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Commentaires

Fin de campagne mouvementée pour les journalistes

Les derniers jours de la campagne présidentielle ont été marqués par des insultes et des agressions physiques à l'égard de journalistes, notamment lors de rassemblements UMP. Si Nicolas Sarkozy a condamné toute agression physique, il a déclaré "comprendre" l'exaspération de ses militants à l'égard de la presse.

Derniers commentaires

Faut l faire attention à tout ce que dit Staline ? Heu, Melanchon, je voulais dire ...
Etoile filante, qui ne survivra pas aux legislatives, balayé, qu'il sera par Marine !
les journalistes du Petit Journal (mais font-ils réellement un travail de journalistes... La question est m^me posée: sont-ils vraiment journalistes?) n'ont cessé de provoquer Mr Mélenchon. En ce premier mai, il était heureux parmi les gens, il s'est laissé emporter comme souvent! mais ne le cataloguons pas trop vite avec des sympathisants UMP s'il vous plaît....il est souvent courtois avec les journalistes,surtout si ceux-ci le respectent et font vraiment un travail de journaliste! à savoir, informer avec sérieux et avec le temps nécessaire,sans précipitation ni recherche du buzz!
Pas campagne, Champagne!
A Tulle de jeunes mariés ont fait signer leur certificat de mariage par François Hollande (BFM-TV)
A peine élu, il guérit les écrouelles ! Alors, la dette, j'vous dis pas!
99% ?
gamma
Oui, enfin chacun est bien conscient qu'il y a un problème avec les médias actuellement .(qui en 72 heures ont bien changé)
J'espère vraiment que la liberté de la presse sera rétablie .
C'est à dire la diversité .
Maintenant en ce qui concerne les journalistes , ou ceux qui se disent tels , il me semble évident que certains ne sont pas des petits saints , et utilisent souvent la victimisation après avoir utilisé le harcèlement ou la provocation.
Entre la recherche de scoop et l'offensive télécommandée ...
Nous avons vécu une sale période pour la démocratie .
J'espère en voir la fin .
Pour le bien de tous et donc aussi pour les journalistes .
plus que 7 heures avant le retour de la séparation des pouvoirs.
A propos de journalistes, un p'tit clin d'oeil de notre nouvelle copine, Charline.
la tragi-comédie de la campagne présidentielle aura décidément été très graphique
http://blog.lesoir.be/parisbysoir/2012/05/05/tout-schuss-vers-lelysee/
Ne pas confondre agressions de "journalistes" (dont les dernières en date émanant du clan UMP n'ont finalement été très peu rappelées aux informations ) ! et agression verbale à l'encontre des comiques troupiers du petit journal, des usurpateurs qui n'ont rien à voir avec des journalistes à part entière (agression qui n'a pourtant de cesse d'être rappelée à longueur d'interview à Mélenchon). Moralité : le monde de la presse est assez puant.
Article qui informe sur l'UMP et désinforme sur le Front de Gauche. Mettre Mélenchon dans le sous-titre à égalité avec sarko pour y consacrer une demi ligne lapidaire c'est ridicule. De plus, même si la critique médiatique fait partie des sujets abordés par le Front de Gauche, vous avez remarqué que ça n'a jamais débouché sur le même genre de comportement que celui des militants UMP.

Sur le "facho", c'est bien compréhensible : à provoc, provoc et demi. Dans un monde normal, tout le monde devrait s'en foutre du petit journal et de ses sujets de merde qui prétendent informer sur la politique. Si toutefois, ça vous intéresse, le dernier coup monté du petit journal est plutôt bien décrypté ici : http://blogs.mediapart.fr/blog/tiphaine-dickson/050512/ca-va-les-fachos-autopsie-dun-coup-monte
On s'en fout de Mélenchon. L'autre, il faut le dégager demain. IMPERATIVEMENT. Sinon, je fais un carnage.
Vous avez lu "Mangez le si vous voulez" ? Je n'ai lu que le début, mais ça commence exactement comme ça...
le goût pour l'humour et la caricature de mélenchon est semblable a celui qu'aurait eu staline. ses arguments seraient facile à démonter pour tout journaliste faisant son travail... heureusement qu'il n'a pas réussi à fédérer plus d'électeurs que les 11% de nostalgiques de l'urss votant pour l'extrême gauche habituellement :)
fin de campagne, fin de campagne, fin de quinquennat , fin de quinquennat , hehehehe.

bye bye

tout petit..

la teigne
ça sent la naphtaline....
http://www.youtube.com/watch?v=_ncW8SxIIGY&feature=player_embedded
Mélenchon en veut au Petit Journal, même si par ailleurs il n'est pas tendre avec les journalistes, c’est une affaire perso, assez déplorable d’un côté comme de l’autre.

Des UMP qui s'en prennent à BFM, c'est autre chose que s'ils s'en prenaient à des journalistes de Libé ou de l'Huma. La rédaction de BFM n'est pas connue pour être un nid de Trotskistes à tendance stalinieno-bolivardienne. BFM est le chantre du libéralisme économique décomplexé, tout ce qu’aime normalement Sarko et ses amis du Bristol. Quand on est journaliste à BFM on s’attend à se faire tondre à un congrès de la LCR, pas à se faire lapidé à l’UMP.

C’est plus que la haine des journalistes, c’est le sentiment d’une défaite annoncée et non assumée ; d’où la recherche d’un coupable, le traitre qui a saboter un système qui ne pouvait que réussir. BFM est le traitre parfait car on n’est supposé n’être trahit que par les siens.
La première question qui me vient a l'esprit (pas le temps de la réflexion) c'est quoi un MEDIA (et le role des journalistes la dedans) concretement , actuellement ?
C'est a la foi le canal et l'enjeu d'une bataille de pouvoir ,
le média c'est le canal par lequel tellle ou telle force politique ou éco pense qu'elle peut modeler "l'opinion" en sa faveur , et partant de là il est consiédéré par tout un chacun comme un outil docile au puissant et le barometre de la situation.
Ex si les media "penchent" vers hollande c'est en vertu de sa future docilité au "Prince" et aussi peut etre de la part des pilotes des gages donnés a ce prince ( réalité ou croyance).

Donc il est normal qu'ils soient l'enjeux ,et l'objet de la bataille politique avec tout ses débordements.
Du coup ne pas compter qu'ils soient réellement des "MEDIAS" conduits libres et objectifs....

Remede : indépendance (vis a vis de TOUT pouvoir) ET, ET , ET pluralisme ( et ça c'est pas gagné)
NON ?
Sarkosy : Le 5 mai 1992, j'étais à Furiani
Tout se paye. La connivence entre le corpus journalistique et N.Sarkozy relevait quasiment de l'intimité en 2006. Et il est reconnu que ce dernier se laisse guider par ses passions.
Il est en difficulté, la presse le lâche, il lâche les chiens. Les militants font le reste. Ni dans la dentelle et ni dans la finesse. Moins parce-qu'ils sont de l'UMP, que parce-qu'ils sont militants.

S'il est un mur que N.Sarkozy a su abattre, à défaut du mur de Berlin, c'est celui de la distance vis-à-vis de journalistes. Ces derniers ont discrédité la profession, tout seul comme des grands, il y a plusieurs années, en laissant s'installer les tutoiements, les tapes sur les épaules, les clins d'oeil, les rires connivents, les places dans Air Sarko One et dans les hélico VIP...

C'est aujourd'hui toute la profession qui en subit les conséquences. Et si c'était à refaire ?

Peut-être, mais c'est trop tard.
Cet article n'est pas très sympa pour les journalistes qui effectuent sérieusement leur métier... Les mettre sur le même plan que les amuseurs publics du Petit Journal, j'imagine que pour eux ça doit être limite insultant !
Tout ça mérite un peu de discernement. "Tous" les journalistes ne méritent pas d'être bousculés ou rudoyés, et il est dommage que les petites mains qui font leur job correctement prennent pour une poignée de médiacrates insultants qui éditorialisent la morgue aux lèvres à l'année.
Ceci dit, ça en choquera sûrement mais oui, il y a, pour certains d'entre eux, des baffes qui se perdent ! Quand le PJ vient à une réunion de chômeurs pour dire en off à des militants du FdG qu'ils sont là "pour filmer les moches" (SIC) ou narguer les gens, et que les militants les préviennent que s'ils font ça ils se feront péter la gueule, j'approuve ! On ne joue pas impunément avec la misère humaine, quand bien même on s'abrite derrière une carte de presse. Le harcèlement et le foutage de tronche durent depuis des mois, qu'ils ne se plaignent pas, d'autant plus que ce ne sont pas des journalistes. Quand on cherche, on finit par trouver.
Les réactions des militants UMP, c'est autre chose et les accoler à celles du FdG est malhonnête intellectuellement. L'UMP dispose de puissants relais dans les médias, le discours de Sarkozy relève de la posture démagogique, ça n'a rien à voir.
Pour autant, entendre Mme Elkrief parler "d'agression physique" pour avoir esquivé deux bouteilles d'eau et quelques insultes, on se moque du monde ! De même que le témoignage du piètre Roger-Petit prête à tout le moins à caution, c'est lui qui avait osé publier il y a quelques mois un article infâme et diffamatoire sur Le Post où il relatait "un lynchage à caractère antisémite" au sujet de la remise de la laisse d'or à David Pujadas par l'équipe de Pierre Carles et du Plan B. Où est la déontologie ?
La violence physique, ou verbale, n'est pas une solution en soi, mais trop de médiacrates, enfermés dans leurs bureaux cossus et bien planqués, injurient en toute impunité sans se rendre compte qu'ils jouent avec le feu. Il n'y a qu'à lire le dernier édito de Joffrin, bouffi d'arrogance et d'auto-satisfaction, sur le rôle "d'excellence des médias dans la campagne", pour mesurer le degré de cynisme qui les habitent. Comment ne pas bouillir quand on voit dans le dernier documentaire de Pierre Carles un Maurice Szafran reconnaître en off ce qu'il niait devant l'intervieweur quand la caméra tournait ?
Quand ils descendent dans la rue, les voila confrontés à la réalité. Marianne a fait une enquête auprès de ses lecteurs, la 1ère profession la plus détestée des français est journaliste. Alors que ces journalistes, les vrais, qui font leur boulot honnêtement et souvent dans la précarité, donnent de la voix et fassent entendre à leurs patrons qu'ils sont en train de flinguer une profession qui, jadis, a eu ses lettres de noblesse.
Pointer du doigt le thermomètre n'enraille pas la fièvre.
Il est temps de comprendre que le métier n'est plus fait correctement, que ces médiacrates parasitent le processus démocratique et que oui, quand le peuple se sent floué, il ne réagit pas gentiment en offrant des fleurs et des chocolats.
on voit ce que valent les militants de l'UMP...eux ils sont en guerre et nous on est des bisounours
Mélenchon est quand même une grotesque mascarade avec ses "fachos" lancés à tout bout de champ.
Comme disait Jospin "L'anti-fascisme n'était que du théatre."

La méluche commence à surjouer sévèrement.
Je vous signale que je suis particulièrement en colère contre votre fin d'article.

"Jean-Luc Mélenchon a souvent axé sa campagne sur un discours anti-journaliste."

Ne serait-ce pas plutôt : Jean-Luc Mélenchon a souvent axé sa campagne sur l'importance cruciale des journalistes dans la démocratie, au même rang que l'école, comme moyens essentiels de faire de chacun de nous des citoyens éclairés et pleinement conscients de ce qui se passe.
Et donc de faire sa campagne sur l'importance, entre autres mesures, d'un pluralisme dans chaque média et d'un journalisme de qualité, basé sur la rigueur, les faits, et qui donc demande des moyens et du temps, et pas le précariat actuel.

Et comme dans toute lutte politique, il faut lutter et résister et donc dénoncer les comportements abjects de certains journalistes, car les laisser passer serait les laisser gagner et s'étendre encore plus :
- journaliste photographe qui marche sur et pousse des enfants pour faire une photo bien cadrée,
- affirme avec aplomb à l'antenne une fausse assertion et en plus en portant atteinte à la représentation nationale ( = Demorand, qui dit que Mélenchon n'a jamais été élu au suffrage direct et se montre incroyablement dédaigneux envers le Sénat, ce qui est possiblement un délit),
- comportement moutonnier qui verrouille le débat dans des sujets fumigènes (comme la fameuse "petite cervelle", qui en pleine crise la plus grave depuis 1929 demande "et les maisons closes ?" juste parce que l'UMP a lancé ce fumigène la veille)
- cherche les "laids" juste pour se moquer d'eux, travesti la réalité (Petit Journal)
- ressort des photos et des rencontres sans préciser le contexte de manière à souiller la réputation d'un homme politique et de faire changer le vote de ses lecteurs - ce qui est là assurément un délit (Nouvel Obs, dernière semaine avant le 1er tour : photos Mélenchon - El Assad, soit-disant déjeuner secret avec l'UMP, remise de Légion à Buisson, sans préciser qu'à l'époque il était journaliste et pas conseiller politique...)
- etc. Et cet "etc." est malheureusement incroyablement long, puisque les journalistes font souvent bloc solidaire derrière leurs brebis galeuses.

Et voilà la raison de ma colère : c'est qu'ici on est sur @SI. Donc la déformation d'un discours et d'une action politique pour la faire passer pour l'exact contraire, je ne m'attendais pas à avoir à le lire ici.

Oh, bien sûr, je ne me fais pas d'illusion : dans l'aveuglement corporatiste (et militant PS ?) qui est le votre, il vous sera sans doute, Laure Daussy, plus facile de croire que je ne râle que parce que c'est Mélenchon et que voilà encore un mélenchoniste qui "aboie", que d'accepter l'idée donc les reproches envers les comportements inacceptables de certains journalistes ne sont pas acceptables, il vous faut protéger votre caste (ah tiens, je l'avais oublié ce problème chez de nombreux journalistes : considérer les gens qui ne sont pas de leur caste comme des bêtes fauves, submergées de bas instincts, incapables de comprendre la révélation divine que leur concède les grands éditorialistes et les grands journalistes).

Sans oublier, mais d'autres l'ont déjà signalés, que mettre dans le même sac la stigmatisation globale sans arguments (celle faite par l'UMP) et le rejet spécifique d'un groupe de manipulateurs qui spolie la fonction de journaliste (ce que fait Mélenchon envers le Petit Journal), cela est évidemment d'un profond ridicule et d'un manque total de professionnalisme.

Carton rouge, Laure Daussy. Sauf que ce n'est pas un jeu ; il en va de la démocratie : pouvoir dénoncer les excès et les défauts réels de certains "journalistes" est essentiel, et pour pouvoir efficacement faire cela il ne faut pas être amalgamé avec ce genre d'abjecte campagne de stygmatisation de tous les journalistes comme des ennemis par essence, ce qui tourne forcément au quasi lynchage. Et il ne faut pas qu'une solidarité de corporatisme nécessaire face à la stygmatisation générale ne permette d'effacer, de mettre de coté, les critiques justifiées et argumentées.
Sinon il n'y a pas d'espoir pour le journalisme, et donc, compte tenu de son caractère essentiel pour la mise en oeuvre de nos citoyennetés, il n'y aura pas d'autre issue que le totalitarisme pour la société.
j'ai l'impression que vous n'avez pas vu la fameuse vidéo de Mélenchon... ?
En même temps il ne parle pas de la vidéo ;-)

C'est vrai que la phrase en question n'est pas très heureuse. Mais la critique est sévère, ce site a invité Mélenchon et des représentants du front de gauche, notamment lors d'une émission sur le petit journal.
@stern: Si, je l'ai vu cette vidéo, mais vous n'avez pas noté que ce que je cite comme me décevant profondément n'est pas le vite-dit (qui lui est sans reproche) mais cette phrase :
"Jean-Luc Mélenchon a souvent axé sa campagne sur un discours anti-journaliste."

Donc vous avez raison, avec spleenex, je ne parle pas de la vidéo, car je n'ai pas les éléments pour juger celle-ci. Car le montage peut faire la différence, et venant du petit journal j'ai comme de bonnes raisons de me méfier. Par ailleurs, il est aussi possible dans l'autre sens que M. Mélenchon commence à devenir paranoïaque ou un truc psychologique du genre. Donc je ne sais pas trancher, pour le moment.
J'avais bien noté qu'il s'agissait de la petite phrase et sans la vidéo, j'aurais très bien compris ce développement. Je comprends toujours mais je pense, à votre réponse, qu'avant de chercher des excuses à Mélenchon, on peut aussi éventuellement se dire qu'il a peut-être de gros défauts (à ce stade, ce ne sont peut-être même plus des défauts, le problème n'est pas lui en tant qu'être humain, tout le monde a des défauts, le problème c'est qu'il a le pouvoir d'un homme politique et son charisme, comme on dit, fait que comme pour tout personnage public, les séduits ne sont plus forcément très lucides, ça peut être très problématique.)
J'aimerais infiniment qu'il s'agisse d'une erreur de Mélenchon, qu'il ait eu la berlue ou que quelque chose ait été coupé (je connais aussi le petit journal) mais je ne cherche pas à défendre Mélenchon sans savoir de quoi il retourne exactement, d'autant que je le crois capable d'emportements démesurés.
(Mais par ailleurs, je n'apprécie pas non plus la petite phrase de Laure D. qui généralise sans expliquer pourquoi).
Strictement aucun montage. C'est un long plan-séquence de près de deux minutes, diffusé tel quel au Petit Journal. Et tant le journaliste que le cadreur et le preneur de son sont connus de longue date de Mélenchon et de son entourage, puisque ces trois mêmes personnes ont couvert l'ensemble de sa campagne depuis plus d'une année. S'ils ne l'ont pas interrogé à l’occasion du point presse "officiel", c'est simplement que depuis février ils n'ont pu y accéder qu'une fois, et encore juste grâce à une ruse pour esquiver les deux attachées de presse qui ont visiblement pour consigne de leur obstruer systématiquement le passage et de ne pas répondre à leur demande, sans autre explication. Je n'y étais pas ce jour-là, mais j'ai eu l'occasion de suivre plusieurs fois le FdG depuis le début de l'année, et à chaque fois le même manège se produisait.

Mais ce qui m'a encore le plus choqué à chaque fois, ce sont les ricanements sarcastiques des autres journalistes présents, dont aucun n'a fait preuve de la moindre solidarité. Un peu comme ce fameux 8 janvier 2008 lors des premiers voeux à la presse de Sarko, quand il avait copieusement tapé sur Laurent Joffrin qui avait commis l'affreux crime de lèse-majesté de lui poser une question un peu plus acide que celles de ses sucrés collègues environnants, et dont la plupart ne cachaient pas leurs sourires entendus...
A propos de Joffrin...

D'après lui, c'était juste de la curiosité de jeune journaliste. Ah, la jeunesse !
Antoine Saucy : " Strictement aucun montage. "

Aahhh, je me disais bien que quelqu'on tomberait dans le petit piège que j'avais posé en écrivant "le montage peut faire la différence". J'aurais dû venir vérifier plus tôt les réponses, j'ai eu un coup de mou.

Bon. Sans montage ? Vraiment ? Certes, c'est "un long plan-séquence de près de deux minutes", et c'est cela qui vous fait dire qu'il y a aucun montage.

Mais il y a TOUJOURS un montage. Car il y a toujours le choix du moment où commence la séquence diffusée (et du moment où elle fini).

Ici, en l'occurrence, il est possible que d'autres questions ou affirmations aient précédées la question (répétée dans la version diffusée) : "M. Mélenchon, que représente pour vous le 1er Mai ?"
Du genre : "Pour Marine Le Pen, le 1er Mai est la fête de Jeanne D'Arc, pour Nicolas Sarkozy c'est celle du vrai travail [que Mélenchon croit être une référence à Pétain], M. Mélenchon, que représente pour vous le 1er Mai ?"

Et là, ça changerait tout.

Bien sûr, comme je l'ai dit, je reste incapable de trancher, vu qu'il n'y a pas de nouvelle information là dessus. Mais la possibilité d'une manipulation par montage reste entière.

Sur la non-solidarité des journalistes, vous avez raté un épisode : les personnes du Petit Journal ne sont pas des journalistes de fait, et ils sont largement détestés dans la profession pour leur manque total de respect pour les règles du journalisme et pour le travail des journalistes (comme quand ils ont filmé un journaliste en caméra caché alors que celui-ci a indiqué ne pas vouloir être filmé... ou tout simplement du fait de leur manie de venir s'insérer, eux et leurs méga-micros, dans une interview en cours, sans aucune gêne ni considération du travail des journalistes, qui se fait déjà dans des conditions difficiles).
Il y a donc en toute logique une satisfaction, compréhensible comme une petite vengeance, de certains journalistes de voir les arnaqueurs du Petit Journal se faire rembarrer ainsi.
Pour le coup c'est Mélenchon qui manque singulièrement de professionnalisme. On peut dénoncer sans insulter.
Oui ... mais ça ne peut pas passer à la télé (ça serait pas assez victimisant pour le PJ). Donc ils reposent leur question jusqu'à ce qu'ils l'aient leur dérapage.

Notez aussi que la dénonciation a été faite en son temps.
-- dépèche AFP 04/05/12
Jacques Julliard s'est expliqué aujourd'hui sur les insultes qu'il a proférées dans le journal Marianne daté du 4 Avril 2012 à l'encontre dans manifestations du front de gauche, en les comparant à des "enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique".

Interrogé par BFMTV, il a déclaré ne pas regretter ses propos étant donné que ...

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-- dépèche AFP27/05/12
Yves Thréard s'est expliqué aujourd'hui sur les insultes qu'il a proférées dans le sur le plateau du Grand Journal de Canal+ daté du 27 Avril 2012 à l'encontre du candidat du front de gauche, Jean-Luc Mélenchon le traitant à plusieurs reprises de "stalinien".

Interrogé par BFMTV, il a déclaré ne pas regretter ses propos étant donné que ...

Yves Thréard n'en est pas à son coup d'essai puisque sur I-télé le 2 avril dernier, il avait affirmé que " Mélenchon veut nationaliser la France et revenir au kolkhoze."

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Article du site Arret sur Images
observatoire le 04/05/2012 par Laurie Daussard

[large]FIN DE CAMPAGNE MOUVEMENTÉE POUR LES MILITANTS DU FRONT DE GAUCHE[/large]
Insultés par Jacques Julliard , traités de "staliniens" par Thréard

Les derniers jours de la campagne présidentielle ont été marqués par des insultes d'une rare violence à l'égard des militants du Front de Gauche, notamment à propos de leurs rassemblements. Si Christophe Barbier a condamné toute agression verbale, il a déclaré "comprendre" l'exaspération légitime des éditorialistes à l'égard du Front de Gauche.

Les réactions des médias ont été [s]diverses[/s] inexistantes. Si les journalistes d'Acrimed,ont réagit, ce n'est pas le cas des journalistes d'Arret sur Images. Personne n'a néanmoins saisi le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.

De son côté, Yves Thréard a traité de "stalinien"le candidat du Front de Gauche.

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Ben ouais, les milliers de crétins (dont j'étais) dans les meetings, et les millions d'électeurs (dont j'étais) de JLM apprécieront d'être comparés à des nazis ou à des staliniens ... Ou encore à des boeufs décérébrés.

Nos médiacrates ont donc droit, eux, à l'insulte.

Cela dit, Julliard vote PS. Moi qui croyais, naïve que j'étais, qu'il n'y avait plus de "chars soviétiques". Et ben si.

Dans le dernier Tchio Fakir,on peut lire, à propos d'Arkema :

Entretien avec Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Monsieur Industrie de François Hollande.

Fa k i r : François Hollande a déclaré : « Mon adversaire, c’est la finance ». Alors là, face à un financier comme Gary Klesch, qui jongle avec les paradis fiscaux, qui n’a rien d’un industriel, est-ce que vous pouvez apporter la garantie, si le candidat socialiste est élu le 6 mai, que cette cession ne sera pas possible ?

A l a i n Ro u s s e t : Vous demandez à François Hollande de se substituer au PDG de l’entreprise ? C’est bien ça, votre question. Alors là, non. Est-ce qu’on peut interdire à Arkema de céder le pôle ? La réponse est non. La loi ne le permet pas, et demain la loi ne le permettra pas.

Fa k i r : Donc, au lendemain des élections, tout comme aujourd’hui sous Sarkozy, les dix sites, les 1800 salariés peuvent se retrouver entre les mains de Klesch ?

A l a i n Ro u s s e t : Enfin, je ne sais pas si vous avez suffisamment d’argent, ou si les organisation syndicales ont suffisamment d’argent pour être une alternative à Klesch ! C’est trop facile, pardon de le dire…

Fa k i r : Je propose une alternative. Puisque là Arkema donne ses dix sites, et 96 millions d’euros en plus, pourquoi l’ état ne dirait pas : « Je prends. Je renationalise » ?

A l a i n Ro u s s e t : Parce que l’ état n’est pas compétent pour gérer des entreprises ! C’est l’Union Soviétique, votre idée ?
Vous voulez revenir à l’Union Soviétique ?


On se demande comment l'Etat faisait jadis pour "gérer" EDF, les PTT etc.
Bref, le libéralisme version "socialiste".
"Article du site Arret sur Images
observatoire le 04/05/2012 par Laurie Daussard "

C'est quoi, ça ?
T'es d'la police ?
Moi, ça me fait frémir ces comportements dans les meetings UMP.
Aucun souvenir d'une telle violence depuis au moins 30 ans.

Si par [s]malheur[/s] horreur, l'infame candidat UMPFN devait gagner, ce serait terrible.

Mais même une victoire ric-rac me glacerait: 49% des gens capables de mettre encore un bulletin dans l'urne pour ces factieux.

Qu'en serait-il dans 5 ans si Hollande venait à décevoir ?

Une majorité pour ça ! Cauchemar.
Bon Melanchon, c'est la faucille et le marteau ... Lui serait un dictateur, au service d'un electorat pas trop "patriotique" !
Sarko fait un caprice parce qu'il s'est rendu compte qu'avec la période d'égalité de temps de parole il n'avait plus la priorité et l'omniprésence dans les journaux. Du coup il fait une grosse colère et s'en prend à tous les journalistes.
C'est stupide et irresponsable, à force de ne plus rien respecter comme dit Bysonne...

Pour Mélenchon ce n'est pas tout à fait la même chose, il ne s'en prend pas à tous les journalistes, mais au petit journal seul, pas confondre. Ceci dit, traiter des journalistes, même honnis, de fachos c'est pas bien malin ; si cette histoire est vraie telle qu'elle est racontée par le PJ, je n'ai pas vu la vidéo.
Ils sont bien aussi cons que ceux qu'ils veulent reconduire au pouvoir, ils s'attaquent aux médias qui leur ont fait le plus de pub ces dernières années...
Même au Figaro, ils craignent de recevoir une vieille tong du Prado, c'est dire s'ils sont sur les dents à J-2, à l'UMFN.
On se demande pourquoi.
Pour un peu, ils vont tailler une haie d'honneur à l'Huma et à Libé.
C'est ça, "l'ouverture" alliée à la droite décomplexée.
Quand la démocratie est bafouée par les ministres de l'Etat, quand le racisme, la discrimination en tous genres est banalisée, quand on nous dit que le FN est un parti comme un autre, qu'il faut prendre ses électeurs au sérieux, etc etc, bref quand les valeurs de la république ne font plus sens, la violence entre en scène. J'AI LES BOULES de toute cette haine, alors que les journalistes ont léché largement les bottes du pouvoir encore en place, pour plus qu'un peu plus de deux jours j'espère.
Elle est bizarre, la vidéo avec Mélenchon: il a visiblement l'air persuadé que ce sont des gens du FN. J'aimerais bien comprendre pourquoi.
Pour le petit journal, j'ai des doutes sur le traitement de l'info, c'est plutot du divertissement, doivent-ils avoir une carte de presse
La meilleure, c'est aux sables d'Olonne, où Foutriquet le Perdu a fait huer... un caméraman qui filmait pour Jean-Pierre Pernaut !

On me dit dans l'oreillette que celui-ci, ulcéré d'être si mal récompensé par des années de lèche, hésitait entre deux réactions :

- Mettre un bulletin FN dans l'urne dimanche.

- Écrire à Hollande pour solliciter un emploi de planton à l’Élysée.
Si j'ai bien compris des militants qui agressent physiquement des journalistes = melenchon qui remballe sechement les idiots du petit journal ?

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