52
Commentaires

Et au premier acte, Varoufakis tua la Troïka...

Enfin, un héros ! Commençons par l'anecdotique, le superficiel, l'image.

Derniers commentaires

Des appels à la mobilisation commencent à être lancés pour le 11 février en soutien au peuple Grec face au coup de force tenté par les gouvernements européens et la BCE pour leur imposer les politiques d'austérité malgré le refus démocratique du peuple grec de ces politiques.
Le 11 février c'est le jour où vont se réunir les ministres de l'euro group pour "tenter d'arrêter une position commune sur la Grèce", autant dire pour "tenter d'arrêter une position commune conforme à la position de Merkel et de Hollande sur la Grèce".
http://www.lemonde.fr/europe/video/2015/02/05/apres-la-decision-de-la-bce-que-peut-faire-la-grece_4571033_3214.html

Décision de la BCE de ne plus accepter les titres de dette de l'état grec en garantie pour le refinancement de leurs banques.
Où avez -vous pris que "la france",les socialistes je suppose dont Sapin,lèveraient ne serait-ce que le petit doigt pour soutenir Syriza?
Est-ce que par hasard l'Europe libérale se serait trouvée dans une terrible impasse, du fait que l'euro était mal calibré, et que l'austérité générale (dans laquelle je mets les lois Hartz en Allemagne) n'a fait que la replonger dans la crise.?
Comme les imbéciles qu'ils sont, les dirigeants européens et européistes n'auraient pas osé revenir sur leurs erreurs, et se seraient trouvés comme des rois nus.
Mais en humains bien normaux, et en tant que représentants bien classiques de l'espèce mâle, se seraient-ils trouvés dans une situation où ils voulaient bien revenir sur leurs erreurs, mais sans avoir à reconnaître qu'ils avaient fait des erreurs monstrueuses ?

L'arrivée de Syriza est une aubaine dans ce genre de circonstances : Oui ! C'est Syriza, les Grecs, ces métèques (référence Moustaki, et en plus, ça rime), qui nous ont obligés : nous on ne voulait pas, nous avions raison, mais sous la contrainte, nous avons été dans l'obligation de faire autrement. Mais c'est la démocratie, n'est-ce-pas ?
Il n'y a qu'à écouter le revirement de Guetta sur Inter, ça c'est du grand art...

Cela fait des années qu'ils s’assoient sur la démocratie, mais ça va le faire...,

Bon ! Je ne m'en fais pas pour eux, eux et le libéralisme retomberont sur leurs pieds, comme les chats, ils ont neuf vies.
Et Syriza reviendra dans le groupe, l'attrait du pouvoir finira par tuer leurs rêves.

On assiste quand même à quelque chose d'incroyable il y a encore 1 an.
Mais il ne faut pas se faire des films : l'économie européenne craque de partout, les crash-tests des banques sont officieusement catastrophiques, tous les indicateurs sont au rouge. On pourra toujours mettre la crise sur le dos des odieux gauchistes.
Et si ça marche, on dira que c'était quand même l'austérité et leurs réformes qui ont marché...
Les journalistes découvrent ce que le front de gauche explique depuis 10 ans :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150202trib8cbf2dbf0/pourquoi-la-grece-est-deja-en-position-de-force.html

Et oui la perspective de perdre plus d'argent alors qu'ils pourraient en sauver une partie est un levier pour obliger les créanciers à renégocier une dette.
Varoufakis qui passe de Valve, créateur des jeux Half-Life et de Steam (la principale plate forme de vente de jeux dématérialisés) ça fait bizarre tout de même, quoi que Steam se porte extrémement bien, pourvu que la Gréce se mette a vendre des dessins de chapeaux!

https://wiki.teamfortress.com/wiki/Cosmetic_items/fr Bon apprement Varoufakis n'a pas inventé le chapeau dans Team Fortress2, c'était avant son recrutement :)
Face à toute cette poudre aux yeux, il ne faudra surtout pas oublier que l'euro, d'un point de vue purement économique, est une absurdité à laquelle l'Europe doit beaucoup de misère. Il ne faudra pas oublier qu'on ne peut se pretendre solidaire du monde entier, voire seulement de l'Europe entiere, quand on n'est meme pas capable de se solidariser reellement, autrement que pas des formules creuses, avec ceux qui nous sont le plus immédiatement confies, en tant que nos voisins de pallier, ou les habitants du pays qui nous est specialement confié en tant que citoyens. Il faudra donc savoir se dire, comme on l'a toujours fait quand on est au moins un bon citoyen soucieux, au moins, du bien commun de son pays, non pas seulement "je suis un Grec", mais auss, "je suis un chomeur ou un salarié Français victime des conséquences désastreuses de l'euro", et c'est pourquoi il me serait bien difficile de le trouver acceptable, si vraiment je suis assez solidaire de lui pour trouver que les misères qui lui sont faites, c'est comme si elles m'etaient faites à moi.
Il ne faudra pas oublier que la justification ultime de cette absurdité economique qu'est l'euro, est que les européens ne seraient, soit-disant, pas capables de se solidariser assez les uns des autres, pour former une puissance à l'echelle de celles de demain, en mesure de se defendre militairement et industriellement contre les autres, sans partager une meme monnaie, sans donc que leur soit imposée cette ceinture de fer de l'euro. La raison ultime de l'euro, n'est une bonne raison qu'aux yeux de gens qui ne croient pas en la democratie, etant donné que si les européens parvenaient à resoudre ce probleme que pose la modernité, s'ils parvenaient à avoir des democraties avec des populations massives, de plusieurs millions d'hommes, qui pourtant fonctionnent bien, alors ils auraient des pays gouvernés de maniere intelligente, capables donc de se solidariser assez, etant donné que c'est la seule chose intelligente qu'ils peuvent faire. Se solidariser assez, militairement, industriellement, et humainement, pour les européens, n'etant pas la meme chose que partager une meme monnaie, et ne necessitant pas cela. La solution au probleme de ces democraties modernes, avec des populations de millions de personnes, qui peinent a fonctionner, peinent donc a etre gouvernees intelligemment, elle existe surement : ce pourraient etre des structures politiques, par exemple des partis qui marchent mieux, des citoyens qui parviennent peu a peu à s'organiser comme il faut pour constituer des forces et des intelligences collectives, capables d'imposer des choix intelligents et soucieux du bien commun. Et c'est, par la meme occasion, la solution au probleme europeen, car c'est cela qui permettrait d'avoir des pays européens capables de faire cette chose intelligente que serait leur solidarisation, sans avoir recours a cette ceinture de fer de l'euro. Ceinture qui, il ne faut pas l'oublier, fut inventee par des gens qui n'ont jamais vraiment cru en la democratie, contrairement aux traditions vraiment democrates qui existerent, et devraient encore exister, en Europe.
Ça serait bien que Quatremer lise votre récit et votre analyse au lieu de s'enfermer dans "ses cacas nerveux" : ses deux derniers "papiers" (torchons ?) sur le sujet dise clairement sa mauvaise foi (déjà bien connue) et son idôlatrie de l'Europe libérale, à un tel point que faute d'arguments, il s'en tient désormais à l'éructation.
Vivement la visite à Berlin. http://www.spiegel.de/img/0,1020,1151483,00.jpg
Les intellectuels grecs ( ils pourraient, dit-on, lire Platon et Aristote dans le texte) me semblent de taille à réaliser au moins un exploit: faire apparaître le libéralisme économique dans sa nudité, débarrassé de ses oripeaux européistes et moralisateurs. Quand le roi est nu, alors seulement il est guillotinable.
Un peu énamouré le Daniel, non? Les débuts sont certes prometteurs mais la secte de la Sainte Dette veille!
Le coup de la cravate, ça me rappelle nos faucialistes en 1981. Arrivés au pouvoir maigres et en R18 d'occasion, ils sont repartis gras et en Safrane de fonction.

Nous, on était plus maigres.

Espérons pour les Grecs que les Syriza mettront plus de temps à passer à la cravate.
Et dans les proches années à venir nous verrons des nouveaux nés mâles se prénommer Yannis ! D'ailleurs c'est un très joli prénom. Pardonnez moi, je ne suis pas sérieuse.
Mouais,

Je suis assez déçu que M Varoufakis n'ait pas mis un coup de pied dans la fourmillière des conférences de presse à deux têtes d'après tête à tête.
On est dans le bien pensant, le bien séant, entre-soi...en dorures de salon.

Si Lazard-Pigasse banque choisie...que va pouvoir écrire le condescendant (un ou deux mots) Arnaud Leparmentier dans son journal Le Monde.
Dans l'émission Ce Soir Ou Jamais (visionnée en Replay, hier) sa tête à claques a régurgité avec suffissance, morgue, supériotié, hâchis verbal intégré.. le prêchi-prêcha des dogmes libéraux sur la dette....

Risque être pris entre marteau et enclume. Va-t-on assister à une sénce de transformisme économique?

Sur un site d'analyse des médias comme @SI, ce "monsieur" est à suivre.
Juncker donnant les leçons de morale aux Grecs, je ne m'en lasse pas.

Pigasse; lui, va là où il y du fric à faire.

Rien d'autre.
Vu les enjeux, on peut craindre pour leur vie....

Bravo pour l'article.
""quand deux partenaires doivent discuter d'un problème, il y a deux solutions. Soit ils s'assoient l'un en face de l'autre, soient ils s'assoient côte à côte, et assoient le problème en face d'eux".
Un conseil amical pour Mélenchon-Laurent ?
Jolie formule de Varoufakis, et belle adaptation au couple méluchorentien. Problèmes variés : l'abstention, le parti socialiste (va-t-on voir Laurent le traiter comme un PaSok français, un PASOF, ou verra-t-on Mélenchon appeler à voter Solférino au second tour ?), les louvoiements écologistes (un coup indépendant, un coup avec le FDG), l'attitude de Nouvelle Donne... La gauche vraie, la gauche pas lâche est émiettée, et s'émiette encore, incapable de cohérence. Les cantonales qui viennent le montrent déjà :

Le PG, qui veut rassembler cette gauche et au-delà, et n'y arrive pas, pose comme condition de sa participation à une coalition ceci : qu'au second tour on n'appelle pas à voter PS. Ce qui ne peut que soulever des accusations de sectarisme.

Ensemble, qui est une fusion de partis politiques, travaille uniquement à partir de collectifs dédiés : qu'on vienne lui proposer une action et le voilà qui renâcle, et l'on finit par comprendre que si cette proposition était née au sein d'un comité chargé de la faire naître et vivre, tout aurait été différent. C'est ici une culture du consensus forcé, où la parité des éléments est indispensable. Issue des conditions d'émergence de cette formation politique, elle impose le respect strict de l'égalité des poids d'origines différentes ; aucune initiative individuelle ne peut donc y être considérée autrement qu'avec inquiétude, car elle risque d'apporter avec elle un ferment de discorde.

Le PC, anticapitaliste, qui refuse de rompre clairement avec le PS procapitaliste, part un coup avec celui-ci, tuant le FDG, un coup avec les autres forces de gauche, resuscitant le FDG. Cette douche écossaise rend tout le monde méfiant. Sa suprématie en terme de masse n'incite pas non plus à la sérénité lors des discussions, personne n'ayant envie de servir simplement de marche-pied pour les carrières de ce qui ressemble à une bande de retourneurs de vestes sans foi bien nette.

Et c'est alors qu'on se prend à mesurer toute l'étendue de ce qu'ont dû surmonter les fondateurs de l'amalgame SyRizA, qui ont fédéré 19 formations politiques. On est des petits bras, en France. Raison pour laquelle cette formule "s'asseoir côte à côte, avec le problème en face de soi" est grecque, et non française.
1 > Le PG, , pose comme condition de sa participation à une coalition ceci : qu'au second tour on n'appelle pas à voter PS. Ce qui ne peut que soulever des accusations de sectarisme.

2> Le PC, anticapitaliste, qui refuse de rompre clairement avec le PS procapitaliste, part un coup avec celui-ci, tuant le FDG, un coup avec les autres forces de gauche, resuscitant le FDG

Il faudrait savoir ! Sectarisme ou évidence?

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.