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Films/séries : après le placement de produits, le "placement d'idées"

Après le placement de produits, la télé et le cinéma se tournent désormais vers le "placement d'idées" pour trouver de nouveaux financements. Plus Belle La Vie qui fait la promo du judo ou Arrête de Pleurer Pénélope qui redore l'image des notaires, tous ces placements ont un point commun : il est impossible de les déceler à l’œil nu (mais @si a déniché quelques extraits vidéo).

Derniers commentaires

Ca va devenir compliqué quand même si le langage marketing envahit tout et que, par exemple, un film politique est appelé "placement d'idée" parce qu'il défend une cause...

A ce sujet, je fais le speakerin : ce soir sur Arte, "La Vague", film allemand reprenant l'histoire d'une expérience pédagogique "fasciste" réalisée dans un lycée américain.
C'est du placement d'idée intéressant et pour ceux que ça intéresse, il y a ce documentaire sur l'expérience d'origine avec les témoignages du prof et des élèves.
A propos de pubs dans les séries, voici un hilarant sketch (en anglais) de l'humoriste Stephen Colbert se moquant du placement particulièrement ridicule de produits dans des soaps américains : http://thecolbertreport.cc.com/videos/t2kayc/soap-opera-product-placement
Super, depuis des semaines je me demandais pourquoi ce "P" à bas de l'écran à droite : je pensais que cela voulait dire "payant". Bon, j'avais tout bon. Mise à part ces basses questions matérialistes, tout film, toute série véhicule forcément une idée, ou même plusieurs... que ce soit volontaire ou pas. Moi-même quand j'écris je véhicule des idées, pas franchement toutes des meilleures :)) bref pas de quoi fouetter un chat ... Je ne suis pas si naïve. Les sénars de Plus belle la vie que je regarde assidument, sont presqu'aussi moralisateurs que les films amerlocains et pour ce faire nul besoin de sponsor. Juste un zest de bien-pensance. Mais si en plus les scénaristes peuvent se faire du pognon, tant mieux pour eux.

Benoit Cassagne ne fait plus de judo, il bosse dans un hôpital. :)) Il s'occupe des cassoss. (affaires sociales).
Le judo ou le rugby ça encore c'est pas trop méchant, mais il y a beaucoup de films où c'est une vraie apologie du tabac qu'on fait. Par exemple dans "Scorpion" (avec Clovis Cornillac), les personnages fument en permanence, et on n'hésite pas même à faire jouer un enfant avec un paquet de cigarette comme s'il s'agissait d'un objet banal et inoffensif.
Intolérable, inadmissible...
Kimono sexy tu parles.... JE VEUX QU ON LES PAIE POUR PROMOUVOIR LE KILT !

Alors côté notaires, j'ai connu 2 cas de figure: du gars aussi doué dans son domaine (ainsi que toute son étude) que moi en haltérophilie, qui enchaîne erreurs sur erreurs et même pas honte !...à la jeune femme comme dans le cas présent: jeune, super belle, rapide, efficace, aimable...oui, on aurait pu croire à une pub, surtout à côté du premier ! Amis notaires, ne désespéréz pas, vous aussi vous pouvez être beaux et efficaces !

Placer des idées moyennant finance, c'est assez flagrant ne serais-ce que dans la démarche.

Par contre...euh...comment dire, toute création n'est qu'un enchevêtrement d'idées et d'opinions quand même. Nombreux films et séries ont servi et servent encore de propagande partout dans le monde (oui oui, les US sont bien placés!). Il serait terriblement difficile et même souvent contre-productif de vraiment faire la part des choses lorsqu'on s'éloigne d'un chèque bien clair contre une idée qui interfère par rapport au scénario original.
VT elle-même fait du placement.
Pas crédible cette histoire, s'il y avait des idées à la télévision, ça se saurait.
@si découvre l'existence de la propagande ?
Concernant l'Agence nationale des services à la personne, on aura bien noté que c'est Xavier Mathieu qui insiste sur le fait qu'il faille ainsi assurer sa protection sociale…
"promouvoir "une idée, une cause ou un concept"xxx

Cela s'appelle de la propagande, et même si le but ici est de trouver des financements, ce n'est en rien une pratique nouvelle, quasi-intrinsèque au cinéma.
Le premier exemple connu date en effet de 1898, dans le contexte de la guerre cubano-américaine.
Et l'on en avale encore quasiment tous les jours, dans de très nombreux films.

Les curieux et amateurs pourront lire les plus de 800 pages sur le sujet de Une Histoire Mondiale Des Cinémas De Propagande (et son DVD), sous la direction de Jean-Pierre Bertin-Maghit, aux éditions Nouveau Monde (2008).

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