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"Facebook est le seul endroit où un pédophile n'ira jamais"

Le réseau social Facebook constitue-t-il une menace pour la vie privée de ses membres ? Expose-t-il particulièrement les adolescents à la drogue et aux prédateurs sexuels, comme le laisse entendre un récent reportage d'Envoyé Spécial (France 2) ?

Derniers commentaires

Bonjour

Trouvé sur le site de 20minutes.ch un article passionnant
dont le titres est "Risqué de dévoiler ses dates de vacances sur Facebook"


C'est donc risqué je cite :
* technique complémentaire pour les vols en appartements en période de vacances.
* L’information publiée sur le site de réseautage pourrait ainsi vite se transformer en invitations imprudentes à venir «visiter» son appartement pendant son absence.
* «On donne comme directive générale de ne divulguer aucun élément pouvant aider à être identifié et localisé», indique Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la police

J'ai peur vite ... faut que j'efface mon profil facebook, twitter, myspace, second life !!!!!

Sauf que au milieu de l'article :

"toutefois à sa connaissance aucun cas de cambriolage qui puisse être directement lié à la divulgation d’informations sur un site tel que Facebook, par exemple.

Ouf j'ai failli avoir peur !

Question la presse même en ligne a t'elle peur d'Internet ?
En gros les usagers de Facebook sont responsables du contenu qu'ils mettent sur leur page ( s' il y a un probleme l'usager est responsable ), mais en s'enregistrant, tout usager donne a facebook le droit irrevocable, perpetuel, non-exclusive, transferable (!), deja paye avec l'inscription ( cad : aucune possibilite de demande des droits d'auteurs pour une photo par exemple ) a une license mondiale ( incluant le droit de sous-licence ( cad que facebook peut revendre les donnees en tant qu'une license separee ) permettant a facebook de copier, publier, archiver, scanner, transmettre, projeter, modifier, traduire, adapter, creer des derives creatifs (!) distribuer a de multiples partenaires etc. vos donnees.

^ Traduction pas trop dans le language legal, mais j'espere assez comprehensible.

A mettre bien en evidence avec le "vite dit" de Gilles Klein ce matin mentionnant la surevaluation de facebook.
Il y a a mon avis de la vente de Facebook dans l'air : ces nouveau terms, ne pouvant qu'interesser beaucoup plus tout les acheteurs potentiels, et faisant certainement monter les encheres

ici copy du texte original et lien :

Licenses

You are solely responsible for the User Content that you Post on or through the Facebook Service. You hereby grant Facebook an irrevocable, perpetual, non-exclusive, transferable, fully paid, worldwide license (with the right to sublicense) to (a) use, copy, publish, stream, store, retain, publicly perform or display, transmit, scan, reformat, modify, edit, frame, translate, excerpt, adapt, create derivative works and distribute (through multiple tiers), any User Content you (i) Post on or in connection with the Facebook Service or the promotion thereof subject only to your privacy settings or (ii) enable a user to Post, including by offering a Share Link on your website and (b) to use your name, likeness and image for any purpose, including commercial or advertising, each of (a) and (b) on or in connection with the Facebook Service or the promotion thereof. You represent and warrant that you have all rights and permissions to grant the foregoing license

Ici le lien ( date de revision : le 4 fevrier )
http://www.nytimes.com/2009/01/14/technology/internet/14cyberweb.html
La derniere comapagne de Burger King :

Downloadez une aplication qui permet de sacrifier vos "amis"

10 amis est le prix d'un sandwich

ici pour downloader l'application
Moi,

je trouve que David Abiker se contredit : quand il dit que c'est complètement réactionnaire d'avoir peur d'internet pour les enfants, et qu'il enchaîne en disant qu'il est évident qu'il ne faut pas laisser les enfants seuls sur internet, que c'est comme une casserole d'eau bouillante, je trouve ça étrange ... Sa manière de conclure montre qu'il pense en fait, quoi qu'il en dise, que Nadine Morano a bien raison de faire ce spot qui rappelle juste aux parents que internet , même virtuel, amène des rencontres réelles, et des impacts réels sur les gens.

Je trouve aussi dommage que vous n'ayez pas ciblé l'émission plus sur le problème qui apparaît à la fin, celui de la confidentialité de Facebook.
Bon je viens de parcourir le forum. Je n'ai pas le temps de tout lire mais rapidement je constate que beaucoup d'entre nous sont demandeurs sur les enjeux de confidentialité réelle. De l'émission on peut sortir plutôt rassuré car informé sur le coeur de la problématique internet: Internet est un outil donc il faut apprendre à s'en servir, être accompagné à son usage. Il faut être avec l'enfant afin de sélectionner les contenus qui correspondent à sa capacité d'analyse et de mise à distance d'une image.
Le problème réel devient celui d'accompagner les accompagnants.?! Quel droit donnons-nous à Facebook et surtout à Google???!!!. L'émission en général retrace bien toute la complexité des points de vue existants sur Internet et l'éducation à son usage. Mais je suis frustré de ce manque primordial. Car derrière le sujet de départ de l'émission c'est celui de la confidentialité réelle de nos pratiques internet. L'émission aborde cette question à la fin mais si légèrement qu'elle laisse le spectateur au moment où une question primordiale pourrait obtenir une série de réponse. Clairement toutes ces données que nous mettons en ligne. Qu'est-ce que Facebook en fait, peut en faire, en a fait, pourrait bien faire? Tiens une question comme ça "Internet espace de liberté peut-il être un espace sans droit. Et s'il connaît un droit, est-ce celui en vigueur aujourd'hui ou doit-on légiférer spécifiquement en sa direction?
Ce que je retire du reportage et du spot du ministère c'est qu 'on essaie de nous faire peur. Aurait on peur que les gens se mettent a communiquer, voire meme à echanger des points de vue et à penser?
Aprés tout,iIl n y a rien d etonnant a retrouver sur le net le meilleur comme le pire de la vrai vie .

De plus il faut remarquer qu'il n'y a pas beaucoup d'annonceurs sur facebook, encore moins francais. Peut etre que le temps de cerveau disponible volé par facebook fait peur aux annonceurs télés et autres....
David demande en fin d'émission en quoi une multinationale et moins ou plus dangereuse qu'un gouvernement... le réponse n'est elle simplement pas que l'un essaye de nous vendre des trucs, et que l'autre fait des lois qui nous dirige ? Le premier n'aura jamais rien sans mon consentement, le deuxième peut me contraindre quelque soit mon avis... Personnellement je trouve la différence pas négligeable mais bon :/
sagacité perdue à la question : pourquoi avoir peur de donner des info au gouvernement plutôt qu'à une multinationale ? je suis étonné que vous n'ayiez pas distingué les acteurs, dans un cas, c'est le sujet qui met ce qu'il veut et il en est responsable, dans l'autre cas ce sont des barbouzes qui vous considèrent comme un objet et qui stockent ce qu'ils veulent sans que vous le sachiez et sans que cela soit vrai (voir les carnets de Bertrand).
Si j'ai beaucoup apprécié les interventions très justes (comme tout le monde l'a déjà dit) de David, je trouve dommage que l'on n'ait pas mentionné à un moment l'élément fondamental qui se trouve derrière ces sorties répétées et paranoïaques contre Internet: le mythe, le fantasme même, comme quoi il serait possible (même simple) de réguler tout cela via une solution technique, et que (horreur) personne ne fait rien, et qu'il y aurait donc quelque part une responsabilité non assumée.

Internet (au global) souffre ici d'être largement basé sur la technologie, et la technologie aujourd'hui a valeur de magie. Intégrons cela dans la dérive sécuritaire ambiante, renforçons-le par l'incompréhension (et donc l'inquiétude) d'une partie de la population plus âgée qui n'a pas grandi avec, et on se retrouve avec un fort désir de régulation, de contrôle -- avec l'agitation de tous les épouvantails qui vient à la fois comme justification et comme expression de toutes ces inquiétudes.
La télévision, d'ailleurs, s'en donne à cœur-joie et profite de cette occasion de casser du sucre sur ce concurrent qui l'inquiète et la met en danger. Ça tombe bien d'ailleurs, parce que c'est du spectaculaire qui attire de l'audience -- on voit bien d'ailleurs dans l'extrait d'Envoyé Spécial combien la question sur la drogue est "suggérée" par le journaliste, visiblement à la recherche de quelque chose de croustillant. Je me demande bien combien d'utilisateurs de Facebook ont été contactés pour réussir à trouver ces deux jeunes filles parfaites pour la télévision: symboles de la pureté virginale, et pourtant Facebook les corrompt... Grosses ficelles, et pourtant tout le monde gobe cela.

Dernier élément (et après j'arrête, promis), le fait que l'on touche à des cordes sensibles sur lesquelles la demie-mesure n'est plus permise. On parle de délinquant sexuel, et brusquement tout sens commun disparaît, il faut frapper fort, et peu importe le cours de la Justice et autres détails. Outreau a beau être passé par là, il suffit de sortir l'argument du pédophile pour que (sécurité des enfants avant tout) on tire à boulets rouges sur tout. Avec bien sûr, l'argument imparable à toute tentative de réponse modérée: "et si c'était votre fille, vous la laisseriez en pâture?"

Vu l'emballage médiatique général que l'on peut constater encore sur ce genre de sujets, je trouve que Daniel aurait pu se montrer encore plus incisif vis-à-vis, par exemple, de l'absence totale de chiffres venant justifier ce genre de campagne, mettre également le tout en perspective: on teste Internet, mais on ne se demande pas ce qui se passe avec la télévision, c'est un peu biaisé comme approche, non? Sans compter qu'il faudrait se demander comment les questions ont été posées...
Il y a de grandes chances que ce type de reportage se reproduise, et qu'@si se retrouve à nouveau à débattre sur le sujet, je pense qu'il serait salutaire de se montrer encore un peu plus critique.
Belle émission. Dramaturgie élégamment dosée. Distribution au cordeau.

La Mère de Famille, parfaite. Menue, dignement flétrie, bien décidée à encadrer ses enfants sur internet. Mais elle est absolument favorable aux Nouvelles Technologies (Ah oui c'est formidable !). Seulement, c'est une mère de famille : peut-on rêver plus castrateur que de présélectionner les sites que son enfant doit consulter pour préparer son exposé ? Avouez que c'est difficile de résister à la tentation. Il y avait les livres interdits et les lectures édifiantes, il y a maintenant un prétexte moins ringard à la censure : la présélection parentale (et n'en doutons pas, essentiellement maternelle). A ce propos, j'étais tout à l'heure dans une librairie et j'ai failli faire un scandale : figurez-vous qu'il y avait un livre de Sade à portée d'enfant. Aucun avertissement. Aucune vitrine fermée. Les gens sont d'une inconscience... criminelle !

Le Facebookeur, au petit poil. Jeune, informé, décontracté, technique, légèrement naïf. Ben oui, tout va bien quoi. Facebook c'est juste super pratique. Non, et puis y a le bon et le mauvais Facebookeur. Bon, le mauvais Facebookeur, il va sur Facebook et là, tac, il raconte sa vie, direct. Alors que le bon Facebookeur, il va sur Facebook, bon... il raconte sa vie, mais bon, c'est un bon Facebookeur quoi.

Le David, un régal. Lucide, détaché, fin et même temps créatif, surprenant, incisif contre cette harpie de Morano. Bon, pourquoi le cacher ? Je suis fan de cet observateur fataliste (parfois légèrement mélancolique) et en même temps dynamique, enthousiaste et bavard. Il faut absolument que dès la fin de ce commentaire je le demande en Facebook Friend (là, mentalement, j'essaie de le dire avec un pur accent, comme mon idole). Non, on n'empêchera pas ces mutants de l'an 2000 de faire les ancestrales conneries sur internet. Putain David t'as raison c'est beau cette jeunesse en marche vers l'hyper-communication. J'espère vivre assez vieux pour voir le jour où le spot de propagande gouvernementale (et Européenne) mettant en garde contre Internet, sera une archive absurde, incompréhensible et ridicule. N'ayant pas la télé, je ne connaissais pas ce spot terrifiant.... de bêtise domestique.

Le Daniel, tranquille. On sent que c'est l'émission pépère. On l'entend presque se féliciter intérieurement "Ah...un peu de calme, ça fait pas de mal. Non parce que la dernière fois entre Joffrin et les deux là, David et Judith, pires que des ados ! Enfin là, je les ai séparés... De toute façon Judith elle s'en fout de Facebook. Elle pensait que c'était une librairie en ligne... "
Du coup, belle décontraction dans la relance et l'enchaînement et une émission nette et sans bavure. Sur le fond, un lien intéressant entre la levée de bouclier contre Edwige et le fichage volontaire sur Facebook. Bien vu, parce que ça ronronnait tranquillement, et hop là, d'un coup, ah ben oui, on est con en fait, non ?
Et ben non on est pas con, et c'est là l'objet de mon commentaire. (Et d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je me suis senti obligé de raconter l'émission avant d'en arriver là.) Si Facebook était un bon plan pour les services de renseignements de l'Etat, il n'aurait pas besoin de ficher lui-même. La remarque du Facebookeur était pertinente : on ferait bien plus de choses en travaillant l'immense réservoir de données de google, parce qu'on pourrait croiser les infos. Et nul doute que ce travail est en cours. De plus, la différence fondamentale entre Facebook et Edwige c'est que l'un publie les données multiples mais difficilement vérifiables qui construisent une image de soi plus ou moins fantasmée, et que l'autre accumule des faits constatés comme autant de pièces à charges : opinions, orientations sexuelles, engagements divers...

Le Fédor, increuvable. Mégalo, hautain, tordu, un peu cuistre, parfois drôle. On sent qu'il doit avoir un truc à régler avec les femmes. Un frustré. Un Houllebecq. Tiens et si c'était Houllebecq ? Non trop bavard. C'est toujours quand il n'a rien à dire qu'il est le meilleur. ça pourrait presque faire penser à Luchini. Non c'est pas possible, parce qu'en même temps c'est un peu pathétique, ce mec qui prend en otage le forum en se prenant pour un chroniqueur caustique, qui se fait tout un cinéma... dans le vide ou presque... On dirait ces mecs dans le métro qui veulent vous infliger un air plein de fausses notes. Et si c'était ça, dans le fond, internet ? De tristes et laborieux chat sur internet pleins de lol et de smiley qui font office de drague, des commentaires qui se prennent pour des chroniques, une énergie considérable pour exister dans le flux, saillir de la foule. Vote pour moi et je voterais toi. Taguez-moi. Regardez mon profil, j'ai mis des nouvelles photos…

Au fait, votez pour ce commentaire et laissez un commentaire sur mon commentaire : je voterai pour votre commentaire.
J'ai deux enfants (adolescents) membres de Facebook et, franchement, la plupart du temps,
leurs échanges avec leurs congénères sont plutôt gentillets. Peut-être parce qu'ils sentent,
instinctivement, que tout n'est pas bon à dire à tout le monde. Les deux jeunes filles d'Envoyé
Spécial sont évidemment "extrêmes", comme toujours à la télévision (il faut du spectacle).
Que dire des risques dont, forcément, je me préoccupe, en tant que père ?
- Pédophilie: un pédophile rusé et averti sur le plan technologique pourrait facilement
contourner les différents traçages inhérents à Facebook mais il pourrait agir,encore plus
facilement et anonymement dans le monde réel, et sans compétence technique particulière.
- Drogue: Il est très facile de se procurer n'importe quelle drogue en de très nombreux
endroits de Paris ou d'autres grandes villes de France, sans pour cela avoir besoin
d'autre moyen que deux pieds (et encore) et d'un billet de vingt euros.
Bref, le seul moyen de répondre à ces risques du monde "virtuel" ou réel est l'éducation.

En fait, si Facebook présente un danger, c'est surtout pour les adultes, dans un cadre
professionnel. Si les adolescents n'ont généralement que des secrets de Polichinelle
à protéger, la vie privée des adultes est souvent peu compatible avec une exposition
sur le web. Notamment en raison des risques qu'elle peut, malheureusement, faire peser
sur les ressources vitales de leur famille.
M'sieur Daniel S. m'énerve : ou il a mal regardé l'extrait de l'émission Envoyé Spécial, ou il est de parti-pris, mais il me semble avoir entendu le commentateur dire clairement (acte 2, 2 mn 19) : "Heureusement, Olivier n'est pas obligé de répondre"…
Remarquez, moi, Facebook, je m'en tamponne le coquillard, mais pourquoi tant de haine ???
Aux alentours de la 32ème minute, Mme Fima-Fromager tempère les dangers de la télé en disant qu'à la télé les logos du CSA mettent en garde contre les émissions susceptibles d'impressionner ou de choquer les enfants et que les enfants n'ont pas à regarder ces émissions.
Oui mais...
Ils le font !
D'ailleurs voici le genre de conversation que j'entends régulièrement dans l'école élémentaire où je travaille :
"T'as regardé quoi à la télé hier soir ?
- Titre de film, sur telle chaine.
- Ah ouais ? Et c'était interdit aux moins de combien ?
- Aux moins de 10 ans.
- Ah ouais ? [moue de mépris, allure fiéraude] Et ben moins j'ai regardé telle série sur telle chaîne, c'était interdit aux moins de 12 ans !
- [admiration éperdue] Wahh !!"
Ça devient un défi, un titre de fierté. Voire même de provocation envers les enseignants. Que font les parents ? Ils regardent la télé dans le salon, puisque les enfants l'ont dans leur chambre ! Je ne vous raconte pas la violence que je retrouve chez ces mêmes élèves, la confusion entre le réel et le virtuel, etc.
Vous avez déjà regardé Prison Break ? La plupart (pas tous, heureusement) des garçons de 9 10 ans de ma classe n'en loupent aucun épisode.
Alors, moi aussi, j'ai recherché les trucs interdits à leur âge. Mais je tombais sur des livres, des bédés, et comme cela est dit dans l'émission, ce n'est pas la même chose, le média change le rapport aux images.
Pour moi, professionnellement parlant, mon "pire ennemi", ce n'est pas internet, c'est la télé !
ah oui, c'est vrai, c'est l'hiver. merci pour cette soupe @si
Je tiens a préciser que l'engouement des jeunes pour facebook, du moins des adolescents est du au fait qu'il peuvent désormais y accéder.
En effet je dirai qu'il y a environ un an le réseau était fermé aux mineurs il y a la aussi des questions à se poser.
Si le réseau a été ouvert c'est que soit , il ne comporte pas de risque majeurs pour eux, soit c'est une question d'argent.
Peut être que la deuxième option est la plus probable.

Enfin le cas de ces deux adolescentes est tout simplement grotesque , envoyé spéciale est tout simplement aller chercher des jeunes filles gravement dérangées.
Je suis moi même incapable de trouver de la drogue sur facebook.
D'ailleurs ce n'est pas grâce a facebook qu'elle peuvent se procurer de la drogue, mais bien parce qu'elle parle au contact approprié, et qu'elle savent pertinemment que celui ci répondra par l'affirmative.

C'est tout simplement le même principe que de s'adresser dans une cour d'école, à celui que l'on sait etre un dealer.
Merci d'être revenus sur ce reportage.

Je regrette cependant que vous ne soyiez pas revenus sur l'aspect commercial de la gestion des données utilisateur que le journaliste a eu raison de souligner.

Personnellement, je suis plutôt avide de nouvelles technologies, fasciné par les nouveaux gadgets, les flux rss et les réseaux sociaux.
Cependant, le respect de ma vie privée va de pair avec cette passion, et comme sur internet personne n'est là pour la défendre, je me tiens informé pour éviter au maximum de laisser des traces que ce soit dans les mots que je tape, les sites que je consulte ou les gens que je côtoie.
C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas m'inscrire sur Facebook.

Et j'ai été content qu'un journaliste s'interroge enfin sur le respect de la vie privée face à internet.
>Parce que de nouveaux logiciels dits spywares ou espiogiciels installé à l'insu de l'utilisateur visent précisément à faire commerce de nos habitudes de surf et de nos centre d'intérêts en violation de tout principe du respect de la vie privée.
>Parce que l'essentiel des virus informatiques ne cherchent plus maintenant à détruire notre ordinateur, mais bien à le mettre à disposition pour spammer d'autres utilisateurs dont les adresses ont été récupérées sur internet ou dans des carnets d'adresses d'odinateurs infectés.
>Parce que la vente de fichiers est pour internet l'équivalent d'une spéculation boursière : une vente de biens virtuels sans rapport avec la réalité dont la valeur d'échange est démesurée (pour exemple : un ami travaillant dans une startup à Londres dont l'activité était de collecter des adresses en organisant de fausses loteries m'avait dit qu'une personne ayant rempli un formulaire de centres d'intérêts sur le site pouvait rapporter près de 10 livres à la boite à chaque vente de fichier).
>Enfin parce que la CNIL qui n'arrive même pas à faire en sorte que le respect de la loi informatique et libertés soit appliqué à la carte Navigo (l'inscription sur liste rouge est payante !) ne peut en aucun cas régler le problème posé par les site étrangers.

Alors sur ce genre de sujet, m'est d'avis qu'il faut mieux en faire beaucoup pour informer, notamment sur ce véritable trafic de données privées.

En cela je souhaitais féliciter le journaliste pour avoir enfin levé le voile sur ce qui est déjà, bien que très mal connu, un des enjeux majeurs du respect de nos droits avec l'arrivée des nouvelles technologies.
Peut être que grâce à lui certains auront pris conscience des dangers qui planent sur nos vies privées.
Sur le fond, ce que dit Véronique Fima-Fromager semble raisonnable mais, concernant les exemples concrets qu'elle avance (suicides sur Google Images et 14--18/torture), je vous conseille d'essayer vous-même ! Ce n'est pas probant du tout. Donc, soit elle se fonde sur des on-dit, soit elle ment plus ou moins sciemment. Bref, ça décrédibilise pas mal son discours. Dommage ...

Quant à Morano, je me souviens que son exemple à elle, c'était que ses enfants tapent son propre nom et voient "les torrents d'ordures (sic)" que l'on déverse sur elle. Révélateur, n'est-ce pas ? Faites aussi l'essai et si vous voyez des ordures, faites passer ! Fantasme, toujours du fantasme ...

Merci à tous
A quand un spot publicitaire sur la dangerosité du grand-pére ou de l'oncle pédophile ??
N'oublions pas que la majorité des crimes pédophile se passent en famille !!!
étonnant numéro:

l'invitée, Véronique FF, creuvait l'ecran de la justesse de sa position (non caricaturale, pas contre Facebook, bref, sortant du fameux débat immobile cher à Bourdieu... et parfois bien présent à ASI).

Par contre, Daniel était completement à la rue, jouant les Candides, mais tendance "celui qui a tj tout faux" (apparement jusqu'a la fin il n'a pas bien intégré certaines réponses, comme le fait que ce qui est sur Facebook n"est PAS visible de la Terre entiere, et que Veronique dit depuis le debut qu'elle n'est PAS contre Facebook).
Au moins il a permis aux invités de s'exprimer, d'ou des éléments interessants.

Sauf que ni Envoyé Spécial, ni ASI, n'auront montré ce qu'est Facebook, ni analysé comment cet outil pas fait pour les jeunes est en train d'etre colonisé par eux.
Les jeunes, ils faisaient plutot des skyblogs. La, pour le coup, tout etait mis totalement sur la place publique. Et meme si le site de skyrock recommande explicitement de ne pas indiquer ses coordonnées perso, il m'est arrivé de reprendre mon ado maison pour lui faire enlever des choses. Mais skyblog n'offrait que... ce qu'il partage avec Facebook quant à ce qui en a été montré (gouts, photos), qui est loin d'etre la spécificité, et l'interet de Facebook. Je reviens au débat un peu plus loin.



Ce dont je veux faire ici le recueil, c'est la liste des erreurs de raisonnement de Daniel (en matiere de chiffres et de logique. Il devrait suivre mon cours sur le mauvais usage des chiffres, et potasser un peu les biais zététiques ! :-) )

- "la météo à 7 jour, en moyenne 50% de fiabilité, donc il y a une chance sur 2" (que j'entend comme "c'est comme tirer au hasard"). Mais a ce compte, quand la météo annonce 1/5 de fiabilité, ca voudrait dire qu'on aurait 4/5 de chance de tomber juste en prenant l'inverse de ce qu'ils disent ? :-) ; ya mécompréhension sur le sens du chiffre de météofrance, ce qui n'empeche pas de conclure des deductions...

- "ce qu'on a mis, ca y est pour toujours, ca pourra toujours ressortir, effet mémoire": confusion entre Internet, et Facebook. Dans Facebook on peut effacer, et les pages Facebook ne sont pas visibles de google (contrairement a ce qui a été dit - sauf profils intentionnellement ouverts). Sauf evidemment si un de vos amis recopie une photo ou message pour l'utiliser contre vous... comme il pourrait le faire d'une lettre privée.

- "qq des RG pourrait s'inscrire sous son nom pour aller espioner quelqu'un". RHAAA, mais puisque ca fait 1h qu'on explique que votre profile n'est PAS public ! il faudrait pour ça qu'il en vienne à rejoindre fourbement votre cercle d'amis... comme dans la vraie vie. Cela dit si les RG ont vraiment besoin de voir une fiche, je pense qu'ils ont des accès un peu plus simples...

- "exposition de la vie privée": pour poursuivre l'argument de David en matiere de drogues et de pédophilie, en matiere d'internet Facebook est vraiment la mauvaise cible sur ce sujet ! allez plutot voir les skyblog et similaires, notamment !

- "les 2 filles, ce sont des extrèmes". "quoi, vous dites qu'on les a inventés ?": RHHHAAAA, qu'un journaliste de caricature sorte des arguments aussi typiques que faux, c'est habituel, mais pourquoi peut-on entre ça (si souvent) sur ASI ? on y a pourtant souvent posé à d'autres occasions le débat de l'arbre vs la foret, du cas extreme vs du cas representatif. (quant a la reponse litterale de Daniel, c'est aussi un biais de type "faux dilemne": qq chose peut etre non-représentatif, sans pour autant etre inventé).

- "en faisant son exposé avec google le CM2 peut trouver des gueules cassées pas de son age" - "oui mais dans les livres aussi" (cf aussi ci dessous). Et pas que des gueules cassées ! côté pornographie, quand le filtre googleimage est inactif (et parfois meme quand il l'est), il est facile de tomber sur des empilements de corps en action sordide au milieu des recherches les plus innocentes. J'aime autant vous dire que ma gamine de 12 ans n'aime pas ça DU TOUT, et que ce genre de pb n'arrive pas vraiment dans une encyclopédie ou a la bibliotheque !
- "dans une bibliotheque c'est pareil, en faisant leur exposé ils peuvent tomber sur des photos de gueules cassées": quand avez vous amenez vos enfants dans une bibliotheque pour la derniere fois ? ca n'est pas pour rien que les rayons enfants et adultes sont séparés, meme en matiere de documentations (on parle de CM2, ici !).

- "il me semble qu'il y a bien plus d'assoc contre internet que contre les autres dangers": sur la base de QUOI, cette affirmation ? juste du temps d'entenne consacree a la question ?

- "le danger n'est plus dehors, il est dans la maison" - "bin oui, mais c'est vrai !": rhaaa, ce que dit David (et n'a pas repris ici), c'est que le point n'est pas seulement de dramatiser en draguant les peurs, mais bien d'une affirmation dangereusement fausse, puisqu'elle laisse entendre que le danger n'est PLUS dehors (ou moins grave que dedans): Pour aller plus loin que David, ca n'est pas seulement un détournement d'attention, c'est une fraude !

- "plan drogue": du moment que ca se fait via les "amis", qui sont déjà +- ceux qu'on connait et croise dans la vraie vie (comme pour msn et le portable), pourquoi diaboliser le medium (escalier, téléphone, email, Facebook ou mobilette) sous pretexte qu'il a ete utilisé pour ce faire ? (sachant que dans le cas de Facebook, l'effet multiplicatif d'internet ne joue pas, précisemment !)

- "comment ca se fait qu'on puisse craindre le fichange par le gvt mais pas par une entreprise ?" (david+daniel): peut-etre parcequ'un gvt (ou sa police) peut vous envoyer en prison, ou vous poursuivre, ou vous faire payer une amende, tandis que l'entreprise peut juste vous envoyer du spam ? ça vous arrive de réfléchir ?

- "oui mais le tel portable, le danger est bien moindre". ben voyons. Rappelons que déja maintenant pour les branchés, mais en voie de grande généralisation et assouplissement, le tel portable comporte un acces internet (l'I-phone préfigure cette généralisation d'internet "tout le temps partout"), et que Facebook compte bc la dessus (c'etait meme dit dans le reportage d'envoyé spécial). Ensuite, ca ne manque pas de pieges agressifs sur les tels portables, entre virus bluetooth qu'on attrape dans le bus, et SMS arnaque qui vous taxent, sans parler des copains de copines qui envoient des rendez-vous a vos ados, le tout, comme le disait David (bien inspiré sur cette émission), moyennant especes sonnantes et trébuchantes.




Pour revenir au fond du sujet: Véronique l'a vraiment bien dit, et cela aurait pu etre appuyé et prolongé (David l'a légèrement fait sur la fin):
l'objet de son assoc n'est pas contre internet (ni Facebook). Il est pour la formation des jeunes et des parents !
(il semble que Daniel a fini par le sentir, tout à la fin, mais je n'en suis pas tout à fait sur).

David semble trouver naturel que l'on encadre les activités internet de son enfant ou ados comme on le fait pour le vélo, les accompagnements, le bricolage.
C'est nier que:
- bien des parents sont soit illétrés de l'ordinateur, soit tres en retard par rapport à l'expertise de leurs enfants.
- la pub dit "branchez le controle parental": mais la plupart des parents devraient demander a leurs enfants comment on fait !
- l'ordinateur est au départ un loisir individuel. sont venu se brancher des diversités d'usages, que les parents n'ont pas suivis: ils laissent l'enfant devant l'ordi comme ils le feraient devant la télé (mais la confiance en la télé aux horaires de jour sont fondée sur la législation, qui ne couvre pas internet). C'est bien ce point que veulent sensibiliser les pubs d'Etat, mais qui ne font que paniquer et diaboliser au lieu de recommander des conduites a suivre !
- reste que par la configuration, le lieu, les pratiques, l'ordinateur (et google, et Facebook) tend a etre une activité individuelle, privée, qui exclue donc le parent: pas facile de l'y remettre.
- et a nouveau, le multiusage n'aide pas: l'ados zappe de msn à google à Facebook à deezer à son jeu (et les devoirs en meme temps), l'activité n'est pas planifiée comme une sortie en vélo ou un bricolage, encore un facteur excluant de facto l'encadrement par l'adulte.
- les parents de cette génération sont peu compétents (gageons qu'il en sera de meme pour les suivants confrontés à d'encore nouveaux outils), par contre les jeunes entrant dans l'activité internet seront TOUJOURS d'abord incompétent vis a vis des risques et précautions ! C'est bien pour cela qu'il est essentiel (comme le dit l'assoc) de former les jeunes aux bonnes pratiques. Au dela des assocs, ilme semble que c'est typiquement un boulot pour l'Ecole Publique ! Le collège prévoit déjà un Brevet Informatique, il pourrait intégré ces aspects de bonne pratique sure et citoyenne (et, rêvons un peu, d'esprit critique quand aux contenus).

- Bref, l'ordinateur comme Facebook, sont au départ des produits d'adultes. mais le propre de la puissance de l'informatique et d'internet, c'est de permettre des detournements d'usages, entrainant des evolutions de publics, puis de fonctionnalités (une des nombreuses spécificités (non traitées) de Facebook est de permettre a des tierces-parties d'offrir des fonctionnalités ludiques individuelles ou communicatives, séduisant particulierement les jeunes).
- Ces detournements ne sont pas du fait des concepteurs ! rappelons que Facebook etait un réseau d'étudiants universitaires, qui s'est généralisé dans ce milieu, puis à atteint les jeunes actifs, et est actuemment en voie d'appropriation par les jeunes. Les "amis" servent a priori a organiser ses reseaux d'amis, qui sont en gros ceux de la vraie vie (physique ou electronique), mais certains usagers (pas tous loin s'en faut) détourne la fonction en "concours de qui en a le plus". Et c'est la qu'on commence a un peu trop exposer ses photos (mais ca reste une tres tres petite exposition, par rapport à un blog !)

Bon, heureusement que l'invitée était du tonnerre, parceque ça n'est que par elle qu'il y a eu un peu de nuances.
bravo à David pour son intervention nécessaire sur les téléphones portables, comme d'habitude on ne s'intéresse à la santé ou à la sécurité des enfants ou des adultes que lorsque ça ne nuit pas aux intérêts commerciaux des grandes entreprises.
Sur le coup des 56:41, David lance :
"Pourquoi on ne se méfierait pas davantage d'une société [Facebook] dont on ne connaît même pas la tête du dirigeant ?"

Il est donc le seul à n'avoir pas vu la bouille poupine de Mark Zuckerberg, longuement portraituré dans l'émission de France 2, qu'il est censé avoir regardée ?
S'il veut une session de rattrapage : une recherche dans Google Images donne 38 000 occurrences pour Mark Zuckerberg, alias le dirigeant sans visage.
J'adore Internet.
Je déteste la TV.
J'adore la liberté. Pas le contrôle exercé sur moi par un autre que moi-même.
Mais je suis éduquée, par mes études, mes expériences, Asi, pour me préserver dans ce rapport de liberté aux média.
Je peux entendre que ce n'est pas le cas de tous, notamment des plus jeunes.
Alors j'entends les inquiétudes.

Tout nouveau média inquiète car il faut du temps pour circonscrire les risques qu'il représente.
Il en faudra du temps pour circonscrire Internet, comme il en a fallu pour circonscrire la TV (et le téléphone).

Il y en aura des Asi sur les effets (dé)masqués de l'information donnée sur le net, comme Asi sait si bien le faire sur celle donnée dans les journaux, les TV.

Mais il en faudra aussi du temps pour que Daniel devienne aussi acerbe envers la toile qu'il ne l'est envers "les medias traditionnels", cette même toile qui a su l'accueillir au moment où nous le perdions sur la 5.

Ca aussi je peux l'entendre.
Je peux personnellement témoigner des dérives de Facebook : je me suis inscrit il y a quelques mois et j'ai découvert l'existence d'un "groupe" constitué d'ancien élèves de mon établissement ; j'y ai découvert des remarques obscènes, sexistes et même des propos diffamatoires à l'égard de profs du lycée.
J'en ai fait le signalement au modérateur du site, car cela ne correspond pas aux pseudo "conditions d'utilisation" de Facebook. Depuis j'attends toujours une réponse.
Comme le fait remarquer DS, c'est la seule logique de profit qui guide les dirigeants du site et le droit des individus est le cadet de leurs soucis.
En somme, une logique toute néo-libérale, à laquelle semble d'ailleurs adhérer l'utilisateur de Facebook invité sur le plateau d'ASI.
il faudrait aussi se pencher sur une autre facette du problème: la "cyberdépendance" (lien courrier international, http://www.courrierinternational.fr/article.asp?obj_id=92630 ).
Les frontières entre espace public et privé disparaissent et en plus certaines personnes deviennent dépendantes aux jeux et résaux sociaux dont facebook comme à des drogues.
si tout le monde est libre de ses occupations et choix de vie, des dérives sont possibles. Et pas forcément celles que met en avant la ministre de la famille et envoyé spécial.
Bonjour

Je trouve qu'Internet est un accélérateur, c'est ça qualité. pour le meilleur et pour le pire. Je pense que le vrai danger c'est de "donner" des infos privées à quelqu'un qu'on ne connait pas et qui a des outils industriels pour les exploiter.

Qui connait les investisseurs de Facebook et leur intentions présentes et à venir ?
Qui connait les investisseurs de Google, leurs intentions présentes ou à venir ?

Qui sont ces personnes qui sont propriétaires de ces gigantesques bases de données ? quelle est leur vie ? quelles sont leur valeurs ? leur idées politiques ? je n'en sais rien.

en cherchant un peu sur google, je trouve que facebook est financé par:
Jim Breyer
Peter Thiel (avec un lien sur un article sensationnaliste trouvé au deuxième click)

A ma connaissance, très peu de personnes parmi les utilisateurs de leurs services savent à qui ils confient ces informations. Au delà des intentions publiques et affichées, quelle confiance peut ont avoir en ces personnes qui sont propriétaires des ces bases de données ?

Si un président leur demande de faire appel a leur patriotisme pour donner une copie de leurs bases à la police pour identifier les ennemis intérieurs ? que ce passera t il ?

Le danger pour moi c'est, par exemple, le prochain Yves Bertrand responsable informatique ou actionnaire de référence de Facebook ou de Google.

D'ailleurs quand j'écris ici sur ce forum , je donne mes commentaires aux bases de données qui sans doutent appartiennent à Daniel Schneiderman.

Daniel à qui appartiennent les commentaires de ce forum ? Ce forum est il indexé par Google ? Si je change d'avis puis je effacer ou modifier une de mes contributions ? (ou je peux, je suis en train de le faire en ajoutant ce commentaire)

C'est une des raison qui font que j'aime ce site, il y a un responsable visible qui n'est pas une structure de fonds de pensions opaque.
Arrêt sur Images et Daniel seraient-il autant défenseurs d'Internet contre les attaques de la télévision, s'ils étaient restés sur la télévision ?
Merci de leur réponse.

Je suis fatigué des débats stériles sur la nocivité d'internet ou pas.

Internet est un outil de communication. Point barre. Et d'un autre outil de communication, comme la voiture, on peut s'en servir pour transporter des malades vers les hôpitaux et partir en vacances, ou bien envahir des pays et massacrer des gens.

Ce qui est nocif ou bénéfique ce n'est pas l'outil, c'est l'usage que les gens en font.

Il y a pour moi d'autres priorités de débats, et d'images sur lesquelles s'arrêter.
La campagne publicitaire européenne que vous citez, ainsi que la Ministre, pointent du doigt le danger qui se tapit à présent dans la chambre des enfants. Cette campagne et cette ministre semblent cautionner, avaliser, considérer comme normale ! la présence d'internet dans la chambre des enfants. Mais est-il besoin de rappeler qu'il n'est rien de plus facile que de supprimer ce danger de la chambre des enfants ? Est-il besoin de rappeler qu'il n'est en rien obligatoire que les enfants aient un écran de télé ou d'ordinateur dans leur chambre, et qu'au contraire c'est hautement toxique ? Mettez une bibliothèque à la place de la télé ou de l'ordinateur, vous verrez, non seulement vos enfants ne seront plus en danger, mais en plus ils liront ! Et dans le même esprit, mettez la télé dans un coin retiré de la maison, de telle sorte que sa mise en route devienne une décision et non un automatisme, c'est plus fengshui. La télé, ou internet, ce sont des instruments, et comme le rappelle Platon à propos de la rhétorique dans le Gorgias, ce n'est ni bien ni mal : son pouvoir vient du seul usage qu'on en fait.
C'est très étonnant que l'émission n'aborde jamais la censure! Facebook serait un site ouvert à tous, et gratuit. Parfait, mais dans les faits y règne une censure larvée, qui frappe sans prévenir ("sans préavis" comme inscrit dans les statuts de Facebook) et détruit votre profil du jour au lendemain. Vous n'avez, me semble-t-il aucun recours. Impossible de contacter l'administrateur qui a désactivé votre profil pour avoir des explications. Là encore, les statuts de Facebbok précisent que Facebook a le droit de le faire sans préavis mais aussi sans explications. Vous vous retrouvez à chercher désespérément un moyen de "les" contacter pour savoir. "Ils" vous renvoient à une page FAQ dans laquelle, évidemment, ce cas de figure (demander pourquoi son profil a été supprimé par un administrateur) n'est pas prévu. Facebook est beau jusqu'au jour où une décision aveugle vous tombe dessus. Vous l'aurez compris, je viens d'en être la victime. Certains me diront, vous étiez pédophile ou pronazi, c'est normal! Eh bien non, je ne suis ni l'un ni l'autre. Il semblerait même qu'un pro-nazi soit mieux protégé sur Facebook qu'un type comme moi. J'ai des amis qui m'ont dit avoir signalé des profils pro-nazis, lesquels sont toujours en ligne. Au fait, qui suis-je? Je suis simplement le rédacteur en chef d'une nouvelle revue mensuelle, CINEROTICA, dont l'objectif historique et critique est de retracer l'histoire de cinéma érotique et pornographique français. Le contenu de mon profil restait soft, beaucoup plus soft que celui de call-girls qui racolent sur Facebook (au passage, je n'ai rien contre elles, elles utilisent ce moyen, c'est très bien). Ce profil Facebook me permettait de faire connaître cette revue, nouvelle donc qui a besoin de pubs, comme le font d'autres éditeurs ou groupes de musique. J'annonçais les sorties des n°, des journalistes m'ont aussi contacté pour des articles ou des entretiens, bref c'était un outil de communication pratique. Pourquoi cette censure? Une censure morale? Bannir de facebook une revue sérieuse, soutenue par le Centre National du Livre (ceux qui veulent juger sur pièce peuvent aller voir sur le site de la revue) au motif qu'elle fait l'historique du cinéma érotique et porno français en 16 et 35 mm? Aurais-je subi la même censure en consacrant un magazine au cinéma policier ou comique? Non, alors pourquoi?
Il me semble capital de dénoncer d'une part, non pas le puritanisme de Facebook, mais ses incohérences, et d'autre part de dénoncer ses méthodes expéditives avec absence de dialogues, de confrontations entre les usagers et les administrateurs du site. Ces méthodes sont scandaleuses. Nous ne sommes pas loin, sinon d'une dictature de la pensée, d'une normalisation de la pensée.
Je crois que ce serait pertinent que ASI ouvre un dossier sur les faits de censure sur Facebook.
une solution : ne pas faire d'enfants ;-)

je plaisante, mais c'est désespérant de voir la façon dont on prend les ados pour des demeurés. J'avais encore un doute, mais j'en suis aujourd'hui quasiment certaine : les parents sont les plus mal placés pour parler de leurs enfants, et sont ceux qui les connaissent le moins bien ; leur regard sur eux n'est pas adapté, c'est une banalité ce que je vais dire, mais ils ne les voient pas grandir ; la femme invitée en est la preuve vivante : les enfants ne savent pas protéger leur facebook !!!!! sans doute 1000 fois mieux que les adultes !


et je veux bien qu'envoyé spécial ait cherché à alerter les parents, mais est-ce son rôle ? le service public n'est pas là pour faire des campagnes de prévention ;envoyé spécial fait parfois des reportages intéressants, il ne faudrait pas qu'ils tombent dans ce travers ; dommage que son auteur ait refusé de venir (je sens que les conversations que vous avez eu avec lui ont été "amusantes", on peut en entendre parler un peu plus ;-) oui, je sais, je suis curieuse !)
En réponse au titre :
Cette théorie du seul endroit où un pédophile n'ira jamais, ça ne tient pas la route.
Facebook est par nature un site exhibitioniste (par opposition à l'inhibition) dans lequel les gens viennent s'exposer volontairement, comme cela se passerait dans un lieu public de "rencart"(terrasse de café, salle de concert, parc, hall d'immeuble, etc...). En fait Ils y font virtuellement exactement ce qu'ils auraient fait dans un lieu physique réel. Maintenant, il y a ceux qui se dévoilent vraiment, et ceux qui mentent. Quelqu'un qui rechercherait une victime, "rode" dans ces mêmes lieux publics, comme le loup autour du troupeau afin de déterminer lequel des moutons est en position de faiblesse.
Qu'il le fasse à pied, à cheval, en voiture ou depuis son écran d'ordinateur, il reste un prédateur. En cela, Facebook ne change pas les gens et n'est qu'un nouveau vecteur d'opportunités.
De plus David, homme intelligent, nous dit que s'il était pédophile, il ne fréquenterait pas Facebook, à cause de la tracabilité, mais rien ne prouve que lesdits pédophiles soient intelligents comme David, pour se rendre compte du risque, ou bien qu'ils ne le soient pas suffisamment pour trouver le moyen de contourner cette tracabilité.
Internet n'a pas attendu Facebook pour être un un lieu virtuel dans lequel tous les jours des propositions malhonnêtes se font par millions (vente de produits divers contrefaits, propositions de blanchiment d'argent, incitations à participer à des pyramides, trafic d'adresses et de données personnelles, tentatives d'escroqueries...)
Facebook n'est peut-être que le club du moment, qui sera prochainement détrôné par un autre réseau, mais enfin, il faut bien que les parents prennent conscience que leurs enfants doivent être éduqués et encadrés, d'où ce reportage caricatural. Rester à chater sur Facebook jusqu'à une heure du matin revient à être resté dans la rue, avec "les amis", jusqu'à cette même heure, avec les mêmes inconvénients et risques (manque de sommeil, rencontres louches, propositions déplacées...).
Voici seulement un témoignage personnel….
Je me suis inscrite sur facebook avant tout pour garder le contact avec mes amis (à cause des études tout le monde est éparpillé à travers la France et le monde) mais aussi pour renouer le contact avec d’anciens amis (primaire, collège, lycée..).
Au début je ne m’étais pas rendue compte que n’importe qui (autre que d’anciens amis (réelle)) pouvait taper mon nom et se retrouver sur ma page…
jusqu’au jour où un homme travaillant à la bibliothèque universitaire demande à être mon ami…. Ok j’ais 23ans et lui dans les 45ans ce n’est pas un dangereux pédophile (bien qu’en ayant regardé par curiosité sa fiche il n’ait que des jeune femme comme « amis » entre 17 et 18ans).
Mais bon j’ais ressentie ça comme une violation de mon intimité car cette homme je ne le connais pas, c’est à peine un « bonjour » et « au revoir » quand j’emprunte des livres.
Depuis j’ais donc restreint l’accès à ma fiche, seul mes amis peuvent la visualiser.
Tout ça pour dire que, oui il peut y avoir des gens un peu « bizarre » sur facebook, mais dans la vraie vie encore plus, mais sur le net il suffit de cliquer sur un bouton et on en parle plus.
Aaaaahhhh ..... Je revis ! J'ai été privée d'@si pendant trois mois à cause d'un problème de connection ... Je vais me faire toutes les émissions depuis fin septembre aujourd'hui !!!
David, la raison pour laquelle il faut plus se méfier de l'Etat que d'une société privée c'est parce que le risque que je cours en donnant des infos à une société privée c'est qu'elle esaaye de me vendre des merdes dont je ne veux pas et que ce risque est limité par ma capacité à dire non; avec l'Etat qui dispose du monopole de l'usage de la violence légitime, avec des dirigeants qui sont d'autant plus tenté d'abuser de leur pouvoir qu'ils ne le tiennent que pour un temps, je ne peux pas forcémet me défendre.
Par ailleurs, le risque pédophile sur internet c'est moins le recrutement de victime qu'un effet de réassurance du pédophile que l'abolition de sa singularité (tiens il y en a plein d'autres comme moi) conduira au passage à l'acte; c'était très bien expliqué dans une longue enquête du NYT d'il y a un an environ
Sujet sans aucun intérêt.
David Abiker aurait pu au moins caser une fois l'adjectif moranoïaque. La moranoïa est en effet, selon certains spécialistes (voyez qui sur google en tapant bien le tréma sur le i - je n'en dirai pas plus ; on ne sait jamais, je pourrais me faire repérer), un trouble contemporain :

Moranoïa (nom, féminin, racine française Morano, du nom d’une femme politique française) : sentiment de peur éprouvé derrière, au contact ou face à un écran d’ordinateur, pour soi ou pour ses proches. Adjectif dérivé : Monanoïaque : celui qui craint les informations, contacts, dangers liés à l’utilisation d’Internet.
Une remarque sur les propos de D Abiker, lorsqu'il dit, en gros: faites gaffe à votre vie privée, si vous vous murgez, que ce soit en privé.
Ok ok, on comrpend la démarche, mais ça revient à dire quoi?
Qu'il faut mettre en place une couverture sociale conforme au standard, car ce qui sera vu et exploité de vous sera uniquement votre déviance à la norme.
De fait 'oser' dire urbi et orbi qu'on est hétéro, c'est mainstream, tout va donc bien.. par chance on peut aussi, en france, revendiquer ou non une religiosité, sans que ça pose énormément de souci.Pour le moment.
Mais dès lors que vous sortez de cette norme là, pour peu que la société où vous vous placez ait une focale susceptible sur tel aspect de la pensée (he oui) et des actes de ses administrés-e-s/citoyen-ne-s (mettez le mot que vous voulez) les infos que vous diffusez prennent un autre valeur.
Alors on a râlé sur Edvige, (à ce sujet, vous pouvez vous inquiéter sur tout ceci aussi), et en effet, on ne le fait pas sur le fichage marketing (qui prend la peine de demander aux organismes divers d'effacer les données persos, arguant de la protection de la vie privée version Cnil, à part des râleuses dans mon genre?).. signe des temps?
Le monde occidental change de paradigme, le principe de réalité s'efface, en cela bien aidé par les grosses bertha media, dont le boulot est bien sûr à la fois de surfer sur une vague et de la renforcer pour être sûr de tirer bénéfice dudit surf.
Et donc, avec ce changement là, que nous nous acheminons vers des solutions gouvernementales totalitaires ou vers une démocratie sous influence ou vers encore d'autres modes de gestion de pays, il se trouve que le-la citoyen-ne lambda est, sera, de plus en plus transparent-e et donc aliéné-e à une norme tacite ou explicite selon le sytle politique, économique ou social vers lequel nous allons.Ou dans lequel nous sommes...
Rien à dire, je trouve son argumentation exemplaire, progressive et très cohérente à mesure que la discussion glisse peu à peu vers l'internet en général.
Je me suis même surpris à deux reprises, à penser un avis suite à deux interrogations successives de Daniel Schneidermann puis (indirectement) de Véronique Fima-Fromager, et à l'entendre exposé dans la seconde par David.
Bref, c'est peu de dire que je suis d'accord avec lui sur le sujet, et surtout quant aux précautions d'usage élémentaires dans l'emploi de l'ordinateur en général, et d'internet en particulier.
En plus, je ne désespère même plus de le voir enfin enlever la main de sa bouche pendant que les autres prennent la parole à leur tour. C'est dire mon optimisme.

Je suis également en phase avec les propos de l'invitée de l'émission, qui résume assez bien les choses quant à la grande accessibilité d'images sensibles sur internet. Elle donne l'exemple de Google images, mais celui de Dailymotion et de Youtube sont aussi valables.
Du reste, je pense que Daniel Schneidermann se trompe quand il prétend que David Abiker, en fusillant assez justement Nadine Morano, s'en prend "poliment" à madame Fima-Fromager, et qu'en fait il s'adresse à cette dernière de manière indirecte. Car dans le fond, ils sont d'accord, et je pense qu'ils ont surtout complété leurs points de vue respectifs.

Enfin, En terme de sécurité informatique justement, domaine qui ne m'est pas totalement étranger, Daniel Schneidermann a raison, vers la fin d'émission, à rappeler au pourtant lucide Thibault Charron, que les données fournies à Facebook, même si elles sont très encadrées et diffusées au choix de ses membres, peuvent être ultérieurement accessibles, et pas seulement par les destinataires choisis.
Au passage d'ailleurs, le sujet interrogé dans l'émission d'Envoyé Spécial écrit dans ses préférences politiques et religieuses, "UMP et catholique".
Je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il ne risque pas grand chose avec un tel CV dans le contexte politico-religieux actuel...


Bref, je suis d'accord avec tout le monde sur le plateau dans sa globalité, je n'ai pas vu le temps passer, c'est assez rare que ça m'arrive...
Émission que je vote d'utilité publique.
La soixantième, si j'ai bien compté.

Salutations aux @sinautes

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Ceux faisant de nous de la « chair à marketing » ne sont peut-être pas si éloignés de ceux que peignait en son temps Metsys, même si on peut objecter qu’il y a des victimes consentantes ou irresponsables à l’ère de « l’hypercommunication du vide ». Le coup de clic remplace le trait de plume, mais à part ça peu de choses ont changé…
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=21&FP=19257336&E=2K1KTSIHY4PF&SID=2K1KTSIHY4PF&New=T&Pic=3&SubE=2C6NU07LEVJM
A propos de mes données personnelles, je n'ai pas peur de les publier sur FaceBook, j'ai choisi que mon profil ne soit pas public, autrement dit, seuls les contacts que j'autorise peuvent y accéder.
Quant à l'utilisation commerciale de ces mêmes données, je ne m'en soucie plus, elles doivent être exploitées de façon statistique par des super-calculateurs qui vont définir des nouvelles tendances, qui vont exploiter mon profil pour mieux me proposer les produits commerciaux que je désire secrètement, et alors ? Leurs bannières, je ne les vois même plus.
En revanche, trouver ces informations chez de vieux amis éloignés, ça me plaît beaucoup.
Pour ce qui est de l'inscription à FaceBook, c'est vrai qu'elle n'est pas "éthiquement" correcte mais faut pas être naïf, FaceBook c'est du business, "connecting people and sharing informations" tu parles.
Il n'y a pas grand chose à ajouter après les propos de David, je trouve qu'il a bien fait le tour de façon plus idéologique : responsabilité, contrôle parental, hyper-communication et la Nadine qui buzz autour d'un sujet absolument pas central (sauf le coup du dévoilement du livre, là, j'ai pas accroché:))
Une remarque quand même, je suis pas le premier à la faire mais tant pis : Arrêtez avec ce format d'une heure et arrêtez de couper les émissions si brutalement. Vous êtes formatés TV c'est dingue. Je suis pour le retour aux émissions sans durée fixe (même Fabius est d'accord avec moi).
On parle toujours du danger des "grands méchants loups" d'Internet pour les enfants et les ados: pédophilie, violence, drogue,...

Pourtant là n'est pas le principal problème, ou pas souvent.

Dès qu'ils ont dix-douze ans, l'énorme majorité des enfants peut se protéger contre les prédateurs de la Toile et ils s'immunisent d'une certaine manière à la violence. Ils font, pour la plupart d'entre eux, un différence tout à fait lucide entre le virtuel et le réel.

Mais qu'en est-il de l'hypercommunication dont parler David Abiker? Plus de 2/3 des ados de 12 ans utilisent leur GSM la nuit, le prix des ordinateurs portable (tous avec wi-fi intégré bien sûr) les rend accessibles à beaucoup d'ados qui trouvent toujours bien l'un ou l'autre réseau non sécurisé dans le quartier.

L'hypercommunication, c'est aussi la possibilité de ne jamais rien planifier ("j't'appelle"), le besoin d'être tout le temps dans le lien social, le renforcement fusionnel de groupes de pairs où on est totalement dedans ou totalement exclu. Est-ce vraiment ce qu'il y a de plus serein à ce moment crucial de construction de l'identité?

Les filles de David Abiker sont-elles déjà ados pour qu'il ait éprouvé la constance avec laquelle le parent est sollicité/agressé par l'ado quand il met des limites?

Il y a là de nouveau codes, de nouvelles pratiques à inventer, ne fût-ce que pour permettre aux parents de survivre et aux ados de sauvegarder un temps suffisant pour dormir, pour travailler,...

J'en ai vu plus d'un qui ratait son année, complètement englouti dans les réseaux sociaux ou dans les jeux en ligne (WOW).

Et puis, pour en finir, nous sommes ici entre adultes "initiés au moins a minima" puisque nous conversons sur le Net.

Combien de parents ne le sont pas, par manque de temps, d'intérêt ou de compétence?


Blog du livre "L'enfant: petit homme ou petit d'homme?"
On peut trouver de la came sur Facebook ? merci du tuyau !
j'veux juste dire que le meilleur moment de l'emission c'est quand D.A. à dit "privacy" with a perfect accent....and also: c'est lesquelles les bonnes stations de métro?
J'aimerais interroger les gens sur le forum au sujet d'une expression que l'on a entendu a propos de facebook qui "vend vos informations". Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?

L'image que cette expression me donne est celle d'un dealer en information: le marketteur (mal intentionné cela va de soi) va dans une ruelle sombre, rencontre son dealer (facebook donc) qui lui refile des disquettes qu'il cachait sous son grand manteau. De manière un peu moins imagée, on a l'impression que facebook propose un fichier contenant toutes vos données à qui veut bien payer pour y avoir accès.
Je ne comprends pas la vente d'information de cette manière. Pour moi, la manière dont facebook commercialise nos données, c'est en affichant des publicités en relation avec vos intérêts. L'annonceur n'a pas accès à un fichier, mais il peut demander à ce que sa pub soit affichée dans certaines conditions.
Un exemple. Vous êtes fan de David Abiker, et bien c'est la pub pour son dernier livre vient s'afficher sur votre page facebook2. Mais David Abiker n'a pas eu accès à mes données. Tout se passe entre la machine et moi. Fondamentalement, le modèle n'est pas si différent de la pub traditionelle, l'annonceur choisi quelle cible l'intéresse et publie sa pubilcité dans certain support. On ne reproche pas à la revue automobile de "vendre" des informations à des marketteurs sur le fait que vous aimiez la voiture1...

Enfin je tiens à préciser que ce que j'expose ici est ma compréhension du phénomène, et il serait intéressant d'avoir un avis de quelqu'un qui connait le sujet plus en profondeur. Comment la vente d'information se passe t'elle avec facebook, est-ce mon modèle ou celui du "dealer" (est-ce que asi a tenté de faire de la pub sur facebook?).

Tout ça m'amène à faire une critique sur cette émission. Plus particulièrement à renvoyer à asi une critique qu'elle a fait aux émissions généralistes au sujet du traitement des jeux vidéo. Quand GTA sort, le role de défense du jeux vidéo revient à un "gamer" en général assez anonyme. Ce dernier n'a en général pas l'habitude de s'exprimer en public et manque de défendre son point de vue de manière convaincante. Une invitation d'un réalisateur du jeu pourrait amener un autre regard sur le phénomène.
Dans cette émission, le point de vue "pro-facebook" était représenté par Thibaut Charron (entre autre DA était là pour ça aussi je suppose). Le problème c'est que lorsqu'il faut expliquer comment facebook "vend" de l'information, je reste sur ma faim, ce blogueur n'en connait pas vraiment plus que moi, ce n'est pas un spécialiste. Avoir un représentant de facebook ou du moins un expert en réseau sociaux peut faire la différence. De plus notre anonyme n'est pas habitué au débat télévisé, n'a pas l'aisance de parole d'un DA. Et le tout se ressent sur l'information que je peux recevoir d'un tel intervenant.

Dans l'ensemble, beaucoup de paranoia (moranoia?) découle d'ignorance de la technologie. Le cas de la vente d'info le démontre assez bien. Mais je pourrais répondre à Anne Hdk que oui, il est possible de se détagger. A coté de son nom il y a un petit (remove tag) sur lequel on peut cliquer et qui retire son tag. On fait beaucoup de reproche à la technologie non pas parce qu'elle est mauvaise, mais parce qu'on ne sait pas s'en servir correctement. Ce serait comme si, dans un pays ou il n'y aurait pas de permis de conduire, on ne faisait que de reprocher aux voitures le fait qu'il y ait des accidents et de ne pas se poser la question de l'apprentissage de la conduite.


1On pourrait reprocher à facebook que ce fichier central pourrait être mis à disposition (à des fins malveillantes). Mais la revue automobile pourrait faire la même chose...
2Et bien sur pas la dernière campagne de Morano
Peut-être un élément de réponse à question que David Abiker pose à la fin : 'Pourquoi a-t-on plus peur de nos gouvernements que de facebook ?' (désolé pour la citation approximative, j'ai un peu la flemme de reregarder l'émission juste pour ça)

J'aurais tendance à dire que l'on sait à quoi s'attendre avec les information que l'on donne à facebook : ils vont grossir leur base de donnée pour nous envoyer des publicités ciblés. Etant donné que leur but principal est de faire du fric, je vois mal ce qu'ils peuvent faire d'autre du fait que je suis un fan de jazz des années 60 et que j'adore la science fiction. On est tellement saturé de pub (à part ici, merci @si) que ça ne fait pas une grande différence avec ce que l'on subirait si l'on était pas sur facebook. Le fichage dans ce cas est assez bénin. (S'il se limite à cet usage, mais bon c'est le modèle économique de facebook. Si des petits malins essayaient de pirater mon profil facebook, ça me dérangerait déjà plus.)

Par contre on est plus suspicieux quand l'état nous fiche. D'abord parce qu'il y a des précédents historiques terribles. Ensuite parce que les motivations de l'état sont moins claires, suite à ces précédents historiques justement. Et aussi bien sûr car le fichage se fait sans notre consentement.

N'hésitez pas à me contredire violemment si vous n'êtes pas d'accord.

PS : Comment ça, David Abiker a 2500 amis sur facebook et je n'en suis pas ?
Rien n'est mauvais en soi, c'est l'usage qu'on en fait qui peut rendre une chose dangereuse.
La morphine et la cocaïne sont aussi des médicaments dans certains cas. Facebook n'est guère différent.

Le reportage est traité sur l'angle dramatique, c'est une astuce journalistique appuyée par la musique, la manière de filmer, le montage dynamique et la mise en scène (le plan avec le lapin en peluche et le jouet 1er âge à forte charge symbolique et subliminale). C'est du bon travail de pro, avec reconstitution scénarisée d'une fausse réalité. Un reportage très orienté qui semble accompagner la campagne gouvernementale. Quand le service publique n'aura pas d'autres revenus que les subsides d'état, qu'est ce que ça va être, on connaît l'adage "c'est celui qui paie qui choisit la musique" que nous avait rappelé Christophe Beaudufe de l'AFP.

La question sur la drogue évite le vrai problème : pour demander de la drogue a quelqu'un, il faut le connaitre et ensuite le rencontrer pour de vrai. Dans ce cas la rencontre peut venir "du monde réel" et facebook n'être qu'un vecteur, plus discret qu'un téléphone peut-être, mais David a donné une réponse très logique sur cette question. David Abiker, (qui a eu l'amabilité de m'accepter comme ami sur facebook, qu'il en soit remercié) a un discours limpide auquel j'adhère totalement (ce qui n'est pas toujours le cas).

En ce qui concerne la violence et l'érotisme, ce sont des notions qui nous environnent. Les couvertures de journaux, les affiches exposent la nudité. La télévision regorge de violence, dans les clips vidéos ou les feuilletons. D'autre part, les enfants du siècle dernier ne s'embarrassaient pas de cette pudeur qu'on inculque aux enfants citadins d'aujourd'hui, et il ne dédaignaient pas de tordre le coup du lapin attrapé au collet, d'écraser la vipère... La violence des enfants est réelle, aussi il ne faut pas les traiter comme s'ils étaient en sucre filé. Encore une fois, il ne faut pas confondre la protection avec l'excès de protection.

Bref un bien vilain procès intenté à internet, un espace encore libre, une forêt encore vierge qui comme toute chose peut avoir des aspects obscurs. Une chose bien trop dangereuse pour ceux qui veulent modeler nos pensées.
Émission un peu brouillonne pour moi.
Ça part dans tous les sens.
De "fesse bouc" on part vers le sms, la télé, le téléphone, les rg et jusqu'à la casserole d'eau bouillante via la responsabilité parentale.
Le post-ado (ou jeune adulte) censé représenter le public cible est sous exploité,
il a pourtant donné, à mon sens, un témoignage instructif et lucide sur le "phénomène", même si sa naïveté finale sur l'exploitation mercantile des données est édifiante.
Après le "grand cru" de la semaine dernière, cette émission me paraît un peu faiblarde.
@SI devient de plus en plus magazine et c'est peut être sa nouvelle vocation.
Devant la prolifération des programmes,et des chaînes, s'attacher à quelques minutes diffusées sur une seule,
a de moins en moins de sens.

Qu'apprend-on ? Eh bien une information capitale : Internet diffuse ce que nous écrivons, publie les photo que nous mettons en ligne.
Bon....j'ai fait court.
Que l'esprit grégaire cherche de nouvelles communautés, cela ne m'intéresse que très mollement,
un peu comme si nous parlions pendant une heure des nouvelles tendances du prêt à porter.
Pendant 'écoute, de l'émission j'ai joué une partie d'échec (en ligne) pour m'occuper l'esprit.
... le maquillage est sélectif ?
Bonne émission. Intervenants éveillés, Abiker en forme. On voit la tentation de déplacer le débat et d'arrêter de focaliser sur les dangers pour les mineurs et autres épiphénomènes sanglants. Et tout de suite on arrive à réfléchir un peu.
Je trouve dommage qu une grande partie de l emission ne parle quasi uniquement que du risque pour les mineurs. Qui semble un risque bien restreint concernant la pedophilie, et l argument de la vente de drogue je la trouve risible, on s inquiete que les jeunes puissent trouver de la drague sur internet, alors meme que toutes les villes de france ont leurs reperes que tous le monde connait pour trouver de la drogue, jeune ou pas.

Je m etonne alors qu en fin d emission on parle bien du risque de fichage, personne n a parle de cette video :
http://fr.youtube.com/watch?v=ZMWz3G_gPhU
qui avait fait du bruit a l epoque concernant facebook.
Car le danger me semble bien plus important, quand il s agit de tous les utilisateurs de facebook, et pas seulement une petite tranche de facebook. Le sujet n a meme pas ete aborde 5mins a la fin concernant le risque de fichage, et David Abiker nous demande meme pourquoi toujours ce mefier de l etat... Peut etre parceque l on a deja vu comment le fichage a pu etre utilise par les nazis ?
Et la je vous invite a vous interesser a l histoire d un statisticien : Herman Hollerith et le role qu a joue son invention dans l allemagne nazi. http://www.ibmandtheholocaust.com/

Et enfin meme le jeune de 19ans qui ce dit durant toute l emission bien informe, concient de la realite de facebook, on ce rend bien compte a la fin de sa non connaissance du sujet. Car c est bien via la revente des fichiers a des entreprises que facebook fait son argent. Et pour peu que vous remplissiez de facon complete votre fiche, alors les entreprises peuvent faire un portrait robot d une categorie d utilisateur avec un nombre de critere tres important.

Pour moi le danger est la, bien plus que la pedophilie, car combien d enfant finiront par la faute de facebook dans les mains d un pedophiles en france cette annee? 2? 3? par contre tout les membres de facebook auront leurs infos et comportement sur le site stockes et revendus.
j'adhère presque à tout ce que Prule Haze a dit (presque, parce que la mise en balance de drames personnels infantiles avec une conséquence de la société de marchandisage et d'information, je la trouve discutable)

Cependant je voudrais préciser :
si je suis une amie de David Abiker, que je prends mes toilettes en photos, j'ai la possibilité de mettre cette photo à disposition et de la "taggé", c'est à dire définir un cadre qui portera comme information "David Abiker" (et l'information textuelle est visible par les gens qui regarde mes photos au passage de la souris). L'autre conséquence, est que cette mention n'est pas seulement textuelle, c'est un peu comme un hyperlien qui est fait pour facebook et qui lui dit, que moi, j'ai dans un album photo, une photo de David Abiker.
C'est un moyen de textualisé l'information sous forme d'image, qui est si difficile à décrypter pour des entreprises de "stockage d'information sociale" comme Google, hotmail & msn (Microsoft) et Facebook. Il en va de même pour les vidéos.
L'autre aspect discutable de cette pratique, c'est qu'à supposé que mes parents me croient végétarienne, qu'ils fassent partie de mes contacts facebook, si un ami me "tagge" sur une photo où je mange de la viande, le scandale risque d'apparaître. Mes parents seront informé d'une consommation ponctuelle de steak. Et moi, je ne peux pas enlever cette information. De plus, elle apparait naturellement dans la série des photos disponible à tout mes amis dans mon profil. (j'ai choisi un exemple léger, pour ne pas envenimer la situation)
Il y a donc 3 pistes de dérive : la trace des événements de ma vie, où j'aurais été en présence, d'un dealer de drogue, d'un ami qui vend des fer à bétons, d'un agitateur politique, dans un contexte qui pourrait se révéler incriminant pour moi ou mes amis. ("vous êtes donc un militant politique non mentionné sur le fichier Edvige, tiens-donc, je vous ai détectée")

La sortie de ma vie privée sur facebook à l'insu de mon plein gré (c'est autre chose que les photos que j'ai choisi de diffuser, les photos de moi, que les autres diffusent, et en relation avec mon profil)

et la possibilité de diffamation, avec laquelle je peux assimiler David Abiker au trou de mes sanitaires, sans qu'il ne puisse rectifier cette information ( à moins, peut-être, de me supprimer directement de mes amis)

Pour en revenir à Google, je tiens à préciser qu'ils ont fait d'énormes progrès dans la détection de mots-clefs dans les informations textuelles, qu'on ne sait pas s'ils sont obligé de supprimer toutes les informations que je leur ai laissé stocker par le passé... potentiellement la base d'information "stratégique" sur mon comportement, mes amis, mes opinions est énorme et à la portée du plus offrant.

d'autre part, la consultation des sites comme googlemail, facebook et hotmail (3 de mes grands amis) permettrait de m'identifier, parce qu'une trace de mon passage existe et que des programmes peuvent les relier et me "traquer". Ce qui veut dire, qu'à partir du moment où je m'identifie sur l'une de mes adresses courrier, que j'utilise mon ordinateur personnel ou celui de mon voisin, des entreprises sont en mesure de ME reconnaître et de me distinguer du voisin.


Pour autant, je propose quelques solutions pratiques à ces problèmes :
ne pas s'inscrire sur facebook si l'on est pas convaincu d'un intérêt direct et immédiat, c'est pas parce que c'est bon pour ses amis que c'est bien pour soi,
d'une part réfléchir fortement à toutes les communications sur internet, et après-tout, en tapant mon nom sur internet il y a quelques mois, l'on pouvait trouver certaines pétitions que j'avais signée, pas top si un recruteur me "googleise".
d'autre part, ne pas accepter ses parents comme "amis facebook", sauf bien sûr pour les mineurs :p


et pour finir, quand j'ai parlé à ma mère de facebook il y a un an, avant de lui parler des photos de vacances du grand-frère, je lui ai demandé "tu connais facebook ?"
et elle m'a répondu "oui c'est un moyen pour les sectes de recruter des brebis égarées sur internet"
...
on en est bien loin de la vision positive des photos de vacances.

Je remercierais la télé et la radio, d'arrêter de focaliser ma mère en mode paranoïa, et de lui permettre de discerner, l'effet majoritaire et agréable de l'épiphénomène regrettable.
C'est assez frustrant comme discussion, d'être cataloguée, en tant qu'utilisatrice, dans le rôle bimorphe d'utilisateur de facebook "membre de secte à la recherche de brebis égarée / brebis égarée à la recherche de secte". Encore plus par sa mère. Arrêtez de lui laver le cerveau, ça fait désordre !!
Juste pour corriger un point précis et de grande importance dans votre démonstration, lorsque vous taggez David Abiker sur une photo de vos toilettes:
1) David Abiker est prévenu sur sa page facebook et éventuellement par mail (s'il l'a demandé)
2) il a la possibilité de se détagger.

D'une manière générale on a quand même un controle assez important sur les informations accessibles sur facebook, et toujours la possibilité de les supprimer. Mais c'est vrai qu'il n'y a rien à faire contre les photos génantes, et non taggées (donc quand même plus compliquées à trouver pour un employeur ou ..., puisqu'elles n'apparaissent pas sur votre page), de vos soi-disants amis
ben justement, j'ai une amie qui a été taggé sur un photo d'un ami, ne se trouvant pas à son avantage, elle a essayé de supprimer le tag, et à ses dires il faut que son ami soit OK de supprimer le dit-tag.
enfin ça a peut-être évolué récemment, à ma connaissance ct pas au point.
Euh

Le mieux est de ne pas autoriser vos amis a voir les photos ou vous etes tagges depuis votre profil. C'est impossible pour les gens qui ne connaissent pas l'ami qui vous a tagge de voir la photo.

Pour cela:
Parametres>Parametres de confidentialite>Profil
Dans la case "photos sur lesquelles vous ete marque" selectionnez "moi uniquement".

Et puis evitez de devenir ami avec qqun qui a un profil publique. Dans ce cas s'il laisse un commentaire sur l'une de vos photo, n'importe qui peut y acceder.

Voili voilou.
[quote=Anne Hdk]L'autre aspect discutable de cette pratique, c'est qu'à supposé que mes parents me croient végétarienne, qu'ils fassent partie de mes contacts facebook, si un ami me "tagge" sur une photo où je mange de la viande, le scandale risque d'apparaître. Mes parents seront informé d'une consommation ponctuelle de steak. Et moi, je ne peux pas enlever cette information.

Vous pouvez demander d'avoir le contrôle sur la diffusion de cette info. A priori, en précisant que vous êtes seul à visiter les photos taggées (>paramètres). A posteriori, en supprimant le tag qui vous lie à la photo. J'ajouterais qu'il serait peut-être judicieux d'avoir une discussion sincère avec vos amis qui se permettent de diffuser des photos sur lesquelles vous êtes reconnaissable et dont vous n'avez pas donné votre consentement. Outre une question de droit, c'est une question de courtoisie et de respect.
+1 Purle Haze


"Pour clôre les débats, petite comparaison avec Edvige, le fichier de police vivement contesté"

==> Dommage que cette question ne soit abordée que "pour clôre les débats", car c'est le vrai problème de Facebook (bien plus que les peurs exagérées de pédophilie ou de drogue, comme l'a brillament fait remarqué David Abiker)

Pour cela, un coup d'oeil sur la notice Wikipédia de Facebook, qui résume tous ces problèmes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Facebook#Controverses
Notamment ceci : le contrat passé avec les utilisateurs de Facebook spécifie que toutes les données entrées sur le site (messages, éléments de profils, photos etc.) ont leurs droits concédés sous licence à Facebook qui a le droit de les utiliser pour ses publicités, de les revendre à des tiers, de les sous-licencier, etc. De plus Facebook se réserve le droit de les conserver archivées sans limite de durée
Microsoft a racheté une part de Facebook en octobre 2007, au prix de 250 dollars par fiche ==> ce sont les informations entrées par les facebookiens qui ont autant de valeur !

Avoir peur d'être fiché par le gouvernement, et d'un autre côté donner toutes sortes d'informations qui seront ensuite archivées et revendues à n'importe qui, c'est ridicule...
Vous avez sélectionné une vignette pour battre le record de visionnage sur dailymotion?
Je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit sur la protection des donnees :

lorsque Thibaut Charron dit que facebook est soumis aux lois, et qu'il sne vont pas "vendre" les informations a des tiers : Facebook est evaluee en milliards de dollars, mais n'est pas une companie qui genere tant d'argent de facto : cette evaluation n'est basse que sur la valeur des donnees possedees par Facebook : Lorsque le gamin a la tete de la companie va decider d'ici une annee ou deux de prendre sa retraite : qui, en rachatant la companie va devenir proprietaire de ces donnees ? Et de quelle maniere vont-elles alors etre utilissees ?

Un autre porblem aborde ni dan sle reportage original ni dans l'emission @SI de cette semaine est le danger enorme des attaques contre le serveurs facebook : que ce soient des personnes privees, des groupes ayant des actions purement malhonnette et surtout l'utilisation de donnees pour des vols d'identite, ou meme certains groupes politiques voire certains grouvernements, a l'origine de ces attaues, Facebook est aujourd'hui l'un de sites le plus attaque de tout le web, et on ne peut jamais etre a 100 % de qui va se retrouver avec nos informations privees
Voulant être dans le coup, dans l'ère du temps, à la page, dans le mouv', branché, cool (rayez la mention la moins in, la moins hype, la moins fun), je me suis inscrit sur Facebook, sans avoir la moindre idée de ce qu'il en était. Après une dizaine de minutes passées sur le site, une question m'est venue, soudain :

[large]MAIS A QUOI CA SERT ???????[/large]

Non parce que Dailymotion, E-mule, Deezer, Wikipédia, Meetic, j'ai bien compris la finalité. Et Grosnichons.com, je vois bien ce qu'on peut en retirer aussi...

Mais ce Facebook, je pige pas...

Alors voilà, si vous pouviez m'expliquer, histoire que je ne reste pas un ringard, un naze, un bouffon... (rayez la mention que vous voudrez !)

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