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Commentaires

Grèce : la clarté, enfin

De quoi se plaint-on ? Les choses sont claires.

Derniers commentaires

Confiance pour Papaendréou, et coalition en vue, sur la base du soutien aux accords....
Bye bye alternatives.
Welcome austérité..
Moralité : tout annonce, et tout le monde a très bien compris sans le dire, que la Grèce va faire banqueroute totale, qu'on lui imposera un référendum pour sortir de l'euro, qu'on passera dans le même scénario, exactement au Portugal, puis à l'Espagne et l'Irlande, mêmes scénarios, mais beaucoup plus rapidement. Austérité, récession, augmentation de la dette, re-austérité, re-récession, écroulement économique, banqueroute, et on colmatera avec de l'argent qui n'existe pas, de l'endettement sur de l'endettement.

Pendant ce temps, Merkel et Sarkozy péroreront sur cette montagne de m..., et les médias nous infligeront des commentaires dignes de café du commerce et d'anathèmes aussi vengeurs qu'abberrants sur ceux qui ne font pas ce qu'on leur dit mais qui font la même chose que nous.
L'orchestre qui met en musique le nauffrage du Titanic.

Tout cela m'ennuie déjà. On est déjà en train de le jouer.

Autant de cons sur un si petit continent, il faut quand même le faire.
Je suis quand même très surpris du peu d'intérêt que la proposition du référendum a suscité , et particulièrement ici.
Ici, on vante la décision islandaise, on appelle à l'effacement de la dette grecque, à un moratoire sur les dettes souveraines, on vante le non au TCE, et lorsqu'une proposition, certes iconoclaste dans le paysage actuelle apparaît en bon uniforme légale et constitutionnel, l'idée semble faire flop.
Quelles que soient les raisons pour lesquelles Papaendréou l'ai lancée, c'est quand même une putain de bonne idée pour mettre les européens au pied du mur de leurs contradictions.
Et rien à craindre d'un rejet des accords, surtout issus des urnes, personne n'ira critiquer la voix du peuple et personne ne laissera tomber La Grèce, c'est politiquement impossible qu'une Merkel ou Sarko se présente devant ses électeurs en disant nous refusons la voix du peuple grec.
Alors certes Lisbonne a montré qu'un non dans les urnes ne suffit pas, mais les choses ici diffèrent.
Ceux qui ont le plus à perdre d'un non ce sont, oui encore, les banques. Risque d'un défaut partiel ou total, devant lequel elles ne peuvent que plier. C'est d'ailleurs parait il l'argument que Merkel a utilisé pour obtenir l'effacement de 50%. Mais la perspective était lointaine.
50% avec une perspective lointaine, on peut imaginer qu'avec une perspective beaucoup plus courte, et plus certaine, nos charmantes banquent eurent fait plus, bien plus.
Je me prends à espérer qu'un gouvernement d'union national qui semble se profiler reprenne à son compte cette idée maintenant qu'elle a été agité comme une petite lueur devant le peuple grec.
Celui ci n'a rien à craindre d'un rejet des accords de la semaine passée. Si il les accepte, il se fait manger tout cru. Si il les refuse la pire des perspectives est la même dans un laps de temps un peu plus éloigné; et la meilleure est que les banques payent à la place de l'austérité supplémentaire qui va arriver.
Des nouvelles du front.
Pas grand chose à signaler : les Grecs sont désabusés. Et ne voient pas d'énormes changements en comparaison de ces derniers mois.
J'ai montré la Une de Libé (Chaos*) à pas mal d'entre eux : ils sont étonnés. Puis presque "flattés" que l'on parle d'eux dans les unes internationales.
Pour eux, et pour moi, tout va pour le mieux (malgré les coups de fil inquiets de mes proches) : imaginez, il n'y a pas de grève générale en ce moment, les transports fonctionnent, et personne ne se bat vraiment à Syntagma.
Les discours de Papandreou, les images de Sarkozy/Merkel ressemblent à d'autres discours, à d'autres images.
Peut-être ne faut-il pas surestimer ce qui arrive en ce moment. Beaucoup m'ont demandé (parce que j'en parlais, et pas parce que c'est leur préoccupation principale) ce que pense la France de la décision de Papandreou. Je crois que la France invente plus d'hypothèses socio-économico-politiques qu'eux.
Ce n'est finalement qu'une énième péripétie dans l'histoire de la crise et de la déchéance d'un peuple qui ne veut pas mourir. Et qui ne mourra pas.

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Tout ce que j'espère (à tort sans aucun doute), ce serait que d'autres dirigeants européens se rebellent comme Papandréou (quelles que soient ses motivations) pour qu'enfin advienne le beau bordel qui nous attend de ttes façons, et qu'enfin nous inventons une autre mondialisation, d'autres démocraties qui se tournent vers l'humain avant tout.

Et merci Daniel de parler de notre Cigale préférée. ;-))
Papier intéressant et assez CLAIR.
Ce matin, sur France Inter, une correspondante racontait qu'en Grèce des enfants s'évanouissent en classe parce qu'ils ont faim...Une bonne famine réglerait bien des problèmes, moins de bouches à nourrir, ça ne peut pas faire de mal. Comme le jm sylvestre le pérore, à part les olives, le tourisme et des riches spécialistes de l'évasion fiscale, ces putains de grecs n'ont rien, qu'ils crèvent. On en trouvera bien d'autres à qui refourguer nos armes.
Perso, je vote pour le "noeud gordien". Et je vais aller me faire voir chez les Grecs... hi hi hi (private joke)
Bonjour
Décidément l'épine dans le pied du non au CPE était prémonitoire.
L'Europe de la Commission et des grenouilles "chefs d'Etat" n'a plus aucune légitimité.
Et ce soir notre machin nous fait un rappel (rythme hebdomadaire jusqu'en avril 2012) de son incapacité, mais pour faire du vent, là il est champion.
en ce qui concerne l'entrée de la Grèce en Europe je n'y comprends pas grand chose et je pense que le mieux est peut-être de demander directement au sieur Mario Draghi, ancien de Goldmann Sachs et devenu récemment président de la BCE !!....
(attention à ceux qui ne supportent pas C DANS L'AIR ils sont prévenus :))
Le monde immoral de la finance

sinon, pour l'attitude du couple MERKEL-SARKO, perso je pencherai plutôt pour le bal des faux-culs :je ne pense pas que ces deux pays soient exempts de mensonge pour profiter des différentes subventions européennes qui renfloueraient leurs caisses !!
et d'ailleurs je partage assez l'avis de Cohn-Bendit sur ces deux faux amis qui auraient bien aimé que la Grèce obéisse à leurs injonctions pour pouvoir continuer en toute tranquillité à engraisser leurs amis les riches, banquiers et autres délocalisateurs du CAC 40 et DAX 30 !!!!
"L'eurodéputé suggère d'assortir le plan du 27 octobre d'une clause investissements en faveur de la Grèce.
Il faut un deuxième volet qu'ils peuvent décider avec la Commission (européenne) rapidement - un volet d'investissements en Grèce", a-t-il expliqué, assurant qu' "il y a de l'argent en Europe".
Car "si l'économie grecque (..) ne repart pas, vous ne pouvez pas rembourser", a-t-il plaidé. "


le référendum est la solution pour que les peuples se sentent concernés par l'Europe !
..... mais pour que les peuples européens croient encore en cet exercice de démocratie il faudrait des dirigeants qui ne s'assoient pas sur les résultats comme notre Sarko national qui n'a pas tenu compte du "NON" du peuple français !!...
Je poste ici un petit mail que j'ai envoyé il y a de cela quelques semaines à Anne-Sophie Jacques qui vaut son pesant d'or...

Il s'agit d'un passage télévisuel mémorable du journaliste économico-rigolo Nicolas Doze sur BFM Business lors de l'émission Intégrale bourse d'aujourd'hui (10h30-11h) diffusée le 13/09/11.
Il a tout simplement déclaré qu'il fallait ni plus ni moins l'appui des militaires dans les rues d'Athènes pour que ces bons vieux "PIIGS" de grecs marchent une bonne fois pour toute au pas et acceptent sans rechigner les mesures pour le moins drastiques qui s'annoncent...

Militaires dans la rue

UN GRAND MOMENT AUDIOVISUEL.

Avec en prime, une petite comparaison de l'Euro à la chanson Hôtel
California des Eagles !!! les bras m'en tombent...

Hotel clifornia

A savourer sans modération...
"L'Europe qui nous protège", dit Sarkozy. Il suffit de savoir qui est ce "nous", et tout s'éclaire!

Tout est dit !!!

Bon, faut que je retourne à la préparation du limoncello. Et à partir de dorénavant, pour oublier le merdier mondialisé, je le boirai aussi...
Ca prouve surtout que les politiciens grecs sont de vrais nuls et que donc, cela laisse beaucoup d'espoirs pour les notres.

Nuls, parce qu'ils raisonnent à court terme. Tout comme nos banquiers, ils cherchent juste à faire durer le schmilblick et à s'engraisser le plus longtemps possible en se disant que de toute façon il y aura la solidarité européenne et internationale pour régler le problème en cas de bankrupt.
M'enfin, la situation est pourtant simple. On vous le répète tous les jours : si les Grecs sont si endettés, c'est parce que les riches ne paient pas d'impôts, grâce à des exonérations légales ou à la fraude fiscale. Il est donc parfaitement normal que l'Union Européenne exige qu'on réduise les salaires et les retraites des pauvres, et qu'on augmente les impôts de ceux qui en paient déjà.
"L'Europe qui nous protège", dit Sarkozy. Il suffit de savoir qui est ce "nous", et tout s'éclaire!
Interessant résultat d'un "sondage" en ligne sur le figaro...

Approuvez-vous l'ultimatum des Européens à la Grèce ?
Publié le 03/11/2011 à 16:17 Réactions (196) | Votants 31955
Oui 75.22%
Non 24.78%
version abonnée : chronique le 04/11/2011 par Anne-Sophie Jacques
version gratuite : Par Daniel Schneidermann le 04/11/2011
Pour compléter le tableau, petit rappel : le prédécesseur de Papandreou, un Karamenlis du coup, de droite, avait trafiqué les comptes avec la complicité de la banque des frères Lehman (Lehman Brothers, banque mouillée jusqu'au cou dans les affaires de subprimes et qui s'est empressée de spéculer sur la crise grecque).
Eh oui, rien n'est simple chez les grecs...

PS Je me réjouis de voir une autre signature après avoir de longue date souhaité que cette chronique ne soit plus l'apanage du big chief...
La pertinence de cette Zoze Cigale grecque se diffuse puisqu'elle a également été reprise chez Voinchet dans son émission du matin sur France Culture.

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