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Commentaires

Films inutiles, acteurs surpayés et paresseux : déballage de Noël dans le cinéma

Derniers commentaires

Il ne faut pas oublier que dès la fin de la seconde guerre mondiale, en vertu des accords du Plan Marshall, les pays "aidés" étaient obligé d'acheter le plus de films possibles américains. Qu'ils soient nuls ou pas c'était bien en vue de faire partager "l'American Way of Life" et l'imposer sans le dire.

La culture "américaine" dans ce qu'elle avait de plus impérialiste, leur modèle de gouvernance, propagande car la "guerre froide" était déjà dans les cartons, permettrait de mieux prendre des "marchés" et nous sommes tenus d'acheter leurs produits.

Les Etats-Unis ont bien dominé nos pays européens, dans le but d'échapper de nous protéger du "communisme" de l'autre côté de l'Europe. Cela a permis de nous "américaniser" et accomodant avec tous les bienfaits ou méfaits que cela implique.

Nous sommes tenu par cet accord de diffuser un certains nombres de films quasi-obligatoires. Face à Hollywood notre propre culture cinématrographique en a souvent souffert et l'on a du finir par imiter ce modèle de la grande démocratie américaine, quitte à ce qu'eux-mêmes ne se sentent pas obligés de nous acheter nos films. Voici le lien :

[large]Obligation d'acheter les films d'Hollywood comme les autres produits "made in USA"[/large] ..

Comme en Lybie ou parait-il presque tous les marchés pétrôliers ont été aux USA et "Sarkozy a mangé son chapeau" au sujet des promesses de "marchés" selon un Mr Takkiedine. Mais chuttt !
Film inutile? Je n'aime pas trop cette experssion.
Lorsque je regarde la TV c'est plutôt ARTE pourtant j'ai aimé le film "Rien à déclarer". Alors?
C'est une comédie plutôt drôle (mis à part de grosses lourdeurs). Et qu'est ce que voudrait dire inutile pour une oeuvre? Faire rire 2 spectateurs sur 5 est-il inutile?
Pierrot
heu... amour et jalousie...
Et pendant ce temps, la convention collective de l'audiovisuelle entre en chantier... non... c'était pas pour faire pression sur personne que le pavé fut lancé... C'est énorme que personne ne parle du non hasard temporel dans lequel se passe tout ça... Bonne chance au syndic', à la ministre si elle est de bonne fois... parce que les comédiens comme les producteurs sont et resteront en position de force... sans eux; ba.... alors qu'il y a tellement de techniciens, tellement de STAGIAIRES... hein...
Je crois sincèrement que tt ça n'est qu'un petit bento géant... et... vs avez quitter la bille des yeux depuis bien longtemps... l'art et tout ça n'est qu'un des trois gobelets en présence... le cinéma est aussi une industrie... la plus grosse aux EU par exemple (plus que les voitures; la métalurgie...) et une manne financière énorme... c'est pas juste un jeu sur l'avance sur recette et sa bonne ou mauvaise redistribution... enfin... pour info; un budget de film se fait en 7 parties, vous n'en avez abordé qu'une... dommage.
Enfin...

Bonne année qd mm!
enfin la vérité est lachée le cinéma français est inutile. mauvais scénarios, exces cout le cinéma français de part sa médiocrité doit s'éteindre .
http://www.newyorker.com/online/blogs/movies/2013/01/france-and-politics-of-movies.html?mobify=0&intcid=full-site-mobile&mobify=0


The modern history of the French cinema is the history of its protection and advancement by the French government. Immediately after the Second World War, France imposed quotas on the importation of American films and reserved a certain number of weeks per screen for French films. Paradoxically, it was a discerning passion for Hollywood movies that launched a young band of critics at Cahiers du Cinéma into notoriety and inspired them to make movies that made them famous under the journalistic rubric of the New Wave—and it was the sudden rush of creation in the late fifties that led France’s then-Minister of Culture, André Malraux, to introduce a series of measures intended to promote the production and distribution of French movies not just as commercial ventures but as works of art that would be fundamental to France’s cultural heritage. The New Wave directors themselves, at least in the early years, hardly benefited from this system, which, however, reinforced their critical legacy—that of the auteur, the individual creator, as the key element in movie production—as the image of the French cinema as marketed to the world.

But auteurs are born, not created. Still, the system depends on them, which accounts for the inevitable inflation of the number of films made and of the number of mediocre ostensible art films produced. It’s the art-film industry—or, all too often, some soft-centered version of art films—that sustains the image of French films around the world, often less by way of inventive artistry than by a culturally-toned range of subject that substitutes genteel intellectualism and superficial politics for cinematic audacity.
Comme relevé plus haut par Yg et les autres, l'analogie de Rafik est idiote, mais symptomatique de toute une clique qui vous aux gémonies le système de financement du cinéma français (parce qu'ils n'en profitent pas autant qu'ils le voudraient), tout en laissant entendre que c'est vachement mieux ailleurs, en particulier à Hollywood; c'est sûr qu'on ne risque pas d'y croiser beaucoup de communistes.
Cela dit, si le système est globalement efficace (beaucoup de films produits et beaucoup d'entrées en salle alors que la fréquentation des salles américaines est en crise et que les budgets de leurs gros films sont aberrants), il est complètement à revoir sur certains points: le pouvoir exhorbitant des chaînes de télévision, la sous-rémunération des scénaristes, le manque d'ambition des producteurs-rentiers (la plupart ne prend effectivement aucun risque financier)... En comparaison, le salaire des acteurs est un problème relativement secondaire.
L'article de Maraval expliquerait pourquoi l'image des films français est aussi peu soignée et les scénarios autant bâclés, malgré des budgets importants.

Faites financer les films par les chaînes de TV et vous obtenez des long-métrages de la qualité de téléfilms...
Tous ces navets...Toutes ces promotions indigestes de navets...Ce film que vous avez quitté en cours de route pour cause de nullité absolue...Tout ce fric pour des trucs sans intérêt...Tous ces gens payés grassement pour avoir délivré des prestations navrantes dans des machins médiocres...et pour paraphraser Hugo...C'est de l'enfer des pauvres intermittents dont le talent n'a pu s'exprimer qu'est fait le paradis des riches têtes d'affiches dont le talent est discutable.
Pour ce qui est de la cuisine interne du cinéma indépendant, à mes yeux, il y a un vrai problème de cohérence. Certes certains films ne rapportent pas d'argent comparativement à l'investissement de base. Mais, il y a aussi un très gros problème de réseautage. C'est-à-dire, qu'il faut l'écrire ; certains distributeurs et/ ou producteurs positionnent leurs films dans les festivals catégorie 1 (Venise, Berlin et Cannes) simplement par connexion. Dans le livre - Profession Producteur de M. Karmitz - lui-même précise, que dans le cadre de la visibilité festivals pour la trilogie de Kieslowski, il souhaite que chacun des films soient vus dans l'un des festivals cités ci-dessus. (naïvement, je pensais que les films étaient choisis en fonction de leurs qualités artistiques). Et la trilogie obtiendra ceci : Bleu - Ours d'Argent à Venise (compétition officielle), Blanc - Meilleur réalisateur à Berlin (Compétition officielle), Rouge pas de prix Cannes, mais Cesar etc. (compétition officielle).

Cela serait très intéressant, d'analyser quels sont les films sélectionnés en festivals et qui sont les producteurs/ distributeurs derrière eux ? Sans hésiter, je peux vous garantir qu'il y a les habitués.

Les frères Weinstein positionnaient chaque année un film en compétition à Cannes ( et bcq d'autres au marché du films et le c'est très cher le mètre carré !). Il y a une bonne année, ils ont fait faillite et ne peuvent plus imposer leur bébé Tarantino ! Le cinéma indépendant c'est ça aussi. Des amis, des copains, des frères ou une confrérie qui se protège des autres (les différents, les pas comme nous).

D'autres questions pourraient être posées : Spécial Cannes
1 - Pourquoi Lars von Trier sait déjà que sont prochain film sera en compétition ?
2 - Pourquoi Tree of Life de Terrence Malick a été sélectionné sans être vu ?
3 - Pourquoi Un Prophète de Audiard est passé à côté de la Palme ?
4 - Pourquoi La Part des Anges de K. Loach a obtenu le prix du Jury (1) ?

(1) source Wikipédia - Aujourd'hui, le Prix du Jury est facultatif et a généralement valeur d'encouragement pour un jeune cinéaste chez qui l'on décèle un réel talent de mise en scène à développer et à approfondir. Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_du_Jury_(Festival_de_Cannes)

Rien à voir :
Pour les curieux qui ne connaissant l'essence de l'accord Blum-Byrnes, je vous invite à suivre ce lien et à comprendre pour quoi le cinéma U.S. est si bien représenté en salles :http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Blum-Byrnes

Au plaisir de lire vos commentaires,

P.
Petit troll : un appel à la Rédaque-qui-ne-me-répond-jamais-quand-je-lui-écris alors je passe par les forums : allez-vous ouvrir aux commentaires le vite dit " Rue89, Perdriel, et l'indépendance" ?
Notre chroniqueur Rafik Djoumi (bien connu des @sinautes pour son regard très critique sur un certain cinéma français dit "d'auteur", et son engouement pour les films d'action américains), confie qu'il avait naguère proposé à son employeur de l'époque, le magazine Le Cinéphage, un dossier sur le financement du cinéma français. Refusé. "On ne crache pas dans la soupe", lui avait rétorqué son rédacteur en chef.

Je ne me souviens pas avoir vu ce dossier ici, sur ASI. C'était pourtant le lieu idéal. Ai-je raté quelque chose ? Mmm ?
nul mention de la réponse de Sam Karmann http://www.timedia.fr/2012/02/les-champions-de-la-rentabilite-en-salle/ qui amende et complète l'article de Maraval ?
Merci pour cet excellent article qui souligne bien ce qui m'avait gêné dans les deux tribunes publiées ce week-end: le manque d'informations précises sur le système et ses effets.
On y voit déjà un peu plus claire mais je serais plus qu'enthousiaste de voir un article de Rafik pour exliquer exactement tout le fonctionnement du système de financement du cinéma français.
Bonjour, Laure, et bonne année.
Et merci d'être fidèle au poste.

Il y a seulement quelque chose qui m'étonne dans votre article (après les gentillesses, vous vous doutiez bien que vous alliez avoir la volée de bois vert), Maraval critique une dérive évidente et taboue du système de financement du cinéma français et de son exception culturelle. Je ne comprends en rien qu'il remet en cause les préceptes de départ,
Evidemment, ses détracteurs, comme tout bon conservateur profitant du système, se récrient en disant qu'il attaque le dispositif dans son entier et le menace. Belle et classique façon de faire taire les minables qui mettent les pieds dans le plat et les cheveux dans la soupe.

Au lieu de faire la part des choses, c'est-à-dire prendre cet argument pour ce qu'il est, une façon de nier le problème et de faire taire les critiques, ne faudrait-il pas discuter du coeur du problème : est ce que ces salaires mirobolants sont justifiés et indispensables pour s'assurer de bons acteurs, ou s'ils sont un effet collatéral du système qui à terme risque de le tuer, ou s'ils sont une aimable fioriture dans un cinéma français florissant ? Et est-ce que c'est au bout du compte le contribuable français qui paye ces salaires mirobolants ?

Je sais que ce n'est pas votre boulot de faire ce genre de recherches, et vous le soulignez, mais vous dérivez un peu vite à suivre ce un leurre envoyé contre Maraval, ce qui brouille un peu le propos.

A la suite de cela, vous couvrez bien le questionnement, et revenez au problème de fond, ou Rafik vous y ramène.
Je sais que @SI ne peut pas régler un problème de cette importance, même s'il nous échappait jusqu'ici, dans un article, mais je trouve que ce serait bien de recentrer le débat.
Ce que je trouve amusant dans cette affaire , c'est qu'ils ont l'air de découvrir que les films à gros budget sont faits avec des scénarios à deux balles.
(pour celles et ceusses)
Ce qui n'est pas mentionné dans l'article de Laure (l'exhaustivité n'est le propre de personne) et que j'avais noté à la lecture à l'époque de l'article de Maraval, c'est ce passage :

"l'acteur se retrouve avec un pouvoir de vie ou de mort sur le projet, et ce en fonction de sa valeur télé. Il réclame donc sa part du gâteau. Lui sera payé entre 1 et 1,5 million d'euros. Qui peut l'en blâmer ?"

A cette question, je peux parfaitement répondre.
Moi.

Oui, je peux l'en blâmer, et je n’hésite pas à le faire, car, ce n'est pas parce que les structures vous mettent en position de profiter d'autrui que vous êtes obligé de le faire.
Il en va toujours de votre responsabilité.

C'est en cela que l'acteur est, au propre comme un figuré, un acteur de ce système et que si le système est jugé pourri, il ne peut échapper à ce qualificatif à son tour qu'à l'unique condition de ne pas s'y complaire.


yG
Skyfall:
- budget: 200 millions $
- salaire fixe de D.Craig: 17 millions $ (8.5%)

Rien à déclarer
- budget : 22 millions €
- salaire fixe D.Boon: 6 millions € (27%)
c'est là que l'on voie que des chiffres seules ne suffit pas et qu'il faut voir le contexte

prendre 27% d'un budget c'est assez gonflé
par contre, il n'est pas fait mention du nombre d'acteur dans chacun des deux filmes
ce qui serait intéressant c'est de savoir sur chacun des deux films, qu'elles sont les parts dédiés aux salaires des comédiens et combien il y a de comédiens. On aurait ainsi une idée plus précise

Une petite question comme ça, comment pouvez vous avoir ce genre d'information, je suis très curieux :D
ce qui serait intéressant c'est de savoir sur chacun des deux films, qu'elles sont les parts dédiés aux salaires des comédiens et combien il y a de comédiens

Si vous vous posez d'autres questions, répondez-y vous-même.

Mais cela n'a aucun intérêt: le but du jeu n'est pas ici de savoir l'écart de salaire entre la tête d'affiche et un figurant lambda*, mais du poids de la tête d'affiche dans un projet global et collectif.






*ni du poids respectif des salaires des comédiens, décorateurs, cascadeurs, cadreurs, costumiers, maquilleurs, coiffeurs, etc..
Ok, j'avais pas comprit merci pour cette précision
Une petite question comme ça, comment pouvez vous avoir ce genre d'information, je suis très curieux

voilà la différence entre ceux qui se posent des questions et ceux qui y réponde :-)
Mais vous refusez de donner vos sources :D
Petite question, avant réponse, à Laure Daussy : l'article a été modifié depuis sa parution, non ? Notamment la partie finale avec les déclarations de Rafik Djoumi, il me semble ? Me trompé-je (spéciale dédicace à Bob...) ?

En ce qui concerne Bond, au niveau des salaires, ce qui dit Laure est pour le moins évasif.
Tout est en fonction du succès commercial des films :

Voici ce que Craig a touché (fixe + royalties)
Casino Royal (2006) : £ 1.9 millions
Quantum of Solace (2008) : £ 4,4 millions
Skyfall (2012) : £ 10,7 millions (dépassant le record de Brosnan à 10,3 pour Die Another Day, viré parce que demandant trop cher pour Casino Royal, £ 20 millions !) >

Skyfall ayant fait plus de 700 millions de dollars de recettes (pardon pour les sauts de livre sterling à dollars...), Craig vient de signer un contrat de 31 millions pour les deux prochains Bond.

Et pour faire vos petits calculs de pourcentage :

Casino Royal : 150 millions de dollars de budget, recettes : 599 millions
Quantum of Solace : 200 millions de dollars de budget, recettes : 586 millions

Une source parmi d'autres, les sources professionnelles demandant un abonnement, ou une identification :

http://www.telegraph.co.uk/culture/film/jamesbond/9687491/Daniel-Craig-is-best-paid-James-Bond-yet.html

En espérant ne pas mettre emmêlé dans les chiffres...
Tout est en fonction du succès commercial des films

Non, justement pas. Il y a généralement un fixe complété par une prime indexée sur les revenus du film.

On peut trouver une idée des détails des rémunérations assez facilement. (IMDb, wikipédia, Google…) ;-)
djinneo, relisez bien mon post :
(pour vous aider, je remets les premières infos, en enlevant quelques mots, lisez tout d'un coup, vous verrez qu'on dit la même chose)

En ce qui concerne Bond, au niveau des salaires[s], ce qui dit Laure est pour le moins évasif.[/s]
Tout est en fonction du succès commercial des films.
Voici ce que Craig a touché (fixe + royalties)

Mais vous refusez de donner vos sources

oui
Ce n'est pas très "@sinbaute" je trouve....

Moi je pensais que sur les forums d'@si on devait s'entraider s'informer, permettre à des novices qui ne savent pas comment s'informer d'apprendre à le faire....

Tout pour ma g. et rien pour les autres n'est-il pas :D

Ce n'est pas très "@sinbaute" je trouve....
Moi je pensais que sur les forums d'@si on devait s'entraider s'informer, permettre à des novices qui ne savent pas comment s'informer d'apprendre à le faire....
Tout pour ma g. et rien pour les autres n'est-il pas :D

[mauvais esprit]
Vous faites bien confiance à des journalistes qui protègent leurs sources. Alors pourquoi pas à moi?
Si le fait de dépenser de l'argent, vous aide à avoir confiance dans vos informateurs, je suis prêt à vous communiquer les coordonnées de mon compte Paypal.
[/mauvais esprit]

Cela dit, d'une manière générale, les infos sont quand même assez faciles à trouver. Une part active de recherches personnelles est peut-être aussi l'une des facettes les plus constructives d'une participation à un forum ;-)

Mais d'une manière générale, vous avez raison. Oki.
[quote=djinneo][mauvais esprit]
Vous faites bien confiance à des journalistes qui protègent leurs sources. Alors pourquoi pas à moi?
Si le fait de dépenser de l'argent, vous aide à avoir confiance dans vos informateurs, je suis prêt à vous communiquer les coordonnées de mon compte Paypal.
[/mauvais esprit]

Il ne s'agit pas d'avoir ou de ne pas avoir confiance en vous, je n'ai AUCUNE raison de ne pas avoir confiance en vous mais tout simplement m'aider à faire la même chose que vous, c'est à dire rechercher les informations afin détailler mon commentaire.

J'ai déjà essayé avec google mais je n'y suis pas arrivé, sans doute que lors de ma recherche je n'ai pas été suffisamment précis, j'avais pourtant inscrit "Montant des recettes de Rien à déclarer" je suis tombé sur un article concernant une condamnation judiciaire....
Sur "Rien à déclarer" Dany Boon était réalisateur, scénariste, dialoguiste et acteur !
Quid de Daniel Craig sur "Skyfall" ?

Sur "Rien à déclarer" Dany Boon était réalisateur, scénariste, dialoguiste et acteur !
Quid de Daniel Craig sur "Skyfall" ?

Précisément!
Précisément quoi ?
Faut-il interdire à un acteur d'être également réalisateur, producteur, scénariste etc.?
Si il avait été aussi auteur de la musique son pourcentage aurait pu être plus élevé encore sans que cela ait un rapport avec la question discutée ici.
Dans "Skyfall" D.Craig n'est qu'acteur, il me semble.
cela justifie t-il une telle proportion de salaire par rapport au budget ?
En ce qui me concerne, je pense que non, 27% d'un budget me semble excessif même s'il a plusieurs casquettes....
Quand il y a du fric à prendre....
Non, bien sûr, mais il aurait fallu comparer la part salaire d'acteur avec celle Craig ou comparer avec un acteur,scénariste etc ( à titre de provocation : Jacques Tati dans "Les vacances de Monsieur Hulot")
Je trouve effectivement anormales les rémunérations brutes de certaines "stars".
Je trouve effectivement anormales les rémunérations brutes de certaines "stars".

Je crois qu'on est tous à peu près d'accord sur ça.

Par "précisément" j'entendais le fait qu'un projet de plus de 20 millions repose quasiment dans son intégralité sur les épaules d'une seule et même personne.
Nécessairement, le produit final, c'est une merde.

Bien sûr et heureusement, il y a des projets mono-personnels réussis et de belle facture. Mais ils ne coûtent pas 20 millions.

Les projets d'envergure, aussi différents qu'ils puissent être ont un dénominateur commun: la conjugaison de talents multiples.
Donc filer à une seule personne plus du quart du budget c'est déjà une erreur. Mais lui filer plus de la moitié des responsabilités c'est encore pire.
On ose parler des acteurs surpayés, donc logique: tribunes qui s'alternent dans les médias sur ceux qui dénoncent cette aberration, et ceux qui la soutiennent.
Sur le cinéma, français ou non, chacun est dans son rôle...
Merci Laure pour ce billet.
En revanche, Rafik, amicalement, concernant votre analogie avec le communisme et ses "effets pervers": ce que les hommes ont fait au nom du communisme, ce n'est pas du communisme ni un effet pervers d'icelui. J'imagine que le raccourci était trop pratique, mais c'est déjà coton d'expliquer régulièrement que tel qu'il est "sur le papier", il n'a jamais été appliqué dans les dictatures passées et actuelles, les atrocités commises en son nom ne sont pas des "effets pervers" du communisme, mais des effets "hommes au pouvoir sans limites".
À votre service.
Un petit détail : Daniel Craig n'est pas américain mais britannique comme tout James Bond qui se respecte.
Encore une fois, c'est un problème d'argent, une histoire de fric, de la démesure économique. L'art (car le cinéma est un art) et l'argent ont toujours ete difficile à concilier car l'art est subjectif. Comment quantifier le talent, la performance d'un acteur ? Ici on paye un artiste non pour son talent mais pour sa valeur économique. Du marketing donc. Et voila le problème, ce n'est plus de l'art quand on tient uniquement compte des retombées financières. Nous sommes dans une époque qui perd toute logique sur le sens du travail, sa valeur, ce qui se passe dans le cinéma n'est qu'un exemple parmis tant d'autres.
merci Laure pour ce petit topo sur le cinéma français...
Depardieu qui quitte le pays parce qu'il ne veut plus payer les impôts dus sur l'argent versé par le contribuable français pour chacune de ses apparitions pfff non vraiment, salauds de pauvres qui ne veulent plus payer pour les riches, foutu pays, c'est pas glop pas glop !!
et surtout merci de m'avoir appris que ma redevance avait payé Dany Boon 1 million d'euros pour 1 minute dans Asterix, nanar 2012 gggrhumpfff !....

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