Commentaires
Financement de Sarkozy par Kadhafi : Vanity fair met en doute un document de Mediapart
Faux ou authentique ? Entre les deux tours de la présidentielle 2012, Mediapart a publié un document censé attester du financement occulte de la campagne de Sarkozy, en 2007, par le régime libyen de Kadhafi. Contestant l'authenticité de ce document qui évoquait le versement de 50 millions d'euros en sa faveur, Sarkozy avait aussitôt déposé plainte pour "faux et usage de faux". Dans le cadre de cette enquête, Vanity Fair révèle que le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, et les deux auteurs de l'article, Fabrice Arfi et Karl Laske, ont été convoqués par les juges d'instruction. Un témoin, entendu par la justice, affirme qu'il aurait prévenu, avant la publication de l'article, que ce document était un faux. Des accusations rejetées en bloc par les journalistes de Mediapart, qui déplorent que leur confrère de Vanity fair ne les ait pas contactés.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
J'ai eu l'occasion de lire la version papier de l'article précédent, un long entretien avec Bechir Saleh.
En inter-titre, de manière complètement abusive, on annonçait la même chose: le document est un faux.
Dans le corps de l'article on découvrait que c'était une citation de Bechir Saleh puis était souligné que d'autres témoins avaient confirmé le financement.
Dans le même numéro, un entretien en toute simplicité avec la femme de Bernard Arnaud (si je me souviens bien).
Et aussi un article sur je ne sais quel mannequin qui titrait :
"elle arrive habillée en garçon, sans sac à main, sans maquillage"
allo quoi! t'es une fille t'as pas de sac à main.
Bref un magazine d'une grande tenue et d'une rigueur journalistique impeccable.
En inter-titre, de manière complètement abusive, on annonçait la même chose: le document est un faux.
Dans le corps de l'article on découvrait que c'était une citation de Bechir Saleh puis était souligné que d'autres témoins avaient confirmé le financement.
Dans le même numéro, un entretien en toute simplicité avec la femme de Bernard Arnaud (si je me souviens bien).
Et aussi un article sur je ne sais quel mannequin qui titrait :
"elle arrive habillée en garçon, sans sac à main, sans maquillage"
allo quoi! t'es une fille t'as pas de sac à main.
Bref un magazine d'une grande tenue et d'une rigueur journalistique impeccable.
Certes Vanity Fair c est Denisot ancien pote de Sarkozy, mais Gattegno c'était le porte flingue de Plenel du tant de sa grandeur au Monde non ?
Tout cela est bien compliqué et au final pour Sarkozy ça finira comme avec l'affaire Bettencourt a mon avis... A moins que le fils Kadhafi se mettent enfin a parler de sa prison de La Haye... Mais a t il quelque chose a dire ?
Tout cela est bien compliqué et au final pour Sarkozy ça finira comme avec l'affaire Bettencourt a mon avis... A moins que le fils Kadhafi se mettent enfin a parler de sa prison de La Haye... Mais a t il quelque chose a dire ?
Bonjour
A mon avis pour machin, le bruit des casseroles se rapproche de plus en plus, d'où le lancement de contre-feu.
Il est clair que c'est un brigand et que tôt ou tard il tombera.
A mon avis pour machin, le bruit des casseroles se rapproche de plus en plus, d'où le lancement de contre-feu.
Il est clair que c'est un brigand et que tôt ou tard il tombera.
Vous êtes super Sébastien, merci pour cet article bienvenu.
Si tous les articles de presse permettaient ainsi de se faire une opinion éclairée, sans systématiquement mettre dos à dos les deux parties ou se sentir pris en hotage par l'opinion du journaliste, bin on vivrait sans doute dans un autre monde. ;)
Sur le fond je vais garder mes 2 cents, et attendre la suite de l'enquète de la justice. (ça fait quand même plaisir de pouvoir dire ça sans trop de crainte ni d'arrière-pensée). La justice est sans doute à l'heure actuelle le pouvoir le moins périclitant des 4 ; c'est dire beaucoup de l'état du législatif, de l'exécutif et de la presse.
-> pour Pierre-Antoine : si Médiapart ne met pas plus que ça en garde sur la crédibilité des témoins, c'est qu'il recoupe toujours ses sources et ne se base jamais sur un seul témoignage - en tout cas pour l'instant - et spécialement pour des affaires aussi graves.
Si tous les articles de presse permettaient ainsi de se faire une opinion éclairée, sans systématiquement mettre dos à dos les deux parties ou se sentir pris en hotage par l'opinion du journaliste, bin on vivrait sans doute dans un autre monde. ;)
Sur le fond je vais garder mes 2 cents, et attendre la suite de l'enquète de la justice. (ça fait quand même plaisir de pouvoir dire ça sans trop de crainte ni d'arrière-pensée). La justice est sans doute à l'heure actuelle le pouvoir le moins périclitant des 4 ; c'est dire beaucoup de l'état du législatif, de l'exécutif et de la presse.
-> pour Pierre-Antoine : si Médiapart ne met pas plus que ça en garde sur la crédibilité des témoins, c'est qu'il recoupe toujours ses sources et ne se base jamais sur un seul témoignage - en tout cas pour l'instant - et spécialement pour des affaires aussi graves.
Le problème de Mediapart, c'est qu'à aucun moment le site ne veut reconnaître l'existence de problème de crédibilité de ses témoins : jamais de mise en garde, pas de demi-mesure : or, les témoins ont parfois des intérêts à dire à Mediapart ce que Mediapart veut entendre. Notamment cet homme détenu en Libye et qui risque la peine de mort. Bah oui, bien sûr qu'il veut parler à la Justice française ! ça lui permettrait d'éviter quelques déboires. Mediapart peut bien choisir sa stratégie de la pêche aux infos par la délivrance d'info incomplète, partielle ou dont la crédibilité n'est pas certaines : mais il manque à Mediapart l'honnêteté de le reconnaitre.
C'est encore une fois le journalisme d'investigation qui se fait attaquer. De toute façon, les journalistes de Mediapart peuvent se tromper. Ils sont humains.Et alors? Ce que la justice doit faire, c'est vérifier leurs preuves, et c'est ce que la justice fait, autant que je sache. Ce que fait Sarkozy, c'est de la com et de l'intimidation. Regardons attentivement qui se fait le porte-voix de ce truand. Car c'est un truand, et pire encore.
Vanity : vanité
Fair : la foire
Vanity fair : la foire aux vanités.
Que dire de plus ?
Fair : la foire
Vanity fair : la foire aux vanités.
Que dire de plus ?