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Euro, les vannes sont ouvertes

A-t-on le droit d'en parler, ou bien est-ce interdit ?

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Dans un entretien à Mediapart, François Hollande critique les réponses faites à la crise financière qui menace l'euro et pointe la responsabilité des pays européens. L'ancien premier secrétaire du PS revient sur ses engagements européens, sa défense du Traité constitutionnel en 2005 et sur ce qu'il convient de faire en Europe maintenant. Il répond aussi sur ce que pourrait être un programme de gauche.

« François Hollande: les leçons de la crise grecque pour l'Europe et pour la gauche », par Edwy Plenel, Laurent Mauduit, Martine Orange et Vincent Truffy, Mediapart, 7 mai 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/france/060510/francois-hollande-les-lecons-de-la-crise-grecque-pour-leurope-et-pour-la-gauch

1ère partie : http://www.dailymotion.com/video/xd73jd_francois-hollande-sur-la-crise-en-e_news

P.S. : pas encore lu/vu
Pour ceux qui pouvaient en douter encore, après le mystérieux graphe de la journée du CAC40, est arrivée La Grosse Panique à Wall Street, erreur de trading???, aucune sécurité n'a fonctionné, 700 milliards de $ évaporés en 10 minutes, la guerre économique se fait elle désormais à visage découvert sur les marchés??

Cette séance du 6 mai va faire débat et ne restera pas sans conséquences
les nominés aux big brother awards France 2010:
http://bigbrotherawards.eu.org/spip.php?page=liste-bba&annee=2010&statut=nomine
Ce serait un triste moment que la fin de l'euro

Pour ma part si ça arrivait, je ne me réjouirais pas avec "la gauche de la gauche". Et je penserais que ceux qui défendaient malgré tout, malgré Giscard et Chirac et Raffarin, malgré Etienne Chouard, le TCE en 2005, avaient un peu raison.
J'ai bien l'impression que tout ca c'est beaucoup de bruit pour rien... Aucun etat de l'eurogroupe n'a interet a quiter la zone euro alors pourquoi est ce qu'il exploserai ? Au pire il perd 30% face au dollars et retrouve son niveau du debut des années 2000.
Bref cette histoire me semble etre la grippe A du momment qu'on aura oublié aussi vite qu'elle est venu.

On aime bien jouer a ce faire peur (meme chez @si malheureusement)
Une interrogation, ce soir, à propose de la médiatisation de la crise grecque : il y a eu - semble-t-il - hier 3 morts "innocents", tués dans un incendie provoqué par des "casseurs".
Et aujourd'hui, c'est oublié! Je n'en trouve pas trace dans les Unes des journaux en ligne, ni à la radio quand je l'écoute. Je m'attendais à un déferlement médiatique pour déconsidérer les manifestants. Et je ne m'explique pas bien ce silence. Quelqu'un pourrait m'expliquer?
Je ne suis pas économiste, mais j'ai souvenir d'avoir appris à l'école que si l'Allemagne avait un Mark fort, c'est parce qu'elle vendait des produits de très haute qualité et de réputation, ce qui lui permettait de vendre le prix qu'elle voulait. Donc sa monnaie n'est jamais menacée et elle peut exporter.
La France,par contre, fait dans la moyenne gamme, et est en grande concurrence avec pas mal d'autres pays. Elle est donc limitée et doit laisser filer sa monnaie en dévaluant régulièrement pour que le prix de ses produits restent compétitifs. Et donc sa monnaie doit être plus faible.
Quand le mark est devenu l'euro, ce qui est le cas vue la politique de la BCE, d'ailleurs, c'était une condition de l'Allemagne, que la BCE applique les mêmes principes que la Banque d'Allemagne, c'était forcément un problème pour les autres pays.
Mais pour expliquer le peu de croissance en Europe hors Allemagne, on trouvait des tas de raisons qui arrangeaient : baisse des salaires et des charges, besoin de délocalisation, tout pour engraisser l'actionnaire plutôt que le salariat (si on exclut les grands patrons, évidemment).
C'est bien pourquoi Merkel villipende la Grèce, parce qu'elle ne joue pas le jeu. Elle devrait se comporter comme l'Allemagne, et travailler et produire du haut de gamme. L'Europe ne mérite l'euro que si elle se comporte en toutes circonstances comme l'Allemagne.

Mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée pour notre pays de maintenir une monnaie forte.
Mais je ne suis pas économiste.
La question est tres bonne Daniel.
Et sous jacente, la volonté des élites, au delà de la volonté des peuples de former un ensemble flou extra national ou se prennent les décisions.
Et ce depuis très très longtemps.
Le problème en disant cela, c'est que je navigue entre d'un coté une réalité, le traité de Lisbonne, ratifié contre les peuples, et d'un autre côté des thèses complotistes, alimentées par des faits troublants. Pourquoi n'a t'on jamais entendu parler de Bilderberg, avant qu'Internet n'impose le sujet?
Et aussi plutôt que de savoir si Ribery a couché, pourquoi n'entends t'on jamais parler du Siecle? Je veux bien entendre qu'il ne s'agit que d'une réunion caritative qui regroupe de manière régulière tout ce que la France compte de personnages importants. Mais même dans ce cas, savoir qu'il y a des repas réguliers entre Chabot, Sarkozy et Strauss kahn, n'est il pas en soi une information importante???
L'Euro , l'arnaque ou comment peser sur le budget des ménages
sans que le citoyen ne s'en apercoive !! Des milliers d'augmentations
monstrueuse sont venues nous flinguer nos budgets à toutes et à tous
et tout ca depuis l'avènement de la monnaie unique en 2002 .
Des dépenses quotidiennes bien sur !! La baguette , Le litre d'essence ,
L'épicerie sous toutes ces formes , Fruits , Légumes , Presse (oui Daniel)
Loyer , EDF , GDF , Les Banques (ah les Banques) ect , ect .....
Car voyez vous je ne suis pas nostalgique du franc , non , mais je m'amuse
assez souvent à convertir le moindre achat en franc !!!
El là bien sur , oh stuppeur , mais on s'est fait e....... !!
Mais oui et bien pro......
Houa ! forum de haut niveau, que me permet une " mise à jour ".
j'espère que personne viendra pourrir cette discussion passionnante
pommade gratuite et sincère;-)
gamma
déjà posté par Fred B mais je n'y résiste pas

« Qui gouverne réellement la France ? » http://www.dailymotion.com/video/x9sidf_qui-gouverne-la-france-extrait-1_news
( parce qu'il n'y a pas de forum réservé aux « Vite dit » des @sinautes )

En voilà un autre sujet d'émission a priori intéressant : « Les médias sont ils libres par rapport aux marques et au pouvoir économique » http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/index.php?id=91163

( juste écouté quelques minutes de de cette émission Service Public sur France Inter jeudi 6 mai 2010 )

Invitée : Marie-Monique Robin
journaliste, réalisatrice auteur de "Torture made in USA" à voir sur Médiapart, Marie-Monique Robin avait également réalisé « Le monde selon Monsanto, De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien »
L'euro ! Il m'a fallu longtemps pour m'y faire. Bon,s'il s'en va,je gage que ça ira plus vite.
Il est, en effet, tout à fait naturel que les imbéciles et les escrocs (l'une de ces qualité n'excluant nullement l'autre) qui tiennent le haut du pavé aient "ringardisé" le plus simple bon sens qui faisait penser à pas mal de gens que cette construction artificielle allait durer moins que les contributions et conduire vers de robustes catastrophes...

Les politiciens et les journalistes ne se sont pas illustrés dans cette misérable mascarade.

***
Hypothèse optimiste: Ha, vivement que la campagne des législatives anglaises se terminent...
Oui, l'euro a produit de l'inflation, rappelait périodiquement le JT quand le prix des pâtes augmentait trop vite, mais ce rappel était expédié dans des micro-trottoirs, relégué dans la bouche de quelques ménagères interrogées devant le rayon spaghetti, comme pour ringardiser d'avance le propos.

Et vous savez quel est le vrai problème là-dedans? C'est qu'on n'entendait personne nous dire que la hausse de certains prix n'est pas un mauvaise chose en soi, et que le problème c'est quand ces hausses ne se repercutent pas sur les salaires (et se retrouvent, par exemple, syphonnées par le capital).

Sortir la Grèce de l'euro maintenant ne résoudrait absolument rien pour les Grecs. La drachme serait immédiatement dévaluée, ce qui provoquerait forcément un défaut sur la dette libellée en euros. Et pas juste un petit défaut ou les dettes seront payées sur 15 ans au lieu de 10, le genre de défaut ou les créditeurs ne reverront pas leur argent, ramenant d'un coup sur le tapis le fameux risque systémique pour les banques européennes. Non seulement cela, mais avec la crise de confiance qui s'ensuivra, les taux d'intérêts des pays de toute la zone vont augmenter (si un pays qui va trop mal se fait virer pour qu'il aille faire défaut dans son coin, qui voudra acheter de la dette espagnole?), ce qui continuera le cercle vicieux.

Or dans la zone euro, ce qui prime, c'est le dogmatisme néo-libéral : il est urgent de déréglementer, d'ouvrir à la concurrence, etc. C'est précisément cette politique libérale qui à pour conséquence la montée des inégalités, les délocalisations, la compétition fiscale. Abandonner l'euro serait un symbole, tout comme l'adopter en fut un, mais bien insuffisant cependant pour faire cesser le cercle vicieux dans lequel l'europe est prise.

Je suis assez d'accord avec cela, mais je pense également que si nous abandonnons l'euro en pleine crise, cela se fera dans la douleur (peut-être pas autant pour nous que pour les "PIIGS", mais tout de même) et nous en payerons le prix pendant de très nombreuses années.
Voilà une émission qui s'annonce intéressante.

Si je puis me permettre une suggestion, ça serait intéressant d'essayer de comprendre exactement ce qui fait dire que la crise grecque (ou portugaise, ou espagnole, ou française, qui sait) serait denature à faire disparaitre l'euro.

Je comprends bien l'ambiance générale: les états européens sont désunis, le nationalisme revient en force partout, c'est le chacun pour soi. Ce n'est certes pas la fête à l'union.

OK. Mais au delà de ces condidérations d'ensemble il me semble qu'il manque l'explication précise du mécanisme qui fait que, si par exemple la Grèce n'arrivait plus à rembourser ses dettes en euros, ça serait plus grave que si elle n'arrivait plus à les payers en drachme, et pourquoi ce plus grave là conduirait à la dissolution de l'euro (qu'elle soit souhaitable ou pas).
Il est grand temps que le débat soit publique. Mais ce qu'il convient de souligner, c'est que ce n'est pas "à cause de" ou "grâce à" l'euro que nous sommes dans la présente situation. C'est une grossière illusion de croire qu'une monnaie est autre chose que l'instrument d'une politique économique, fiscale, et budgétaire. Or dans la zone euro, ce qui prime, c'est le dogmatisme néo-libéral : il est urgent de déréglementer, d'ouvrir à la concurrence, etc. C'est précisément cette politique libérale qui à pour conséquence la montée des inégalités, les délocalisations, la compétition fiscale. Abandonner l'euro serait un symbole, tout comme l'adopter en fut un, mais bien insuffisant cependant pour faire cesser le cercle vicieux dans lequel l'europe est prise.
Il me semble qu'hier soir, au cours du débat, un ou deux intervenants ont envisagé que la Grèce sorte de l'Euro le temps de se refaire une santé... Ensuite pourquoi pas l'Espagne, le Portugal, la France etc...
Pourrait-on voir très prochainement un abandon de l'Euro et un retour aux monnaies d'avant ? D'autant qu'à l'heure actuelle, vu le coût de la vie, 1 € = 1 FF et des petites broutilles. Nan ?
Ben justement, puisqu'on en parle, je me suis demandé à moi-même personnellement si tout ce grand ramdam à propos de la Grèce, ces agences de notations, cette spéculation, le Portugal, l'Espagne et tous les PIGS n'avait pas pour but ultime la dévaluation de l'euro par rapport au dollar. Puisque, finalement, notre monnaie "dévisse" sans trop de commentaires d'ailleurs.
Je ne connais absolument rien à l'économie, mais j'ai des oreilles... Quand j'entends pendant des mois que la "hauteur" de l'euro est un problème pour l'exportation et que les Américains font ce qu'ils veulent et dévaluent, quand j'entends que le huan est sous-estimé et avantage la balance des échanges de la Chine... Et quand j'entends que l'euro ne vaut "plus que tant par rapport au dollar"... Je ne peux m'empêcher de faire le rapport.
Oui, je sais, c'est un peu hors sujet, mais en même temps, peut-on dévaluer une monnaie comme ça, en le décidant ? Ou faut-il une crise de la taille de celle que vit la Grèce ?
une femme de 70 ans et une jeune fille de vingt ans à la terrasse d'un café :

la retraitée :
" à ton âge, je travaillais "
-au vôtre, je travaillerai.....


toutenbateau
Hier soir, à http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1043 les économistes invités annonçaient à peu de chose près la même chose que Stiglitz...
Pour une fois, l'animateur-qui-est-partout-sur-lémédia-pour-nous-parler-des-pipoles était devenu pertinent : il parlait en tant que Grec.
Bonjour,
A trop vouloir une Europe commerciale, nous n'avons à faire aujourd'hui qu'à des commerçants.
Passionnante question, mais à recadrer dans le contexte général de la spéculation, de la recherche d'une maximisation des profits sur une terre où la croissance ne suffit plus, car trop faible, il faut donc au capital récupérer l'argent sur le dos des droits sociaux, etc., il me semble.

L'€uro a été un moyen, ce n'était pas un but en soi.

Peut-on par ce prisme retrouver l'entièreté du débat ? Je n'en suis pas sûre. Il y a un côté un peu "nostalgique" dans ce débat-là.

http://anthropia.blogg.org
Des années 70 aux années 90, nous avions le système du "Serpent Monétaire Européen"... les monnaies nationales étaient encadrées dans une sorte de couloir ou corridor (taux plancher et un taux plafond).

Cela n'avait pourtant pas empêché que la Livre Sterling en 1992 ait été dévaluée (vous vous rappeler Georges Soros celui qui a gagné 1 milliards de dollars en 1 nuit et fit tomber la banque d'Angleterre...).

Du coup et ensuite, ces mêmes fonds spéculatifs s'en sont pris au franc français la même année qui avait failli être dévalué... cela a échoué.

La mise en place de l''Euro ne permet plus (pour le moment) d'attaquer les monnaies nationales comme c'était le cas auparavant... L'Euro est devenu la plus forte monnaie du monde et de plus en plus une monnaie de référence aux niveau des transactions internationales.

Les Allemands eux-mêmes ont fait un grand sacrifice en abandonnant le Mark (qui était leur fierté) au profit de l'Euro et je peux comprendre leur attitude de méfiance vis-à-vis de pays un peu moins disciplinés au niveau budgétaire comme la Grèce.

C'est vrai aussi que l'Euro a crée une sorte de baisse du pouvoir d'achat mais que font les politiques ??!

Ce sont eux qui doivent encadrer tout cela !!
Ce sont eux qui n'ont pas le courage de s'en prendre à la Grande Distribution qui nous "assassine" en nous "vidant nos poches" dès qu'on rentre dans leur magasin...
Ce sont eux qui ne font rien face aux hypermarchés : la Grande Distribution représente aujourd'hui 15% du PNB de la France et 1 million d'emplois. C'est beaucoup et nos chers élus ne font rien...
Ce sont également eux qui doivent faire en sorte que l'Europe se ressaisisse. Barroso n'est apparemment pas Jacques Delors...

Je maintiens que l'Euro est une bonne idée mais quand BRUXELLE nous commande sans demander notre avis, il ne faut pas s'étonner que nous en arrivions là...

J'en viens à me demander si les Anglais et les Suisses n'ont pas eu raison quand même...

SEMIR
euro les simples d'esprit .....


toutenbateau

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