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France Soir, nouvelle formule !

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Je sais, je prends le train avec beaucoup de retard puisque cet article date du 20 janvier 2011. Mais peut-etre que ce que je vais ecrire interessera quelques personnes.
Jacqueline Pardon est morte en Janvier 2009 et si vous allez voir sur sa fiche wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Pardon), vous decouvrirez qu'elle a participe a la naissance d'un journal cree par des resistants et qui s'appelait "Defense de la France". Après la guerre, elle devint professeur de philosophie et membre du conseil d'administration de "France Soir", nouveau nom du journal "Défense de la France".
65 ans plus tard, "France Soir" a eu le destin que l'on sait, apres etre passe des mains de la Resistance de 1943 a celles d'un oligarque russe. On aurait pu lui souhaiter une plus longue vie ou une plus belle mort...

Au passage, je voudrais signaler que le mari de Jacqueline Pardon s'appellait Jacques Lusseyran. Il etait aveugle depuis son enfance, fut resistant et deporte et ecrivit deux livres magnifiques que je vous recommande chaleureusement:
"Et la lumiere fut" et "Le monde commence aujourd'hui".
Peut-etre, Judith, devriez-vous faire un jour une emission consacree a ces gens qui ecrivent leur handicap et le decrivent non comme une souffrance mais comme une autre facon de percevoir le monde.
Judith! Il faut que Nicolas vienne s'expliquer sur votre plateau immédiatement!
« C’est un beau mot pourtant [le peuple], dont il ne faudrait pas avoir peur : un beau mot qui transforme un tas en un tout, comme dirait Debray, un mot qui fait entendre ce qui nous tient, tous, les uns avec les autres. Nous : le peuple. »

Récemment lu (où ? par qui ?) ce rappel de la libération : le peuple de Paris peu après avoir acclamé Pétain, acclamait De Gaulle… mais était-ce les mêmes ?

« Nous sommes ici par la volonté du peuple » fait-on dire à Mirabeau. Ce peuple-là c’est celui dont se réclament les « élus du peuple » et il est clairement défini comme l’ensemble des citoyens.
Mais ce peuple qui transforme le tas en tout (quel mépris aristocratique dans ce tas !) quel est-il ? Il est souvent invoqué, chez nous, par des « mediums», qui, avec leurs tables tournantes idéologiques, parlent en son nom. Le rôle de tribun du peuple est assez disputé et un récent dessin de Plantu a su mettre en scène deux d’entre eux.
Chez nos tribuns, il est opposé aux élites et, pour faire peuple, beaucoup croient qu’il faut faire vulgaire (syntaxe approximative, mots grossiers). Pour ceux-là, le peuple, c’est le populo.

Et ce peuple, celui qui est évoqué, ( El pueblo unido jamás será vencido), ce « Nous », n’est qu’un moment fragile s’il s’agit de Révolution.
Tout le monde a au moins entendu parlé des jeux olympiques de 1936: je ne pense pas que le sport constitue de la sous-culture abrutissante. Bien au contraire, à moins de ne voir le sport que par les scandales, les stars et le fric. Je rappelle que quand Desproges disait qu'il détestait les footballeurs, il s'agissait d'un sketch. Il n'y a pas d'obligation à haïr les sportifs.
Le sport véhicule des valeurs universelles de respect, d'humilité, de sacrifice au profit d'un collectif, mais aussi d'abnégation, d'effort et de reconnaissance de l'autre, de partage, de solidarité, du lien social... Entre autre. C'est à dire des valeurs qui ont un sens au point de vue de la culture et de la politique d'un peuple.
Le sport est ludique de base: il a les mêmes vertus que les jeux, au sens colonie de vacances du terme. Constitués, juridiquement le plus souvent sous la forme d'associations et donc de bénévolat, le social est tout aussi présent dans les clubs de sport que dans le bureau des assistantes sociales.

Le sport n'est pas seulement culturel pour les japonais quand il s'agit de Sumo, culturel pour les Néo-Zélandais quand il s'agit de Rugby. Il est de la Culture à proprement parler pour tous les sportifs, et à fortiori français, licenciés ou non.

D'autre-part, reprocher à France-Soir de ne pas prendre de recul sur ses pages programmes-télé me semble inaproprié: de toute évidence, on ne souligne pas le manque critique de TV Hebdo (France-Soir justement, et Figaro), de Télé Z (et ses blagues) ou de Télé-Loisirs (et sa grille de mot fléchés en double-page) vis-à-vis de leur objet d'information.
On peut aimer Preminger et s'apprêter à regarder Marilyn Monroe sans être abonné à Télérama ou au podcast du Masque et la Plume pour s'enfiler nécessairement une biographie comparative du réalisateur.

C'est comme les recettes qu'on trouve dans la presse régionale: on ne demande pas une étude sur les conservateurs E65xx, mais juste l'opportunité d'avoir une idée, une évocation... Il y a un temps pour tout.

Reste le journal à proprement parler, et ses articles assez indéfendables. Et je voudrais attirer votre attention sur des clichés contradictoires. En effet, dans les images d'Epinal et les immondes téléfilms guivaumesques que seule la télé française sait produire (quoique le cinéma américain n'est pas en reste dans un registre à peine différent); on y trouve l'image du citadin imbu de sa personne, superficiel et égoïste -le parisien, le washingtonien, bref, le rat des villes- et celle, la main sur le coeur, toujours prêt à filer un coup de main ou vers l'essentiel et les sentiments nobles, promis juré c'est comme ça dans la vraie vie des vrais gens- du provincial, du red-neck, bref le rat des champs.

Or qu'est-ce que propose ce journal qui s'auto-proclame populaire? Une ligne éditoriale résolument égo-centrée!

Local n'est pas synonyme d'égo-centrisme. L'altruisme ciblé, les actions à rayonnement de faible étendue ne sont pas sans impact pour les populations concernées, mais encore moins un repli sur soi. C'est pourtant ce qu'instaure sournoisement des titres malsains comme France-Soir.

J'espère que les prémisces de votre fuite -Henri Laborit en a fait un éloge- ne s'accompagneront pas d'effet. Car c'est un plaisir de lire, relire et d'avoir la prétention de méditer sur vos écrits.
Pourquoi avoir remis cet article déjà paru à la hune ?

Car le style utilisé, précieux et parisien (pléonasme ?), nous montre comment en mettre des pages en ne disant pas grand chose finalement. Une écriture plus incisive, débarassée de cette emphase, aurait été plus efficace.

J'avoue ne pas être allé au bout du texte de cette journaliste qui se regarde écrire.
déplacé
Moi, ce qui me manque, c'est la chronique de ppda. J'ai déjà lancé un appel pour étudier stylistiquement ces billets. Sans succès. C'est pourquoi je le renouvelle ici. L'appel.
excellent ! votre article m'a fait bien rire, en même temps qu'il mord dans les mollets de notre société de consommation où le peuple ne doit avoir d'existence que par les opiums qu'on lui fait inhaler (politique mollassonne, jeux du stade, de hasard ou télévisés, vie par procuration, faux débats d'idée, victimite et distillation de la peur, charité bien ordonnée,...). Les espagnols qui font la sieste au soleil, moi je trouve le cliché sympa, ils me font envie, tandis que les millionnaires russes, je ne suis pas sûr que ce soit sacrifier à des clichés que de douter de l'origine de leur argent.
"un jeune homme de 25 ans, fils d’oligarque russe, oh comme cet argent doit être propre"
"les Espagnols du cabinet renoncent à de délectables siestes et consentent à transpirer un peu"


Je ne sais pas, je dois être tatillon.
Ces deux propositions, dans le même paragraphe, quasiment la même phrase, dès le début, ça ne m'a pas mis dans les meilleures dispositions pour lire le reste.

J'ai eu beau me répéter "C'est Judith qui écrit !" et me remémorer en boucle toutes les fois où ses textes m'ont ému par leur justesse, et la précision de leur écriture.
J'ai eu beau tourner ces phrases dans tous les sens, essayant de me faire croire que l'ironique "argent propre" faisait écho à "oligarque" davantage qu'à "russe", et que les "délectables siestes", la "transpiration" se référaient au travail "de cabinet" bien plus qu'aux "Espagnols"... Il y avait tout de même un arrière gout bizarre que je ne suis pas parvenu à faire passer.

Mais bon, je suis sans doute un peu trop râleur et obtus. Que voulez-vous, les Français sont comme ça....
"Mais bon, je suis sans doute un peu trop râleur et obtus.": il cherchait le stop.

Bah, moi aussi elles m'ont fait tiquer ces deux phrases, la chronique de Judith n'en avait pas besoin, à moins de vouloir faire écho à ce que le peuple est censé penser de ces deux acteurs-là. Mais il n'en reste pas moins que c'est dangereux de jouer de ces clichées là, puisqu'en cela, Judith se rapproche un peu trop du style de ceux qu'elle dénonce pourtant.

yG
Oui ! Cela m'a étonnée de la part de Judith.

Les Espagnols sont paresseux et font la sieste, les Russes riches sont de la mafia.
Et les Bretons ont des chapeaux ronds....

D'ailleurs, si vous venez dans ma banlieue métissée, vous me reconnaîtrez à ma coiffe. On devient de plus en plus rares à la porter.
Tout fout le camp.
Oui ! Cela m'a étonnée de la part de Judith.

Les Espagnols sont paresseux et font la sieste, les Russes riches sont de la mafia.
Et les Bretons ont des chapeaux ronds.


Tiens, amusant.
Etes-vous la/le même Yanne qui écrivait hier Parce que personne de religieux ne peut accepter qu'il est un descendant de singe" ?????
L'histoire de la paille et la poutre, çà vous rappelle un truc ?
Vous mélangez tout, pompastel !
Aucune poutre espagnole ne peut accepter qu'elle descend d'une paille russe, c'est ce qu'affirme en tout cas la religion bretonne !
:-)
Pfiou!
Vous êtes vachement réactif, dites donc !!! :-)
Bon. Ça doit être parce qu'on a perdu l'habitude de se fréquenter, vous et moi (je me suis tue si longtemps)... La sieste espagnole, la mafia russe, ce sont des clichés, oui. Je les emploie comme tels, je m'amuse avec, c'est léger, c'est facile (et je trouvais ça rigolo). Ça n'amuse apparemment que moi, et je suis un peu étonnée, quant à moi, de retour par ici, de vous voir tous si sérieux, si premier degré, si tatillons... Faut croire que mes vies d'ailleurs, qui me tiennent éloignée, et me font plus rare ici, ont rendu nos humeurs moins compatibles et déréglé notre diapason. Douche fraîche sur mes ardeurs facétieuses...
Non non Judith n'allez pas croire ces râleurs... L'humour est à remettre dans son contexte, il faut aussi considérer qui parle mais à l'écrit on a tendance à l'oublier.

Et puis c'est vrai sur @si l'humour passe de plus en plus mal et il est de bon ton de chipoter pour tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à des clichés racistes.
Personne n'est plus épargné de ce soupçon (c'est arrivé il me semble à Daniel, je ne sais plus où ni quand sur un forum, ah si oui à cause du sarkozistan j'imagine).
Ca doit être révélateur d'un climat délétère sur ce sujet en France actuellement.

Pour tout vous dire je n'ai même pas cru bon de réagir avant votre réponse tellement ce sketch du cliché raciste devient lassant mais pour vous rassurer (enfin j'espère) votre humeur facétieuse m'a bien fait sourire et cette image des cabinets de marketing/relookage espagnols entre sudation et siestes m'a même beaucoup amusé.

Et pour ceux qui râlent contre les dangereux clichés je pense qu'on a bien le droit de dire sieste sans penser paresseux car en voilà un autre de vilain cliché, la sieste c'est bon pour la santé et c'est recommandé par l'OMS, alors hein respect !

Autre solution plus simple, Yannick et Il cherchait le stop faisaient eux-mêmes de l'humour...
Non, je ne faisais pas de l'humour, j'ai tiqué non par rapport à ce que Judith pouvait penser, son état d'esprit, mais bien par rapport au fait que cela pouvait être mal interprété par d'autres qui ne l'ont pas lu autant que moi par exemple. Je trouvais donc cette saillie plus encombrante, pénalisante qu'amusante. Mon côté vieux soldat de la garde qui voit le danger que recèle une telle ouverture.

yG
"Mon côté vieux soldat de la garde qui voit le danger que recèle une telle ouverture. ":yG

Ce qu'on appelle aussi un grognard... ceci explique peut-être cela.

;) yG
+1 alixyz ;-))

Je ne sais pas si c'est l'hiver, la criiiiiiise, ou autres calamitas (hihi) mais l'humour se fait de plus en plus rare par ici ou là dans les fora de grognons-ronchons.
L'humour est à remettre dans son contexte

J'pensais à l'hypersudation présidentielle en ce qui me concerne. Ainsi qu'au teint très sur-hâlé de Séguéla dont j'imagine les journées absolument erreintantes...
"Douche fraîche sur mes ardeurs facétieuses...": Judith Bernard.

Tout simplement parce les facéties ne passent jamais aussi bien que dans l'entre-soi. Or, ici, malgré les apparences, nous ne sommes pas dans un tel lieu fermé. Tout le monde ne vous fera pas cadeau du bénéfice du doute, trop de primo arrivant, un turn-over trop important pour que la mémoire s'installe et puisse servir de background à un décryptage. Une piqûre de rappel semblait nécessaire visiblement. Rien de grave au final et à bientôt.

;) yG
Oui je comprends et c'est pour cela que je parle de contexte. Or même si nous ne sommes pas entre-nous, à la fois il est bien normal que l'auteur d'une chronique, à la plume et l'esprit bien connus sur ce site, puisse compter sur la complicité des lecteurs connivents (c'est un peu redondant, mais bon...).

Et puis il faut relativiser, Judith ne pratique pas la provocation facile ou douteuse, ce n'est pas comme si elle avait joué avec d'énormes préjugés discriminatoires et vexatoires.

Rester sur ces gardes ne veut pas dire tressaillir à propos du moindre courant d'air. Car à force de crier "Au feu, etc..." on ne s'entend plus ;-)
"trop de primo arrivant, un turn-over trop important"...
Vous avez parfaitement raison, halte à l'immigration non choisie, fermons les frontières...

Effectivement, le second degré repose sur un entre-soi, un implicite compris de part et d'autres. (Dans ma phrase ci-dessus, il sera évident pour quiconque fréquente un peu ces foras, que je ne revendique pas en mon nom propre le programme du FN. Le second degré implique aussi que l'auteur laisse entendre que les mots qu'il produit ne sont pas les siens, mais représentent la pensée que pourraient avoir ceux qu'il fustige. Il place un cliché dans la bouche d'un personnage imaginaire déguisé en lui qui, si on veut passer au troisième degré, peut s'avérer être lui-même un cliché.
Il pourra sembler utile de préciser que, ce personnage imaginaire qui reprend les mots de yannick G pour les prolonger en un propos LePennien sera le seul facho de l'histoire : Je ne pense pas un mot de cette phrase, et ne pense pas non plus que yannick G pourrait les penser. Mais le lecteur pourra raisonnablement faire le lien entre ces mots et les propos d'un Pen, d'un Hortefeux, d'un Besson ou tant d'autres. Il pourra clairement se représenter ce cliché de facho qui, derrière mes mots, se ridiculise.

Pourquoi cette phrase, donc ? Que signifie cet humour, si c'en est ? Peut-être tentè-je par là de montrer que quelques mots, pris hors de leur contexte, peuvent appuyer une pensée que leur auteur n'a pas.
yannick G n'est sans doute pas un protectionniste nationaliste, (eh, il parle d'@si, là, pas de l'immigration), mais dans l'expression de sa pensée ces mots (que chacun de nous pourrait avoir, moi le premier qui suis loin d'être un nouvel arrivant) peuvent innocemment révéler une pensée secrète, inconsciente, qui se rapproche sans le vouloir de ce type de réactions.
L'emploi de l'humour, du second degré, a pour objectif de mettre en lumière en douceur ce petit lien possible : "Ah bon, moi qui ne suis pas LePenniste, j'ai, comme tout le monde, des lapsus qui, extrapolés à l'extrême, pourraient être interprétés comme tels. Il s'agit de les identifier pour les comprendre et les analyser" pourrait etre la réaction espérée par la rédaction de cette phrase.

Or, dans le texte de Judith, je ne suis pas parvenu à distinguer qui était l'"Autre", le "second" du second degré. Qui était celui qui associait "russe-argent sale" et "espagnol-sieste", et qui était la cible réelle de l'humour Judithien. On associe ce type de clichés au "beauf" (qui est un cliché lui-même, chacun sait qu'il passe son temps à avoir des "conversations du café du commerce"...)
Mais qu'est-ce que le "beauf" vient faire ici ? Est-il celui qui est censé lire France-Soir ? Ecrire France-Soir ? Diriger France-Soir ? Ce n'est pas évident à la lecture du texte, d'où mon interrogation.
J'avais bien compris qu'il s'agissait là d'un second degré, merci bien, je crois avoir précisé dans mon post que j'étais coutumier et même "fan" de la prose de Judith, et que j'ai lu toute la chronique en me remémorant non seulement la justesse de son style, mais également la finesse de son humour.
Là je n'ai pas compris.
La facétie en public est toujours un pari risqué (en dehors des lieux dédiés à l'exercice, salle de spectacle, cabaret, et même là parfois...), si on le gagne, c'est un bonus pour tout le monde, un morceau de steak gratuit, une bonne tranche de rigolade, mais si quelques-uns ne la perçoivent pas ou ne la goûtent pas, on paye cash notre audace.

yG
Oh la la à vous lire, il faudrait trop se prendre la tête avant de se laisser aller à quelques saillies humoristiques.

Ne vous est-il donc jamais arrivé de plaisanter sans penser à l'Autre (second) de votre "second" degré??? Dire second degré n'est-ce pas déjà un cliché??? Ne peut-on pas se moquer d'un cliché sans se moquer d'un hypothétique "beauf" qui le prononcerait? N'est-ce pas par cliché que vous associez beauf et clichés?

Peut-on se permettre parfois de n'être pas forcément fin en humour? Faut-il se faire délivrer un certificat de cible authentique avant de plaisanter? Faut-il que les lecteurs présentent leur carte d'humoriste amateur avant de lire et comprendre un passage humoristique?

Enfin se cache-t-il un LePenniste (quel mot!!!) en nous qui sommeille derrière chacun de nos mots et qui se réveille si nous ne sommes pas attentifs?

Vous me feriez presque peur à tordre les mots et les plaisanteries dans tous les sens...
Oh la la à vous lire...

Si vous jetez un coup d'oeil à quelques autres messages de Il cherchait le stop, vous aurez les réponses à toutes vos questions....
(A la lumière des nombreuses fois où il a égayé des files de discussion, votre réponse parait un peu... décalée. Avoir l'humeur régulièrement facétieuse n'interdit pas de poser quelques questions ou de proposer des pistes d'analyses face à des ressentis imprévus, non ? )
Ne soyez pas agressif, je ne cherchais pas à l'être et je ne mets aucunement en doute la capacité de il cherchait le stop d'être gai ou égayant et comme vous sur les forums que je parcours régulièrement je l'ai déjà lu et apprécié ce qu'il écrivait.

Maintenant je réagis à ce que je lis là : "à vous lire..." et là tout de suite maintenant je ne suis pas d'accord désolé avec ses remarques sur l'humour de Judith ou de tout un chacun.

Voilà c'est tout, c'est pas plus grave que ça...

Quant aux réponses à mes questions je ne pense pas vraiment les trouver ici ni ailleurs, lisez-les réellement plutôt que de vous emporter et vous verrez qu'elles sont plus facétieuses que pertinentes (à une ou deux exceptions près, notamment celle à laquelle Yannick répond juste en dessous...)
Sans déconner, alixyz, vous m'avez trouvé agressive ?
Je relis ce que j'ai écrit, à la lumière à la fois de votre interprétation et du début d'amusement qui m'animait pendant que je vous répondais ... et j'ai du mal à percevoir où se situe l'agressivité dans le désaccord que j'exprimais.
Limites de l'écrit, sans doute.
Comment exprimer un désaccord de manière plus neutre que ce que je vous ai répondu ?
Pas grave, c'est pas plus grave que ça...

Contrairement à vous, je trouvais l'intervention de Il cherchait le stop pertinente, et pour tout dire, assez astucieuse.
J'avais déjà vraiment lu vos questions, et, à la relecture, je n'y perçois toujours pas l'esprit facétieux que vous soulignez.
Limites de l'écrit, sans doute, bis.
Je pense par ailleurs ne pas m'avancer en précisant que jamais je ne me suis "emportée", quelle que soit la file de discussion à laquelle je participais, y compris quand je me sentais vraiment affligée par certains contenus.
Cette précision n'a aucun intérêt, "ego, moi, je" mais comme je ne suis pas du tout colérique, votre ressenti me skotche.
"Peut-on se permettre parfois de n'être pas forcément fin en humour?": alixyz

Oui, c'est le risque qu'il faut prendre pour faire de l'humour, celui de ne pas réussir à atteindre l'objectif qu'on s'était fixer, faire rire, et par conséquent, il n'y a rien de dramatique à se planter, pour peu qu'on l'admette. Il faut pour que le courant passe, que les deux éléments soient sur la même longueur d'onde...

En l'occurence, je n'ai pas ris parce que je sais qu'ici, en ce lieu ouvert aux quatre vents, cette communion n'est pas atteignable, il n'y a qu'à voir, certains ne savent toujours pas que Judith n'est pas journaliste, d'où elle écrit...

C'est pourquoi, j'ai immédiatement perçu le danger potentiel que recélait cette facétie en particulier et donc qu'il fallait mieux la dénoncer, l'amputer, que la cautionner, la valider coûte que coûte, dans ce contexte.

Tel un lézard qui abandonne sa queue dans un piège, je sais que l'humour de Judith, sa facétie s'en remettra, qu'elle repoussera, encore et encore, en tout cas, je le souhaite.

yG

ps: Je dis cela en tant que je compte aussi personnellement sur la mansuétude de mon public lorsque je me risque à faire de l'humour, autant pour qu'il me pardonne si je rate mon effet que pour me permettre d'explorer les limites sans laquelle il serait encore plus risqué de s'aventurer.
[quote=Ça n'amuse apparemment que moi]

Certes non!
On fait un peu trop dans le politiquement correct ces temps ci dans les forums.
On en est à proposer des synonymes au mot nègre (pas celui qui ne travaille pas,
celui qui écrit pour un autre).
c'est dire à quel niveau on en est réduit dans la recherche d'une nouvelle virginité
sémantique.
On en est à proposer des synonymes au mot nègre
C'est clair que si les propositions sont faites avec sérieux, ça doit faire très peur.

Elles sont faciles mais je les propose quand même:
- auteur de petite taille
- écrivain à la notoriété métisée, ou
- écrivain à la notoriété d'origine contrôlée...

Ça n'amuse apparemment que moi, et je suis un peu étonnée, quant à moi, de retour par ici, de vous voir tous si sérieux, si premier degré, si tatillons...

ouille ouille ouille je n'ai pas encore lu la chronique mais je viens juste prendre la défense du forum qui aurait perdu le sens de l'humour...
je répondrai simplement : et pour cause...
désolée Judith, mais effectivement pendant ton absence le capitaine s'est amusé à sabrer à l'aveugle non seulement dans nos chroniques préférées mais aussi dans les forums nous demandant d'arrêter avec l'humour et de passer à l'ironie plus digne, selon lui, de son site !!

bon faut savoir que nous, humblement, ben on faisait ce qu'on pouvait, et entre l'humour et l'ironie on n'a peut-être pas toujours su faire la différence grrhumpff
mais faut bien reconnaître que cette frénésie de jardinage, avec taille intempestive de rosiers, avait de quoi faire perdre ses couleurs à la plus humoristique des roses !.....

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Rassurez-vous, les "vous tous" qui sont si "premier degrés et tatillons" de ce forum ne sont en fait que trois, dont je représente une unité à mon grand regret. (Dois-je me sentir flatté de la si grande importance que l'on nous prête ?)
J'aimerais presque que je GranKapitaine-jardinier-en-chef vous donne raison et d'un coup de sécateur fasse une coupe claire dans mon post qui aura, je le regrette, gâché un peu la fête du retour de Judith.
Ceux qui me connaissent un peu par ici savent, j'espère, que je préfère faire sourire plutôt que faire mal (même s'il arrive que l'un implique l'autre).
Ici, j'ai visiblement raté mon coup, et j'en suis désolé. Je donnerais tous ceux de mes posts qui auront pu faire sourire un @sinaute ou deux pour racheter celui qui aura assombri l'humeur de Judith.
Il serait temps pour moi d'aller flâner dans les jardins publics, me promener en barque, faire le ménage, payer mes factures et ranger mes canettes vides...
"J'aimerais presque que je GranKapitaine-jardinier-en-chef vous donne raison et d'un coup de sécateur fasse une coupe claire dans mon post qui aura, je le regrette, gâché un peu la fête du retour de Judith. "

Rassurez-vous, "il cherchait le stop", ce n'est pas votre post qui suffirait à gâcher le retour de Judith, c'est plutôt la faible participation sur ce forum en rapport avec la chronique elle-même qui pourrait provoquer cette humeur. Ce que je ne souhaite pas.

Votre reproche n'était pas illégitime, je trouvais aussi que ce trait d'esprit de Judith n'était pas adéquat et desservait son propos, le parasité. Ce n'est pas l'humour qui était en cause ici, juste sa nature.

Le capitaine en l'occurence n'était pas responsable de nos ressentis communs. Ce qui ne veut pas dire que sa nouvelle gestion des forums (enfin, jusqu'à la fin du mois de décembre, j'ai l'impression) fût la bonne... mais c'est une autre histoire, ne confondons pas tout.

yG
Voté Compunet itou.

Il y a un humour plus ravageur que celui de Judith comme de mettre un turban sarkozistanais sur la tête d'Hessel ....
mes vies d'ailleurs, qui me tiennent éloignée, et me font plus rare ici, ont rendu nos humeurs moins compatibles et déréglé notre diapason.
Gémeaux: un changement dans votre vie professionnelle est à prévoir. Prenez des gants pour en avertir votre entourage.
M'a fait beaucoup rire moi.
Pour parler de France soir, on ne peut pas être en-dessous du 3è degré.... sinon on descend vraiment bas.

Bel exercice de style, bravo.
"Ça n'amuse apparemment que moi, et je suis un peu étonnée, quant à moi, de retour par ici, de vous voir tous si sérieux, si premier degré, si tatillons..."

Si ça n'a amusé que vous c'est peut-être, tout simplement, parce que ce n'était pas vraiment drôle, juste un peu lourdingue -- et non pas léger; facile, oui, ça l'était, un peu trop.
Ça arrive à tout le monde de se planter. N'en rejetez pas la faute sur le lecteur.
Je me fait la remarque en lisant en creux cet article, ni vraiment original pour Judith ni vraiment surprenant sur ce qu'il révèle de la presse, que Daniel et Judith sont vraiment arrivés en diapason sur un constat : qu'il faut faire notre propre révolution, que politiquement, médiatiquement cette société ne peut plus (ne doit plus) durer. Et que tout le site s'est construit autour de ce noyau dur.

Qu'il faut donc révéler une évidence : asi ne se targue plus d'objectivité, de neutralité ; mais est maintenant et depuis quelque temps déjà partisan. Ce n'est pas vraiment pour me déplaire ; je partage le constat, et la conviction que nous devons faire quelquechose.

Si même une personne aussi mesuré et réflechie que D.S. piaffe d'impatience pour changer le monde et notre société est rejouissant et me remplit d'un peu de confiance.
Chère Judith, cela vous fait un bien fou de vous faire rare visiblement... Non pas bien sûr parce que vous ne nous manquez pas mais parce que vous réapparaissez en cette triste journée de janvier plus mordante et brillante que jamais...
Faire l'analyse d'une énième tentative pour un moribond dont on se fout un peu de revivre un instant, voilà qui me semblait trop facile pour vous... Mais vous concluez de façon magnifique, vous sortant sans problème de l'exercice qui consiste à tirer sur une ambulance.

En ce qui concerne France-Soir, une image me frappe c'est celle de leur logo placé entre France et Soir (un homme tenant un journal) et je me dis que pour faire vraiment moderne, ils pourraient en priorité virer ce dessin qui fait si ringard... C'est un détail, mais je me demande bien pourquoi ils gardent ce logo si désuet.

Quant au contenu, il est effectivement atterrant. Si l'on considère avec BoblaflamB que France-Soir voudrait être le Parisien de la Province, cela signifierait que pour un cibleur de coeur de lectorat, le public provincial est tellement "sous développé" qu'il ne mérite même pas de lire un quotidien du niveau du Parisien.
Il est évidemment délicat d'établir des hiérarchies dans la nullité mais le Parisien me semble somme toute un peu moins putassier, vulgaire et racoleur, un peu moins laid de maquette.
J'admire cette volonté si visible à l'oeil nu de faire vulgaire et je plains ce cabinet espagnol sommé certainement de faire dans le consternant.

L'article sur les centres d'appel en Tunisie est ce qu'il y a de plus navrant à mon goût.

Seule une recherche méthodique de l'angle d'approche le plus ras de terre possible concernant un événement marquant et hautement symbolique, source d'espoir pour les peuples, peut produire un tel article.

Merci encore Judith !
"La neutralité – ou l’objectivité comme ils disent - ce serait donc ça : un coup à droite, un coup à gauche, et hop tout le monde est content (non?) "
Ma très chère Judith, quelle naïveté (feinte?) de ne pas voir que les deux infos que vous décrivez sont en fait DEUX coups à droite. Un coup direct et un coup indirect. Tous les deux bien calibrés pour le lectorat populaire visé...
« Mais les nouvelles formules, j’avoue, j’aime bien. Moins par goût de la nouveauté (laquelle consiste, en général, en un toilettage de la maquette dont je perçois mal les bénéfices esthétiques ou communicationnels) que par gourmandise analytique, puisque ces lancements sont toujours l’occasion, de la part de leurs instigateurs, d’édifiants discours sur leurs intentions qu’il est assez plaisant de rapporter à leur réalisation effective »

En septembre 2009 sortait la dernière nouvelle formule de « Libération » signée du groupe britannique « Innovation Media Consulting Group » probablement expérimenté dans la refonte de quotidiens. Ici, une pensée émue ; car on ne peut s’empêcher de compatir en passant pour le moral des troupes, dans ce cabinet londonien qu’on se figure occupé tout le jour (en plus, dans une ambiance brumeuse ne proposant d'autre alternative que les fauteuils cosy de pubs enfumés), au perpétuel exercice de la toilette des presque morts de la presse écrite, maquillant l’agonie des moribonds en leur remettant un peu de rouge aux joues tandis qu’ils exhalent leurs derniers soupirs…
Libération...1,40€ bientôt les chiffres 2010.
j'aimerais bien savoir la gueule que ça a, la tête d'un œil...


merci Judith et Yannick aussi
"France soir" a toujours ou presque ressemblé à ce que vous décrivez. Il y a des lecteurs pour ça.C'est à désespérer !
"Mais au moins Orwell osait-il parler du «peuple» : employer le mot, tout simplement (car populaire au départ ça veut dire ça, littéralement : du peuple, pour le peuple). ": Judith Bernard.

Orwell parlait au peuple, mais parlait-il pour autant du peuple, dans le sens de, à partir de, depuis le peuple ?

Lorsque le peuple fait remonter sa voix, ce n'est pas celle d'un individu, d'un écrivain qu'on entend le plus souvent, elle est toute autre en démocratie, et c'est donc régulièrement avec un peu de honte qu'on ose encore se dire du peuple quand on l'entend finalement, cette voix sortie des urnes.

C'est ce qui est arrivé en Suisse l'an dernier et se reproduit un peu ici à chaque élection, l'angoisse d'entendre finalement ce que ce "bon" peuple a à dire.

Être beau joueur lorsqu'on l'écoute... j'ai du mal à l'être, en fait, je ne le suis aucunement. Révolté avec le sourire carnassier, c'est tout ce que je peux être.

Partir du principe que "pour" le peuple ne peut se faire que "par" le peuple ne fait que confirmer que cette notion n'est aucunement qualitative, cette bijection n'est qu'une relation bêtement quantitative.

Je n'y trouverai jamais mon compte, autrement que par hasard, soit pas assez souvent pour me rendre le sourire.

yG
Une belle analyse du vide qui constitue toujours visiblement les colonnes de France-Soir, Judith.
C'est vous qui vous y êtes collée, je compatis.
Pendant ce temps, les journaux indépendants papier "Siné Hebdo, La Mèche, Bakchich " s'éteignent sans aucun écho dans les médias dominants.
Un fait divers en une, avec une photo en gros plan de la victime....
Juste à côté, un douteux humour sur les relations de deux personnalités politiques.
Et en prime, du foot, sous la Tunisie mais avec une image, parce que le foot, c'est plus fun que la Tunisie, hein.

Miam.

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