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En vrac

Presque un mois. Un mois demain. Un mois déjà. La vie reprend. On fait semblant.

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Tartufe a une kalachnikov et il a flingué Molière.
Pour la sensation d'être en vrac penser à la nature des victimes et au rôle qu'elles jouaient dans nos vies. Une vieille tradition européenne reconnait à certains le rôle de "bouffons". Ils ont acquis par leur talent le droit de dire aux puissants "Non,César, tu n'es pas Dieu!" ,la moquerie et la caricature leur sont permises.On se souvient de certains d'entre eux comme TRIBOULET ou Coluche,Bedos ("Eh oui! C'est ça la gauche!"),les chansonniers,Daumier. Personne n'aurait songé à inquiéter ces institutions. Penser au général de Gaulle caricaturé par "le journal satirique paraissant le mercredi" (LA COUR)...Je ne crois pas que les tristes personnages qui massacrent des enfants soient capables de comprendre et encore moins d'aimer cette façon d'agir.Désormais le mercredi je cherche en vain les carricatures de Cabu dans le CANARD et la place de Charlie est vide chez mon kiosquier. La redoutable question qui est alors posée est "Peut-on abolir une tradition millénaire à coups de fusils?"
"Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

Et donc...

Un truand qui a permis une évasion fiscale astronomique se retrouve à la tête de l'Europe. Personne ne l'a élu.
Les grecs, victimes, entre autres européens, de sa truanderie, votent souverainement pour des dirigeants qui cherchent à leur sortir la tête de l'eau.

Mais non : le truand pas élu leur répond qu' "il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

Qu'attend-on ?

On pourrait commencer par tous signaler à Juncker (et bien d'autres) : JE SUIS GREC
Dur, très dur quand la démocratie (son idéal, car elle n'existe jamais de façon entièrement satisfaisante, elle est toujours à réinventer) est attaquée sur plusieurs fronts comme en ce moment : fascisme ouvert de l'EI et ses congénères, fascisme masqué de l'extrême-droite européenne, ou du pouvoir russe actuel, dictature larvée des marchés financiers et des publicitaires... qui paraît soft à côté, mais participe quand même de l'alimentation des deux voire trois premiers périls. (je n'aime pas dire LE capitalisme car il y en a plusieurs sortes ; historiquement et géographiquement ; du reste on devrait aussi peut-être faire attention à ne pas trop dire "les marchés" comme vous nous avez appris avec d'autres, DS, à ne pas dire "lémédia"... mais c'est peut-être faiblesse réformiste de penser ça).

Reste à savoir quoi faire : après le 21 avril .2002 il y en a qui comme moi sont entrés dans des partis politiques pour agir (car c'est toujours vrai, les partis ont besoin de militants - même si certains leaders préfèrent avoir des supporters) ; il y a les associations ; il y a des journalistes qui font un vrai travail et des enseignants aussi, au fait c'est sans doute sur eux qu'il faudrait s'appuyer (et non pas taper comme font certains rectorats dès qu'un prof de philo tente une vraie discussion avec ses élèves). Certains en lycée font des choses très bien, comme des rencontres avec la presse préparées par leurs élèves, sur des sujets très brûlants parfois : pas le journaliste qui se pointe à la sortie pour prendre au vol des propos d'élèves, mais justement une visite préparée, pour permettre un échange, un vrai, avec des adolescents qui ont eux aussi des questions à poser aux journalistes, et nullement envie de servir de faire-valoir ou repoussoir en jouant les porte-parole improvisés d'une génération.

Et ça me fait penser, Daniel, je me souviens du bon temps de l'émission @si sur la 5 quand vous faisiez décrypter des images d'actu (ou des pubs, je crois) par des élèves de collège. C'était vraiment très bien, ça nous instruisait nous (le public adulte ou ado d'ailleurs aussi) sur la façon dont des ados perçoivent les images télé. Peut-être que ce serait à refaire, en incluant aussi les " nouveaux médias", des vidéos virales, etc. C'est sans doute risqué d'essayer, pour x raisons, mais ce serait sûrement une expérience qui ferait oeuvre utile, permettant de refaire le lien entre la parole de la jeunesse et celle des bons médias! Et si vous demandiez aux enseignants qui étaient sur votre plateau l'autre jour ?
DS,

Depuis un mois à peu près, vous avez non seulement été spectateur des événements dont nous avons tous été spectateurs, mais en plus :
- en étant, physiquement, pas si loin des lieux de l'affaire ( à coup sûr, ceux qui sont à 1000 km voient les choses autrement)
- en étant, professionnellement, très proche de certaines victimes
- en commentant en direct vos pensées, vos sentiments, vos faits et gestes.
- en écrivant aussi, un peu plus "pour la postérité que dans des chroniques publiées au jour le jour.

Et au bout d'un mois, vous êtes en vrac.

Croyez bien que j'en suis désolée pour vous, mais ça ne m'étonne pas plus que ça.

Vous n'avez pas des potes (ou des amis, mais des vrais, pas n'importe quel people parmi es 4 millions du 11 janvier) qui peuvent vous accueillir quelques jours, au grand air, sans connexion ou presque ?
C'est très important d'être témoin de son temps et très intéressant de se regarder dans un miroir, et très intellectuellement satisfaisant de rendre compte de son reflet en train d'être témoin de son temps, surtout quand on le fait pour des "voyeurs" qui paient pour vous lire ... mais prendre soin de soi c'est pas complètement optionnel, et quand on revient en forme, oxygéné, les faits de son temps ne vont pas mieux, mais le miroir réfléchit toujours et on est moins en vrac.

Je lirais avec plaisir une chronique postée de loin où DS s'émerveille devant l'arrivée d'une fleur d'amandier, ou la mer qui s'en fout, ou le soleil qui se lève... rien de tels que les amandiers, le sel de mer ou les UV pour ranger le vrac.

Prenez des vacances, c'est une nécessité professionnelle.
En vrac Daniel ? écoutez donc Rama yade !

Alors on s'y met ou quoi ?

(version longue)
On n'arrive pas à l'avaler, cette histoire, parce qu'on les aimait vraiment, ces mecs, et qu'on aimait ce qu'ils représentaient. On sait bien qu'ils n'étaient pas du mauvais coté, et cette injustice ne passe pas, et en même temps elle nous décile sur des injustices passées.
On pense à ce que disait cet algérien sur Facebook. Madame, (répondait-il à une brave dame qui sommait les musulmans de faire comprendre aux terroristes que le terrorisme, c'est mal), je suis algérien, dans les années 90 les terroristes ont tués 200 000 personnes dans notre pays, "on les a combattus par tout les moyens possibles, par les armes, par le malheur et le désespoir et même pacifiquement .....je n'ajouterai rien". Et on se dit, bon sang, est-ce qu'on aurait dû voir ? Est-ce qu'on a pas failli à soutenir les millions d'algériens (musulmans...) désireux de vivre dans une société normale, pas extrémiste, qui souffraient à ce moment ?
Et les talibans ?
Là on ne sait plus, parce qu'on n'en arrivera quand même pas à penser que Bush avait raison. Et cette opposition dans laquelle tout le monde a tort laisse un goût amer.

On se renseigne. On veut connaître les idéologies de l'Islam radical. On lit des articles sur le wahhabisme, sur les Frères musulmans, et sur les fondements idéologiques du djihadisme. On voit bien qu'il s'agit de pensées rétrogrades, mais modernes, construites en contradiction de la modernité occidentale mais dépourvues de sens sans elle. On lit des articles sur la guerre civile d'Algérie dont parlait l'algérien cité ci-dessus. On voit qu'elle a commencé parce qu'une élection qui allait porter les islamistes (anti-démocratiques) au pouvoir avait été annulée. Là encore, tout le monde à tort. Et pourquoi les algériens ont-ils voté pour les islamistes ? Comme les tunisiens plus tard. Comme les égyptiens. Il y a le malaise des torts des régimes laïcs, mais autoritaires, et ce malaise : pourquoi ce soutien populaire à des gens liberticides et rétrogrades. C'est ça qui fout mal. On le sait bien, pourquoi. Parce que rejet du pouvoir et des élites qui les ont abandonnés. Mais qui sont plus ouvertes. Tout le monde a tort.
On aime bien la théorie de Slavoj Zizek, qui connaît un peu son affaire, vu qu'il a déjà vu un pays se déliter, et qui dit que l'islamisme radical est, comme le fascisme, une idéologie du ressentiment qui prospère là où les idéologies progressistes ont failli. L'envie de justice légitime des masses déçues par ceux qui devaient y répondre et kidnappées par des idéologies obscurantistes, ça permet de voir l'islamisme radical sans blâmer les pauvres outre mesure. Et ça donne une solution : des idéologies progressistes vraiment égalitaires, vraiment justes.
On repense à ce bouquin sur la génération assassinée des leaders progressistes des indépendances des pays colonisés, et on bout.

On regarde du côté du progressisme là où il existe. Et là on respire un grand coup, parce que ce n'est pas vraiment brillant. Les politiques qui ont mis en scène notre mouvement populaire du 11 janvier en faveur de la liberté d'expression se sont empressés d'y inviter des chefs d'Etats liberticides. Et après se sont empressé d'appliquer une circulaire (pourquoi, Taubira ?) qui entérine le délit d'opinion. On trouve qu'arrêter Dieudonné pour un tweet à trois jours d'une manifestation historique pour la liberté d'expression, ça relève de la faute politique. Tout le monde a tort.
On regarde du côté économique, et c'est aussi déprimant. Il y a un pays qui sort de la logique du pire en élisant un gouvernement de gauche. Mais au lieu de sauter sur l'occasion pour remettre en cause un système dont tout le monde sait qu'il est délétère et indéfendable, les politiques font des ronds de jambes. On espérait que Hollande ferait la volte face du lâche : bah non, même pas.

On ne sait pas quoi faire. On passe beaucoup trop de temps sur des forums ou des commentaires d'articles à s'agacer à cause de messages de gens qu'on ne connaît pas mais qui mélangent tout sur Charlie Hebdo, ou sur l'islam, ou sur l'économie. On voit par mille canaux interactifs le monde aller dans tous les sens où il ne faut pas et on ne sait pas comment agir pour l'arrêter. On voudrait hurler, ou parler. Et on se rend bien compte que cette frustration est stérile et dangereuse : on le voit bien, dans les vidéos des djihadistes, dans leur mise en scène, on y retrouve quelque chose qui ressemble à ça, une frustration narcissique, une envie de forcer le monde à les reconnaître et à les prendre en compte, en l'occurrence par le massacre et le n'importe quoi. Comme souvent, on n'arrive pas à lier le crime, si énorme soit-il, à la personne du criminel : en regardant ces vidéos, on voit avant tout des doubles cinglés au drapeau islamique, d'autres paumés de la modernité.
On pense à Timbuktu et à ses djihadistes pas méchants, mais parfaitement inhumains.

On se console, bizarrement, en relisant des vieux Charlie Mensuel et en écoutant Luz. Parce qu'on y retrouve cette intelligence de dire que nous n'avons pas à détenir la vérité universelle et qu'on peut se contenter d'être un individu pas d'accord, avec une opinion à laquelle tout le monde ne va pas souscrire, et de mauvais goût aussi parfois, et pas très responsable, et qu'en fait on s'en fout, on est grands, on va discuter, quoi. Que les individus sont plus importants que les symboles. Que le monde pourrait être meilleur.
On lit ça, on repense à ce qui est arrivé à Charlie Hebdo, et le cycle reprend : la connerie ne s'est pas trompée de cible.

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C'est formidable, cette conclusion.
ASI qui est sensé être un média à visage humain, se retrouve cul et chemise avec l'Huffington Post, contre... Contre... J'allais dire les musulmans, ou les arabes... C'est faux évidemment.... Gageons que tout le monde saura faire cette nuance...
M Schneidermann, dans votre vrac à vous, n'y a t-il jamais un moment où vous vous demandez quelle est votre part de responsabilité, en tant qu'Européen, Français, être humain, Journaliste.... Avant de choisir un camps, ce serait sympa une introspection....
Un documentaire diffusé la semaine dernière sur Arte mériterait une sérieuse discussion. Curieusement (ou pas ?), il ne semble pas avoir eu un grand écho. Guerre de l'ombre au Sahara. Il en arrive pourtant à une conclusion forte et sulfureuse: Les pays occidentaux, et en particulier la France, laissent délibérément prosperer le terrorisme afin d'avoir une légitimité à intervenir militairement et faire pression sur les pays concernés, dans le but bien sûr de contrôler les matières premieres: pétrole, uraninum ... Stratégie du pompier pyromane. Ou pour le dire autrement, ils préfèrent le chaos qui leur permet de tirer leur épingle du jeu aux régimes forts qu'ils leur font obstacle: en Irak, en Libye ... demain la Russie ?

Si c'est le cas, quelques attentats en Europe ne sont qu'une conséquence d'une politique beaucoup plus vaste qu'il faut assumer.
Demain je pense qu'on aura cette chronique : " Allo maman bobo "
"la France a changé, et elle ne le sait pas encore"

A voir la course à la délation, encouragée par les pouvoirs publics, lui le sait.

Et n'en dit rien, n'a rien dit hier sur cette face noire qui resurgit des années après Vichy.

(Oui, je sais, point Pétain)
Cher lider maximo,
Et puis, si vous n'avez pas le temps d'aller respirer, parce que les impératifs du métier seront toujours plus forts (en français on dit surbooké), consacrez même pas une heure à l'écoutedes chemins de la connaissance de ce vendredi.
Bonjour
…on aime bien quand Hollande dit : "la France a changé, et elle ne le sait pas encore"…
Allons soyez sérieux Daniel, c'est ce qu'on appelle la méthode couet trouvée par hasard par mollasson 1er (dire que j'ai voté pour lui au second tour !!!!)
Ce qui m'étonne Daniel, c'est votre étonnement.
Ce ton désabusé, flasque, déprimé, déprimant...

La tuerie de Charlie m'a permis de me replonger dans ma collection de Charlie d'avant 1978.
Elle m'a permis de relire les pages de Pierre Fournier...de relire aussi la Gueule Ouverte.
Le Monde que nous vivions en 2014 est une résultante de notre aveuglement, de notre fuite en avant "progressiste", scientiste...

Tiens plus près de nous le rapport de l'Oxfam 1% détient autant que 99%;
Tiens Denis Robert, Clairstream. Que n'a-t-il enduré?
S'est-on emparé de la lutte contre les paradis fiscaux, des fraudes fiscales, de l'évasion fiscale, de l'optimisation fiscale?
Non on laisse courir. Du bout des lèvres on agite de grands moulinets...L'image est suggestive.
Taxe Tobin, une peau de chagrin..
Les OGM les lobbies s'en chgargent.
Plus de millionnaires en France avec x millions de chômeurs...relation, non!
Un repensé de la Démocratie, une ébauche d'une réflexion sur le travail, un revenu inconditionnel minimum (empêcherait peut-être certains jeunes à trouver des réponses dans le fanatisme...)
On écoute Pierre Rabhi d'un oeil condescendant.
Une nouvelle économie verte va se faire un fric pas possible. Qui la démonte, qui en parle?
Un déni démocrtaique permanent. Qui va dire à Juncker que s'est un en****?

Déjà en 1975, en filligrane se dessinait ce que nous vivons.40 ans de perdu.

Hier je disais: "Ha, ça ira, ça ira, ça ira..."

Va-t-on encore voter pendant longtemps afin donner un blanc-seing aux seigneurs qui nous saignent?

Le "problème" n'est pas l'Islam. Ce n'est qu'un épiphénomène qui nous a fiat mal.

Le "problème est celui du pouvoir, du fric, de la domination, de l'écrasement, de l'ignorance, de l'obscurantisme, de la caste, de l'olligarchie, de la dictature, de l'appauvrissement volontaire de certains pour qu'une minorité s'enrichisse....
NON ! On ne se plante pas davant la video ultime, comme vous dites.

Juste histoire de rester un petit peu conforme aux rêves que l'on avait quand il n'y avait pas de video, fut-elle ultime.

En vrac.
C'est le titre de votre contribution de ce matin.
Quelques jours de vacances, ça vous dit ?
Moi je ne comprends pas.

Je vois deux caricatures de l'islam. Une faite par Cabu ou d'autres qui déclenche des manifestations passionnées reprises par la télé avec attaque d'ambassade, brulage des symboles etc., et une faite par l'état Islamique qui ne provoque pas de mouvement de foule spontané dans les pays musulmans. Où alors, les médias sont vraiment bien contrôlés.

Il me semble que si j'étais musulman je serai beaucoup plus choqué qu'un groupe se moque de ma religion de cette façon que par un dessin de Cabu.

Oui il y a de nombreuses déclarations individuelles qui condament fermement l'état islamique, des micros trottoirs, des imans etc. Mais des mouvements de foule spontanés comme pour les caricatures ? J’en ai pas vu. Pourtant il y en a eu peut être, par exemple en Jordanie suite à l'atroce exécution de leur pilote ?

Où sont ces images ? Où sont les images de foules de musulmans ulcérées brulant l'éfigie du leader de l'état islamique pour avoir si gravement offensé leur religion par ces ignobles actions caricaturales et moyenâgeuses ?

Est ce dire que ces foules en colères sont le reflet d'une "Etat islamisation des esprits" qui gagne dans le monde musulman ? Ou alors l'état islamique est meilleur connaisseur du monde musulman pour le manipuler et favorise la colère face aux apostats et la honte qui inhibe quand pire est fait au nom de leur propre prophète ? créant ce clivage ?

C'est quoi la pièce manquante du puzzle pour expliquer cette dissymétrie ? Quelqu'un sait ?
Je n'arrive pas à trouver à cette histoire d'attentat la moitié de la portée ou de la signification que je lui vois donnée ici et là. Bien sur, il y a mon cas personnel (ces attentats confirmaient ma vision du monde alors qu'ils bouleversaient celle de beaucoup d'autres) mais au risque d'être déplaisant, n'y a-t-il pas non plus une hypertrophie de proximité, meurtre de journalistes commentés par des journalistes pour lesquels c'est un évènement légitimement essentiel. Sauf que pour le reste des français, c'est en perspective. La séquence augmente l'auto censure (elle était déjà en forme), la crispation des institutions (qui étaient déjà bien parties), et met une fois de plus en exergue l'incapacité stupéfiante des principaux journaux à partir d'un postulat ni hostile ni confiant de la parole gouvernementale. Résultat: les responsables de l'echec sécuritaires ne se voient demander aucun compte, non plus qu'à la politique internationale menée par les deux derniers gouvernement qui a rendu la formation et le rappatriement d'authentiques djihadistes possibles.

Il est donc clair que le changement n'est qu'une question d'amplitudes, parce que l'ordre des choses, lui, n'a pas changé d'un iota. Vous avez toujours une politique internationale qui s'appuie sur des extrèmistes sanguinaires pour faire la guerre énergétique de l'OTAN par proxy (Syrie, Ukraine...), c'est à dire que la machine à terroriste bat son plein. Vous avez toujours des gens capables d'alléger des protection policières dans un contexte où il faudrait de toute évidence faire l'inverse en charge de nous protéger de ces terroristes. Incompétence ou malhonnêteté sont toujours là et s'ils ajoutent des loi, ce sera éventuellement contre nous mais pas pour nous protéger.

Pendant ce temps, moi je suis bien plus préoccupé par l'Ukraine. Quand Hollande dite qu'il faudra "avoir tout tenté" pour la paix (le choix du temps est important), ça me glace. Donc ce ne sera pas la paix. Qu'entend il par là ? Parce qu'il faut bien être conscient : si on démarre une troisième guerre mondiale, même le journaliste le plus épris de Charlie Hebdo devra bien vite mettre ça au second plan. Ou au troisième, vu qu'au second il y a bien possiblement l'effondrement de la zone euro qui se profile. Ou au quatrième, vu que la crise des subprimes semble avoir une belle fenetre de tir en 2015 pour revenir quand il n'y aura plus aucun moyen de la combattre. Ou en cinquième, avec ce fameux rapport de 28 pages qui devrait, même dans l'état de nos médias, imposer un inventaire et des mises en causes douloureux de la dernière quinzaine (lien).

Bref, ca fait un mois, je ne veux brusquer personne mais il y a un peu le feu à la maison, là. Il faut peut être traiter ce qui brûle, maintenant.
Neutraliser l'horreur: tel serait le travail des médias.

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