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Fausse décapitation : Des journalistes de la Charente Libre "mis en cause"

L'image est loin d'être passée inaperçue. Vendredi 21 décembre, un groupe de Gilets jaunes charentais a mis en scène la décapitation d'un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron. La "pièce de théâtre" a été rapportée par la Charente Libre. Alors qu'une enquête a été ouverte et que trois organisateurs de la manifestation devaient être entendus ce vendredi, trois journalistes du quotidien local ont aussi été mis en cause pour "provocation non suivie d’effet au crime ou délit".

Commentaires préférés des abonnés

A quoi sert votre article ? A montrer des journalistes qui pleurnichent d'avoir été convoqués par le parquet (au commissariat). Ils pleurnichent en accusant les gilets jaunes et non le parquet. 


Je crois que votre incompétence à Asi commence à me(...)

Mais euh, des gars qui se font arrêter pour brûler des effigies du pouvoir, c'est en Russie ça. Nous on est un pays qui respecte le droit à la caricature et à l'art aussi subversif soit-il. La France est la liberté d'expression !

qu'on ne puisse pas nous accuser de faire du montage, ou de dissimuler des choses", 

soit c'est le peuple qui vous accuse dissimuler la vérité, quand vous travaillez pour les puissants

Soit c'est les puissants qui vous accuse de ne PAS dissimuler (...)

Derniers commentaires

Sur la mise en scène de l'accusation et de la décapitation d'une marionnette, ASI utilise les mêmes termes que le gouvernement et la presse à la botte du pouvoir : honteux, macabre, etc. Cette mise en scène n'est pas plus violente que n'importe quel film d'action, livre qui se veut un peu sensationnel, série à succès, pièce de théâtre qui traiterait d'un sujet révolutionnaire (ou un peu sensationnel). Mais là, parce qu'il s'agit de M. Macron, les pouvoirs exécutif et judiciaire tombent sur des gens qui contestent M. Macron et sa politique, et par la même occasion cherche à faire peur aux journalistes. C'est une façon de remettre le crime de lèse majesté en oeuvre. Le traitement de ce sujet (la charente libre et ASI) donne bien la mesure ce que prétend être une presse libre : elle est au mieux complice du pouvoir, au pire aux ordres. Essayez de ne plus jouer les supplétifs du pouvoir, ca ne vous va pas.

Hmmm... La colère populaire s'est toujours exprimée dans des simulacres d'exécutions (pendaison, bûcher, là décapitation, qui est plutôt tendance de nos jours). Celle-ci est bien gore avec sang à gogo... Bon. Rien de choquant en soi. Une expérience cathartique quand on vit la violence sourde tous les jours (Cf. les exemples cités dans les commentaires). Moi, j'aimerais bien en savoir plus sur les organisateurs de cette pièce de théâtre : leur profils, leurs motivations (est-ce pour faire "peur" au pouvoir comme disent certains), comment ils ont travaillé ensemble et organisé la mise en scène. Ce n'est pas de l'impro. Et je trouve ça vraiment intéressant. Au fait, bonne fin d'année !

Tiens, Macron n'est plus Charlie ?

devoirs de vacances pour les collégiens qui passeraient par ici :


- Quelle est la différence entre un Roi ou un Empereur et un Président de la République ?


- Quelle est la différence entre un sujet et un citoyen ?


- Depuis quand la peine de mort est-elle abolie en France ?


- Quelle était la vie des garçons et des filles  de 14 ans en France  en 1780 ?

Ca heurte le bon goût bourgeois ?
Pourtant, ça entre parfaitement dans la culture comique populaire, du moyen-âge jusqu'à maintenant. D'ailleurs l'ensemble de la mise en scène y fait référence, notamment au Carnaval médiéval, du mannequin de paille qui brûle, au peuple qui danse et chante autour. Carnaval était un gros bonhomme balourd, dont le pêché était la Gourmandise, symbole ambivalent (symbole de la liesse carnavalesque, et de l'ennemi social qui s'engraisse (aristo ou bourgeois ou clergé)). On échange sieur Carnaval par un symbole univoque, l'encravaté austère et belle gueule, le méchant du XXIè : le Macron.
On est dans le réalisme grotesque, ainsi que théorisé par Mikhaïl Bakhtine. C'est cru et cruel, et tout en même fertile et cathartique. Parce qu'on finit sur la joie, le rire dont la mort symbolique de Macron n'était que l'engrais.

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sans deconner ?  les journalistes sur le cul de la violence sur une marionnette, je rigole, oui on en a marre, et on a pas la meme vie que ce gamin, ni les meme espoires, nous no sespoire c'est manger au prochain repas, j'ai 250 euro de factures edf, gdf , plus 500 de RSI a payer fin decembre , mon decouvert est de 800 euro .. voila la violence pour une femme qui bosse depuis ces 19 ans et qui a deja eduqué3 enfants qui eux travaillent vraiment , ne sont non artistes, ni journaleux , ni prof .. . Et quand des pauvres, sont viré de leur boulot, ou arrache une chemise, ou des femmes sont violées ou harcelées, ca le met sur le cul ? non  la violence pour les gueulles pleine c'est quand on attaque les leurs, mais les unes de Charlie avec arabes ou noir enceintes qui veulent des alloc, ca c'est safe ... 

C'est particulièrement inconvenant de déféquer sur une personnalité aussi remarquable.


Comment peut-on en arriver là, c'est incompréhensible et  inacceptable ( à moins, bien sûr, de ne pouvoir s'y soustraire.)

(Necessitas legem figit.

Necessitas non habet legem.)

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Ça sent la trouille, tout ça...

Mama mia..!

intéressant ca serait pas mal de remonter dans le temps pour comparer avec d'autres événements similaire en France. Je crois me souvenir que durant la loi devaquet il y avait eu des mises en scene toutes aussi violentes sans que la justice soit saisie.


<<Ceci n'est pas un appel auvmeurte>>


en 1789 j aurais vote la mort du Roi, femmes et enfant compris


en 1917 j aurais vote (enfin j aurais ete totalement d accord avec la decision du haut comite executif du parti bolchevique)...donc j aurais ete totalement en accord avec la decision d executer le tsar, femme enfant et nourice compris


《ceci n est pas un appel au meurtre》



Je ne savais pas qu'en France on pouvait arrêter des gens qui mettent en scène l'exécution du président  ! Faut-il vraiment que le pouvoir ait peur pour craindre ce genre de mise en scène populaire. Entre nous, il a bien raison. Désormais, il sait que ses paroles sonnent creux et ne sont même plus écoutées (contrairement à ses actes qui se font cruellement attendre) , et donc, qu'il ne lui reste plus que la force pour régner. En temps normal, ce théâtre guignolesque ferait rire et serait la fierté d'une démocratie qui pourrait regarder de haut les régimes autoritaires. Mais notre président a tout fait pour être haï par ceux qu'il dénomme, quand son inconscient social se lâche en toute naïveté, «les gens qui ne sont rien» (et si un jour la violence sociale est reconnue en justice, je lui conseille d'évoquer le non contrôle de son inconscient social pour éviter la prison à vie) . Et on peut dire qu' il a vraiment réussi son coup .
Ceci dit, si par quelque miracle particulièrement surprenant  l'envie sincère de rétablir la justice sociale lui venait , il ferait mieux de diviser par dix les privilèges de l'oligarchie qui le soutient et dont il fait partie. Par exemple sacrifier ses costards qui valent trois mois de salaire d'une AVS, et plutôt donner un vraie statut aux AVS qui s'occupent des élèves handicapés dans les écoles (et dont les députés LRM- parti qu'on ferait mieux de dénommer désormais La Révolution en Marche- ont refusé la simple discussion à l'assemblée !!!) . Sinon il a intérêt à multiplier par vingt les forces de l'ordre, leur salaire, la construction de Bastilles et peut être le nombre de  cercueils ...rire jaune, comme il se doit par les temps qui courent.

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qu'on ne puisse pas nous accuser de faire du montage, ou de dissimuler des choses", 

soit c'est le peuple qui vous accuse dissimuler la vérité, quand vous travaillez pour les puissants

Soit c'est les puissants qui vous accuse de ne PAS dissimuler la vérité, quand vous travaillez pour le peuple.


Camarade journaliste, choisis ton camps !


Ps: de ce point de vue, la question d'asi sur le theme "fallait-il pas arreter d'informer les gens, pour qu'ils ne voient pas cette monstruosité: une piece de theatre ?", est particulièrement bête pour un site de critique des medias. Les journalistes doivent ils etre les premiers censeurs? Telle aurait pu etre la question.

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Mais euh, des gars qui se font arrêter pour brûler des effigies du pouvoir, c'est en Russie ça. Nous on est un pays qui respecte le droit à la caricature et à l'art aussi subversif soit-il. La France est la liberté d'expression !

A quoi sert votre article ? A montrer des journalistes qui pleurnichent d'avoir été convoqués par le parquet (au commissariat). Ils pleurnichent en accusant les gilets jaunes et non le parquet. 


Je crois que votre incompétence à Asi commence à me fatiguer?  ça ne vous embête pas cette infraction pénale qui permet au final d'arrêter n'importe qui sous un prétexte fallacieux dès lors qu'il s'agit du pouvoir. 


Les journalistes de la Charente libre pleurnichent en disant avoir été piégés par des gilets jaunes et devant la violence de la pièce de théâtre ? Est-ce qu'ils dénoncent les pièces de théâtre de Racine ou autres où l'on assassine par couteau, par poison ou par décapitation ? Dénoncent-ils la série Trone de fer où le roi se fait couper la tête?  Asi et ce journal de pleurnichards dénoncent-ils les films policiers ou autres où des dizaines de femmes s'y font violer ? Dénoncent-ils les affiches sur les kiosques à journaux où l'on voit des affichettes pornographiques  où posent  des femmes nues avec les tétons et le sexe masqués par des étoiles et visiblent aux petits filles et garçons dans la rue afin de les formater? 


Dans mon pays n'y a-t-il plus le droit à la liberté de création artistique, d'expression ? Le théâtre est-il soumis à la censure de la loi à la formulation large et imprécise comme sous les régimes staliniens ou du 3eR ?


Rien sur ça dans votre article, juste une photographie d'un homme en noir avec une hache pour rappeler le terrorisme de Daech. Maintenant celui des gilets jaunes!



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