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Google étudierait un système commun de paiement d'articles de presse

Révolution en vue dans l'économie de l'information en ligne ? Google préparerait pour la fin de l'année un système de paiement d'article de presse en ligne selon le quotidien italien la Repubblica. Ce que les éditeurs de presse n'ont pas su faire, une plateforme commune, à la iTunes, Google va-t-il le réussir pour eux et avec certains d'entre eux, en prenant, bien sûr, un pourcentage au passage ?La nouvelle est importante au moment, où certains groupes de presse (Rupert Murdoch et ses titres), ou journaux (comme Le Figaro, Libération, Le Monde, et bientôt le New York Times), commencent, en ordre dispersé, à faire payer leur contenu ou annoncent qu'ils le feront.

Derniers commentaires

...devrait être ceci. Mais admirez la petite saloperie de phrase en fin d'article.
Libé, pourri..
Je suis très sceptique sur l'idée du système Google CheckOut appliqué aux sites d'information.
Ce n'est pas la difficulté de payer qui détourne les français des journaux mais le contenu des journaux. Les journalistes, pour lutter contre la précarité de leur métier et garder leur postes, rament dans le sens du vent. Ils évitent alors tous les sujets qui fâchent les puissants et le grand capital propriétaire des médias. Mais les français s'en rendent compte.
C'est le même problème qu'en politique. Quand on supprime la proportionnelle et qu'on a plus le choix d'entre deux partis politiques, de plus en plus interchangeables, on a plus envie de voter et l'abstention progresse.
Combien de gens accepterons de payer pour lire un journal insipide ? Comme c'est gratuit aujourd'hui, ces sites affichent de grandes audiences mais une fois payants, leurs audiences vont de dégonfler, prouvant ainsi leur vrai valeur.

La curiosité risque d'attirer du monde au début, un peu comme un journal papier qui se lance a gros tirage au début. Ensuite, l'audience diminue. N'est-ce pas ce qui arrive à ASI d'ailleurs ? Beaucoup d'abonnés au début puis à peine le seuil de rentabilité quelques années plus tard. J'ai bien vu s'étonner M. Schneidermann s'étonner du faible taux de conversion à ASI en ligne alors qu'il y avait des millions de télespectateurs sur la Cinq. 736.840 téléspectateurs pour la dernière émission télé d'ASI pour 25.000 abonnés aujourd'hui. Que se passera-t-il pour les mastodontes de l'info si ce ratio était respecté ? Et encore chez ASI, vous avez commencé "léger" quitte à déménager. Les autres ont des immeubles entiers...

Le contenu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs vous qui êtes de grands défenseurs des humoristes martyrs, pourquoi n'invitez-vous pas Dieudonné pour qu'il vous explique comment il ressent les médias c'est dernière années. Un grand décryptage en perspective :-)
@si étant un site de décryptage - donc de critique - des médias, il ne peut s'allier à un autre média, sous peine de perdre toute crédibilité. Un partenariat avec Médiapart excluerait de facto toute critique objective de Médiapart, mais également toute critique des autres organes de presse. Comment voulez-vous critiquer un site ou un journal en étant vous-même lié à un organe de presse concurrent de celui que vous critiquez ? Vous prèteriez le flan aux reproches de partialité.
@si, vu son positionnement - et c'est ce positionnement qui nous intéresse et qui fait l'identité de notre site - est condamné à rester seul.

D'autre part, je ne vois pas bien ce qu'apporte le projet Google. Les solutions  de paiement d' @si ou d' autres sites existent déja et semblent fonctionner non ? Et quelles seraient, pour les internautes, les conséquences d'un tel regroupement des données quant à la protection de la vie privée puisque
" Google a déjà annoncé à certains éditeurs être prêt à partager avec les entreprises qui acceptent de participer au système toutes les informations qui découlent de son utilisation: bien que le processus d'authentification, et de facturation soit traité par Google dans son siège de Mountain View, les données relatives au trafic et des profils d'utilisateurs seront partagées avec les partenaires. "

Je suis sûrement tordu mais derrière  j'aperçois des annonceurs avec des tas de publicités ciblées et je n'aime pas du tout ça. C'est aussi pour ne pas avoir de pub que je tiens à payer mon journal à son vrai prix.
Une fois de plus, je constate que les pauvres, les vieux, et d'autres (qui en sont à 50 cents près et vont être de plus en plus nombreux si Sarko continue sa casse des acquis sociaux du XXe siècle) vont être exclus de la vraie information, de la bonne information... et seront happés par les sites pourris mais gratuits... ils auront le pipole décérébré qu'on leur impose comme consommation décérébrante, ils iront sur les sites de jeux parce qu'ils croiront qu'ils pourront se sortir de leur mouise avec du fric facile...

Plutôt que de penser à "faire payer" sur le net, il faut tendre à un maximum de gratuité... Le "payant" contribue à confirmer les injustices et à les agrandir.

En plus, imaginer qu'il va falloir payer pour des articles de "Valeurs Actuelles" ou du Figaro, beark ! Les rares articles que le lis en ligne sont ceux qui sont proposés par les @sinautes... eh bien s'il faut payer, je m'en passerai.
Oui, un abonnement pour un certain nombre de sites (comme les packs de chaines tv), cela me semble être une bonne idée.

Le paiement au clic, par contre, je n'aime pas du tout l'idée. S'il faut commencer à réfléchir avant de cliquer ou d'échanger un lien...Cela me semble terrifiant... Pourquoi pas une tarification à la minute comme le bon vieux minitel tant qu'on y est?

Je pense que le mécénat aura en effet son rôle à jouer. Car on ne soutient pas un site simplement pour notre petite "consommation" personnelle mais parce qu'on pense que ce site peut faire bouger les choses dans la bonne direction, ce qui implique que des millions de personnes le consulte et pas simplement notre pomme.

Si @si (par exemple) était en accès libre, il pourrait en quelques mois monter à 2 millions de visiteurs uniques/mois, c'est à dire enfin s'imposer dans le débat au lieu d'être magnifiquement ignoré.
Google représente l'exemple type de ce que la France ne peut pas faire. les jeunes docteurs sont mal considérés dans notre pays, on leur préfère d'autres types de jeunes diplomés qui ne sont pas forcément les plus libres d'esprit. Résultats : les projets innovants, risqués et sans doute lucratifs ne provoquent aucun enthousiasme ; les docteurs se barent quelques temps, reviennent, galèrent, enfin l'horreur quoi.
L'existence, sous une forme ou sous une autre, d'une structure commune à plusieurs sites d'information avait été évoquée, voici quelques semaines, par Daniel Schneidermann et François Bonnet (Mediapart), dans notre émission Ligne j@une. Depuis cette émission, des discussions entre plusieurs sites d'information se poursuivent.

Excellente coopération si elle se met en place.

Voilà bien longtemps que je la souhaite entre @si et mediapart, deux sites de qualité, chacun dans son domaine, @si la critique des médias et mediapart les enquêtes d'investigation. Tous les deux sont sur abonnement.

Google est encore bien en avance sur la France où les gens discutaillent trop longtemps avant d'agir avec courage.

En tout cas, ce serait génial si @si et mediapart pouvaient faire une "task force" contre les médias totalement soumis - en raison des subventions qu'ils acceptent ou du capital de leurs propriétaires.

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