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Commentaires

Grèce, le retour

Si Pujadas ouvre son 20 heures sur la Grèce, c'est que l'heure est grave.

Derniers commentaires

Avec Lagarde au FMI et ce monsieur Draghi à la BCE, on ne peut pas dire que la situation s'éclaircisse....
On peut même dire que la catastrophe annoncée deviendrait de plus en plus probable.
Je ne suis pas un bon economiste, ni un journaliste, juste un petit gars qui sait programmer:

if (euro/dollar) > 1.45:
plan_media_la_grece_va_mal() # Routine pour faire baisser la valeur de l'euro

J'ai l'impression que ca marche assez bien.
Je crois d'ailleurs que google a lance un systeme pour travailler sur ce genre de correlations (quelqu'un a du temps pour s'y mettre?)
De nombreux commentateurs ont insisté depuis plusieurs mois sur l'absurdité du plan Europe/FMI pour sauver la Grèce, plan qui n'a fait que l'enfoncer davantage. Sauf que ces commentateurs inspirés n'ont jamais eu la UNE des média car ils ne sont pas dans le droit fil de la pensée unique qui anime et monopolise les grands médias français comme les "grands leaders" des principaux partis politiques. Alors aujourd'hui ne soyons pas étonnés. Je trouve même que les articles sur le sujet sont encore bien légers. Non notre président n'a rien fait pour nous sortir de la crise (elle est là plus que jamais), le FMI n'a qu'une idée prêter de l'argent aux pays en difficulté pour sauver non pas ces pays mais les banques que ces pays s'empressent quand ils le peuvent de rembourser, -dixit J Stigitzt, ancien vice président de la Banque Mondiale) le plan grec était voué à l'éche etc....On sent comme un grand vent de panique à Bruxelles. Les grosses turbulences sont devant nous si nous continuons d'accepter que les dettes privées se transforment en dettes publiques payées à coup d'austérité de plus en plus insupportables par les populations, sans jamais rien réguler, tout juste en faisant semblant. (La Grèce est contrainte aujourd'hui pour ses emprunts à 2 ans à plus de 15% d'intérêts, la charge s'alourdit, la consommation régresse, leur croissance chute mais il parait que les plans de sauvetage étaient géniaux !!!)
Oui, le retour de la Grèce, forte, puissante, et émouvante.
J'étais à Athènes encore hier, et Syntagma (la place de l'Assemblée, qu'on nous montre à la télé), était pleine à craquer dès mardi soir, minuit, prête à entamer un marathon pour lutter contre ces remboursements de la dette iniques.
C'est dur, et c'est fort, d'être dehors, de lutter, encore et toujours, quand on le fait déjà depuis des mois, presque plusieurs années... Aurions-nous cette résistance ? Je ne pense pas. Plus personne dehors dans les rues de France.
Une restructuration de la dette est évidemment la solution : comment l'Europe a-t-elle pu imposer des objectifs intenables à un pays déjà au bord du gouffre ?
Comme c'était impossible, les mesures prises se veulent rapides et efficaces : mais il fallait repenser toute l'économie du pays, et cela ne pouvait évidemment pas se faire en une petite micro-année. Alors on a fait tout plein de choses : TVA augmentée, prix des tickets de transport doublé, prix du gaz, etc. augmenté, salaires des fonctionnaires bloqué,parcelles de territoires vendues (?!?).... Et la consommation chute, et le moral va mal...
Reste l'espoir...
... jusqu'à ce que...
... nous voyions un pays mourir, et son peuple dépérir,
et un projet, beau - il l'était - l'Europe, s'écrouler avec eux.
Pour ceux qui l'avaient raté (ou qui n'étaient pas abonnés à l'époque), je conseille le visionnage de l'émission @si du 7/5/2010 avec Nicolas Dupont Aignant, Elizabeth Guigou et JF Khan. C'est là : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2984

Revoir cette émission à la lumière de ce qui se passe en ce moment est assez éclairant.
On nous présente la solution "restructuration de la dette" (refus d'en payer une partie) comme un abomination qui risquerait d'entraîner un écroulement du système financier mondial (air connu).
Comme d'habitude, c'est encore et toujours de la propagande destinée à anesthésier les esprits.
Les chiffres parlent pourtant d'eux mêmes. De nombreuses banques ont prêté à la Grèce (à 7, 10 ou 12 %... selon les tranches) les sommes que leur a avancées la BCE à 0,5%. Bref elle se sont contentées d'encaisser les intérêts et/ou des plus-values car, au final, elles se sont largement désengagées en titrisant une bonne partie de leurs créances.
Si bien qu'aujourd'hui la dette grecque est dans le portefeuille d'une multitude de petits épargnants, quelque part dans leurs Sicav ou FCP de trésorerie ou obligataires dont la composition réelle est un "secret industriel"... Car acheter de la dette grecque pour les gérants est un moyen de "dynamiser" leur fonds.
Quant aux banques qui ont encore en "fond de portefeuille" de la dette grecque si rentable, leur exposition est loin de représenter un risque "systémique" comme on voudrait nous le faire croire : la BNP est engagée à hauteur de 5 milliards et la SG à hauteur de 2, 5 milliards.
Même si la restructuration entraînait une perte sèche de 30 % (montant avancé par les "irresponsables" comme J.J; Rosa, un libéral pourtant, qui prônent cette solution), faites le calcul : cela représente 0,3 kerviel pour la première et 0,6 kerviel pour la seconde (qui en a déjà perdu un, tout en présentant quand même un bilan bénéficiaire !).
Les Goldmans Sachs, Morgan Stanley, Bank of America, UBS, Deutsche Bank, BNP, SG, etc. ont mis trente ans pour organiser cette fabuleuse opération de prédation généralisée (en s'entre-dévorant parfois au passage). Il est temps de les arrêter.
L'Europe va prêter une fois de plus à la Grèce l'argent qu'elle n'a pas !

C'est d'un comique renversant, digne de l'imparable technique du sapeur Camembert qui bouchait les trous en en creusant d'autres à côté...

Le jour où quelqu'un va découvrir ce léger détail... Ça va faire mal, à mon avis !

Allez sapeur, creuse !

Sans oublier cette réplique culte (Le Bon, la Brute et le Truand) : "Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses !"
Heuuuu mais vous débarquez ou quoi??

bon c'est vrai que personne n'en parle j'ai eu du mal à retrouver un article là dessus mais DSK lui même à nommé un ancien de Golman Sachs à la tête du FMI Europe..

http://pat.philum.org/589 Par Philippe Riès, le 28 octobre 2010.

DSK a annoncé la nomination à la tête du département Europe du FMI de l'économiste portugais Antonio Borges. Une décision à risque parce que l'ancien doyen de l'INSEAD a aussi travaillé pour Goldman Sachs et qu'il aura la main sur de possibles programmes d'austérité en Europe.

Et puis l'interview de Marc Roche (avec Todd en fond wtf?) sur france inter ou france culture je sais plus, journaliste au monde qui a longuement enqueté sur Golman Sachs et son reseau d'influence, en a fait un bouquin tout ça..

http://www.dailymotion.com/video/xepk7i_france-inter-marc-roche-sur-goldman_news#from=embediframe



Franchement je ne comprend pas pourquoi on ne passe pas notre temps à parler de cette banque, pourquoi ASI se reveille seulement maintenant(c pas mechant mais c vrai que je me le demande^^').. jdis ça, jdis rien.;
Les spéculateurs, ce sont les spéculateurs je vous dis !

C'est en tout cas ce qu'il ressort du reportage d'hier sur la hausse vertigineuse des matières premières de France 3....

Si cela n'a rien avoir avec le cas Grec - en apparence seulement -, les deux sujets montrent l'incapacité de nos médias à parler correctement d'économie. On fait de belles images avec des casseurs pour l'un, des effets graphiques et sonores qui accompagnent les propos d'hommes méchants-qui-s'enrichissent-sur-le-dos-des-pauvres pour l'autre, et on s'arrête là. On parle des conséquences, mais jamais des causes.

Le plus marrant étant la discussion avec Bruno Lemaire. On aurait dit un homme désarmé face à la spéculation. Comme si c'était, à la star du Tsunami Japonais, une nouvelle attaque de dame nature.

Dieu est vraiment méchant...
Bon. Je m'interroge.

Mettons un instant de côté l'économie souterraine en Grèce, histoire de ne pas tout mélanger et concentrons-nous sur l'autre aspect de la "honteuse tricherie du gouvernement grec", ce que Pascal Canfin nomme plus sobrement "créativité comptable" sur son blog. Si je n'mabuse, il s'agissait de sortir une partie de la dette grecque de son bilan en en faisant des titres négociables sur les marchés financiers.
Et si je n'mabuse toujours pas, cela s'appelle la titrisation non? Vous savez cette merveille usitée par toutes les banques qui permet de répartir le risque global entre de multiples investisseurs tous impliqués dans la réalisation de l'allocation optimale des ressources et apporter ainsi l'équilibre économique, l'abondance, le bien-être la joie doublée de la délectation d'un bonheur infini (et une crise financière tous les 3 ans)!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pardon pour cet enthousiasme débordant (dégoulinant, dites-vous?), mais c'est tellement beau...

bref je m'interroge: le gouvernement grec serait coupable, en 1999, d'avoir titriser une partie de sa dette pour répondre aux exigences de "santé économique" pour rentrer dans la zone euro. Donc d'avoir utilisé une innovation financière présentée comme la panacée du bonheur de l'humanité, que dis-je le Valala du bien-être des mortels par ceux là même qui aujourd'hui la présente comme une tricherie? (Précisons, que la titrisation a été interdite pour les Etats de la zone Euro en 2007, me semble-t-il, et qu'elle était donc égale en 1999)

Mais sans doute que je m'abuse
Excusez-moi, mais pourquoi le "9-15" se trouve-t-il aussi dans les "vite dit" ?
Qui va payer, en Grèce ? Surtout pas Goldmann Sachs, surtout pas les nantis grecs* alias les Bettencourt du cru. Non, comme toujours, les lampistes, le menu peuple.

La maladie sera peut-être guérie. Même si on voit mal comment, en affaiblissant le malade, on peut le soigner. Mais le malade sera mort. Peut-être pas les jeunes, en tout cas ceux qui auront le moyen de s’expatrier. Mais les vieux, et surtout les retraités, vont, avoir une fin de vie misérable.

Bon, consolons-nous en pensant que cette crise ne fait pas que des malheureux. Qu’elle va nourrir, par le biais de privatisations bradées, quelques rapaces déjà bien gras. Chiche que Vinci, qui s’est fait des couil.es en or avec nos autoroutes, est déjà sur les rangs là-bas pour se faire des cou.lles en platine.

* Parmi lesquels les gaziers du Pasok. On pourrait imaginer que, vu l’ampleur du désastre provoqué par la droite, ils lui refilent le bébé tout pourri sur l’air de « vous nous avez fout. dans le caca, à vous de nous en sortir ». Mais non, ils ont, sinon le pouvoir, du moins les ors qui vont avec : pas question de les lâcher ! Qui aurait entendu dire que les émoluments de ces messieurs ont fait comme les retraites, baissé de moitié ? Ne répondez pas tous en même temps !
Bonjour
Hier matin j'ai entendu sur France Culture que les agences de notation étaient un peu en retard car, parait-il, les banques françaises sont en train de se débarrasser de ces dettes toxiques en les vendant à qui ? … j'ai cru comprendre qu'il s'agissait de la BCE (mon oreille était distraite aussi je ne garantis pas BCE mais la phrase dite ensuite parlait de "privatiser les bénéfices et faire payer par les contribuables les pertes").
Enfin, dommage pour lémédias que les manifestations n'aient pas dégénéré, ils ont été obligé de trouver d'autres motifs de punir les grecs.
S'immoler par le feu
Je m’appelle Hélène…Je suis grecque… la Grèce… quelle étrange tendresse ?
Ma ville natale ne s’écrit plus en lettres capitales
ATHÈNES mère, marraine !
J’ai décidé sous l’œil de cette caméra
De mettre fin à mes jours
De m’arroser d’essence et de m’immoler par le feu
Parce que je n’ai pas envie de te céder
Pour une poignée d’euros
Ni de concéder une goutte d’hydrogène et deux gouttes d’oxygène pour combler un trou que l’Europe a creusé pour nous abuser toutes les deux.
Athènes, mère, marraine !
Je n’ai pas envie que tu meures
Je n’ai pas envie qu’on t’assiste
Pour respirer, manger ou bouger
Je n’ai pas envie de te confier à un tiers
Ni te mettre entre les mains de quelques pervers europhiles… des financiers déguisés en justiciers pour te sous-traiter comme une vulgaire marchandise avant de te retirer tes organes vitaux et te vider de ton sang et jeter tes mémoires dans les poubelles de l’histoire…
Pour eux, ta vie ne vaut pas un euro
Et un euro qu’est-ce que ça vaut ?
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/02/simmoler-par-le-feu/
Quand j'ai regardé le jité hier soir, j'ai constaté qu'"on" avait prêté à la Grèce 314 milliards...

Alors si on fait une soustraction 314 milliards - les 10 milliards (environ) prêtés par "nos" banques, on se pose la question : où sont passés les z'ôtres milliards, et qui les a prêtés ?

Si quelqu'un a la réponse...

Pis ça me fait drôle de parler de tout ce fric, tellement virtuel, quand on pense à toutes ces feignasses qui vivent avec le RSA...

Quant à Mario Draghi :

De 2002 à 2005 il est le vice président pour l'Europe de Goldman Sachs, la quatrième banque d'affaires mondiale.

Source Wikipédiatre
"Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark"...heu, excuses, dans cette Europe.
Draghi? Bah, à la tête de la BCE, c'est comme à la tête des ministères de l'Intérieur : il y faut une pourriture. Mais, d'habitude, on le sait plus tardivement. Ha s'il était français!
Pudeur de violette de nos journalistes. Quelles sont ces banques? Auraient-ils peur qu'on se précipite pour retirer nos sous?

Apprécié la comparaison avec les "événements" d'Algérie. Combien de gens ont oublié que ce n'est officiellement une guerre que depuis les années Jospin...
Après la "créativité comptable", voici donc "l'évènement de crédit".
sgd, une poésie ad hoc?
DS a écrit : "Rien de neuf ? Ah si, il y a du neuf: le successeur désigné de Jean-Claude Trichet à la BCI, l'un des futurs "troïkistes" donc, s'appelle Mario Draghi. Il est italien. Particularité: il a travaillé pour Goldman Sachs. A-t-il, à ce titre, dans le passé, aidé les Grecs à planquer leur déficit ? La question lui a été posée par un parlementaire européen vert proche d'Eva Joly, Pascal Canfin. A en croire Canfin, Draghi n'a pas répondu clairement. Cette question n'est pourtant pas dénuée d'intérêt, Draghi étant l'un des hommes sur lesquels reposera l'avenir de l'euro (si l'euro tient jusqu'à son entrée en fonction). Mais non. A en croire la presse de ce matin, a semble n'intéresser personne. Patience, ça viendra. Peut-être."

Ca semble tout de même intéresser daucun. Pour mémoire, cette info était dispo pour les auditeurs de France Inter de la chronique de Philippe Lefébure. Ce n'était pas ce matin, mais dès hier ;-) :

mercredi 15 juin 2011 - Le trou de mémoire de Super Mario
"Il était très attendu. En pleine crise grecque, sa parole pèse, évidemment. Les députés européens l'attendaient aussi pour lui faire préciser quelques zones... d'ombres (disons) dans son cv. L'Italien Mario Draghi -"SuperMario, c'est l'un de ses surnoms- appelé à succéder à Jean-Claude Trichet, à la tête de la Banque Centrale Européenne, était auditionné, hier, au Parlement européen. Une formalité dans le processus menant à sa nomination officielle, parce que le résultat du vote (la semaine prochaine, en séance plénière) ne fait guère de doute. Mario Draghi s'est donc exprimé, longuement, devant les parlementaires européens, sur la dette grecque. Comme Jean-Claude Trichet, il a fait savoir qu'il est contre toute solution qui ressemblerait à un "défaut de paiement" d'Athènes. Ce n'est pas une surprise mais, certains parlementaires, et notamment Pascal Canfin, le député Europe Ecologie qui raconte la scène, ont noté que Mario Draghi utilisait un argument "de banquier" pour se justifier: un défaut de paiement ferait du mal, a-t-il expliqué, aux grandes banques qui ont vendu des assurances contre la faillite du pays (les CDS). Le futur patron de la BCE "plus préoccupé par les profits des banques que par l'intérêt général": voilà l'impression, du coup, qu'a laissé Mario Draghi à certains de ses auditeurs. Impression renforcée par ses réponses aux questions posées sur son passé. Mario Draghi est un ancien dirigeant de la grande banque américaine Goldman Sachs. Mais -surprise!- en résumant son parcours professionnel hier, il a tout simplement "oublié" cette partie de son cv. Certains parlementaires européens lui ont, donc, rafraîchi la mémoire. Et demandé de s'expliquer sur son rôle exact, comme dirigeant d'une banque qui a vendu des produits financiers, certes parfaitement légaux (on appelle des "swaps de devises"), mais qui ont permis, pendant plusieurs années, à la Grèce de cacher l'ampleur de sa dette. Avec le résultat que l'on voit aujourd'hui. C'est clairement une "tâche" pour qui souhaite diriger la Banque Centrale Européenne. Un député a même exhumé le communiqué officiel de la banque américaine qui en 2002, assurait que Mario Draghi s'occupait bien, entre autres, "des activités auprès des gouvernements et de leurs agences", autrement dit des dettes publiques. Et des produits financiers qui vont avec. L'Italien -"un peu gêné" selon les témoins- a assuré qu'il avait, finalement, refusé de s'en occuper. En raison du conflit d'intérêt évident. Il n'a pas convaincu tout le monde."
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/ecodujour/index.php?id=106054


Voilà pour un clin d'oeil du "Mouvement pour le bannissement des "toujours et des jamais".

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