur des choses simples, l'auto-gestion, les entreprises au travailleurs, ect... Je suis stupéfé que de simple commentaire désobligeant venue des médiacrate européens vous est autant manipulé. Que les employés détienne leurs entreprises c'est pour le coup un marqueur EXCLUSIF à l'extreme gauche, et clairement ! C'est pas l'extreme droite avec leurs cultissime du chef qui vont allez proné la gestion directe des entreprises par les salariés sans aucune hierarchie...

Pour moi c'est vraimment pas sérieux sur ce coup là. Et je me sent pas plus informé sur le personnage complexe, mais qu'il faut au dela de lui, comprendre le mouvement derriere. Parceque faut pas ce raconté d'histoire, on fait pas 25% avec juste un homme. C'est que derriere il y a forcement des forces bien plus complexes qui entre en jeu.
C est quoi cette blague d émission?

J ai maintenant d autant plus de raisons d avoir quitté Paris .
Extrait d'un édito de Michel Crépu (Revue des deux mondes) sur le phénomène Grillo:
Pour ma part, rien à redire.

Beppe Grillo a relégué Silvio Berlusconi au magasin des vieilleries de carnaval. Là où le Cavaliere se gaussait des pisse-froid en lutinant des bimbos, M. Grillo harangue, accuse, en appelle au Jugement dernier. Sous le masque du rebelle qui épate, on devine déjà le garde-chiourme qui ordonne. Ce gourou d’un nouveau genre n’admettra aucune faiblesse de ses disciples dévoués. Ceux-ci sont entrés au Parlement étonnés comme les petits enfants du joueur de flûte de Hamelin : littéralement, ils ne savent pas ce qu’ils font là. Seul le sait M. Grillo, qui se tient en retrait, comme le Dieu suprême, dans la fumée dévote. Cela n’empêche pas de faire connaissance. Ainsi, dans une tribune publiée sur Slate.fr (1), Alexandre Moatti (2) a-t-il soigneusement épluché les discours du tribun : on y découvre, entre autres vues, qu’il tient le Sida pour une « farce » et recommande de soigner le cancer au jus de citron par haine de l’industrie pharmaceutique, laquelle, comme l’on sait, tient ses ordres directement de Wall Street. Jusqu’où ira M. Grillo ? Jusqu’où les niais qui l’applaudissent voudront-ils lui obéir ?

La réponse est entre nos mains. Nous voulons dire entre les mains de ceux qui croient que l’Europe a mieux à proposer au monde que des recettes bio contre le cancer en fulminant contre l’Amérique, autre nom d’Israël. M. Barroso a répondu, il a dit en substance que les instances suprêmes de l'Union européenne n’avaient cure du vote italien. Qu’il s’agissait de continuer la « Construction » sans sourciller. On se doute qu’un tel aveuglement reste la meilleure façon de renforcer les bataillons des « grilli » qui n’en demandent pas tant. Le replet M. Barroso, tout à ses vanités, est-il seulement conscient de sa propre crétinerie politique, l’auto-destruction de l’Europe au nom de l’avancée irrésistible ? Encore M. Barroso n’est-il qu’un pion qui s’effacera de lui-même le moment venu. (Il est tout de même étrange de se dire qu’il ne restera rien de M. Barroso alors même qu’il est là depuis si longtemps.) Quant aux courtisans trois pièces qui lui tiennent la porte, farcis de rapports que personne ne lit, on voudrait bien parfois qu’un Saint-Simon de circonstance les rhabille pour l’hiver. Qui n’a pas étudié de près la mine satisfaite d’un jeune loup de Bruxelles ne sait pas ce que c’est que cette forme non encore étudiée de snobisme technocratique. Plutôt mourir (on veut dire par là être nommé à un autre poste) que renoncer à sa voluptueuse inutilité. C’est une jouissance que d’appartenir au camp qui décide de la pluie et du beau temps. C’est comme de faire un pied de nez à ceux qui ne peuvent rien décider.

(1) http://www.slate.fr/tribune/68877/beppe-grillo-populisme-scientifique

(2) Alexandre Moatti vient de publier aux éditions Odile Jacob : Alterscience. Postures, dogmes, idéologies, où il analyse entre autres l’anti-scientisme de l’ultra gauche. Édifiant.

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NB: Citation du directeur de l'IRIS, Pascal Boniface (qui semble détester Fourest pour son islamophobie prétendue (je ne prend pas position, là, je ne sais pas lequel des deux a raison sur ce point)), dans une interview donnée au Nouvel Obs (que reprend le grand soir):

-"Que quelques farfelus s’agitent sur la toile pour dénoncer d’improbables complots"

Ce que j'en dis, c'est que Chouard et Soral relaient les pensées de ces farfelus (et tout les gens sérieux sont d'accord pour dire qu'ils le sont (Fourest comme son opposant)
Petit message destiné aux perroquets (je pense que ce sera mon dernier):

Regardez (si vous avez envie de sortir de votre ornière) ce documentaire sur vos croyances, réalisé par C Fourest. On y voit une inteview de Fabrice Arfi de Mediapart (38 minutes) qui dit clairement ce qu'il pense du conspirationnisme. Vous ne lui faites pas confiance à Arfi???

Je vous le répète, il y a une ligne rouge à tracer entre les professionnels compétents et les guignols...
Tous les commentaires anti hurluberlu (2 ou 3 posts maxi) ne sont que l'expression d'une frustration :

"Invitez moi M Schneidermann, je veux pouvoir montrer à mes parents que je suis passé à @si!!!!"
Pourquoi tant de haine ?

Qu'est-ce qui pousse Daniel Schneidermann a dénigrer et discrédité Beppe Grillo via un obscure @sinaute qui se nomme lui même Hurluberlu, et qui fait des études d'Italien (dixit Schneidermann). Ce qui lui confère d’emblée le titre d'expert du mouvement 5 étoiles et de Beppe Grillo. Et Je doute pas, bientôt, Biographe officiel.

Notre hurluberlu, à l'affut du moindre scoop (à charge, faut pas pousser) , nous sort ce qu'il croit être le graal. Et qui est évidement de suite relayer par Arrêt sur images.

12h05 ça reste à vérifier
Premier scandale pour Beppe Grillo ? (L'Espresso)

Pourquoi pas vérifier avant de publier ? Vous tombez bien bas Mr Schneidermann

http://www.giornalettismo.com/archives/816573/beppe-grillo-walter-vezzoli/
Le gang des dysorthographiques a encore frappé!!!!
Hypertrophie de l'amygdale + hypotrophie corticale, Bohler va adorer!!!!
Je t'emmerde.

Va s’y corrige..
Confirmation par le cobaye!!!!
Cette nouvelle agression contre la science est un symptôme de plus de la dégénérescence de ce forum. Matl et Godin, revenez !
Aujourd'hui c'est la journée de la femme. On a qu'à dire que la journée contre le bannissement sera le 13.
Et tous les dons iront à la recherche contre le patellisme... Une sorte de paranoïa bipolaire avec tendance agressive...
http://www.youtube.com/watch?v=hT5-AgozEXI
Mon post, une agression contre la science!!!!!!
Je suis outré!!!!!
Il ne serait pas inintéressant de réaliser une étude d'IRM fonctionnelle chez les complotistes (figurez-vous qu'elle pourrait bien confirmer mon hypothèse!!!!)

En tous les cas, la réponse "je t'emmerde" (réaction dite "fuite ou combat") à la moindre frustration est très évocatrice...
Mais en même temps, si ces individus sont si nombreux sur la toile, ne faut-il pas blâmer notre société?

Notre société de l'enfant-roi qui fait que ces individus ont été """éduqués""" dans du coton?
Notre société de consommation dont les publicitaires répètent à ces personnes qu'elles sont formidables de façon inconditionnelle?
Notre système éducatif dont les enseignants, du fait de la dégradation progressive de leur statut n'ont plus les armes pour lutter contre des parents d'élèves qui viennent les rencontrer comme on viendrait rencontrer le serveur du fast-food local?
Enfin nos entreprises qui déresponsabilisent les gens en demandant de plus en plus à leurs employés (pour les subalternes du moins) d'incorporer des "savoir-faire" au lieu de leur demander d'accomplir une tâche dans sa globalité?

Quoi d'étonnant, ensuite, que de plus en plus d'individus n'aient pas terminé leur crise d'adolescence à la trentaine (voire bien plus tard pour certains d'entre eux)???
terminer une crise me semble très dangereux
Maître Yoda a parlé!!!!!
Dans ce cas ce serait:

une crise terminer très dangereux me semble.
plutôt

Très dangereux me semble, une crise terminer

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terminer une crise me semble très dangereux

Plus sérieusement, c'est pas ce qu'il m'avait semblé lire dans femme actuelle!!!!!!
" on viendrait rencontrer le serveur du fast-food local? "
Une vraie merde, lui ?
Si on peut plus cracher sur les petits métiers... Autant arrêter de trousser les domestiques tant qu'on y est!!!!
Une vraie merde, lui ?

Non, mon exemple de serveur du fast-food, il ne fallait pas le comprendre comme une hiérarchisation (bien qu'il y'en ait une de facto, du fait que moins d'études soient requises pour faire serveur de fast-food qu'enseignant).

Il fallait le comprendre comme:
-employé dont le travail est d'exécuter la demande du client
-employé bénéficiant d'un faible prestige social

Le fait que les profs soient ouvertement déconsidérés par les parents ne sert pas l'éducation dans une société...

PS: Je n'ai strictement rien contre les employés de fast-food cher Robert, bien au contraire je les plains (si vous en êtes, regardez cette vidéo, cela vous fera marrer!!!)
Robert, employé de fast food??!!! Vous plaisantez!!!??
Pourquoi donc? Ils ne délivrent pas de badges "Robert", dans les fast-food??!!!!
Mr Patella

Je déteste les individus de ton espèce qui ne pense qu'a corriger les autres. Ensuite on s'offusque du retour de bâton. On parle d'adolescent, le trentenaire attardé, sans même se regarder dans une glace.

Tu viens, tu corriges. Pas un mot sur le fond de mon poste. Les forums sont plein d'individus de ton espèces, qui sont là que pour polluer les discutions, troller. Et ensuite ça veut donner des leçons autres. Guignol !!!
Mr Patella semble ne laisser personne indifférent.
Mr Patella semble ne laisser personne indifférent.

J'aime à croire que c'est parce que ma méthode de désendoctrinement complotiste ("eh les gars, vous ne vous seriez pas fait un peu balader par tonton Chouard et tonton Soral, PAR HASARD???!!!") est sur la meilleure voie que la méthode médiatique (ie "tous des fachos!!!").
La difficulté que je n'ai pas encore résolue est de faire comprendre cela aux gens sans les prendre de haut. Là dessus, j'avoue sécher quelque peu...

PS: Une remarque significative sur le fait que mes posts ont l'air de taper juste, c'est la disproportion évidente entre l'énervement de mes interlocuteurs (confrontés à une vision dont ils semblent se douter (consciemment ou pas) qu'elle ne dit pas que des conneries) et mon calme devant des insultes qui gagnent en extravagance ce qu'elles perdent en pertinence (cf coprophage, incestueux, psychologisation de PMU, "céçuikidikiyé", ...)
J'ai le vertige...
Cognez-vous la tête contre le mur, ça ira mieux!!!!!!!!
Il y a du génie dans ce post
Au moins je vois qu'ils se sont presque tous reconnus!!!!
Tiens! Puisque je vois que vous êtes presque tous là, je voudrais préciser un point important:
Quand je vous traite de neuneus, ce n'est pas quelque chose d'irréversible.
C'est juste pour vous faire toucher du doigt le fait que vous avez un comportement grégaire d'une part, et que les mots que vous écrivez sur le forum ne sont pas vos mots, mais ceux d'autres personnes.
A cet égard, l'appellation "perroquet" serait peut être plus appropriée que celle de neuneus qui est insultante.

Si j'ai écrit tout ce que je vous ai écrit, même si les choses que je vous ai dites vous ont semblé désagréables, elles partaient d'un bon sentiment: vous faire gagner du temps (j'ai regretté que personne ne m'ait parlé comme cela le jour où j'ai compris que je m'étais fait entuber par Chouard).

Maintenant, vous êtes libres de continuer comme bon vous semble, et à cette intention je vous fais cadeau de ce présent!!!!!

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NB: ce post tombe à pic pour illustrer la psychologisation de PMU
C'est tellement clair, que même le PMU c'est de trop.
Un cheval même pourrait vous diagnostiquer facilement.

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Dans ce cas, permettez moi de révéler la teneur d'un message privé que vous ne semblez plus vous souvenir m'avoir envoyé!!!!!

mr patella

Je crois qu'on peut reconnaitre l'intéret des idées d'un penseur à la violence des calomnies qui lui sont proférées

Sur ce blog
[lesazas.org]

Etienne Chouard, Michel Collon, Jean Bricmont sont accusés d'être des "crypto fascist "( ahurissant! )
Ces rumeurs ont entrainé un certain nombre d'annulations de conférences (Utopia ,front de gauche et d'autre encore)

Je suis persuadé que l'enjeu est extrêmement important et compte sur votre soutien( peut-être en participant à leur forum)

Merci d'avance, cordialement,
JB

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(en même temps, un message privé envoyé à quelqu'un qu'on ne connait pas...)

(et en même temps, je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'autres personnes que nous qui lise encore ce forum...)

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Doit-on en conclure que vous n'assumez pas???

Vous avez déjà abandonné vos investigations pour Jean-Pierre Petit?? Dommage...

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Il n'y en a pas, mais je sais comme vous que vous êtes un militant pro-Chouard-Collon-Bricmont.

Curieusement, je n'ai rien reçu de vous concernant chomsky, daniel mermet, castoriadis, morin, badiou et zinn...

Cela doit être une coïncidence...

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Quand j'en parle dans le contexte conspirationniste, le militantisme est lié à:

-Soutenir une cause

-Donc être émotionnellement investi ("Ahurissant!"; "Je suis persuadé que l'enjeu est extrêmement important et compte sur votre soutien" pour ne parler que de votre post)

-Le problème de cet investissement émotionnel, à mon avis, c'est qu'il nuit à la compréhension du monde (qui se rapproche plutôt de la science qui fonctionne par hypothèses confirmées ou infirmées), et il engendre des croyances (hypothèses auxquelles on continue de croire, qu'elles soient confirmées ou infirmées: ce qui est le début de la déraison)

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Rien (je vous ai dit qu'il n'y avait pas de contradiction).

Mais avez-vous déja entendu Mermet parler de Chouard?
Bizarre compte tenu du fait que Chouard cite Mermet à longueur de post, vous ne trouvez pas?

Avez-vous déja entendu Lordon parler de Chouard?
Bizarre compte tenu du fait que Chouard cite Lordon à longueur de post, non?

Ces éléments doivent vous mettre la puce à l'oreille, à mon avis.
Les gens qui militent derrière Mermet, les amis du monde diplo, etc... ne sont pas des crétins et je pense que le fait qu'ils cherchent à interdire des "conférences" de Chouard (conférences dans lesquelles il répète quand même exactement la même chose depuis 5 ans) devrait également vous mettre la puce à l'oreille.
et bing pirouette, ça devient tellement prévisible.
La question était pensez vous que jeanbat n'aurait rien fait si le fdg avait annulé une conf de Badiou ?
Car c'est ça que vous dites.
encore de la manip

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Je pense que Mermet et Lordon ont compris que Chouard a une méthodologie vérolée.
Indice: "Tous ces personnages passionnants m'écoutent gentiment, amicalement, amusés de mon insistance qu’ils qualifient parfois d’obsessionnelle, mais pas du tout convaincus que j'aie le moins du monde raison" dixit Chouard

Qui le conduit à dire
-"La loi de 1973 est un acte de traitrise de la nation"
-"Meyssan n'a jamais rien dit de scandaleux"
-"le WTC est un inside job"

Choses que vous n'entendrez jamais dites par Lordon / Mermet

Elle est là la ligne de démarcation!!!! Vous la touchez!!!!

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Relisez le post ci-dessus, j'ai mis un lien en plus avec Chouard qui dit qu'il est allé voir entre autres Mermet et Lordon et qu'ils n'ont pas du tout été convaincus.

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Mermet, en tant que journaliste, a un réseau de connaissances qu'il a mis des années a construire, et qui l'informent de choses et d'autres (ce qui lui permet de faire certains scoops (cf emission de Maja sur Mermet)), mais aussi de ce que les milieux intellectuels pensent de tel ou tel ouvrage, etc

Lordon, en tant qu'économiste, a une formation universitaire en sciences économiques (ce qui indique qu'il a passé des examens, voire des concours avant d'arriver au CNRS), il publie dans des revues à comité de lecture, ce qui indique que si un jour il fait une bouse dans un papier, il se fait immédiatement choper. Enfin, en tant que personnage excessivement médiatisé ces derniers temps, il a toute l'intelligentsia au cul, prête à le choper le jour où il dira une connerie.

Chouard, quant à lui, est tout seul dans sa montagne. Il n'a aucune formation censée l'aider pour son travail de "chercheur" autoproclamé. Les seuls gens qu'il cotoie sont des citoyens comme vous et moi (qui n'ont pas réfléchi à grand chose d'autre qu'à leur quotidien), et d'autres parias conspirationnistes qu'il croise dans les meetings qu'ils organisent de façon consanguine...

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Tout homme a une vision du monde indépendamment de son métier.

Pour former cette vision, soit on l'acquiert par des études / métier, soit par un réseau social cultivé.

Je ne sais pas si vous avez idée des processus de sélection nécessaires pour arriver au CNRS ou pour être animateur sur inter. On peut quelque part parler d'intellectuels

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Chouard, dans sa vie, n'a reçu qu'un seul sacre: celui d'avoir fait un buzz au moment de la constitution européenne. Il n'a pas d'études spécialisées dans le domaine qui l'intéresse, et n'a pas de réseau social pertinent.

Ce post est une hiérarchisation intellectuelle: Mermet & Lordon >>>> Chouard

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Mais la connaissance vient de la hiérarchisation.
Vous pensez donc que tous les êtres humains ont les mêmes compétences? la même énergie? la même intelligence?
Il ne faut pas confondre les droits de l'homme (égaux en droits) et un égalitarisme aveugle dont je me demande d'où vous pouvez bien le sortir. (mais que Chouard partage avec vous, c'est d'ailleurs la raison de son refus d'écarter Jean Pierre Petit des sources utilisables).
En fait, le fond de notre problème, c'est que vous trouvez gentil de ne pas sélectionner vos sources (gentil pour ne pas blesser les sources qui se seraient faites écarter), mais la vérité c'est que c'est certes très gentil, mais que c'est une catastrophe méthodologique!!!

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Dans une société, on est obligé de faire confiance à des "gens reconnus par"

-Vous vous faites soigner par qui?
-Par quels ingénieurs sont conçus tous les produits que vous achetez?
-D'où viennent les avocats à qui vous ferez confiance si un jour vous avez un procès?
-Où a été formé Daniel Schneidermann à qui vous faites visiblement confiance?

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Ah bon?

Castoriadis croit ce que dit Meyssan, pense que le WTC est un inside job, et que la loi de 1973 est un acte de traitrise a la nation???

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Mais comment croire Chouard dans ses conférences si sa vision du monde est du grand n'importe quoi (en raison de sa non sélection de sources et de sa méthodologie vérolée?)

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Non

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Ah bon, et lequel est pour le tirage au sort???
Vous voyez bien qu'il fait une sorte de patchwork.
Il a le droit de le faire.
Mais les gens qui choisissent de l'écouter ont le droit de savoir que ce mec dit n'importe quoi.
Parce que faire ce patchwork, cela requiert de la science et de la méthodologie et qu'il n'a ni l'un ni l'autre...

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-Ce que j'ai acquis en matière de théorie du complot, c'est empirique (j'ai expérimenté comme auditeur convaincu certaines sensations d'un spectateur de Chouard / Soral)

-Ensuite j'ai débattu avec Chouard (et j'ai expérimenté la sensation de se dire "ce mec me répond complètement à côté de la plaque" (un peu comme protagoras par moments, si vous voulez!!!))

-J'ai vu plusieurs interventions d'universitaires sur la rhétorique du complot
*Celle-ci
*regardez ce reportage, aussi, si vous voulez voir d'autres gourous

-Sur le totalitarisme, j'ai lu en partie le recueil de textes d'Orwell (Essais, articles, lettres), ainsi que ses deux romans. Je compte prochainement lire Hannah Arendt

-J'ai lu quasiment tout Michéa, du Serge Halimi (chiens de garde & grand bond en arrière), du Shlomo Sand, le bouquin d'Accardo sur Bourdieu

-J'ai lu des résumés du Capital de Marx (J Borschardt, Cafiello)

-J'ai lu principes de l'économie (Mankiw),

-Le bouquin de Manin m'est tombé des mains

-Des philosophes, j'ai lu quelques ouvrages de Platon, rien d'Aristote, Kant (FMM et résumé de Deleuze sur sa philosophie), Certains textes annexes de Schopenhauer, rien de Nietzsche, Hegel, j'ai commencé à m'y intéresser mais c'est compliqué

-J'ai écouté pas mal de conférences de Michel Onfray et j'ai lu le livre noir sur la psychanalyse avant de me rendre compte qu'Onfray disait des conneries (à mon avis). J'ai lu des ouvrages sur Freud et j'ai lu quasiment tout Karen Horney.

-En romans, j'ai lu tout Houellebecq, (donc) du Balzac, Pérec, Nabe (ca m'a passé!!!!), Muray (pas roman, textes), Mirbeau, Pilhes, Céline, Jünger, Kundera, les deux derniers Goncourt

-Rien en poésie

-Et un peu de Bible et de Bhagavad Ghita

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Dans tout ce que je vous ai dit, je pense que le plus approprié serait les fondements de la métaphysique des moeurs et la règle de ne pas faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas que l'on nous fasse.

Quelle attitude adopter vis à vis de sectes? Question compliquée quand elles sont déguisées sous formes de formations politiques ou d'échanges citoyens...

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et?

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1/Castoriadis est un intellectuel respectable selon moi (contrairement à Chouard qui n'a jamais eu de formation ni de réseau social pour cela)

2/Castoriadis n'est pas Dieu pour autant: il peut se tromper

3/Même une pendule cassée indique l'heure exacte deux fois par jour (Chouard quand il dit comme Castoriadis, si vous considérez que c'est la vérité)

4/Je suis complètement en accord avec la phrase: "le pouvoir politique se justifie par « l'expertise » qu'il serait seul à posséder – et le peuple, par définition inexpert, est périodiquement appelé à donner son avis sur ces “experts’’", mais j'imagine que Castoriadis condamne cela.

5/Contrairement à Chouard, Castoriadis était attendu au tournant quand il a écrit ces lignes. C'est ainsi qu'il a dû provoquer un débat que l'intelligentsia du pays a dû incorporer, de façon à infléchir peu à peu la politique du gouvernement.

6/Mon point de vue, c'est un peu "Chouard qui parle aux Francais, c'est "y a t il un pilote dans l'avion""
Mais enfin ! La vraie question derrière nos positions respectives se situe au delà de ce concours d'intellectuels (car Chouard en est un. Je reconnais bien qu'Onfray est un intellectuel. un âne bêlant certes; mais version intellectuel).

Bien sur que celles et ceux appartenant au "pouvoir politique" ont une "expertise" que n'ont pas les autres !
Tout comme un braqueur a des compétences que je n'ai pas.

La question, c'est de savoir si nous voulons confier la gestion d'une partie de notre existence à des braqueurs ?

D'après vous oui, d'après pas mal d'autres, dont moi, non.
1/Pour moi, Chouard n'est pas un intellectuel. Intellectuel: "Dont la profession consiste principalement à faire travailler l'intelligence" (TFLi)
Chouard est un blogueur qui a fait un buzz un jour et qui a 2000 livres qu'il ne lira jamais.

Onfray est un intellectuel qui sait aussi bien mener sa barque commerciale que Marc Lévy.

2/La question, c'est de savoir si nous voulons confier la gestion d'une partie de notre existence à des braqueurs ?

Les gens qui vous vendent que la vie est aussi simple que cela, ce sont eux les braqueurs, à mon avis.
Rhaaa, et votre esprit de déduction et d'analyse alors ? Faîtes vous confiance trois secondes, ne serait-ce que pour essayer, vous pourriez être surpris :

- Un cas simple : Beregovoy, c'était un énarque ? C'était une arnaque pour autant ?
- Des cas encore plus simples : même les gens qui nous gouvernent actuellement sont en partie issus de la société civile dans des domaines parfois bien diversifiés
- Hugo à l'assemblée, Malraux ?
- Un cas plus complexe, les communards (avec tout ce qu'on peut penser de la commune par ailleurs, force est de constater qu'elle a eu le mérite d'exister) et leur auto-gestion qui n'en était pas vraiment une d'ailleurs, ils avaient été formé à saint cyr ?
- Les républicains espagnols, les expériences d'auto-gestion ?
- La révolution et même le comité de salut public ? Des avocats oui, des citoyens lambdas aussi, en tout cas, pas des rombières des couloirs des assemblés.

Tous ces gens qui n'étaient pas nécessairement des "professionnels de la profession" ont un bilan, qui n'a rien à envier aux autres.
Cela pourrait donc bien ne rien à voir avec le fait que certains furent même des poètes, et non des moindres (Ca pourrait vous donner envie de lire du Hugo du coup, c'est pas la pire porte d'entrée pour quelqu'un qui n'a jamais lu de poésie après tout)
Rhaaa, et votre esprit de déduction et d'analyse alors ?

Contrairement à Chouard, je ne le surestime pas et je sais rester à ma place.

Sur tous vos exemples :

-Pour Béregovoy, gravir les echelons de la SFIO puis du PS, à mon avis, en termes d'affrontements gagnés (qui sont plus ou moins les diplômes des politiques), ca vaut bien une grande école en termes d'enseignement, d'intelligence et de sélection.
Idem pour les gens qui nous gouvernent (le politique n'apprend pas vraiment son métier (le catch verbal) dans une école).

-Pour Hugo / Malraux, j'espère que vous n'êtes pas en train de comparer Chouard à ces écrivains en terme d'intelligence

-Sur toutes les périodes de crise de l'histoire, je ne suis pas certain qu'il faille les considérer comme des exemples: la gestion s'est souvent faite tant bien que mal, et avec beaucoup de morts. (d'ailleurs quand vous dites que le bilan de la commune, de la révolution ou de la guerre civile espagnole n'a rien à envier à d'autres périodes, je ne suis pas sûr d'être d'accord).

Ce que je dis, c'est qu'indépendamment du fait que Chouard n'est pas un professionnel de la politique, ce n'est pas particulièrement une lumière, et que de mettre une foule énervée derrière ce genre d'individus, eh bien cela me semble une relativement mauvaise idée.
"Ce que je dis, c'est qu'indépendamment du fait que Chouard n'est pas un professionnel de la politique, ce n'est pas particulièrement une lumière, et que de mettre une foule énervée derrière ce genre d'individus, eh bien cela me semble une relativement mauvaise idée."

D'une manière générale, "une foule énervée" derrière "quelqu'un", que ce soit Beppe Grillo ou Obama, c'est jamais très rassurant.
Un peuple à peu près uni qui se rend relativement pacifiquement dans les mairies pour dire "Bon bah ça dégage à Versailles maintenant, on va gérer", sans avoir besoin de gourous (bien qu'il y'ait des grandes gueules, mais qui sont dans leurs rôles de tribuns plus que de leaders), ben c'est pas si mal (en plus d'être beau, parcequ'il fallait aussi que je vous dise que cette question de l'affect que vous souhaitez tant évacuer du débat est pourtant indissociable de l'histoire.
C'est du pur déni, et cela a encore probablement à voir avec votre instinct de protection/conservation - notez que ce n'est pas nécessairement un reproche, je pense que vous gagneriez aussi à envisager la place de l'affect, puis de l'éthos dans les analyses du monde qui vous entoure. Cela passe inévitablement par une interrogation personnelle à ce sujet. Mais je suis pas certain de vouloir faire de la psy de comptoir à cette heure là, surtout en bossant en // - je vais jamais me coucher moi).

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Je répète Chouard n'est pas Castoriadis.
Chouard n'est pas un universitaire.
Quand il parle, c'est à la foule et pas à un cercle d'experts compétents pour le contredire (sinon il serait tricard depuis longtemps vu ses erreurs méthodologiques)
Bref il y a une ligne de fracture à tracer entre Mermet / Lordon et Chouard (et à mon avis, si Castoriadis était vivant, il y a fort à parier qu'il approcherait Chouard aussi peu que toutes les autres personnes sérieuses).

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Non, car il n'a pas sa place dans les tribunes de l'intelligentsia (il ne la mérite pas car ce n'est pas un intellectuel, je le répète). Il est condamné à parler à la foule parce que personne d'autre ne voudra écouter ses conneries approximatives.

Bref, je pense que vous avez mon point de vue de façon assez exhaustive. A mon avis vous gagneriez vraiment à explorer la piste Jean Pierre Petit (c'est cela qui m'a fait comprendre que Chouard était un guignol). Regardez qui est Jean Pierre Petit, regardez les énormités qu'il a dites et regardez comment Chouard le cautionne: de façon gentille mais écervelée.

Et puis après, demandez vous ce qu'aurait fait Castoriadis (ou Zinn ou Chomsky) si quelqu'un, en tant que scientifique, était venu lui expliquer que les OVNIS existent et que les hommes gris sont alliés à la CIA.

Et je pense qu'après avoir imaginé ces deux réactions diamétralement opposées, vous aurez une idée de la différence entre un intellectuel national et un pékin lambda qui croit qu'il en est un...
Merci Jean-Bat de m'avoir fait découvrir Castoriadis en tout cas, c'est intéressant, pour le moins.

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Vous vous rendez compte que vous êtes en train de commencer à ne plus argumenter?

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Ah parce que la balle que vous me renvoyez c'est "vos charges sont maigres"? Vous appelez cela un argument?

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de quel post parlez vous?

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Oui, quand vous dites "vos charges sont maigres, ce n'est pas un argument" (mais c'était il y a un moment, la discussion est repartie ailleurs)
"Les gens qui militent derrière Mermet, les amis du monde diplo, etc... ne sont pas des crétins et je pense que le fait qu'ils cherchent à interdire des "conférences"

Euh... Je pense que si les populations anticomplotistes se recoupent parfois, les "amis du diplos" comme vous dites ne sont pas du genre à faire interdire des gens comme Chouard, étant donné que des journalistes du diplo comme Gresh ont aussi fait les frais du Boycott, un peu comme Collon (que je ne mélangerai pas non plus avec Soral, ou Chouard, et réciproquement).
Quand j'étais plus jeune et que ces notions bien vagues et réductrices que sont le complotisme/conspirationnisme n'existaient pas vraiment, un mec comme Collon aurait été probablement qualifié au pire d'essayiste trop radical spécialisé en géopolitique, et n'aurait certainement pas été mélangé à un vociférateur raciste comme Soral, dont les notions en géopolitique se limitent à concevoir l'ensemble du champ des conflits (géo, politiques, sociaux) comme seule émanation d'un projet sioniste mortifère. Collon a bien des défauts, mais rien à voir
Chouard, je m'abstiens, connais pas assez à part quelques vidéos et textes de ci de là sur la démocratie tirage au sort.

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Collon, je ne connais pas, donc je ne vais pas en parler (même si j'ai un gros faisceau d'arguments contre lui en voyant que Mermet n'en a jamais parlé, ni le monde diplo)

Moi je connais Chouard / Soral et même si l'un ressemble au gendre idéal alors que l'autre est un skin head, ils vont pour moi dans la même catégorie conceptuelle de "gourous" compte tenu de leur mauvaise sélection des sources et de leur rhétorique
"en voyant que Mermet n'en a jamais parlé, ni le monde diplo"

Certes, mais tout comme Badiou qui ne s'est rappelé à la la mémoire des journalistes (et le diplo ni Mermet n'échappent à la règle) qu'après son livre à charge sur Sarkozy et ses petits bouquin sur l'hypothèse communiste, qui ont fait un peu de bruit, alors même qu'il était enseigné depuis plus de 20 ans en tant que philosophe contemporain de qualité (et pas comme analyste politique), ce dont ne peuvent pas se prévaloir ni BHL ni même Onfray (qui est au passage, n'est qu'un âne bêlant. Si si ça bêle un âne).

Maintenant, ça ne vous plaira pas, mais ça ne l'empêche pas de publier de temps à autres des liens chez Meyssan.
Par ailleurs, il s'était offusqué en vidéo qu'on tente de faire un rapprochement avec Soral.

Vi, les gens sont complexes.

Si je voulais trouver des casseroles sur Mermet vous savez, ce serait pas très compliqué, malgré le respect que j'ai pour le bonhomme.
Même avec vous, on peut s'amuser à déterrer des casseroles si on veut jouer aux cons, vous voyez bien.

Si peux vous faire une suggestion et vous demander de bien vouloir y prêter l'oreille, je vous suggérerai de faire d'un peu plus de discernement et de rigueur (celle là même qui apparaît comme une grande vertu dans votre système de valeurs) dans vos comparaisons et vos analyses. Vous y gagnerez vous verrez.

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Vous étiez en train de vous défiler en disant "Chouard n'a pas du tout influencé ma façon de voir les choses", donc je vous ai remis le nez dedans pour que vous n'esquiviez pas le débat. La question, c'est "faut il croire ce que dit Chouard", et pas Mermet ou un autre...

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Ou sont partis les arguments???
"se faire confiance" c'est faire confiance à (raison + émotion).
Ce que je suis en train de vous dire, c'est qu'il est en général (à mon avis) préférable de chasser l'émotion du débat...

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Hep Patella,

z'aviez lu ça, à propos de Chouard et des amis du Diplo, dont vous pensiez qu'ils éjecteraient d'un simple pet la présence souffreteuse ?

Le grand malade Inquisiteur de de Rudy qui tient l'Index en arrive à qualifier les amis du diplo "d'assocation aux dangereuses dérives" ? (citation àpeupriste)

Soral et cie je veux bien que ça puisse agacer, moi le premier autant que ce soit dit à un moment (mais je vomis toute enfreinte à la liberté d'expression et j'aime encore moi me justifier de quoi que ce soit), mais tenter de diaboler le Monde Diplomatique, c'est se décridibiliser de façon assez durable vous ne trouvez pas ?
Oui je l'avais lu. Ce que j'en pense:

-La liberté d'expression absolue ca n'existe pas: où commence l'incitation à la haine raciale? la diffamation de son prochain? vaste débat...

-Les amis du monde diplo ne sont pas le monde diplomatique, ce sont des lecteurs du diplo (comme les AMG de Mermet). Personnellement, que des gens qui lisent le diplo (à priori des gens cultivés) se fassent embringuer dans la rhétorique complotiste de Chouard, je trouve cela assez flippant et dans cette affaire, je me situerais du côté de Reichstadt.

-D'ailleurs, je suis globalement d'accord avec ce texte du FDG que vous aviez posté sur l'annulation de la venue de Chouard.

-La question est pour moi: faut-il faire de la pub pour un mec qui dit plus ou moins n'importe quoi, le tout emballé dans une rhétorique populo-conspirationniste?

-Vous êtes vous déjà demandé ce que pense le diplo du WTC? du survivalisme ? (relativement lié au complotisme)
-Autre question (associée): faut il interdire ou non les mouvements sectaires?

Ces questions prennent un tour nouveau avec internet...
Là dessus, on sera pas d'accord, ce que je conçois, ma vision de la liberté d'expression épousant peu ou prou celle du grand satan.
Mais j'argumenterai à minima toutefois : ne pensez-vous pas qu'une raison tout à fait valable de militer en faveur de ce type de liberté permettrait justement d'identifier les furieux plus facilement et de manière moins ridicule, vulgaire et surtout décervelée qu'avec un conspiracy watch d'un autre âge ?

Quand des mecs avec des chapeaux pointus peuvent se permettre de créer des sites aussi visibles que 88heilwhiterace.com ou que sais-je, ça a le mérite d'être très clair. Plus on empêche les gens de s'exprimer, puis ils doivent ruser et se donner une quelconque façade de légitimité, et c'est bien cela qui est dangereux, je vous rappelle que vous en avez fait les frais. Au delà de votre suggestibilité, je pense que Soral a été suffisamment malin tant qu'il n'avait pas édité les bouquins que vous évoquiez par exemple, pour vous enfumer (bien qu'il y'avait pourtant de quoi se poser des questions dès le départ hein)... Mais vous voyez bien mon propos je pense.
ridicule, vulgaire et surtout décervelée qu'avec un conspiracy watch d'un autre âge ?

Effectivement on ne tombera pas d'accord. Pour moi les articles de conspiracy watch sont:
-sourcés et factuels
-les seuls universitaires (non retraités / marginaux) que je connais qui se sont intéressé au sujet du conspirationnisme sont du côté de CW et pas de Chouard ni de Soral
-neutres émotionnellement

Bref, en un mot salutaires.

Plus on empêche les gens de s'exprimer, puis ils doivent ruser et se donner une quelconque façade de légitimité, et c'est bien cela qui est dangereux, je vous rappelle que vous en avez fait les frais.


Je répète que ce sont des questions compliquées et que je n'ai pas d'avis tranché dessus. Tout ce que je faisais observer, c'est que je suis complètement d'accord avec le texte du Front de Gauche et que je comprends qu'ils aient pu être bien emmerdés avant de prendre cette décision.

Soral a été suffisamment malin tant qu'il n'avait pas édité les bouquins que vous évoquiez par exemple, pour vous enfumer (bien qu'il y'avait pourtant de quoi se poser des questions dès le départ hein)...

Ouais, alors ce qui fait un peu peur, c'est que l'édition de ces bouquins n'a malgré tout pas cassé sa courbe d'audience... Ce qui montre que la plupart des endoctrinés ne se désendoctrinent pas si facilement. Et quand on regarde les messages sur les forums d'e&r, on les sent lobotomisés et agressifs...
"Ce qui montre que la plupart des endoctrinés ne se désendoctrinent pas si facilement. Et quand on regarde les messages sur les forums d'e&r, on les sent lobotomisés et agressifs..."

Alors on sera d'accord là dessus au moins (c'est strumpferger von rötzlieben qui va être content si vous arrivez aussi à contenir vos tentations d'agression condescendante envers gondalah,protagoras et jean-bat :). Je viens d'y faire un tour pour me faire mon propre avis tout de même, vu que ça a l'air de vous obséder ce truc là et qu'au final je ne "connais" que par vidéos interposées.

Ce type parle beaucoup trop et accouche d'une "idée" par quart d'heure, c'est inaudible. Je pense qu'il est loin d'être con, mais voilà l'exemple d'un mec dont, en effet, l'affect a pris les commandes au point de brouiller complètement les ressources cognitives qu'il lui reste.

Et son gloubi boulga politico-religieux correspond bien à la critique que lui a adressé Colon, que je rejoins largement sur ce coup là, j'aurai rien ajouté et enlevé pas grand chose.

Quant aux commentaires... Ben no comment.
si vous arrivez aussi à contenir vos tentations d'agression condescendante
A une nuance près: les mecs chez Soral sont agressifs ET émotifs (ainsi que les mecs du BETAR / LDJ par ailleurs). Chaque camp est persuadé d'être porteur du Bien. Ca n'est pas mon cas du tout. J'ai juste été hautain envers nos trois amis, je ne me suis jamais énervé et globalement, même les posts dans lesquels j'étais le plus hautain, j'essayais de leur faire comprendre quelque chose.

Je pense qu'il est loin d'être con, mais voilà l'exemple d'un mec dont, en effet, l'affect a pris les commandes au point de brouiller complètement les ressources cognitives qu'il lui reste.
Moi je le trouve plutôt froid et haineux (c'est son moteur, la haine, Taddéi le disait de lui dans une interview). Je ne suis pas certain qu'il n'essaie pas de faire une performance d'art moderne (je l'ai entendu refuser de répondre à un journaliste qui lui demandait s'il avait voté LePen récemment, après qu'il ait appelé a voter pour elle). Ce qui est certain, c'est qu'il doit faire pas mal de pognon.

Je pense que la fausseté de ses théories va bien plus loin que le gloubiboulga politico religieux. Il présente une vision extrêmement simpliste du monde, de façon similaire à tous les conspirationnistes. Lui c'est Juifs (banque) vs Goys / Chouard c'est ultra-riches vs peuple. Je ne suis pas certain que Soral soit le plus dangereux des deux...
http://www.youtube.com/watch?v=1yZghdPclds
Ca change de Zabriskie Point!!!! (que j'étais en train d'écouter)
http://www.youtube.com/watch?v=bI_xx82oTO8&NR=1&feature=endscreen
Quelle dessein se terre donc derrière cette exhibition insistante de pédo-musicophilie???
http://www.youtube.com/watch?v=JN2SQ4m7M04
Pour moi, il y a une chose de pire qu'être André Rieux: c'est être le spectateur d'André Rieux!!!!!
(Ne me remerciez pas pour avoir sauvé votre soirée!!! Qu'allez-vous faire de beau ce soir au lieu de lire nos chamailleries??!!!)

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Tiens! Puisque je vois que vous êtes presque tous là

Pour une fois qu'on s'amuse.


Quand je vous traite de neuneus, ce n'est pas quelque chose d'irréversible.


Ouf j'ai eu peur pour vous l'espace d'une seconde.


j'ai regretté que personne ne m'ait parlé comme cela le jour où j'ai compris que je m'étais fait entuber par Chouard)

Rassurez vous, maintenant c'est fait et je suis heureux de savoir que vous ne nous en voulez pas de vous avoir parlé aussi franchement.
(Comment ai-je pu lui dire qu'il n'était pas neuneu???!!!!!!!!!!)
J'avoue que sur cette histoire, la votre, j'ai été naïf.
En lisant « votre histoire » et votre participation au fofo de Chouard que vous avez aimablement mis en ligne en prenant la précaution de nous dire que c’était très long .
Je révise mon jugement,.
Non ce n'est pathologique c'est de la roublardise.
Je ne pense pas que vos propos soient honnêtes et qu'ils reflètent votre pensée.
Je ne pense pas que vos propos soient honnêtes et qu'ils reflètent votre pensée.


Pouvez-vous préciser votre pensée svp?
Je vous rappelle que le forum de Chouard s'est déroulé il y a quelques mois et qu'il (entre autres) a fait beaucoup évoluer ma vision des choses...
Il y a des choses que je pense maintenant et que je n'avais pas encore comprises alors.

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Pour moi, je les répartirais différemment:

-Ceux qui créent une "vision du monde" simplificatrice et conspirationniste en amalgamant des sources hétérogènes (Chouard (petits vs gros), Soral (Juifs vs Goys))

-Les pseudo-experts illuminés qui servent (entre autre) de sources à ces individus: Mullins, Petit

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22:13

C'est la raison de l'amalgame Chouard Soral que vous voulez?

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Moi j'estime qu'on peut amalgamer Chouard et Soral d'un côté ("gourous").

Et Mullins et Petit de l'autre
Est ce que vous avez déja entendu Mermet parler de Mullins ou de Petit?
Vous croyez que c'est un hasard?
C'est juste que Mermet, lui, sait sélectionner ses sources contrairement à Chouard...

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ils ont quasiment tous eu un proces pour antisemitisme

Comme beaucoup d'autres qui ne le méritaient pas.
Mais pour Chouard, je vous répète que le problème de base ("la cause des causes" comme il dit) c'est son absence de sélection des sources, et son absence de rigueur. A cause de cela, on ne peut s'appuyer sur rien de ce qu'il dit (à mon avis)

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Oh, j'avais regardé le fond de l'argumentaire lors de notre discussion sur l'histoire. Mais là je suis resté sur la rhétorique.
Ce que je pense vous le savez déjà.
C'est écrit plus haut sur votre raisonnement qui n'est ni linaire ni arborescent
et juste au dessus lorsque je dis roublardise.

Je vous laisse répondre a jeanbat ( il a du courage) qui va à nouveau vous mettre devant une contradiction et à laquelle vous répondrez par une boucle comme d’habitude.

Pour l'heure qu'il est, j'ai autre chose a faire
MMhh... On en redemande :)
Sauras-tu deviner qui se cache derrière ces lignes puantes ? :

"si Je me laisse aller, Je peux avoir par moments un comportement raciste."

1 - Jean-Marie le Pen
2 - Dominique Strauss-Kahn
3 - Mr Patella ?

Bravo, tu as trouvé. Tu noteras que c'est le même qui déclarait - rappelons-le, parce que c'est important, pour ta sécurité, de pouvoir discerner les personnalités biopolaires -, qui déclairait donc, ceci :

"N'étant pas juif, et en ayant cotoyé quelques uns, j'ai certains préjugés en faveur et d'autres à l'encontre des Juifs. J'en ai aussi envers les Espagnols, les Suédois, les Allemands, les Grecs, les homosexuels, les racistes, les chasseurs, les supporters de foot, les arabes, les musulmans, les catholiques, les auvergnats et les caniches."


(voir plus haut dans le forum pour obtenir le lien dans son intégralité (si tu as peu mangé et bien digéré ton repas. Regarde ces textes avec tes parents à côté, ils peuvent heurter.).

Mais tu sais, quelqu'un comme ça peut guérir, simplement, encore faut-il qu'il le souhaite, et ce même personnage avait déclaré un jour.

"Je ne sais pas trop quoi penser de la psychanalyse". Alors, si tu le rencontres un jour, n'hésites surtout pas, cours cours cours, sinon tu risques de te faire pincer très fort !
Cher Maxime,

Je vois à l'énervement palpable dans vos derniers messages que mes insinuations concernant votre profession ont eu l'air de vous affecter plus qu'elles n'auraient dû. Alors je voudrais le dire clairement: il n'y a rien de dégradant à être un vendeur de télévisions.

Bien à vous
Je les vendais pas, je tentais d'en expliquer le fonctionnement, mais même avec cette nuance, vous avez raison pour une fois (mais si ! et sans ironie en plus), cette époque de ma vie m'a en effet bien dégradé. Surtout quand vous pensez expliquer avec un tant soit peu de pédagogie et sans mépris de la l'altérité, c'est encore plus épuisant (ce qui me permet d'ailleurs de me dire, sans ironie encore une fois, que votre puissante arrogance n'est qu'une manière de se protéger comme une autre).
Je vais travailler ma pédagogie alors...
Bonne soirée

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NB: Ce post tombe à pic pour illustrer l'énervement inargumenté
Ben un @sinaute ça ne me renseigne pas beaucoup, pourquoi participer sous couvert d'anonymat, il n'assume pas ses propos? C'est un universitaire? Un journaliste? Il est timide? C’est contradictoire de parler à visage découvert de revendiquer la collaboration à cette émission et ne pas vouloir se présenter tout simplement. C’est suspect, pas net, pas courageux.
C’est important de savoir qui sert une info, savoir d'où il parle et quel est sa légitimité. Je comprends bien qu'@si trouvant ses propos intéressants l'invite et lui permette de rester anonyme, mais je ne suis pas disposé à entendre une personne qui ne parle pas en son nom propre ou au nom d’une profession.
C'est qui ce Huluberlu? D'où il sort? Pourquoi présent sur le plateau ne pas se présenter, donner au minimum son nom?
En fait il me fait un peu penser à Patrick Sébastien et son D.A.R.D. que tout le monde a oublié, le Droit Au Respect et à la Dignité, où l'on retrouvait le même esprit anarchisant allié à une guimauve abstraite. C'est fou tous ces gens qui ont l'impression d'être les nouveaux Bakounine et Elisée Reclus sans les avoir jamais lus ni peut-être même savoir qui c'est (et pour cause).

Seul Coluche avait à mon sens une ligne pertinente, directement héritée de l'esprit Hara-Kiri donc d'un anarcho-socialisme conscient de lui-même et ancré dans des combats prosaïques très précis.
Ce qui manque à l'émission c'est de ne même pas évoquer la xénophobie patentée de Grillo, ça c'est quand même choquant. Alors peut-être que c'est très italien de ne pas s'en soucier, comme ces milliers de personnes soi-disant cultivées qui l'acclament, mais quand même c'est gênant. C'est dingue comme en France c'est une question centrale, pour le pire comme pour le meilleur. Même le PS va penser à juste titre que c'est dans son rôle de parler du droit de vote des étrangers, alors qu'en Italie on a Monsieur le summum de l'impertinence politique anarchisante qui arrive à faire oublier ses déclarations racistes pas si anciennes et à s'adjoindre comme chef de com' un ex-facho explicite. Vous vous imaginez Mélenchon ou Besancenot flirtant comme si de rien n'était avec un Carl Lang ou un Louis Alliot ? Il y a une spécificité italienne qui saute aux yeux et même en se plongeant dans tous les ressorts sociaux on ne peut pas s'empêcher de penser, bêtement peut-être, à une amnésie généralisée, symptôme déjà maintes fois évoqué pour expliquer les succès à répétition de Berlusconi. Même Hollande n'a pas réussi pendant la campagne à empêcher l'évocation de son fameux "j'aime pas les riches" de 2006, encore dans toutes les mémoires du moindre sympathisant de droite ou de gauche !

Sinon, ce qui me frappe aussi, tout autant par rapport aux discours de Grillo que par rapport aux commentaires faits pendant l'émission, c'est cette façon d'avoir l'impression d'avoir inventé l'eau tiède en ce qui concerne des piliers de l'anarchisme comme le refus du professionnalisme politique ou l'autogestion des entreprises. Aucun intervenant pour dire qu'on était là face à de nobles idées intégrées dans un gloubi-boulga démago. Ce ne sont pas ses propositions qui sont populistes en soi, c'est sa façon de les intégrer au reste n'importe comment, sans aucune culture politique et donc sans cohérence. Si on ne remarque même pas que ce mec représente la fin des idéologies, leur récupération servant le néant total, alors on est condamné à s'esbaudier dans le "il est génial" et le "il est populiste" qui sont les deux faces d'un même aveuglement vu qu'ils mènent tous les deux au dévoiement des utopies de gauche, perverties par les uns et ridiculisées par les autres.
La chronique de Sébastien Bohler est parfois curieuse (amusante, illustrative, inattendue), mais elle me semble ici particulièrement peu intéressante. Le type d'approche ne me convient pas en général (expliquer par le cerveau plutôt qu'essayer de comprendre l'esprit), mais on a rarement vu plus tautologique que cette chronique : pourquoi nous n'aimons pas les hybrides ? Parce que le cerveau est ainsi fait qu'on n'aime pas les hybrides ...et c'est à peu près tout. Rideau.
Excellent article de Jacques de Saint-Victor sur lemonde.fr. J'en extrais les trois passages les plus remarquables. Le premier opère l'éclairante distinction que voici entre les deux populismes en question:
On pourrait croire que ces deux figures sont en quelque sorte les deux faces d'une même médaille : deux personnalités " antipolitiques " rejetant les procédures traditionnelles de la démocratie. L'un a profité du pouvoir pour voter des lois destinées à sauver son empire médiatique, l'autre a jeté l'anathème sur le système politique lors de son " Tsunami Tour " où il s'en est pris à tous les responsables avec des accents dignes d'un Savonarole postmoderne, les jugeant " tous corrompus ".

Le second confirme qu'il faut saisir l'événement dans la perspective historique "braudélienne"* de "la longue durée":
Le vote Grillo est un vote ouvertement populiste. " Oui nous sommes populistes, faites-le savoir ", proclamait le comique dans ses réunions publiques. Mais il se réclame aussi d'une nouvelle forme de démocratie, plus " horizontale ", plus participative ; ce n'est pas un populisme de l'enfermement sur soi, mais une demande ambiguë vers plus de citoyenneté, un cri de la piazza contre le palazzo, pour reprendre l'opposition séculaire décrite par Francesco Guicciardini (1483-1540) à la Renaissance.

Le troisième indique l'enseignement populaire et non populiste, éthico-politique et non farcesque, à pouvoir tirer de l'événement:
Le succès de Beppe Grillo aura peut-être eu le mérite d'ouvrir les yeux des experts européens sur les limites des politiques d'usuriers qui corrodent, comme dans les années 1930, la démocratie parlementaire. En refusant de faire payer aux peuples la crise des dettes souveraines - qui est d'abord la conséquence des folies de la finance -, le populisme de la protestation se montre beaucoup plus incisif que celui de la peur. Et les principaux politiques européens l'ont bien compris.

Ce sera peut-être l'ultime paradoxe de Beppe Grillo. L'ancien comique pourrait être celui qui conduira à une remise en cause en Europe des politiques d'austérité. A moins que son refus de faire de la politique ne le transforme en un nouvel ange de l'Apocalypse.


Le dernier mot de ce troisième extrait, qui est le dernier aussi du texte cité, permet d'en compléter l'historique leçon à laquelle déjà renvoyait la référence à Savonarole. Car il n'est d'Italie qu'à la condition de ne pas oublier ce qui en surdétermine la destinée: à savoir, la Chiesa, comme Machiavel l'a précisé, dans Le Prince qui plus est. Surdétermination "catholique", universelle, de ce peuple d'émigrés qu'est le peuple italien, lequel n'a d'autre pays en vérité que le monde entier: "Tutt'il mondo è paese".


* Braudel dont il ne sera pas inopportun ici de rappeler le livre: Le Modèle italien consacré aux deux siècles 1450-1650.
Parler de structure sans tomber dans le isme... Jeter les syndicats c'est se passer d'une structure dont certains cadre consciencieux permettent une certaine cohésion,solidarité, conscience collective chez les travailleurs. Garder les syndicats, c'est garder une structure qui fonctionne selon un carriérisme forcené, une organisation pyramidale, une tête de plus en plus éloignée de la base...
Ce Grillo soulève nombre de questions sur le changement. Quitter le confort d'un système pour les risques qu'offre un populiste enragé, ou bien se jeter à corps perdu dans l'inconnu de l'humain, pour quitter un système déshumanisant...
Entre populisme et capitalisme, une seule solution, le "funambulisme"
Grillo n'est pas le héros que l'on souhaite mais il est un leader inévitable...
Tout ça le rappelle un fait déprimant. Le leader le plus héroîque ne fait que 11%...
On ne sait pas où l'on va et je crois bien que "tout le monde" s'en fout... enfin disons se voile la face...

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D'abord, je comprends pas comment le mot "populiste" est devenu une insulte. Parce que dedans il y a "peuple"? C'est pareil que "droit-de-l'hommiste", parce que dedans il y a "droits de l'homme"? Ensuite, vu qu'il a été mis à toutes les sauces avec des significations différentes voire carrément opposées, vu qu'il sert simplement à discréditer sans argumenter, on peut le ranger parmi les mots contaminés par la novlangue, dont il vaut mieux éviter de se servir.

Encore un de ces mots qui en disent plus sur celui qui les emploie que sur ceux qui en sont l'objet. Yen a une floppée comme ça. En ce moment, ça pousse comme des champignons. Question de terroir, sans doute.
[quote=Hurluberlu ]L'image qu'on a de lui de l'intellectuel engagé exemplaire vient du Nobel, et de son oeuvre admirable, notamment mort accidentelle d'un anarchiste, pendant les années de plomb.

En effet, j'en étais restée là, et à sa réponse quand le pape avait regretté qu'on donne le Nobel à un bouffon "Souviens-toi, pape, de tous les bouffons que tu as fait pendre". Et j'avais également pensé, puisque manifestement Grillo est, lui aussi, un bouffon, que sa sympathie pour lui venant de cette fraternité. S'il a aussi soutenu Rivoluzione Civile, c'est peut être simplement que, dans l'Italie d'aujourd'hui, tout ce qui rue dans les brancards lui semble porteur d'avenir, potetiellement au moins. C'est assez cohérent avec sa conception du politique.
Je vis en Italie depuis plus de 30 ans. J'ai été étonnée, dans cette émission, de devoir constater une fois de plus la "prudence" de propos qui semble caractériser nos "spécialistes", journaliste ou chercheur. J'aimerais donc rétablir quelques points qui me paraissent importants lorsque l'on parle du "phénomène" Grillo et du résultat des élections parlementaires italiennes.
On peut difficilement appréhender les résultats de Grillo sans les replacer dans une Italie où depuis plus de 20 ans, l'information se transformait graduellement, mais sûrement, en désinformation. Contrairement aux affirmations pondérées de votre invité envoyé à Rome, il y a eu, en Italie, une information dominante et, à la fin, quasiment unique, dispensée aussi bien par l'audiovisuel que par la presse écrite. Le réveil d'un début d''information, y compris dans le journal "Repubblica", est postérieur aux actions sur internet (et, par suite, sur les places italiennes) du "Popolo Viola". C'est effectivement à partir d'internet qu'on a assisté au réveil d'une Italie confite dans son marasme socio-politique, dans les déclarations imbéciles de son représentant, découragée, et fatiguée. Je suis professeur dans une Faculté d'Économie et ai eu le privilège d'entendre des étudiants qui étudiaient l'économie m'expliquer que la crise ne touchait pas l'Italie. Après tout, Berlusconi, repris par le concert médiatique, en avait donné la garantie... verbale. Ces étudiants ne faisaient que confirmer en termes sortis des manuels une conviction partagée par une bonne partie de la population et non démentie par les partis traditionnels.
C'est dans cette Italie, premier pays à avoir utilisé internet pour créer des rassemblements qui étaient essentiellement des échanges d'informations dans un pays où les canaux traditionnels de l'information étaient non seulement en défaut, mais s'étaient transformés en chantre du pouvoir et, au-delà, du système qui le soutenait, que Grillo est né et a prospéré. C'est aussi, à mon sens, sous cet angle qu'il faut interpréter le fait que ses premiers soutiens aient été les Italiens de l'étranger car eux n'étaient pas enchaînée à l'information italienne.
Par ailleurs, quelles que soient les limites de Grillo, bonimenteur, harangueur, etc. etc., les gens qui se sont rassemblés autour de lui et ceux que les Italiens ont élu au Parlement et au Sénat, sont à prendre en considération. Bien qu'il s'agisse d'un mouvement certes, bigarré, où l'on trouve des déçus du PDL, du PD, de..., c'est surtout un mouvement écoeuré par les abus du pouvoir, le mépris qu'ont montré les élus à l'égard de ceux qui leur ont donné leur mandat, et surtout par l'imbrication entre le monde politique et la mafia et, phénomène qui n'est sûrement pas qu'italien, par ce même monde politique et le pouvoir économico-financier.
Il y a eu longtemps (sous la DC), en Italie, un pacte occulte entre la société civile et le monde politique : laissez-nous tranquilles et on vous laisse tranquille. Cet arrangement à l'italienne a connu une rupture brutale sous l'impact de la mondialisation néolibérale phénomène que les Italiens n'ont pas su prévoir. Soudainement, en effet, des règles européennes renforcées par le poids de l'entité marché (parcouru par de puissants flux financiers) sont venues mettre un terme à l'autonomie de la société civile. L'État dont les Italiens, en l'occurrence à juste titre, s'étaient toujours défiés tout en le considérant comme peu dangereux tant qu'on l'abandonnait à ses magouilles s'est soudain changé en pieuvre qui s'introduisait dans le fonctionnement harmonieux! (bien entendu fait d'arrangements de tous ordre, de système des partis, mais également d'organisation de la solidarité, de la vie culturelle, des garanties citoyennes) de la société civile tout en restant tout aussi corrompu et inefficace dans la protection de ses citoyens. Autrement dit, on pourrait dire, en simplifiant, certes, que la grande richesse italienne, sa grande créativité qui reposait sur la société civile ont cessé de fonctionner avec une intervention étatique au pire sens du terme, le sens italien : peu de garanties, peu d'aide pour le citoyen, mais une gangrène croissante contre laquelle il n'existait plus de bouclier.
En ce qui me concerne, je serais moins critique que ne l'est Huluberlu non pas à l'égard de Grillo, mais à l'égard de cette levée de citoyenneté qui se dégage de ces élections. Certes, l'avenir est difficilement prévisible, certes ""si nous voulons que tout reste comme avant, il faut que tout change" disait le Prince Salina dans le Guépard, mais si nous voulons que tout empire, ne changeons rien. Il me semble que, pour l'instant, dans l'impossibilité de porter jugement sur le futur italien, on peut au moins s'incliner devant une leçon de démocratie, avec tous les dangers que la démocratie comporte quand elle est réelle. On peut surtout déceler dans ces élections une créativité et une prise de risque de changement qui pourrait, sous d'autres formes, servir d'exemple au reste de l'Europe. Peut-être y a-t-il mieux à faire que de s'entendre réciter dans les médias et chez nos hommes politiques, y compris de gauche!, que l'avenir est aux coupes sombres, aux sacrifices pour la pérennité d'un système qui craque chaque jour plus fort, mais qu'on nous demande de sauver à tout prix. Les grimaces de Grillo me semblent moins menaçantes pour l'intelligence de la démocratie.
N'oublions pas qu'il y a 20 ans, le système politique italien historien explosait- disparition de la démocratien- Chrétienne, du PSI et du PC Italien- Les trois grands partis du " miracle italien " d'avant-guerre.

Sur ce champs de ruine est apparu un clown médiatique nommé Berlusconi- chic, choc et show- mélangeant un peu tous les ingrédients dans son discours- allant de l'extrême droite au populisme le plus bas de la gauche.

L'Italie arrive peut-être à la fin de ce ère berlusconi (et ce n'est pas plus mal)- mais difficile à dire ce que sera demain leur classe politique. L'usure et les réalités du pouvoir vont être redoutables pour le Mouvement 5 étoiles. Pas sur qu'il survive à cette législature.
L'émission n'était pas inintéressante, mais en tout cas, elle n'a pas prouvé que Grillo était d'extrême-droite ou pas.

J'ai surtout vu un corps politique italien qui tentait par tous les moyens de se libérer d'une classe politique corrompue qui se permet en plus de lui demander des sacrifices, et qui s'accroche à tout ce qui était susceptible de le faire comprendre dans les limites de la démocratie parlementaire. En tant que collectivité, tout groupe humain a besoin qu'on relaie son malaise et ses afflictions par la parole.
Et c'est une personne, un "parleur", qui peut résumer et exprimer tout cela.
Et Beppe Grillo sait visiblement le faire à merveille.

Je voudrais ajouter que l'extrême-droite n'est pas un enchevêtrement de façons de penser d'une façon ou d'une autre qui s'agglutinent.
C'est une conception pyramidale de la société reliée à un ordre et une uniformisation, et l'obéissance aveugle à un chef perçu non comme un porte-parole mais comme un meneur d'hommes, ce que justement Grillo refuse d'être.
A ce niveau, la façon de considérer Beppe Grillo ne concerne pas les Italiens, mais elle ne fait que souligner notre absence de repères.

Quant au titre de l'émission, "Grillo reprend le discours de Berlusconi", il ne parle pas de Berlusconi ni de Grillo, il dit ce que voudraient non seulement entendre les Italiens, mais encore et surtout mettre en pratique : la fin de la corruption.

Et là encore, il est bien question de nous. L'Italie est un laboratoire politique très en avance en Europe,
Canale 5 et Mediaset, propriétés de Berlusconi (rappelons que Sua Emittenza est dangereux non parce que c'est un animal politique, mais parce qu'il profite de ses médias, y compris d'état, pour gouverner), sont un puissant outil de propagande, et dès les années 80, les instruments de son accession au pouvoir et de lutte contre les juges anti-corruption qui le traquent. Une vitrine représentant une Italie plus belle que nature, un monde en couleurs, qui va séduire les Italiens des classes populaires trop accrocs à la télé dans un pays qui s'uniformise et vieillit tandis qu'il se débat contre la corruption de sa classe politique, un hydre qui renaît de ses cendres en permanence, et suce le sang des citoyens, psychologiquement et financièrement.
Il n'est pas certain que la corruption soit plus importante en Italie que partout ailleurs en Europe, simplement, elle est moins acceptée par les juges plus indépendants, et par la population. D'où des scandales à répétition.

Ici, on discrédite les médias qui parlent de l'affaire Takkiedine ou de l'affaire Bettencourt , et on parle peu de l'affaire Sarkozy/Lagarde/Tapie. En Italie, ce serait des scandales sans nom. Dénoncés haut et fort par Beppe Grillo.
J'ai aimé l'émission .Merci à tous les participants qui m'ont éclairée sur ce personnage qu'à mon avis il faut craindre.
Bon, finalement; je crois que j'y vois un peu plus clair sur Grillo, le mec "attrape-tout" qui entre en résonnance avec des tas de colères y compris contradictoires. Je ne l'avais jamais VU pourtant, ou plutôt ENTENDU. Même si j'imagine qu'il ne parle pas tout le temps comme ça (au risque de devenir aphone), j'ai du mal à comprendre d'où lui vient une telle rage, ou s'il se contente de la jouer, et même de la surjouer. Parce qu'on imaginerait volontiers le mec qui en a bavé grave, et ça ne semble pas être le cas. Vu comme ça, le fait qu'il ait piqué des voix à pratiquement toutes les autres formations est parfaitement logique. Il ratisse large, quoi.

Là où je reste perplexe, c'est sur ceux qui se présentent aux élections sous sa [s]non[/s] bannière. Sur ceux qui se retrouvent, grâce à lui, au parlement italien. Qui sont-ils, ceux là? Ça manque, ça manque vraiment à l'émission.

Et puis, j'ai regretté que le soutien apporté par Dario Fo ne nous ait pas été montré, j'aimerais bien savoir ce que Dario Fo (un authentique mec de gauche la dernière fois que j'en ai entendu causer ya longtemps) trouve à ce machin. Ya pas un lien?
http://www.liberation.fr/monde/2013/02/28/gaffe-la-democratie-revoila-les-populistes_885373

Peu de gens sauvent l’honneur de Libé.

Marcelle en est
J’oserais bien proposer un autre thème d’émission, toujours sur l’Italie et ses démons (ça nous changera des nôtres) : comment Berlusconi va-t-il réussir à reprendre la main ? Ne pas oublier qu’il possède la majorité des médias télés, autrement plus efficaces que la presse papier ou 2.0, et l’appui aussi discret qu’efficace de la Mafia (la vraie, l’historique)

Un petit troll, maintenant. En fait, un courrier destiné à la rédaque mais elle ne me répond jamais ce qui prouve que sa messagerie ne marche pas sinon, par une politesse dont nul doit douter qu’elle soit pourvue, elle accuserait réception*.

Là, au moins, je peux supposer qu’elle va le lire.

Pourriez-vous (au risque d’agacer ceux que le feuilleton cochonno-iacubite horripile, et on peut les comprendre, et perso il ne m’intéresse plus) enquêter à Libé et au NObs sur les suites des réactions indignées de la SCPL de l’un et de la SDR de l’autre ? Savoir si les chefs suprêmes réagissent par la calinothérapie, le vafanculo, ou la calotothérapie ? Savoir si Jean Daniel, figure tutélaire (devenu) de rien va priver de sa prose son bébé devenu garnement ou se recoucher dans sa niche (de saint à auréole camuse) ?

*Surtout que je ne lui demande pas ce qu’elle compte faire de notre Beppe G… à nous !
bonjour
juste un petit mot pour remarquer que le parallele avec coluche est à mon sens éclairant : on ne supporte pas les "amateurs" dans le grand jeu trop serieux des politiques "pro"
donc on cherche tous les défauts du challenger .. et il y en a !
mais que penser des "officiels habituels " ?
leur discrédit est total et justifie leur rejet ...
aussi à la place du "cochon de votant" de base je voterais pour un outsider !!! parce que tant qu'a en baver ... autant que ce ne soit pas par un donneur de leçon professoral et professionnel !
les nomenklaturas existent toujours et se reproduisent tout autant ....
je pense que l'italie fait office de "laboratoire" et que les observer est instructif ... mais quelle peur et quelle panique chez les "politiques serieux "
désolé , je sais que c'est du populisme, mais que voulez vous certaines choses me font réagir .
m

PS : je voudrai dire toute ma tristesse devant le depart de S Hessel
©Boules Quies
Je ne sais pas comment vous avez fait pour supporter tous ces cris pendant la préparation de l'émission... chapeau bas parce que moi j'en supporte difficilement le visionnage.
Bonjour
Toujours l'effet fumigène.
Je n'ai pas encore regardé l'émission.
Ce qui est important à voir dans le vote italien c'est le rejet par près de 90% des gens qui se sont exprimés de la politique néo-libérale de l'oligarchie européenne. C'est un rejet de cette Europe qu'on nous sert, pas de l'Europe elle-même.
Monti, soutenu par Bruxelles et les gouvernants européens (et Merkel en particulier) a fait un flop énorme.
Au lieu de parler de Grillo, il vaudrait mieux analyser les dessous de l'entêtement aveugle de la politique européenne qui nous est imposée.
Creuser la dette pour soit disant la combler est une aberration.
En fait le seul but est d'en profiter pour écraser la protection sociale et de donner toute liberté aux entreprises vis à vis de leur personnel.
A lire un article de ce jour sur le blog Médiapart.
L'histoire fait du surplace. Dès les années trente, dans " la grande transformation" ,Karl Polanyi analysait les fascismes comme des réactions compulsives des peuples contre l'imposition par la force du " marché autorégulateur". http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Transformation
Bonsoir,

Je viens de regarder cette émission avec d'autant plus d'intérêt que Florence Rigollet et moi-même avons traduit début janvier un entretien de Giuliano Santoro -pas le Santoro de l'extrait que vous montrez- auteur par ailleurs d'un excellent livre paru en novembre sur le phénomène Grillo. Entretien dont nous avions modifié le titre dans le même sens que l'article que vous avez publié ici: Beppe Grillo ou le populisme 2.0 Pour ceux que cela intéresse, j'ai aussi traduit cette analyse postélectorale du même Giuliano Santoro qu'on pourra compléter avec celle, très proche -ils sont amis- du collectif littéraire Wu Ming -en français sur le blog de Serge Quadruppani.

J'ai souri, pour bien la connaître, à la précaution oratoire de Marie-Anne Matard-Bonucci concernant l'évocation de Benito Mussolini. Je m'empresse de dire que vous ne pouviez inviter une historienne plus compétente sur l'histoire du fascisme -j'ai eu la chance de m'entretenir à plusieurs reprises avec elle et de publier tout récemment sur mon site ses articles sur l'histoire coloniale italienne. Son travail est d'une rigueur impeccable et d'une rare qualité d'écriture. Pour ce qu'elle dit du révisionnisme actuel, je vous invite à lire sa remarquable mise au point sur le site du Monde. J'ai souri parce que je connais sa prudence, qui est celle de nombreux historiens. Pour avoir moi aussi une formation d'historien, je ne lpartage pas cette prudence. Pas toujours.

La résurgence du fascisme, soyons clairs, remonte bien au berlusconisme. Et notamment, comme l'a montré Marco Belpoliti dans un fort joli livre traduit en français, Le corps du chef, le berlusconisme a ramené la corps du dirigeant au premier plan, selon des modalités certes tout à fait diverses -corps androgyne, comme en témoigne ses propos sur son "homosexualité lesbienne", et surtout corps momifié. Marie-Anne Matard-Bonucci a tout a fait raison de rappeler que la République précédemment a mis en avant des hommes gris, sans corps pourrait-on dire. Mais il faudrait quand même rappeler l'étrange ballet des photographes autour du corps d'Aldo Moro, président de la Démocratie chrétienne abattu par les Brigades rouges en 1978. On sait quel coup d'arrêt cette mort a marqué pour le mouvement des années 70.

Je rejoins cependant pleinement son analyse quant au retour du tribun qu'incarne Beppe Grillo. Mais n'ayant pas sa prudence, j'ajouterai que pour moi la comparaison ne s'arrête pas là. Voici quelques éléments à charge:

-le rejet des syndicats, l'idée de l'entreprise partagée par tous les travailleurs -il ne s'agit pas d'autogestion, on l'aura compris, mais d'un partage égalitaire entre tous les employés avec un patron, comme dans le mouvement j'y reviendrai- est un vieux thème du fascisme -repris par Pétain et la Révolution nationale-: cela s'appelle le corporatisme.
-le leader qui se tient à l'écart, qui envoie ses troupes au casse-pipe en se contentant de dicter ses consignes, rappelle l'attitude de Benito Mussolini qui, lors de l'héroïque évènement fondateur, la marche sur Rome, avec tous les futurs dignitaires du régime en tête, se trouvait à Milan, prêt à s'exiler en Suisse, au cas (très probable jusqu'au dernier moment) où le Roi ferait donner l'armée. Nous sommes évidemment dans un contexte tout différent, mais la leçon est claire: le leader ne doit pas se mouiller (sinon dans le détroit de Messine, et là encore, on est en plein rappel mussolinien), il doit rester au-dessus de la mêlée. Rappelons qu'à l'exception des deux dernières années, Mussolini n'a jamais été le chef de l'état du régime, officiellement toujours monarchique, et donc toujours dirigé par un roi, qui d'ailleurs le fera destitué et arrêté, sur ordre du Grand Conseil du Fascisme.
-l'argument de l'antipolitique, du ni droite ni gauche (rappelons que Mussolini venait du socialisme révolutionnaire, et qu'une partie des fascistes venaient de l'anarchosyndicalisme), ajouté à l'étrange fascination qu'il exerce sur les jeunes et moins jeunes de la Casapound, ses squats de ceux qui s'autoproclament les "fascistes du troisième millénaire" (et qui servent de modèle à une bonne part de la fachosphère européenne). Aux jeunes de la Casapound venus lui demander devant les caméras s'il était fasciste ou antifasciste, il a répondu à plusieurs reprises que c'était une mauvaise question. Il faut savoir quand même que les dits jeunes sont connus pour leurs violences dans les manifestations ou contre des personnalités politiques réputées antifascistes.
-s'ajoutent à cela des propos parfois plus que limites à l'encontre des immigrés et leur absence dans son programme.
-le dit programme est par ailleurs plutôt de gauche -comme peut l'être par endroits celui du fascisme "social" de la Casapound. Cette tendance de gauche explique les appels du pied venus du Parti Démocrate -et notamment de son allié de gauche Nichi Vendola- moins en direction de Grillo que de ses candidats. La matrice sinon fasciste, du moins profondément antidémocratique du mouvement, s'est aussitôt manifestée -et je regrette que cela n'ait pas été dit dans l'émission: Grillo a aussitôt signifié une fin de non recevoir aux dirigeants de la gauche (y ajoutant quelques insultes, Bersani étant qualifié de "mort qui parle"). On se retrouve donc dans le cas extraordinaire d'un dirigeant autoproclamé non élu -ni par les militants ni par les électeurs- qui décide seul au nom des uns et des autres les alliances politiques des députés et sénateurs. Qu'ont fait les militants? Une pétition pour demander à leur leader (que les mauvaises langues appellent leur gourou) de changer d'avis... On ne saurait mieux dire. Voilà pour le mythe de la démocratie 2.0.
-comme vous l'avez du reste souligné, Roberto Casaleggio est un ex sympathisant de la Ligue du Nord, très clairement d'extrême-droite. Sa stratégie marketing pourrait rappeler celle du livre Propaganda ou d'une autre célèbre éminence grise, Licio Gelli.

En ce qui concerne les interventions d'Eric Valmir, fin connaisseur lui aussi de l'Italie, avec lequel j'ai quelquefois conversé, je voudrais apporter une nuance quant au paysage politique. Il existe, il ne l'a pas évoquée, une gauche de la gauche en Italie, dont comme en Grèce les médias étrangers se sont bien abstenus de parler. Il en existe même deux. L'une dont je viens de parler est Gauche écologie et liberté, et son score d'allié du Parti démocrate n'est pas si dérisoire que ça. Rappelons que Nichi Vendola, son leader, a été l'un des trois candidats aux primaires du Parti démocrate, dont il n'est pas membre, et qu'il représente tout ce que Berlusconi déteste ou s'est mis à dos au fil de ces vingt dernières années: il est postcommuniste assumé, écologiste dans une région du Sud parmi les plus pauvres d'Italie (pionnière dans l'exploitation de l'énergie solaire), homosexuel déclaré et chrétien. L'autre gauche, qui a cherché à rassembler tous les mouvements extérieurs au Parti démocrate, a connu elle une vrai déconfiture aux élections. Sous le nom de Révolution civile, elle existe pourtant bien localement et dirige la nouvelle mairie de Naples, signe que le laboratoire italien des années 1970 est bien encore vivant. J'insiste sur cette composante car elle continue à travailler sur les idées d'autogestion, de "bien commun", idées dont la vigueur n'est pas toujours chiffrable en termes de pourcentage dans les élections. De Magistris, le maire de Naples, s'affirme volontiers anarchiste. Je suis allé faire quelques articles lors des élections en Grèce l'an dernier et j'ai été surpris de la sympathie de nombreux libertaires pour Syriza (le parti de la gauche radicale, qui a fait le ménage de la composante stalinienne). La même chose existe potentiellement en Italie alors qu'elle ne s'est pas du tout produite avec le Front de gauche en France. Le seul problème c'est qu'en Italie toujours, une partie de ses valeurs a été récupérée et dénaturée par le mouvement cinq étoiles. Tout ça pour dire que, pour ma part, si j'étais italien, je saurais entre qui et qui hésiter pour les élections sans me perdre ni chez les corrompus ni chez les populistes. (Pour la petite histoire, Mario Monti, comme Mario Draghi, a eu de hautes responsabilité à Goldmann Sachs, ce qui peut en faire un champion de l'austérité et de la baisse des salaires, mais de manière moins crédible un vacciné du conflit d'intérêts).

Une dernière question qui a amené selon moi une réponse incomplète. Celle de l'acteur, du bateleur. Il se trouve que je traduis du théâtre et que la force du théâtre politique ou civil m'a toujours beaucoup impressionné en Italie. L'acteur auteur joue en Italie un peu le même rôle que l'intellectuel en France. Avec les mêmes dérives. Un acteur raté comme Beppe Grillo peut se rêver politicien comme un intellectuel raté en France dont le premier prénom commence lui aussi par un B. Beppe Grillo a obtenu le soutien de Dario Fo, personnalité qui a constamment voyagé entre théâtre et politique (n'en déplaise à ses fans, pas toujours pour le meilleur) et qui s'était candidaté à la mairie de Milan. L'importance de comédiens comme Marco Paolini et Ascanio Celestini récemment, véritables vedettes qui ont pesé de manière importante dans certains débats, est sans équivalent en France.

Il n'en reste pas moins que la situation italienne actuelle est profondément inquiétante. Dans un article récent, refusé par un média 2.0 qui aime de moins en moins la complexité, j'ai parlé de démocratie précaire. Dans une indifférence générale, le révisionnisme a pu aller jusqu'à honorer d'un mausolée l'un des plus grands criminels de guerre de son temps, Rodolfo Graziani. Marie-Anne Matard Bonucci a d'ailleurs brillamment évoqué son oeuvre en Ethiopie, comme je l'avais fait de manière bien plus succinte pour la Libye. Du fait qu'il a gagné le même sobriquet, j'ai fini par l'appeler "boucher double".

Je conclus en vous remerciant de cet intérêt porté pour un grand pays voisin dont éditeurs et journaux sous-estiment souvent l'importance. J'ai essayé d'alerter en vain sur le phénomène Grillo dont la montée en puissance était très perceptible depuis plus d'un mois mais je constate avec tristesse que malgré sa rapidité d'exécution accrue, la presse n'anticipe pas mieux l'évènement -idem pour le révisionnisme, ce monument a été passé sous silence dans presque tous les médias, mes propositions d'articles refusées, pas que les miennes j'imagine. C'est un petit reproche que je me permets de faire aussi concernant votre site dont je suis pour le reste un grand lecteur et spectateur: l'émission par exemple que vous avez consacrée au Mali aurait dû venir me semble-t-il avant le déclenchement d'une guerre largement annoncée. Concernant ce qu'il se produit en Europe aujourd'hui, et pas seulement en Italie, il nous faut alerter et pas seulement constater les dégâts. Il faudrait reparler aujourd'hui de la Grèce par exemple. Comment un livre paru et largement médiatisé, et préfacé par Costa-Gavras, parvient à poser la question d'une "Grèce victime ou coupable" sans même mentionner, en plus d'une centaine de pages, l'existence de Syriza. Comment Aube dorée s'implante avec la bénédiction d'un gouvernement soutenu par tous les médias internationaux comme "responsable".

J'avoue ainsi avoir été un peu surpris par de récentes émissions sur les jeux vidéos, dans une période comme celle qu'on traverse, où les questions sur les médias recoupent des enjeux autrement plus graves.
les participations votées d'utilité publique atteigne des sommets ce soir...

bonne nuit à tous*


*même aux pro-Grillo
Grillo, il vaut mieux en entendre parler que le voir et l'entendre directement, quel clown horrible. N'empêche, il y a dans l'avènement de son mouvement quelque chose de plus neuf et de plus révolutionnaire que tout ce qu'on a pu voir en France depuis des lustres. C'est plus une intuition qu'un avis autorisé; il y a de toute évidence un grand flou sur les formes concrètes que pourraient prendre certaines des propositions (innombrables et vagues si on en croit wikipedia) avancées; mais quand même comparé aux autres, y a pas photo, c'est poétique, anarchique, un peu louche, très peu idéologique. Je vote pour, sous réserve.
(et puis c'est vrai, les allemands sont parfois très sympas.)
Sympa aussi l'émission même si je ne comprends toujours pas vraiment l'aversion d'Hurluberlu pour le mouvement de Grillo, ni pour qui il aurait roulé s'il avait dû voter en Italie (pour personne peut-être, c'est bien aussi); ni pourquoi @si s'est empressé de publier son témoignage.
Ce qui vaut ces excès d'indignité à Grillo, ce n'est pas qu'il soit un comique (personellement je l'ai trouvé moins pitre que Berlusconi ou même que Monti qui vient avec ses 10 % proposer de former un gouvernement !) ; ni que son programme soit flou (ceux des autres partis le sont tout autant) ; ni qu'il mélange des valeurs de gauche et de droite (quand tous les éditocrates appellent de leurs voeux une coalition gauche-droite !)...
Non, ce qui inquiète tous les commentateurs "sérieux", c'est qu'il a réussi à réunir derrière lui 25 % des élelcteurs qui vomissent le Système.
Ce qui fait peur, ce n'est pas un tribun, mais les réactions du peuple qui semble de moins en moins accepter les potions du Professor Monti ( ou de son éventuel successeur), ni les discours anesthésiant des médias.
La Troika commence à prendre conscience que s'il lui a été possible de détruire l'Etat-Providence en Grèce, en revanche pour l'Italie, l'Espagne ou le Portugal ce sera une autre paire de manches.
Le Roi n'est pas encore nu, il lui reste toujours le slip et les chaussettes...
et sinon inviter des asinautes visiblement psychophates ça ne dérange personne ?

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Une bonne émission, au final assez équilibrée, plus qu'elle ne le laissait envisager.
Félicitations à Hurluberlu, pas facile de prendre la parole (et la garder !) à côté de gens dont c'est le métier.
J'ai trouvé Eric Valmir vraiment intéressant, pas caricatural, envieux de ne pas tomber dans le piège dans lequel s'est engouffrée Marie-Anne Matard Bonucci qu'on sentait impatiente de caser du "Mussolini" et du "populisme" avant de partir...
Deux objections aux critiques qui sont faites à Grillo :
- son site internet et le fonctionnement du mouvement seraient opaques ? Plus que, par exemple, celui de l'UMP et du PS qui ont tous deux bourrés les urnes et faits voter plusieurs fois la même personne ?
- il dénoncerait comme les populistes la collusion entre les médias et le pouvoir ? Mais ce point n'est même plus à débattre, c'est un fait globalement répandu et objectif (voyez comme l'étiquette "showman populiste" est collée sur tous ceusses qui veulent renverser la table, sans distinction et sans s'arrêter sur leurs programmes. Mélenchon y a goûté aussi en France).
Au final, il en ressort que Grillo n'est que le reflet d'une période où les citoyens désespèrent et ne croient plus en leurs représentants, politiques, économiques, syndicaux... Il y a à boire et à manger mais pas de quoi non plus l'affubler de sabots et d'une queue fourchue. Ça ne me parle pas plus que ça mais comme le dit Valmir, face au choix politique qui est proposé aux italiens... L'accabler revient à tirer sur le messager et surtout ne pas comprendre qu'il canalise une violence qui péterait à la gueule des dirigeants, et pas que verbalement s'il n'en était pas le porte-voix.

Enfin, un salut au taulier qui en toute fin d'émission envoie malicieusement Hurluberlu dans le rôle du "pour une fois c'est lui qui va se taper les forumeurs, bonne chance". Pour une fois ? Je ne voudrais pas être mauvaise langue, pas mon genre, mais je n'ai pas lu le grand manitou descendre systématiquement tailler la bavette avec les casse-bonbons du forum après l'émission du Vendredi (une histoire de santé mentale à préserver m'a t'il semblé lire une fois)... Ou alors je dois d'urgence changer d'opticien.
droitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauchedroitegauche

Il a fallu 1h05m50s pour entendre "ce parti de gauche, qui quand même, il faut bien le dire, n'est pas tellement à gauche en ce qui concerne le PD"

Oufffffffffffffff !!!

Bon, j'ai raté un épisode ? Y'a pas un parti plus à gauche que ce PD ? Ca a été dit ou pas ???

Dans ces conditions, moi aussi j'aurai voté Grillo. Sans hésitation, sans regret. Qué se vayan todos !
En fait je pense que les médias en général, ne traduisent hélas pas la réalité des choses, on du fait de leur malhonnêteté, mais de leur éducation.
C’est l’éducation qui décide ce qui est bien ou mal, c’est aussi l’éducation qui conduit les politiques en France droit vers le mur.

Ce que dénonce Beppe, de son point de vue est out à fait réel, si je vous dis que à Paris et dans sa banlieue, des policiers ou des infirmières des hôpitaux de Paris n’ont pas de logements, et dorment dans leurs voitures, mous me traiterez de fou, et pourtant c’est la réalité !

Ce que dénonce Beppe est vrai, par contre les causes sont un peut inexactes et proviennent de notre éducation.
Si c'était pour avoir affaire à des Pujadasse, des Clarque, des FOG et de FOGiel, des Apathique, des Barbant même sans caniche (heu,sans canidé à frisettes), des Ruquier etc., on comprend que Grillo ait dit niet aux médias, tant ceux ci savent vous faire dire ce qu'ils veulent vous faire dire, et vous empêchent de dire ce que vous voulez dire.

Si on voit ce que je veux dire.

Par ailleurs, il n'empêche pas les médias de (mé)dire de lui.

Donc, s'il faut lui trouver des défauts, pas là.

Sacré orateur, le bougre.

PS Le principal danger pour l'Italie, c'est Berlusconi.
Emission d'une grande honnèteté. Grillo n'est peut-être pas Mélenchon, mais il incarne à la perfection le refus du " TINA" libéral. On va vivre de grands moments, vive ASI.
Emission intéressante. Je trouve que Eric Valmir est très proche et juste de ce que j'ai pu percevoir du contexte italien.
Par contre, le moment ou l'on parle de Parme et de Pizzarotti comme quoi il reporterait les problèmes actuels sur la mairie précédente, et que ce serait une stratégie un peu facile fait l'impasse sur le fait que Parme est une des villes italiennes avec une des plus grosse dettes d'Italie (entre 1 milliard et 800 millions). Il est bon de rappeler aussi que des membres de l'équipe municipale précédente ont été condamnés pour corruption.
http://www.courrierinternational.com/article/2013/02/26/parme-son-theatre-ses-scandales
en italien (pas le courage de traduire) pour celleux qui lisent, sur la dette de Parme:
http://parma.repubblica.it/cronaca/2012/06/05/news/parma_degenerazione_etica_la_relazione_del_commissario-36577929/
Bon pour l'instant, ça schlingue le chien de garde 2.0 et la peur de ce que l'on ne comprend pas immédiatement à la la lueur des grilles de lecture en préfabriqué... A la rigueur, DS est le moins flippé de tous sur le plateau.

Même les extraits traduits de Grillo concernant le syndicalisme, sujet dynamiteux qui a permis à certains de le qualifier de facho-caca, me paraissent plus pensés que vomis impulsivement (en gros les syndicats seraient des instances vaguement représentatives et déconnectées de leur base qui n'existent que parce que les travailleurs n'ont pas de pouvoir sur leur entreprise et il faut prendre le problème à partir de là plutôt que de se fier à la parole syndicale).

Contre la pensée Algeco, votez Grillo ?
prem's

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