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Commentaires

Fin de campagne mouvementée pour les journalistes

Les derniers jours de la campagne présidentielle ont été marqués par des insultes et des agressions physiques à l'égard de journalistes, notamment lors de rassemblements UMP. Si Nicolas Sarkozy a condamné toute agression physique, il a déclaré "comprendre" l'exaspération de ses militants à l'égard de la presse.

Derniers commentaires

Faut l faire attention à tout ce que dit Staline ? Heu, Melanchon, je voulais dire ...
Etoile filante, qui ne survivra pas aux legislatives, balayé, qu'il sera par Marine !
les journalistes du Petit Journal (mais font-ils réellement un travail de journalistes... La question est m^me posée: sont-ils vraiment journalistes?) n'ont cessé de provoquer Mr Mélenchon. En ce premier mai, il était heureux parmi les gens, il s'est laissé emporter comme souvent! mais ne le cataloguons pas trop vite avec des sympathisants UMP s'il vous plaît....il est souvent courtois avec les journalistes,surtout si ceux-ci le respectent et font vraiment un travail de journaliste! à savoir, informer avec sérieux et avec le temps nécessaire,sans précipitation ni recherche du buzz!
Pas campagne, Champagne!
A Tulle de jeunes mariés ont fait signer leur certificat de mariage par François Hollande (BFM-TV)
A peine élu, il guérit les écrouelles ! Alors, la dette, j'vous dis pas!
99% ?
gamma
Oui, enfin chacun est bien conscient qu'il y a un problème avec les médias actuellement .(qui en 72 heures ont bien changé)
J'espère vraiment que la liberté de la presse sera rétablie .
C'est à dire la diversité .
Maintenant en ce qui concerne les journalistes , ou ceux qui se disent tels , il me semble évident que certains ne sont pas des petits saints , et utilisent souvent la victimisation après avoir utilisé le harcèlement ou la provocation.
Entre la recherche de scoop et l'offensive télécommandée ...
Nous avons vécu une sale période pour la démocratie .
J'espère en voir la fin .
Pour le bien de tous et donc aussi pour les journalistes .
plus que 7 heures avant le retour de la séparation des pouvoirs.
A propos de journalistes, un p'tit clin d'oeil de notre nouvelle copine, Charline.
la tragi-comédie de la campagne présidentielle aura décidément été très graphique
http://blog.lesoir.be/parisbysoir/2012/05/05/tout-schuss-vers-lelysee/
Ne pas confondre agressions de "journalistes" (dont les dernières en date émanant du clan UMP n'ont finalement été très peu rappelées aux informations ) ! et agression verbale à l'encontre des comiques troupiers du petit journal, des usurpateurs qui n'ont rien à voir avec des journalistes à part entière (agression qui n'a pourtant de cesse d'être rappelée à longueur d'interview à Mélenchon). Moralité : le monde de la presse est assez puant.
Article qui informe sur l'UMP et désinforme sur le Front de Gauche. Mettre Mélenchon dans le sous-titre à égalité avec sarko pour y consacrer une demi ligne lapidaire c'est ridicule. De plus, même si la critique médiatique fait partie des sujets abordés par le Front de Gauche, vous avez remarqué que ça n'a jamais débouché sur le même genre de comportement que celui des militants UMP.

Sur le "facho", c'est bien compréhensible : à provoc, provoc et demi. Dans un monde normal, tout le monde devrait s'en foutre du petit journal et de ses sujets de merde qui prétendent informer sur la politique. Si toutefois, ça vous intéresse, le dernier coup monté du petit journal est plutôt bien décrypté ici : http://blogs.mediapart.fr/blog/tiphaine-dickson/050512/ca-va-les-fachos-autopsie-dun-coup-monte
On s'en fout de Mélenchon. L'autre, il faut le dégager demain. IMPERATIVEMENT. Sinon, je fais un carnage.
Vous avez lu "Mangez le si vous voulez" ? Je n'ai lu que le début, mais ça commence exactement comme ça...
le goût pour l'humour et la caricature de mélenchon est semblable a celui qu'aurait eu staline. ses arguments seraient facile à démonter pour tout journaliste faisant son travail... heureusement qu'il n'a pas réussi à fédérer plus d'électeurs que les 11% de nostalgiques de l'urss votant pour l'extrême gauche habituellement :)
fin de campagne, fin de campagne, fin de quinquennat , fin de quinquennat , hehehehe.

bye bye

tout petit..

la teigne
ça sent la naphtaline....
http://www.youtube.com/watch?v=_ncW8SxIIGY&feature=player_embedded
Mélenchon en veut au Petit Journal, même si par ailleurs il n'est pas tendre avec les journalistes, c’est une affaire perso, assez déplorable d’un côté comme de l’autre.

Des UMP qui s'en prennent à BFM, c'est autre chose que s'ils s'en prenaient à des journalistes de Libé ou de l'Huma. La rédaction de BFM n'est pas connue pour être un nid de Trotskistes à tendance stalinieno-bolivardienne. BFM est le chantre du libéralisme économique décomplexé, tout ce qu’aime normalement Sarko et ses amis du Bristol. Quand on est journaliste à BFM on s’attend à se faire tondre à un congrès de la LCR, pas à se faire lapidé à l’UMP.

C’est plus que la haine des journalistes, c’est le sentiment d’une défaite annoncée et non assumée ; d’où la recherche d’un coupable, le traitre qui a saboter un système qui ne pouvait que réussir. BFM est le traitre parfait car on n’est supposé n’être trahit que par les siens.
La première question qui me vient a l'esprit (pas le temps de la réflexion) c'est quoi un MEDIA (et le role des journalistes la dedans) concretement , actuellement ?
C'est a la foi le canal et l'enjeu d'une bataille de pouvoir ,
le média c'est le canal par lequel tellle ou telle force politique ou éco pense qu'elle peut modeler "l'opinion" en sa faveur , et partant de là il est consiédéré par tout un chacun comme un outil docile au puissant et le barometre de la situation.
Ex si les media "penchent" vers hollande c'est en vertu de sa future docilité au "Prince" et aussi peut etre de la part des pilotes des gages donnés a ce prince ( réalité ou croyance).

Donc il est normal qu'ils soient l'enjeux ,et l'objet de la bataille politique avec tout ses débordements.
Du coup ne pas compter qu'ils soient réellement des "MEDIAS" conduits libres et objectifs....

Remede : indépendance (vis a vis de TOUT pouvoir) ET, ET , ET pluralisme ( et ça c'est pas gagné)
NON ?
Sarkosy : Le 5 mai 1992, j'étais à Furiani
Tout se paye. La connivence entre le corpus journalistique et N.Sarkozy relevait quasiment de l'intimité en 2006. Et il est reconnu que ce dernier se laisse guider par ses passions.
Il est en difficulté, la presse le lâche, il lâche les chiens. Les militants font le reste. Ni dans la dentelle et ni dans la finesse. Moins parce-qu'ils sont de l'UMP, que parce-qu'ils sont militants.

S'il est un mur que N.Sarkozy a su abattre, à défaut du mur de Berlin, c'est celui de la distance vis-à-vis de journalistes. Ces derniers ont discrédité la profession, tout seul comme des grands, il y a plusieurs années, en laissant s'installer les tutoiements, les tapes sur les épaules, les clins d'oeil, les rires connivents, les places dans Air Sarko One et dans les hélico VIP...

C'est aujourd'hui toute la profession qui en subit les conséquences. Et si c'était à refaire ?

Peut-être, mais c'est trop tard.
Cet article n'est pas très sympa pour les journalistes qui effectuent sérieusement leur métier... Les mettre sur le même plan que les amuseurs publics du Petit Journal, j'imagine que pour eux ça doit être limite insultant !
Tout ça mérite un peu de discernement. "Tous" les journalistes ne méritent pas d'être bousculés ou rudoyés, et il est dommage que les petites mains qui font leur job correctement prennent pour une poignée de médiacrates insultants qui éditorialisent la morgue aux lèvres à l'année.
Ceci dit, ça en choquera sûrement mais oui, il y a, pour certains d'entre eux, des baffes qui se perdent ! Quand le PJ vient à une réunion de chômeurs pour dire en off à des militants du FdG qu'ils sont là "pour filmer les moches" (SIC) ou narguer les gens, et que les militants les préviennent que s'ils font ça ils se feront péter la gueule, j'approuve ! On ne joue pas impunément avec la misère humaine, quand bien même on s'abrite derrière une carte de presse. Le harcèlement et le foutage de tronche durent depuis des mois, qu'ils ne se plaignent pas, d'autant plus que ce ne sont pas des journalistes. Quand on cherche, on finit par trouver.
Les réactions des militants UMP, c'est autre chose et les accoler à celles du FdG est malhonnête intellectuellement. L'UMP dispose de puissants relais dans les médias, le discours de Sarkozy relève de la posture démagogique, ça n'a rien à voir.
Pour autant, entendre Mme Elkrief parler "d'agression physique" pour avoir esquivé deux bouteilles d'eau et quelques insultes, on se moque du monde ! De même que le témoignage du piètre Roger-Petit prête à tout le moins à caution, c'est lui qui avait osé publier il y a quelques mois un article infâme et diffamatoire sur Le Post où il relatait "un lynchage à caractère antisémite" au sujet de la remise de la laisse d'or à David Pujadas par l'équipe de Pierre Carles et du Plan B. Où est la déontologie ?
La violence physique, ou verbale, n'est pas une solution en soi, mais trop de médiacrates, enfermés dans leurs bureaux cossus et bien planqués, injurient en toute impunité sans se rendre compte qu'ils jouent avec le feu. Il n'y a qu'à lire le dernier édito de Joffrin, bouffi d'arrogance et d'auto-satisfaction, sur le rôle "d'excellence des médias dans la campagne", pour mesurer le degré de cynisme qui les habitent. Comment ne pas bouillir quand on voit dans le dernier documentaire de Pierre Carles un Maurice Szafran reconnaître en off ce qu'il niait devant l'intervieweur quand la caméra tournait ?
Quand ils descendent dans la rue, les voila confrontés à la réalité. Marianne a fait une enquête auprès de ses lecteurs, la 1ère profession la plus détestée des français est journaliste. Alors que ces journalistes, les vrais, qui font leur boulot honnêtement et souvent dans la précarité, donnent de la voix et fassent entendre à leurs patrons qu'ils sont en train de flinguer une profession qui, jadis, a eu ses lettres de noblesse.
Pointer du doigt le thermomètre n'enraille pas la fièvre.
Il est temps de comprendre que le métier n'est plus fait correctement, que ces médiacrates parasitent le processus démocratique et que oui, quand le peuple se sent floué, il ne réagit pas gentiment en offrant des fleurs et des chocolats.
Le problème, c'est qu'on n'a pas traité des journalistes du Petit Journal de guignols, de clowns, de baudruches, d'imposteurs, d'arnaqueurs, ou que sais-je encore. On les a traités de fachos et de "vermine du Front National". Il y a une sacrée nuance !
@ carnetsdacadie,

Et quand Jacques Julliard compare les rassemblements du FdG aux célébrations nazies ou staliniennes, ce n'est pas violent ? Sebastien Fontenelle a été un des rares à en faire un billet sur son blog, je n'ai pas lu Laure Daussy ni beaucoup de ses confrères relater cette injure tout bonnement incroyable.
Ca glisse, comme si c'était normal, acceptable, anodin...mais "facho" à l'endroit de gens qui ne font même pas du journalisme, c'est inacceptable au point d'en faire un reportage.
Vous m'avez lu quelque part cautionner les propos de Jacques Julliard ? La reductio ad Stalinum, c'est le point Godwin de gauche. Tout emploi de termes extrêmes dans le but de marquer les esprits, est déplorable, car il revient à banaliser le mal.
Il y a une vraie tragédie Juilliard, qui continue à se croire de gauche, comme quand il simulait la polémique avec Claude Imbert.
Faust: "Deux âmes, hélas, habitent mon coeur, et l'une veut divorcer d'avec l'autre". Les deux âmes de Juilliard sont révélées par la radio du thorax: Le coeur et le porte-feuille.
Le problème c'est qu'on cause, on cause, mais on ne sait rien de l'histoire.
Si "le petit" (même nom? il est de la famille, à Sarko?) journal a décidé d'avoir de l'injure en boite, "eh les gars on va bien rire", et que les journalistes encartés du petit journal décident de mettre un brassard à croix gammée ou autre signe distinctif hors champ, par exemple sur le caméraman (plus hors champ que lui tu meurs) et que Mélenchon, pas avare, leur a servi ce qu'ils voulaient?
Je trouverais logique que le petit journal exploite ces images selon l'intention première: montrer Mélenchon lançant une injure, ce qui caresse dans le sens du poil ceux qui cherchent des prises pour le démolir.
Et je trouverais logique que le FdG soit occupé à autre chose de plus important et laisse courir, puisque le petit journal a tous les droits "c'est une blague" "c'est pas grave" "c'est pour de rire", à quoi bon s'intéresser à eux et leur faire de la pub?

Et sinon, mon scénario étant purement imaginaire, j'y vois peut-être une bonne blague de Mélenchon. D'habitude, il tortille l'injure. Ceux qui ne comprennent pas la finesse se sentent insultés plus grave que ça ne l'est, et ça les renvoie à leur bêtise un peu selon moi.
Il a cherché de l'insulte "pas vendeur" et pour laquelle le petit journal se met en danger à l'exposer. Et le fait est que je ne peux pas m'empêcher de penser que si ça se trouve Mélenchon sait ce qu'il dit et qu'il y a des copinages qui ne s'avouent pas, que même à lui-même le journaliste ne s'avoue pas. :-)

Et là, on va me répondre, penses-tu c'est juste un réflexe qu'il a eu... Si c'est juste ça, pourquoi en faire un plat alors? Quand je lâche un juron, je trahis ma nature profonde d'intolérance et d'autoritarisme?
Si c'est calculé, ce n'est pas bien malin : on ne peut pas utiliser n'importe quel mot, dans n'importe quel contexte. Si c'est juste un réflexe, c'est plutôt gênant : quand on fait de la politique, on doit savoir se tenir un minimum...
les journalistes encartés du petit journal décident de mettre un brassard à croix gammée ou autre signe distinctif hors champ

Franchement, je n'y crois pas une seconde: si ça avait été le cas, JL.Mélenchon l'aurait dit à JJ.Bourdin

Le problème, c'est qu'on n'a pas traité des journalistes du Petit Journal de guignols, de clowns, de baudruches, d'imposteurs, d'arnaqueurs, ou que sais-je encore. On les a traités de fachos et de "vermine du Front National". Il y a une sacrée nuance !


Oh, ils s'en remettront. Après tout, c'est pas si grave, le Front national est dédiabolisé. Ses dirigeants sont même invités dans les émissions les plus respectables.
On sent là comme un jet de venin.
Quelques mots un peu rudes n'ont jamais fait de mal à personne, et je trouve que les gars du "Petit Journal" l'ont bien cherché. Se prendre des bouteilles dans la tronche ou manquer de se faire lyncher dans la foule, c'est autre chose. Jamais je n'ai entendu parler récemment de journalistes molestés dans une manifestation de syndicalistes ou du Front de gauche. Si c'était arrivé, cela aurait été l'hallali, Staline est de retour et tutti quanti.
Je trouve donc que la pirouette de Laure Daussy sur les guignolades de Mélenchon minimisent le comportement ouvertement fachiste des supporters de Sarkosy. Tout ne se vaut pas, le comportement un peu gougeat de Mélenchon ne peut pas dédouaner les apprentis lyncheurs de l'UMP. Rien ne peut excuser un tel comportement, mais cela montre une chose: ils sont verts de rage parce qu'ils savent qu'ils vont perdre, alors ils se lâchent et montrent leur vrai visage... qui ressemble à celui du FN
N'empêche. Il est méchant avec les journalistes, ça' été prouvé journalistiquement.
j'ai dit quasi la même chose un peu plus bas, donc +1
A voté.
Utilité public !
gamma
Pareil, j'â voté.
@AirOne
Bien d'accord avec vous. J'ai lu les mêmes amalgames UMP/Mélenchon dans Mediapart et je m'en suis indigné. Et bien d'accord aussi pour distinguer entre journalistes professionnels et (donc) honnêtes, éditocrates imbuvables (qui révulsent la population à raison) et animateurs de la société du spectacle. Les journalistes ont tort de ne pas distinguer entre les colères de Mélenchon et les agressions sordides de l'UMP. Nous aurions tort de confondre jounaliste et amuseur, manipulateur propagandiste ou bonimenteur.
on voit ce que valent les militants de l'UMP...eux ils sont en guerre et nous on est des bisounours
Mélenchon est quand même une grotesque mascarade avec ses "fachos" lancés à tout bout de champ.
Comme disait Jospin "L'anti-fascisme n'était que du théatre."

La méluche commence à surjouer sévèrement.
Je vous signale que je suis particulièrement en colère contre votre fin d'article.

"Jean-Luc Mélenchon a souvent axé sa campagne sur un discours anti-journaliste."

Ne serait-ce pas plutôt : Jean-Luc Mélenchon a souvent axé sa campagne sur l'importance cruciale des journalistes dans la démocratie, au même rang que l'école, comme moyens essentiels de faire de chacun de nous des citoyens éclairés et pleinement conscients de ce qui se passe.
Et donc de faire sa campagne sur l'importance, entre autres mesures, d'un pluralisme dans chaque média et d'un journalisme de qualité, basé sur la rigueur, les faits, et qui donc demande des moyens et du temps, et pas le précariat actuel.

Et comme dans toute lutte politique, il faut lutter et résister et donc dénoncer les comportements abjects de certains journalistes, car les laisser passer serait les laisser gagner et s'étendre encore plus :
- journaliste photographe qui marche sur et pousse des enfants pour faire une photo bien cadrée,
- affirme avec aplomb à l'antenne une fausse assertion et en plus en portant atteinte à la représentation nationale ( = Demorand, qui dit que Mélenchon n'a jamais été élu au suffrage direct et se montre incroyablement dédaigneux envers le Sénat, ce qui est possiblement un délit),
- comportement moutonnier qui verrouille le débat dans des sujets fumigènes (comme la fameuse "petite cervelle", qui en pleine crise la plus grave depuis 1929 demande "et les maisons closes ?" juste parce que l'UMP a lancé ce fumigène la veille)
- cherche les "laids" juste pour se moquer d'eux, travesti la réalité (Petit Journal)
- ressort des photos et des rencontres sans préciser le contexte de manière à souiller la réputation d'un homme politique et de faire changer le vote de ses lecteurs - ce qui est là assurément un délit (Nouvel Obs, dernière semaine avant le 1er tour : photos Mélenchon - El Assad, soit-disant déjeuner secret avec l'UMP, remise de Légion à Buisson, sans préciser qu'à l'époque il était journaliste et pas conseiller politique...)
- etc. Et cet "etc." est malheureusement incroyablement long, puisque les journalistes font souvent bloc solidaire derrière leurs brebis galeuses.

Et voilà la raison de ma colère : c'est qu'ici on est sur @SI. Donc la déformation d'un discours et d'une action politique pour la faire passer pour l'exact contraire, je ne m'attendais pas à avoir à le lire ici.

Oh, bien sûr, je ne me fais pas d'illusion : dans l'aveuglement corporatiste (et militant PS ?) qui est le votre, il vous sera sans doute, Laure Daussy, plus facile de croire que je ne râle que parce que c'est Mélenchon et que voilà encore un mélenchoniste qui "aboie", que d'accepter l'idée donc les reproches envers les comportements inacceptables de certains journalistes ne sont pas acceptables, il vous faut protéger votre caste (ah tiens, je l'avais oublié ce problème chez de nombreux journalistes : considérer les gens qui ne sont pas de leur caste comme des bêtes fauves, submergées de bas instincts, incapables de comprendre la révélation divine que leur concède les grands éditorialistes et les grands journalistes).

Sans oublier, mais d'autres l'ont déjà signalés, que mettre dans le même sac la stigmatisation globale sans arguments (celle faite par l'UMP) et le rejet spécifique d'un groupe de manipulateurs qui spolie la fonction de journaliste (ce que fait Mélenchon envers le Petit Journal), cela est évidemment d'un profond ridicule et d'un manque total de professionnalisme.

Carton rouge, Laure Daussy. Sauf que ce n'est pas un jeu ; il en va de la démocratie : pouvoir dénoncer les excès et les défauts réels de certains "journalistes" est essentiel, et pour pouvoir efficacement faire cela il ne faut pas être amalgamé avec ce genre d'abjecte campagne de stygmatisation de tous les journalistes comme des ennemis par essence, ce qui tourne forcément au quasi lynchage. Et il ne faut pas qu'une solidarité de corporatisme nécessaire face à la stygmatisation générale ne permette d'effacer, de mettre de coté, les critiques justifiées et argumentées.
Sinon il n'y a pas d'espoir pour le journalisme, et donc, compte tenu de son caractère essentiel pour la mise en oeuvre de nos citoyennetés, il n'y aura pas d'autre issue que le totalitarisme pour la société.
Moi, ça me fait frémir ces comportements dans les meetings UMP.
Aucun souvenir d'une telle violence depuis au moins 30 ans.

Si par [s]malheur[/s] horreur, l'infame candidat UMPFN devait gagner, ce serait terrible.

Mais même une victoire ric-rac me glacerait: 49% des gens capables de mettre encore un bulletin dans l'urne pour ces factieux.

Qu'en serait-il dans 5 ans si Hollande venait à décevoir ?

Une majorité pour ça ! Cauchemar.
Bon Melanchon, c'est la faucille et le marteau ... Lui serait un dictateur, au service d'un electorat pas trop "patriotique" !
Sarko fait un caprice parce qu'il s'est rendu compte qu'avec la période d'égalité de temps de parole il n'avait plus la priorité et l'omniprésence dans les journaux. Du coup il fait une grosse colère et s'en prend à tous les journalistes.
C'est stupide et irresponsable, à force de ne plus rien respecter comme dit Bysonne...

Pour Mélenchon ce n'est pas tout à fait la même chose, il ne s'en prend pas à tous les journalistes, mais au petit journal seul, pas confondre. Ceci dit, traiter des journalistes, même honnis, de fachos c'est pas bien malin ; si cette histoire est vraie telle qu'elle est racontée par le PJ, je n'ai pas vu la vidéo.
Ils sont bien aussi cons que ceux qu'ils veulent reconduire au pouvoir, ils s'attaquent aux médias qui leur ont fait le plus de pub ces dernières années...
Même au Figaro, ils craignent de recevoir une vieille tong du Prado, c'est dire s'ils sont sur les dents à J-2, à l'UMFN.
On se demande pourquoi.
Pour un peu, ils vont tailler une haie d'honneur à l'Huma et à Libé.
C'est ça, "l'ouverture" alliée à la droite décomplexée.
Quand la démocratie est bafouée par les ministres de l'Etat, quand le racisme, la discrimination en tous genres est banalisée, quand on nous dit que le FN est un parti comme un autre, qu'il faut prendre ses électeurs au sérieux, etc etc, bref quand les valeurs de la république ne font plus sens, la violence entre en scène. J'AI LES BOULES de toute cette haine, alors que les journalistes ont léché largement les bottes du pouvoir encore en place, pour plus qu'un peu plus de deux jours j'espère.
Elle est bizarre, la vidéo avec Mélenchon: il a visiblement l'air persuadé que ce sont des gens du FN. J'aimerais bien comprendre pourquoi.
Pour le petit journal, j'ai des doutes sur le traitement de l'info, c'est plutot du divertissement, doivent-ils avoir une carte de presse
La meilleure, c'est aux sables d'Olonne, où Foutriquet le Perdu a fait huer... un caméraman qui filmait pour Jean-Pierre Pernaut !

On me dit dans l'oreillette que celui-ci, ulcéré d'être si mal récompensé par des années de lèche, hésitait entre deux réactions :

- Mettre un bulletin FN dans l'urne dimanche.

- Écrire à Hollande pour solliciter un emploi de planton à l’Élysée.
Si j'ai bien compris des militants qui agressent physiquement des journalistes = melenchon qui remballe sechement les idiots du petit journal ?

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