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Google/Presse : les dessous de "l'accord historique"

Historique, l'accord entre Google et la presse française ? C'est ce qu'ont claironné François Hollande et Eric Schmidt, PDG de Google, vendredi soir à l'Elysée. Mais que recouvre exactement le deal entre Google et la presse ? Quels sont les fameux "

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Cet article comporte une petite erreur factuelle. Le dénommé Schmidt, Eric n'est plus PDG de Google depuis avril 2011, mais président du conseil d'administration et chargé des relations publiques, voir par exemple sa fiche wikipedia.
Aujourd'hui c'est la publicité qui fait vivre la plupart des sites web de presse de même que les journaux, et au lieu de réfléchir à comment se passer de la publicité comme principale source de revenu, ces sites/journaux s'ajoute une chaîne de plus qui entravera leur liberté d'expression. Une chaîne tenu par LE poids lourd d'Internet, si demain Google décide de déférencer un site de presse de son moteur de recherche, celui-ci disparaîtra du web (il sera toujours possible d'y accéder mais il faudra avoir conserver un favoris/bookmarks/lien vers ce site).

Nous ne sommes pas près de lire un article défavorable à Google dans la presse française.
Je me permet de reprendre le message que j'aivais posté dans une rubrique moins adaptée :
Quand on assiste à la conférence de presse complète, je trouve que ça fait frémir de voir cote à cote le président de la France et celui de Google. Ce dernier se vante de la citoyenneté de google quand on sait la peu d'impôt qu'il paye en France et surtout il se félicite qu'un accord est meilleur qu'une loi (5min20s). Le patron d'une des plus puissante entreprise du monde nous explique qu'une démarche législative et démocratique n'est pas souhaitable et qu'il vaut mieux un accord, comme entre deux états, que évidement c'est dans l'intérêt du peuple Français que ses repésentant ne soient pas consulté. Et le président de la France qui opine, manisfestement fier de lui.
Dormez en paix citoyens, pardon, dormez en paix chers clients.....
Et il n'y a que Google dans le lot ?
Quid des autres portails et agrégateurs d'actualités comme yahoo ou mocrosoft ?

Sinon je n'ai pas compris pourquoi Google n'a pas simplement fermé sa partie Actualités ou proposés aux sites de presse de se déférencer eux-même. Avant on avait droit seulement aux liens sur les News étrangères ce qui des fois n'était pas plus mal.
Comme je l'ai lu dans le forum ecrans.fr, la mention "moyens techniques" cache peut-être non seulement l'usage exclusif des régies publicitaires de google, mais peut-être aussi de tout ce qui va autour : bouton +1 de google+ en lieu et place des "Like" de Facebook, utilisation de YouTube à la place de DailyMotion, etc.
Du coup, c'est un marché de dupes (la presse), les 60 millions généreusement versés reviendrons très vite dans la poche de Google...
Pour l'Humanité, l'accord ne bénéficiera majoritairement qu'aux gros (le Figaro, le Nouvel Obs et le Monde.fr) qui ont tout intérêt à trouver un accord direct plutôt que de demander une redistribution collective pour avoir moins à partager avec les autres.
Les pure players pourront en être s'ils sont constitués en entreprise de presse.
Ça aurait aussi comme désavantage de renforcer la dépendance de la presse vis à vis du moteur de recherche et de mettre sous le tapis l'évasion fiscale à laquelle il se livre en France, entre autres.
"Reste une question: cette "mise à disposition" sera-t-elle gratuite ? Curieusement, personne n'y répond clairement. "

60 millions d'euros pour Google, une paille. Il fallait juste pour la vitrine, faire croire qu'il s'agit d'une contrainte pour le mastodonte, et le tour est joué.
Il ne manquait plus qu'une fille en voile blanc ne surgisse et ne se jette dans les bras du président.
Entendre un libéral faire l'apologie de la pub est à mourir de rire. Elle sert le consommateur en aiguisant la concurrence et en l'informant, elle baisse les prix en accélérant le lancement des produits nouveaux, elle offre aux jeunes artistes une rampe de lancement, elle affranchit les media de la tutelle étatique, elle évite aux municipalités une partie de leurs charges fiscales, etc. etc. En fait, mais ça ils ne le disent jamais franchement ( il est prudent de toujours laisser une part de mystère ), la publicité est la forme achevée de la conception libérale de la démocratie.

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