Fakir, le journal qui veut faire souffler "de l'air à France Inter"
L’après-Mermet ? Il se construit. Pas sur l’antenne de France inter comme on pouvait s’en douter. D’un côté, l’ancien animateur de Là-bas si j’y suis finalise son projet de site. De l’autre, François Ruffin, animateur du journal Fakir et ancien journaliste de l’émission de Mermet, lance le collectif De l’air à France Inter pour inviter la station à donner davantage de voix aux classes populaires aujourd’hui sous-représentées. Une première réunion se déroulait jeudi 4 décembre dans le bistrot de Samir.
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Derniers commentaires
Je n'ai pas vu le site de François Ruffin sur Inter, mais plutôt que de parler de davantage de voix aux classes populaires, il faudrait demander davantage d'éducation populaire.
Désolé
Quand on connait la qualité de ses émissions et qu'on écoute maintenant "Comme un bruit qui court", ils sont mloin du compte.
Mais bon, s'ils travaillent dans la ouate c'est bien le principal.
Ça me fait toujours marrer ces histoires de "conditions de travail" dès qu'il s'agit d'un "objet culturel", comme si le fait que ce soit culturel ou "engagé" transformait le monde en un vaste champ à bisounours.
Ben nan les gars, porter des cartons de livres c'est aussi pénible que porter un sac de ciment et faire un reportage de qualité c'est difficile aussi, que ce soit à France Inter ou à TF1.
Et puis je vois que Ruffin et consors s'appuient tout de même sur les café repaires...
C'est une idée de qui ça ???
Sinon, à @si, tous les employés sont bien en CDI et gagnent au moins 2500 € net par mois pour 20 heures de travail hebdomadaire maxi ??? (et si possible une bonne mutuelle, un téléphone portable et une voiture, etc.)
Je suis quand même un peu perplexe, car comme vous le dites, donner plus de voix aux classes populaires, une idée séduisante évidemment, peut conduire à l'apocalypse poujadiste qu'est RMC.
L'autre jour, P. Cohen a invité un économiste traducteur d'un ouvrage d'économie critique, c'était passionant pour le temps imparti, et c'était pourtant un intervenant tout ce qu'il y a de plus académique. Bon, je reconnais bien évidemment que ce genre d'invité est trop rare sur cette antenne et à cette heure-là !
Donc en tant que telle, cette revendication me parait bancale. Au vu des initiateurs, on sent bien que ce qu'ils veulent, c'est moins de doxa ultralibérale, ce qui me semble tout à fait fondé, mais bien plus complexe, stratégiquement, à formuler, sans parler de l'obtenir...
Mais je leur souhaite courage et succès !