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Fottorino, la presse et les pouvoirs, d@ns le texte

Si le titre n'avait déjà été pris, ce livre aurait pu s'appeler "Les liaisons dangereuses". C'est en effet un document de première main, que propose Eric Fottorino, ex-directeur du Monde, avec son récit "Mon tour du Monde" (Gallimard). Le récit d'un acteur et témoin de premier plan, sur les liaisons dangereuses entre un grand journal, le pouvoir politique, et le pouvoir économique.

Derniers commentaires

Réponse d'@SI :

Bonjour,
Nous avons normalement un accord avec Dailymotion France : un hébergement gratuit et aucune publicité chez nous. Le problème, c'est que cet accord ne concerne que la France. Dans les autres pays, il y a donc de la publicité avant (voire pendant) les vidéos.
Vous pouvez y échapper en téléchargeant les vidéos qui sont téléchargeables.
Une dernière précision, importante : nous ne touchons rien sur ces publicités. Ce sont celles de Dailymotion.
Bien cordialement,
Mireille Campourcy

Ouf ;-) !!
Alors que je suis à l'hotel dans la charmante ville de Parme, il me prend la délicieuse envie de regarder la dernière émission de "dans le texte".... et là, horreur, stupéfaction, désarroi................

Voilà que toutes les vidéos dailymotion sont introduites d'une publicité pour ford ou pour une pizza !!! Et j'ai les imprime écran M. Schneidermann, les preuves sont avec moi :) !!! Que se passe-t-il donc ? @SI veut-il faire exploser le chiffre d'affaire 2012 avec cette compromission dailymotion ?
ce directeur de journal dit qu'en France, le syndicat du livre et le système de distribution générent trop de coûts;
j'aurais aimé qu'une question soit posée: que propose-t-il d'autre ?
les hommes et les femmes du moment sont très bien mais après "le moment" il peut leur manquer
quelque chose;
contrairement à Daniel Schneidermann je ne crois pas que l'on peut tout dire; et c'est ce qui pose problème où
commencer et où s'arrêter ... chouette un ASI la dessus;
Eric Fottorino était dans une situation délicate car il avait 2 responsabilités : directeur du monde et je ne sais plus;
déjà une responsabilité c'est dur mais 2 ... et elles peuvent être incompatibles c'est casse gueule;
en + en se tapant des types comme Sarkosy et Minc;
il ne devrait quand même pas avoir un respect aussi grand pour la fonction: quand un président de la république
n'a pas de respect pour la fonction qu'il a, je ne vois pas pourquoi on devrait le respecter; au contraire, pour défendre
cette fonction de présidence de la république, il eût fallu recadrer le président + tôt, + et systèmatiquement;
l'histoire de l'aide du FSI pour que Lagardère puisse investir dans "le Monde" est quand même instructive:
ce FSI a sans doute été un instrument de fric pour les copains alors que son objectif est un fonds pour tous les
français, en particulier les TPE et PME !
oui, la réalité est complexe, c'est pour cela qu'il y a 10 candidats à la présidentielle, mr Fottorino !
et à la question "à quoi servent les candidatures inutiles"? à rien, tiens pardi! si à quelque chose de bien jouissif: le plaisir d'entendre pendant le journal de France Inter le 7/9 les propos de LO avec Nathalie Artaud ; ce qui change de la tête à toto ou de fottorino
c'est "amusant" ces gens, formidables, qui travaillent 14h/15h par jour du Lundi au Samedi et les week-end interrompus (il aurait du dire les dimanches interrompus alors...enfin) et les vacances interrompues, qui trouvent encore le temps d'écrire... plus le temps de transport, de manger, de dormir, de se laver, de se choisir des (chouettes) vêtements, de lire, d'aller faire ses courses, le ménage, les RV chez le dentiste ou l'ophtalmo, le repassage, euh ah ben non lui il fait pas ça ; parce que d'autres gens avec leur boulot et tout le tsointsoin, ben écrire ça rentre pas bien dans les cases et des fois en rentrant du turbin, il y a la fatigue qui se penche sur la ligne, emporte les mots...
Assez long cet entretien, avec énormément de passages moins intéressants pour le public. Quand vous rencontrez un ancien collègue pour parler de beaucoup de choses, Capitaine, tutoyez le et n'invitez pas de caméraman...
Plusieurs points qu'il évoque auraient pourtant été intéressants :
- sur la presse populaire de qualité, sur les "élites", etc., vous l'avez beaucoup laissé dire. Je pense qu'il y avait des exemples, et des exemples qu'il connait très bien (Le Diplo, Courrier International par exemple, intéressants ne serait-ce que pour parler de l'ensemble de la "marque" du Monde, du groupe), qui auraient pu lui être opposés.
- il aurait pu être bon à ce moment, ou lors de la discussion à propos de Mediapart, de mentionner les articulations entre les différents médias, leurs points de rencontre et de friction ; le poids pesé par les autres grands éditorialistes ou patrons dans les crises du Monde...
- le passage sur XXI et 6 mois : là, il y avait moyen de développer beaucoup, autour de ces réussites qui restent encore des tirages faibles, mais qui survivent au-delà de ce qu'on avait craint dans un premier temps, avec des enquêtes, du contenu très diversifié, et sans aucune publicité donc loin des pressions qui ont fait céder en permanence Fottorino (qui semble un homme qui a sans doute su se dévouer entièrement au Monde comme il le revendique, mais qui fait peu de cas du rôle civique de la presse, et de son journal en particulier, en France).
- le rôle des "berbères" : là, il me semble à côté. Déjà, dire "Imazighen" eut été plus poli et juste ; ensuite dire que les Berbères n'ont fait qu'être écrasé depuis des siècles et se libèrent maintenant, c'est stupide, un manque flagrant d'historicité ou de connaissance sociologique, en particulier des évolutions depuis les années 1990 (et de réflexion, avant, sur la question coloniale et postcoloniale).
- les critiques "non entendues" sur sa gestion, vous auriez pu les lui faire entendre. L'interaction web/papier a souvent été décriée sur bien des points ; quant à l'ouverture du capital... là il ment ou vit avec un casque anti-bruit.

De manière générale j'ai un souci avec votre prise en main de "Dans le texte" à la place de Judith Bernard : Judith fait une analyse littéraire et invite des auteurs en général extérieurs au monde des médias ; vous ne faites que parler des médias parisiens, et de temps en temps parlez un peu du livre. C'est assez agaçant, impression de perdre du temps et qu'une telle émission, si vous vouliez parler avec Fottorino, pourrait être structurée autrement et trouver un autre prétexte.
Rien que pour le passage sur les élites, je suis contente d'avoir quitter la France !
Etre la meilleur, en France ça veut juste dire être la meilleur dans le système et rien d'autre.
A Daniel Schneidermann,
Au cours de la discussion Eric Fottorino vous apprend qu'il a eu des conversation avec des avocats
dénonçant l'évasion fiscale en Suisse d'hommes politiques français.
et vous demandiez pourquoi n'avoir pas fait d'enquête et de publication dessus.
Mais vous, Daniel Schneidermann, êtes au courant de choses qui se disent sur Internet concernant les circonsatnces de la Mort de Richard DESCOING, directeur de Sciences Po, dont les moeurs connues ne sont pas "catholiques".
Pourquoi vous-mêmes ne dites rien ?
Gérard
J'ai bien apprécié cette émission. Je suis en désaccord concernant le jugement très négatif envers M. Fottorino dans les quelques messages précédents, et je plussoie au message de felix d.

Bien sûr, dans les propos de M. Fottorino apparait une description du journalisme et de la relation avec les pouvoirs politiques que l'on peut largement regretter.
Mais c'est une description sincère. Et apparait dans ses propos, certes souvent en creux, une humanité personnelle face à un système social qui, non content de contraindre la liberté de la presse, l'empêche par moments d'être libre et d'être lui-même.

M. Fottorino n'a pas LA solution, mais il a la sincérite du diagnostic et de la recherche sincère d'une solution.

Par ailleurs, il y a dans cet entretien bien mené par Daniel Schneidermann des petites phrases, qui sans doute passent facilement inaperçues, mais qui sont de très intéressantes pistes de réflexion ; en vrac, de ce que je me souviens :
- contre le "journalisme de PV".
- Donner un minimum d'épaisseur et de contexte à l'information qu'on donne.
- l'importance d'une "doctrine" économique qui pose problème, et la nécessité, pour le pluralisme, d'être contradictoire dans la définition de cette doctrine.
- l'oeuf et la poule entre d'une part l'audience qui donne de l'indépendance et de la confiance des lecteurs qui est basée sur des preuves tangibles d'indépendance de la part du média.
- la définition des élites, qui n'est pas si loin de celle de... Mélenchon : "c'est ceux qui sont les meilleurs dans leur domaine" ; même si je n'ai pas bien compris, du fait cette fois d'interruptions trop nombreuses de DS, si c'est "soit économique soit intellectuel" ou bien "à la fois économique et intellectuel".
- le problème de la "confiance des lecteurs", très bien mise en exergue par DS, et qui pour moi est à relier de ce que disait M. Fottorino au début (11:40 env) : " la marque d'un journal, c'est son image de marque. si à un moment donné on peut tirer un fil, vous êtes relié à ça, quelque soit l'honnêteté de votre rédaction, [...] il y aura toujours cette suspicion."

Sur ce dernier point, crucial, cela correspond aussi au problème qui me semble tout autant crucial dans la presse et les médias, c'est celui de l'introduction de l'avis personnel du rédacteur (le/la journaliste) dans le texte d'un article de faits et de fond, quand c'est fait intimement (au sens culinaire de "mélangé soigneusement"), non clairement exprimée (sans guillemets, sans périphrase de précaution, sans que soit clair "d'où on parle", etc.).
L'avis personnel peut aller d'une idéologie enfermant l'univers des possibles, dont certes le journaliste n'aurait pas forcément conscience (mais il doit travailler sur lui), à une haine personnelle contre tel ou tel protagoniste.
Mais la conséquence est exactement la même qu'avec les liens avec le pouvoir : à partir du moment où un lecteur comprends qu'il lui a été présenté des opinions personnelles non étayées comme des faits constatés ou analysés logiquement, le doute sur TOUT le journal/média s'installe, et c'en est fini de sa confiance. La suspicion est désormais là, et à chaque petite preuve supplémentaire d'injection d'avis personnel dans un article de "reportage", de "faits", la colère du lecteur augmente, de se voir ainsi être pris pour une andouille inapte à analyser d'elle même, un bête oisillon auquel on donnerait la becquée prédigérée, conclusions comprises.

Personne ne payera jamais longtemps si c'est pour se sentir floué, manipulé. Pas maso.
Ce que veulent les lecteurs/trices, c'est d'abord être respectés en tant qu'adultes responsables et conscients.
A la question de DS: " que faire pour une presse rentable?", j'ai envie de dire que compte tenu du lieu où la question est posée, c'est un peu une évidence non? Je paye pour accéder à @si parce que on ne m'y sert pas qu'une soupasse fadasse. Je ne suis pas d'accord sur tout, et tant mieux! mais au moins j'y apprends des choses. Acheter un canard pour y lire un truc à peine plus fourni qu'une dépèche AFP ou bien de l'ergotage digne d'un dîner en ville avec la petite leçon de morale qui va bien (qu'elle soit de gauche ou de droite), où l'essentiel, le dessous des cartes, le décryptage est absent où bien tellement planqué sous une couche de prétendue neutralité que l'ennui me submerge, et bien pfff. Pas envie.
A force de vouloir ratisser large, large avec une logique de parts de marché comme si l'on vendait du yoghurt, pas étonnant que la presse se meurt! Que la presse développe l'esprit critique du lecteur voilà une idée. A contrario, je me demande où est le loup dans ce que je lis et c'est bien entendu confirmé par les propos de M. Fottorino qui garde les dessous des cartes pour son job d'après son éviction du Monde.... CQFD de ce qu'il ne faut pas faire!
Et quelle est cette étrange idée selon laquelle il faudrait écrire ce que le lecteur a envie de lire ou et éviter de divulguer des informations essentielles (genre: comment l'ex patron du monde et un membre du conseil de surveillance du journal coachent le futur président...)??? De qui se moque-t-on? Comment un journaliste depuis plus de 30 ans peut-il encore ce poser ce genre de question? Relater les faits me semble être une des premières missions du journaliste....je dois me tromper....
A écouter et visionner l'interwier de Daniel Schneiderman avec Fottorino, et notamment concernant le passage sur le fait qu'il fait des révélations tardives sur les rencontres avec Sarkozy, je me suis dit : "tiens, Schneiderman va surement faire un bon papier, au moins un bon "vite dit" sur l'initiative de Anne Lauvergeon" qui revient quasiment à chaud sur des jeux d'influence, des pressions et autres.
Et finalement : déception!! Quasiment rien!!! Un "vite dit" peu clair, et basta ...
Est-ce parce que ce n'est pas une journaliste et qu'elle n'est pas légitime?
Est-ce parce que, comme beaucoup de journalistes l'ont dit, elle a des perspectives politiques?

Je trouve en tout cas que le parallèle entre les ouvrages de Lauvergeon et Fottorino est intéressant.
L'emission est assez pénible et désagréable. On sent la condescendance et la frustration de Daniel Schneidermann. Et la dernière pique "moi j'aurai été votre éditeur, j'aurai appelé ça une erreur de casting", dite avec onctuosité et sourire malveillant me semble tout simplement être une marque de grossièreté. Surtout on apprend quand même pas grand chose de neuf. Ah bon, Sarko (demain Hollande ?) tient les éditorialistes dans sa main ? Ah bon, les financeurs peuvent demander des contreparties ? J'aurais mieux fait de rester devant NCIS ...
PB video !
A l'attention de Daniel Schneidermann


L’affaire UBS rebondit en France

évasion fiscale • UBS France a servi de couverture à une véritable industrie de la gestion de fortune offshore, accuse Antoine Peillon. Le prélude à une nouvelle tempête politico-judiciaire?

http://www.laliberte.ch/info/l-affaire-ubs-rebondit-en-france

Les hommes du président Sarkozy piégés par leurs comptes suisses
France


Le président est cerné par les juges qui remontent peu à peu le fil des «affaires». Les confidences de trois hommes menacent une présidence qui ne tient plus qu’à un fil: la réélection et donc l’immunité de Nicolas Sarkozy.

http://www.lematin.ch/monde/hommes-president-sarkozy-pieges-comptes-suisses/story/10041253

La presse française selon Google :

Valerie de Senneville et Caroline Lechantre
Evasion fiscale: UBS France visé par plusieurs enquêtes

Les ennuis semblent décidément s'accumuler pour UBS. La filiale française de la banque de Zurich a reçu la semaine dernière une lettre de mise en demeure de l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), rapporte « Le Nouvel observateur » en date du 22 mars. Cette lettre est l'aboutissement des investigations menées depuis deux ans sur les actes et les procédures de contrôle de la banque. Plus précisément, les enquêteurs ont dans leur ligne de mire le démarchage de clients en France par des commerciaux de la banque venus de Suisse.

Le travail de ses inspecteurs avait d'ores et déjà conduit l'ACP à transmettre le dossier au Parquet. Celui-ci a ouvert dès mars 2011 une enquête préliminaire. Selon une source judiciaire, l'ACP vient en outre d'envoyer au Parquet son rapport définitif sur le contrôle interne de la gestion privée d'UBS en France. Il apporterait des éléments embarrassants pour l'établissement. Le risque pénal n'est pas nul. Deux délits peuvent être visés : le démarchage financier sans agrément et/ou la complicité de fraude fiscale et blanchiment.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201963353915-evasion-fiscale-ubs-france-vise-par-plusieurs-enquetes-304524.php

Comment la banque suisse UBS trompe le fisc en France !

Des témoignages et documents font état de pratiques mystérieuses chez UBS. Pour tromper le fisc ?

Les activités d’UBS commencent à intriguer la police, les autorités bancaires, mais aussi les prud’hommes. Les juges du travail ont en effet été saisis par d’anciens salariés de la banque. Ceux-ci estiment avoir été licenciés pour s’être montrés trop curieux sur les liens entre la maison-mère suisse et sa filiale française.

Silence sur toute la ligne : ni UBS, ni ces anciens salariés n’ont souhaité nous répondre. Eco89 a néanmoins pu recueillir des témoignages et des documents étonnants, s’ajoutant à ceux publiés en 2010 par Marianne et par Charlie Hebdo. Les témoins interrogés, anciens ou actuels salariés d’UBS, ont souhaité rester anonymes.

Selon eux, UBS aurait mis en place entre 2002 et 2007 un système de double comptabilité pour dissimuler des comptes suisses non-déclarés. Et des pratiques inspirées de James Bond pour échapper aux douaniers et aux inspecteurs du fisc. Des conseillers financiers suisses auraient en effet eux-mêmes démarché des « prospects » (des clients potentiels) et fait des affaires sur le territoire français. Or, la législation l’interdit formellement : toutes les opérations auraient dû passer par des conseillers français. Et être déclarées au fisc.

Des consignes pour ne pas se faire prendre

http://www.bsavenir.fr/2012/03/26/comment-la-banque-suisse-ubs-trompe-le-fisc-en-france/
Je m'apprête à écouter l'émission. A priori je trouve qu'appeler son livre "Mon tour du Monde", c'est comme si @si avait mis Éric Fottorinolaringologiste dans le titre de l'émission.
Intéressant le passage sur l'idée de Fottorino selon laquelle le monde est "le journal des élites". Notamment au sens économique. ça explique sans doute pourquoi les pages du monde (comme de beaucoup de journaux) sont farcies de pub pour des biens dont je me demande qui peut se les payer. Genre une voiture à 30 000€.
Une étude a démontré que les journalistes sous-estiment énormément la part que composent les ouvriers dans leur lectorat. Avec un rapport de 1 à 10. Le système médiatique développe une vision élitiste de la société, comme le système éducatif d'ailleurs. Visiblement, Fottorino ne fait pas exception!
Sarkozy n'a pas compris que si Clinton et Blair « se bourrent » en donnant des conférences, c'est parce qu'ils ont remporté toutes les élections auxquelles ils ont participé. Ils ont une image de gagnant. Sarkozy va perdre la prochaine élection et sa « valeur marchande » va en prendre un coup. Les organisateurs de colloques ne vont pas se bousculer pour le faire venir. Il pourra toujours se consoler en se disant qu'il s'est bien bourré à l'Élysée en augmentant fortement son salaire...

On voit Colombani d'une autre façon après avoir regardé l'émission. Un super conseiller de Sarkozy candidat... Et ce type dirigeait le « fleuron » de la presse française? Je ne parle pas de Minc... Il faudrait faire une BD sur lui... à la fois comique et sérieuse (bien documentée). Un sujet en or.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

une critique de la presse d'information politique et économique papier en France, trop chère, d’où tout ce qui en découle, que voulais qu'il fasse ce Fottorino, à part être d'accord avec tout le monde qui peut le renfloué, il avait pas le choix, et je pense que la même chose arrivera à la presse informatique,

pauvre Fottorino, mais pourquoi à t'il accepter ce poste, il n'a pas compris qu'ont l'as pris à cette époque pour un "mou", et là, il essaie de se dédouaner, désoler faut qu'il accepte son rôle, et puis remettre en cause le pouvoir et les médias, ben, ça fais un bouquin de plus, sans faire avancer le schmilblick, il aurait dû faire péter la cocotte quand il le pouvait, mais la question est, le pouvait t'il ?,
L'art est la distance que le temps donne à la souffrance

Sans être pour l'heure en mesure de le vérifier je ne pense pas me tromper en disant que cette remarque se trouve dans l'un des Carnets de Camus. Il est, comme çà, des pensées qui se gravent en vous... En l'occurrence pour marquer la différence, non seulement entre journaliste et romancier, mais entre écrivain et publicateur littéraire, notamment "autobiographe". Cela dit sans connaître rien des publications littéraires d'Éric Fottorino, et sans éprouver la nécessité de m'en préoccuper. À titre de document cependant son Mon tour du Monde n'apparaît pas sans intérêt. Émission instructive donc: par ce qu'elle nous apprend sur l'état de la presse actuellement, et, surtout, en ce qu'elle permet de "redimensionner" (comme on le dirait depuis l'italien) l'importance de ses "maîtres-servants"...
merci pour le mp3.
Bonsoir à tous,

Trop trop fort !!! C'est vrai que ces gens de mediapart ont fait un travail de charpentier sur l'affaire Bettencourt et non pas un travail de journaliste.

J'ai trouvé DS absolument impeccable sur l'entretien : il a cuisiné Fottorino de manière remarquable.

Eric Fottorino ressemble assez à ses éditos... Le prendra-t'il comme un compliment ?

Cyril.
Merci pour l'émission téléchargeable directement en mp3 (ça m'évitera de faire la conversion pour cette émission).
Cependant, un bitrate plus faible eût été plus adapté pour du 48KHz mono.
J'avais entendu avec un certain dégoût le passage de Fottorino chez Busnel sur France inter. Le "petit" entretien baignait dans une autosatisfaction capiteuse, eurk.

Cet échange @sien le rend moins antipathique, mais il reste cette terrible impression de momolitude... Fottorino dit lui-même qu'il n'a pas vraiment de sens politique, la vérité c'est qu'il n'a pas de c..harisme.
Ensuite, je me disais que sa momolitude était sans aucun doute ce qui avait "séduit" ceux qui l'avaient élus ("i fra pas dmal"), fatale erreur que l'on voit souvent, et pas que dans les entreprises de presse.

Enfin, je me suis demandé si Le Monde serait mort (mangé par Lagardère ou Arnault, ou en dépôt de bilan) si Fottorino avait fait ce que DS lui suggérait: écrire ce qu'il savait, exposer les pressions et les conflits d'intérêts qui traversaient la direction du Monde à ce moment-là... On ne le saura jamais, mais s'il n'a rien écrit parce qu'il croyait sincèrement que cela pourrait épargner son journal, éviter un plan social drastique, alors ce n'est pas la pire des excuses pour avoir berné son lectorat (je ne suis pas sûre de sa sincérité, mais je trouve que ça colle assez bien avec son absence de compréhension politico-stratégique des choses). Et hélas, j'ai trouvé assez judicieuse sa remarque sur le fait qu'une partie du lectorat -sensément éclairé, pourtant- ne "veut pas savoir". C'est comme pour le dopage, tout le monde sait que les cyclistes sont chargés à mort, mais les gens qui regardent le Tour de France -re-eurk- ne veulent pas qu'on leur en parle...

Bon, ça n'a pas vraiment égayé ma journée tout ça, bien que ce fut très intéressant.
J'ai coupé au bout d'une demie heure, ça n'a aucun intérêt pour qui sait déjà comment fonctionne la majorité des journaux... Un actionnariat qui les met à la botte du capital, une ligne molle sociale-démocrate "oui mais" plus ou moins marquée mais d'accord sur l'essentiel, des conflits d'ego entre patrons qui s'estiment plus méritants que les successeurs et plus inspirés que les prédécesseurs...
Tout ce vieux monde pue le parisianisme, la consanguinité, la cooptation, les intrigues de couloir, le corporatisme, la poussière et l'encéphalogramme plat. Pas besoin d'un long discours pour comprendre que si on ne contrôle pas son capital, c'est fini, le reste n'est que du pipeau, du marketing, des déclarations de bonnes intentions.
Le seul mérite qu'ils ont, et que je ne m'explique toujours pas, c'est la capacité des médias radio, télé et papier/internet mainstream à conserver un auditoire/lectorat (qui certes s'érode petit à petit) en dépit du fait qu'à quelques exceptions près, ils tapinent tous pour leurs maîtres et servent leurs intérêts en grands bourgeois qu'ils sont.
L'habitude peut-être, ou le leurre qui consiste à faire croire au citoyen lambda que ce sont des contre-pouvoirs, ou un indice du taux de vitalité d'une démocratie, qu'on plongerait dans l'obscurité s'ils n'étaient plus là, comme si nous étions incapables de nous emparer seuls de la chose publique en se passant de leurs "décryptages". Une arnaque rondement menée quand on sait qu'en plus ils touchent des subventions publiques.
Ceci dit, il reste encore des gens qui font leur boulot, enquêtent, dénoncent, mais ça doit être excessivement déprimant d'être un grain de sable dans cette horrible machine à vendre et décerveler.
Gamin le boulot de journaliste me faisait rêver, aujourd'hui il me répugne la majeure partie du temps, et c'est de leur faute !
C'est pas mal, un mec réellement élitiste mais humble. Bon, sur ce je vais regarder sérieusement en entier (oui, je viens ici alors que je n'ai pas fini) juste pour dire : un journal populaire de qualité, ça existe. Fakir, le Canard.
Un quotidien, mazette, il n'y a pas :/. C'est sûr que le monde n'en est pas un.
Voili voilou, c'était tout :).
Hé bé punaise, quand j'ai entendu son premier sujet de reportage pour son journal de rêve, j'en suis tombé de ma chaise. Suivre la journée d'un candidat inutile, c'est sûr que ça va apporter beaucoup à l'information. Le reste de l'interview est instructif et bien mené, mais là c'était vraiment le top ; on vous met chef de votre canard de rêve, pas de contraintes, vous faites ce que vous voulez, et le gars nous propose ça, ce sujet merdique, inintéressant, oublié juste après l'avoir lu dans le métro pour passer le temps.

Pas besoin d'aller chercher bien loin pourquoi la presse française va mal. Il n'y a même pas l'excuse d'être pris au dépourvu : à la limite, il nous exposerait mal un sujet intéressant, par exemple l'offensive de la Chine pour faire du yuan la monnaie de référence, la stratégie énergétique américaine, une étude poussée de la diversité des opinions arabes après les évènements de l'année dernière, mais non, il nous expose mollement un sujet nul. Pas de vision, tout dans le flagada. Déprimant.
La question à poser était : "Pourquoi dans les conditions que l'on connaît désormais (grâce à vous M. Fottorino), Jean-Marie Colombani a appelé (au nom de la rédaction et dans son édito dédié) à voter Ségolène Royale au second tour de la présidentielle de 2007 ?".
C'était bien intéressant mais j'ai quand même un très gros regret, relatif au point abordé ici (en fin d'article) :

http://www.lejdd.fr/Medias/Presse-ecrite/Actualite/Rachat-du-Monde-Raymond-Soubie-dement-Eric-Fottorino-496022/

Le fait qu'un conseiller de N. Sarkozy, Raymond Soubie, assume tranquillement se faire lire les éditoriaux du Monde avant publication, et assume tout aussi tranquillement avoir assez de poids pour, excusez du peu, en faire retirer un, me parait doublement scandaleux. Que ces choses-là se fassent n'étonnera peut-être pas les @sinautes, mais je crois que c'est la première fois que quelqu'un qui le fait le dit ouvertement, et ça aurait donc mérité d'attirer l'attention d'@si.

C'est très dommage que des éclaircissement serrés n'aient pas été demandés à E. Fottorino sur ce point.
Que dire...
Que Le Monde ressemble trait pour trait à Fottorino : lisse, consensuel, tourné vers les CSP++ avec pas une once d'imagination (voir sa proposition de reportage à la fin).

Comment peut on espérer faire subsister un quotidien aujourd'hui en proposant un tel débit d'eau tiède (dans un style grand siècle affreusement suranné) ?

Il n'a rien compris de ce qui se passait quand il était à la tête du Monde et pourtant il ne regrette rien. Ce qui est symptomatique c'est que tout est de la faute des autres avec dans l'ordre l'état, le syndicat du livre et les NMPP.

Il est intéressant de voir qu'il accepte de recevoir des aides de l'état, c'est à dire de nous tous, pour faire un journal qu'il destine aux élites. Encore une fois les pauvres payent pour les riches et ça ne le fait même pas tiquer.
La suppression des aides à la presse voilà un programme de Gauche
Hors sujet: mais j'ai vu Judith Bernard hier sur France 3 et il n'a pas été mentionné qu'elle est chroniqueuse a @si, boycotte ou manque de marketing ?

Vu le nombre de mentions du site dans les médias traditionnels, vous devriez au moins avoir un tee-shirt @si (ou mieux, un chapeau) quand vous passez a la téloche.
Sans doute une des plus réussies des interviews de Daniel Schneiderman pour se faire dévoiler un personnage qui hélas en son temps a pu avoir de l'influence sur certains lecteurs. (Merci à Daniel Schneidermann) Cet homme, Fottorino, est tout sauf un journaliste et le sang du professionnel bouillait dans les veines de l'interviewer. Révérencieux avec le pouvoir, soucieux de ne pas contrarier les actionnaires et tant pis pour le lecteur (l'élite de préférence car les autres TF1 s'en charge sans doute!!!). Les "ça veut dire quoi" à répétition de DS en disaient long, ... savoureux pour montrer la vacuité du discours sinueux et hypocrite de l'interviewer. Les perles sont tellement multiples qu'on pourrait en faire un livre. En tout cas on aura compris combien la finance, les actionnaires de tout poil ont réussi a détruire l'information en France y compris son plus beau fleuron qui n'en est plus un depuis déjà bien longtemps; Les mêmes, avec leurs valets, s'attachent à détruire la démocratie partout où cela est possible. Pour avoir la paix, si j'étais au pouvoir je nommerais cet homme président de l'audio visuel public et en même temps, pourquoi se gêner, président du (ou des) plus grand groupe de presse français appartenant à mon (mes) meilleur ami .... tranquillité assurée.
Cette interview véritable opération de salubrité publique mérite d'être très largement visionnée. Je vote pour sa gratuité.
Pas encore écouté l'émission, mais tout de suite, merci pour la version mp3 qui m'évite une conversion et un téléchargement un peu longuet dans nos campagnes. Je vote pour la même chose sur ASI (ASI sans l'image, ça le fait aussi).
Souci : quand on le télécharge le fichier fait 250 Mo et VLC indique qu'il est corrompu... Il y a dû y avoir un problème d'encodage.
Ne rien dire à ses lecteurs, c’était quand même une spécialité de Fottorino.

Fort naïvement, je lui avais écrit (poliment, hein, vous me connaissez) pour lui signaler que son responsable des blogues du monde, un incertain Mazzorato, ne me répondait pas quand on lui signalait avec précision les disfonctionnements (pour rester gentil) de ses blogues, et lui suggérer des améliorations.

Ni l’un ni l’autre n’ont jamais répondu à mon courriel*. Dommage, j’aurais pu mettre cette réponse avec une lettre en 1981 du très défunt Jacques Fauvet, dactylographiée mais personnelle, dans un coffre-fort comme on le fait pour les objets rares.

* C’est marrant, ça me rappelle quelqu’un dont le nom m’échappe et qui, dans un article de Libé dont la référence m’échappe, disait toujours répondre au courriers de ses lecteurs !
Aaaah, les grands sages médiatiques, qui, une fois retirés des affaires, patati, patata...

Un petit rappel, avant de regarder l'émission, quand même :

http://vivelefeu.20minutes-blogs.fr/archive/2008/03/17/sarkozy-est-petit-mais-c-est-mon-ami-sarkozy-n-est-pas-gran.html

Bon, direction téléchargeation.

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