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Electricité 100% renouvelable, un sujet 100% électrique

Une électricité 100% renouvelable en France ? C’est possible et pas cher a-t-on lu à la sortie du

Derniers commentaires

Je tombe sur cet article qui résonne encore plus dans l'actualité aujourd'hui avec les "crises" énergétiques. Merci pour tous les éclairages sur les énergies renouvelables. À remettre malheureusement dans le contexte actuel  😤 😡

Ca me fait penser : il y aurait 100 000 km de lignes aériennes à haute et très haute tension, et quelqu'un a envisagé une éolienne par pylône, redessiner les pylônes pour qu'ils portent l'éolienne en plus du transport ?
Merci pour ce bon et long article !

Sur le sujet on peut aussi rajouter les récents travaux très prometteurs sur les batteries qui remplace le lithium par le sodium, ce qui permettrait de réduire leurs prix et surtout permettrait leurs généralisation car il n'y aurait plus de problème de ressource !

Dommage que les lobby nucléaire et fossiles bloquent la recherche dans les énergies renouvelables depuis plus de 40 ans...
Une prochaine émission entre contradicteurs en perspective ?
Etant professionnel du secteur et occasionnelemnt lecteur d'ASI, Anne-Sophie je te félicite pour cet excellent article !
J'ai trouvé cette étude - plus exactement la synthèse qui nous en est proposée sur internet - très intéressante.

A condition de la prendre pour ce qu'elle est - et déclare être - un exercice théorique.

Qu'elle ne parle pas du nucléaire me paraît tout à fait normal puisqu'elle ne concerne que les énergies renouvelables. Elle a le mérite de poser des jalons pour une réflexion ultérieure ce qui est d'ailleurs son objectif déclaré. Il y est aussi fait état qu'elle ne concerne que la production d'électricité.

Aussi me paraît-il abusif de lui reprocher de ne pas discuter d'une option comprenant l'énergie nucléaire ou des autres catégories d'emploi de l'énergie. Ceci n'entre tout simplement pas dans son cadre.

Elle énonce les conditions pour lesquelles de tels scénarios (il y en a plusieurs d'étudiés) soient réalisables : maîtrise de la consommation d'électricité, baisse des coûts du voltaïque comme de l'éolien, progrès et percées technologiques.

Il est précisé en dernière page que l'étude ne prend pas en compte les phénomènes transitoires, la trajectoire des investissements, les surcoûts dans les réseaux de distribution, elle ne s'applique pas non plus au "bilan carbone" ou aux pollutions éventuelles engendrées, etc ...

Dans ce cadre là, l'étude fournit bien, comme elle se définit elle-même, un point de départ pour une discussion.

Quant aux possiblités de réalisation des hypothèses - surtout à l'échéance prévue - elles me paraîssent (c'est mon opinion), au mieux, infinitésimales : Il suffit de consulter le tableau page 16 de l'annexe sur la consommation pour se faire une idée des terribles difficultés et du coût astronomique des réalisations à faire. Quant aux évolutions et progrès futurs ... seul l'avenir nous le dira (mais je suis sceptique).

Par contre je trouve que sa présentation très orientée dans l'article ne peut qu'engendrer des polémiques stériles. Quel sens cela peut-il avoir d'être "pour" ou "contre" ?
Les affirmations du "spécialiste" cité sans le nommer par DS du genre "4 éoliennes par commune" n'ont aucun sens (4 éoliennes pour Paris ?) et on peut se demander si cette personne a réellement lu l'étude qui précise que les différentes sources sont optimisées et concentrées (voir l'annexe "réserves") aux lieux les plus favorables.
... point de départ que le ministère de l'environnement, qui chapeaute l'Ademe, n'a pas voulu publier.
Au final il n'y a jamais eu de discussion publique sur le nucléaire en France. Lire cet ouvrage d'une historienne sur le sujet.
J'ai lu le résumé, c'est n'importe quoi.

Bien entendu cela plaira à tous les complotistes, mais plutôt qu'avoir une belle plume il vaut mieux connaître le sujet.
J'ai lu votre commentaire, c'est n'importe quoi.

Bien entendu cela déplaira à tous ceux qui se revendiquent d'avis péremptoires et définitifs, mais plutôt qu'avoir des arguments (et, éventuellement, une discussion) il est plus simple d'asséner des assertions.
1) La décision de se lancer dans un programme nucléaire date de 1950, sous la quatrième république.

2) dites moi ce qui, à l'époque a été décidé "démocratiquement" (tel qu'on l'entend aujourd'hui) les autoroutes, les grands barrages, l'usine de la Rance, le pont de Tancarville, l'électrification du réseau ferré, ... ?

3) En 1974 la décision qui a été prise est celle du choix de la filière à eau pressurisée et de l'achat de la licence Westinghouse en lieu et place de la filière UNGG française (à l'époque, souvenez vous de JJSS, "tout ce qui était américain était bien"), la décision de construire des centrales en série date de 1968. De plus c'est Pompidou en personne qui a pris cette décision. Elle a d'ailleurs été confirmée par le parlement en 2005.

4) contrairement à ce qu'affirme cette dame il n'y a jamais eu de "grands secrets", à l'époque c'était même le contraire : nous étions très fiers de notre savoir-faire, les centrales ont toujours été visitables et les données publiques (à part quelques unes relevant de la propriété industrielle mais vraiment très peu). Raconter que le public a été "tenu à l'écart" relève de la propagande.

Il y a bien eu quelques ratés et maladresses dans la communication mais rien n'a été caché : ni les erreurs ni le moindre incident (incidents qui ont d'ailleurs été volontairement grossis et déformés par les anti-nucléaires). Pour avoir tous les renseignements cette dame n'avait qu'à s'adresser au services d'information et de documentation. J'ai disposé un moment des plans complets de toutes les centrales. Ce n'est que lorsque les attentats et les intrusions illégales d'activistes ont commencé que ces plans ont été retirés du public.

Depuis des lustres les thèses complotistes comme celles de cette dame fleurissent, alors qu'il suffit de s'adresser aux services compétents pour avoir tous les renseignement qu'on veut. Il est clair qu'elle ignora à peu près tout du sujet qu'elle prétend traiter. Mais évidemment le sujet est tellement porteur !

Je vous conseillerais plutôt cet ouvrage qui démonte la façon dont on peut faire croire ce qu'on veut.
Malgré un commentaire initial au ras-des-pâquerettes (face à une chercheuse qui a fait valider ses travaux dans x instances dont un jury de thèse, même si comme le dit la recension on peut lui reprocher une approche trop engagée), la question que vous soulevez est importante.

Pour le plan Freycinet d'extension du réseau de chemins de fer sous la 3ème république : projet de loi de finance (donc contrôle parlementaire) ; mais c'est vrai qu'il y a ensuite d'autres exemples de grands aménagements non soumis au débat public ou à la démocratie tout court, en effet - par exemple sur le Rhône étudié (comme le nucléaire cf. les travaux de Gabrielle Hecht) par une chercheuse anglo-saxonne, Sara Pritchard. Soit dit en passant, c'est d'ailleurs ce que les adversaires de NDDL et de la ligne Lyon-Turin leur reprochent : faiblesse du débat public et du contrôle démocratique.

Sur le vote parlementaire de 2005 : oui, mais outre le caractère tardif et unique 1) ce vote parlementaire intervenait avant le débat public, d'où le problème et 2) le nucléaire n'a jamais été un sujet dans des élections nationales, sauf l'EPR (à la marge) en 2007 lors du débat de 2nd tour. A ce propos, une comparaison par votre serviteur des clips du parlement européen appelant à voter aux élections de 2009 : en Belgique, on parlait du nucléaire, mais pas en France (autocensure des communicants strasbourgeois ou demande discrète du gouvernement français à l'époque ?)

Quant à la visite des centrales nucléaires pour prouver que le public a toujours été bien informé... vous êtes sérieux ? (sans aller aussi loin, relire : Tintin au pays des Soviets)

Ah, ajoutons aussi, quand même, l'accident de 1980 sur la Loire - révélé grâce à une enquête de Canal +... l'an dernier (et la justice a pu embrayer dans la foulée)
Pour ce qui est de l'accident de 1980 c'est effectivement une erreur de la part d'EdF d'avoir voulu taire (au grand public, pas aux autorités de sureté) les rejets radioactifs dûs à l'accident : La preuve cela fait aujourd'hui le miel des anti-nucléaires.

Il aurait mieux valu expliquer que ces rejets, extrêmement dilués ne dépassaient pas les limites autorisées, elles-mêmes des milliers de fois inférieures à ce qui pourrait se révéler dangereux (et inférieurs à la pollution radioactive des centrales à charbon par exemple). Qui plus est le rejet de produits contenant des quantités totalement infimes de plutonium (l'équivalent de 0,3g) n'est pas dû à cet accident mais à un autre.

Le problème qui a affolé les reponsables de l'époque, comme de maintenant d'ailleurs c'est l'incompréhension et l'inculture du "grand public" facilement manipulé par de bruyants activistes anti-nucléaires n'hésitant pas comme M. Lhomme à tout mélanger, quitte à utiliser des "arguments" d'une finesse et d'une délicatesse exceptionnelles contre ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.

Ce genre de personnage fait de son idéologie un fond de commerce lui permettant de vivre confortablement de ses livres et d'être invité par nombre de médias.

Pour ce qui est de l'information du public en général, ce qui est à déplorer c'est le manque d'intérêt dudit public pour les documents mis à sa disposition, c'est quelque chose qui m'a toujours frappé. Il faut dire que l'information rationnelle est beaucoup moins accrocheuse que le sensationnalisme souvent mensonger des activistes. On préfère l'opinion de sociologues ou d'historiens aux réalités, y compris dans les médias (ce n'est pas vendeur). Je n'ai jamais eu la moindre difficulté à trouver toutes les informations que je voulais mais elles n'avaient pas l'heur d'intéresser les gens.

Ceci étant, je pense qu'effectivement, aujourd'hui, quand on veut s'allier pour des raisons électorales aux écologistes, on évite de soulever le sujet. Ce sont des gens qui sont persuadés d'avance et imperméables à toute information (forcément "mensongère" et "émanant d'un complot" puisqu'elle est opposée à leurs convictions.

Je vous conseille la lecture de "feux follets et champigon nucléaire" de Georges Charpak (forcément "acheté" puisque, lui aussi, démontant vos idées).
Il y a une part d'idéologie, je l'admets, dans les positions de nombre d'écologistes, MAIS il y a aussi en face, une idéologie forte, et c'est ce que justement sociologues et historiens (entre autres) aident à déceler. La science n'est pas une, ou plutôt elle a une histoire qui correspond aussi à des choix et des dispositifs (là c'est du Foucault, un philosophe - d'autres comme Ellul, etc. ont réfléchi aussi à ce que signifient les choix techniques) et pour revenir à des fondamentaux "science sans conscience, etc."
Après, qu'on baigne dans un océan (contaminé ou pas) d'ignorance scientifique crasse, c'est juste, mais il faut savoir 1) si ce n'est pas entretenu justement par le système de formation d'élites y compris scientifiques (cf. les grands corps qui sont aux commandes du nucléaire hors de tout débat scientifique même) 2) si cela n'arrange pas en premier lieu les lobbyistes de tous poils. Quand on pense qu'il a fallu attendre 2001 (Voynet, ministre écolo de l'environnement) pour la création d'un organisme de contrôle indépendant, l'IRSN, on peut s'interroger.

Qu'un pays qui n'est pas idiot d'un point de vue scientifique comme l'Allemagne ait d'un commun accord ou presque de sa classe politique choisi d'en sortir, sans considération électorale particulière (les Verts ne font pas plus de 15%) devrait nous faire réfléchir aussi.
A lire également : Corine Lepage et d'autres qui ont vu de l'intérieur que le bât blesse, quand il s'agit de politique nucléaire et de transparence (même pas encore débat) démocratique en France.

Il ne s'agit pas de dire que Charpak est "acheté", c'est parmi d'autres un acteur, brillant, dont la vocation même s'est construite avec une idée de la science et de son rôle émancipateur qu'on ne nie pas (surtout dans les conditions de la Résistance, etc.), mais encore une fois d'appeler à des contre-pouvoirs, à une "démocratie technique", qui permettra aussi d'éviter l'outrance de certains militants - révoltés par des décennies de chape de plomb sur ces enjeux.

Ce que vous dites sur "l'erreur" d'EDF en 1980 est bienveillant, beaucoup disent "mensonge par omission".
Je ne souscris pas à l'idée du relativisme de la science ou de l'idée qu'il pourrait y avoir "plusieurs sciences", la science est une démarche avant toute chose, destinée à décrire le réel, ce qui n'empêche pas les scientifiques d'avoir, comme tout le monde, des opinions.

De même qu'il est faux de dire que les choix en matière de nucléaire ont été fait "hors de tout débat scientifique"; pour avoir avalé des milliers de pages en différentes langues pondues par des centaines de scientifiques je puis vous assurer que ce n'est pas le cas.

La main-mise des grands corps de l'état non seulement sur le nucléaire mais sur tout ce qui est transport, aménagement du territoire, etc ... est bien réelle ... mais n'ont-ils pas été créés pour ça ?

Je ne vois pas de différence de méthode entre les "méchants lobbies" et les "gentils groupes de pression" dont l'indépendance par rapport, par exemple aux grands groupes pétroliers ou financiers (Greenpeace), aux chaînes de distribution (CRIIGEN, ...) etc, est pour le moins sujette à caution (euphémisme). J'ai plus l'impression que le terme "indépendant" signifie dans ces cas "partisan". Ce qui m'amène à déplorer la malhonnêteté de ces ONG (du moins de leurs dirigeants).

Scoop : Dialogue entre Jacques-Yes Cousteau et un responsable du programme électronucléaire (X, Sup Aéro)

- Je veux que tu me donne un milliard [de francs à l'époque]
- Pourquoi est-ce que je te donnerais un milliard ?
- Sinon je dis que tes centrales polluent.
- Tu sais bien que ce n'est pas vrai.
- Oui mais si je le dis tout le monde me croira
.

Je ne garantis pas la transcription mot à mot, mais ce dialogue a bien eu lieu.

Quant à ce qui est de l'Allemagne, vous ne pouvez ignorer que les gouvernements sont formés à partir de coalitions, et que les Grünen, avec leurs 10,5% pèsent autant que Die Linke par exemple et que la sortie du nucléaire adonné lieu à de très vifs débats. Le résultat n'est d'ailleurs pas - au moins pour l'instant - favorable à l'écologie : réouverture de mines de charbon et, pire, de lignite; envolée du prix de l'électricité,maintien des émissions de CO2 à haut niveau, opposition de groupes écologistes au passage de lignes à haute tension indispensables, dénonciation par le Bundestag de la considérable sous-estimations des difficultés et des coûts, ...
Vous oubliez un peu vite que justement le problème avec le nucléaire c'est que la démarche scientifique est dévoyée, vu les enjeux, les risques et les intérêts. Ainsi, avant l'IRSN, les contrôleurs étaient aussi les contrôlés (voir le documentaire à charge, certes, mais en partie très fondé, Déchets le cauchemar du nucléaire) ; même problème du point de vue de la mesure de la contamination puisque c'est à l'initiative de militants (dont des scientifiques, ne l'oublions pas) que la CRIIRAD a été créée en 1986 après Tchernobyl, vu le discours lénifiant qui régnait alors en France (et pas en Allemagne, cf. le petit sujet dans Karambolage cette semaine), du professeur Pellerin et autres responsables.
D'autres exemples dans les rapports de l'AIEA après Tchernobyl, et sur le plan économique on pourrait citer les travaux de Global chance qui remettent en cause nombre d'arguments "rationnels" ressassés par les pro-nucléaire depuis des années. Oui, dans ces conditions, on peut douter de "la" science et de ses canaux officiels. C'est aussi ce que nous a appris à faire un autre résistant que Charpak, Hessel.
Quant aux effets de la transition énergétique en Allemagne : le tableau que vous en dressez ne correspond pas à d'autres échos qu'on peut en avoir, y compris dans ce petit rapport co-écrit par l'Académie des sciences, connue pour son conservatisme. Qu'il faille pour réussir cette transition un réseau européen de l'énergie, c'est évident, mais les Allemands ne lâchent pas, et la simple explication électoral(ist)e ne tient pas.
Cousteau, peut-être, n'était pas un saint homme. So what ? le fait que le nucléaire pollue est néanmoins assez documenté.
Il serait bon de préciser en quoi la démarche scientifique pourrait comme vous dites être dévoyée quand vous admettez vous-même que vous préférez des affirmations "à charge", quand la CRIRAD n'hésite pas à raconter n'importe quoi pour dénigrer le nucléaire délire repris avec bienveillance et sans la moindre vérification par des médias complaisants soi-disant "d'information". Mais vous préférez défendre cette organisation aux finances totalement opaques, miltante et menteuse,

Quand vous "oubliez"opportunément qu'avant de se lancer dans le nucléaire EdF a développé au maximum l'hydraulique et les barrages (ce qui ne serait plus possible aujourd'hui les "écologistes" étant aussi contre les barrages), l'usine marémotrice de la Rance, la centrale solaire de Themis ... Et que ses ingénieurs sont payés de la même manière quelles que soient les technologies choisies.

D'ailleurs, et bien que premier électricien mondial EdF avec un CA de 73 MM d'€ fait pâle figure face à BP (359 MM de $), Shell (431 MM de $), Total (289 MM de $), et les autres toutes aussi puissantes et qui ont un intérêt bien compris à mettre des bâtons dans les roues du nucléaire. EdF ne fait même pas le CA de Carrefour (84 MM d'€) !

Que d'oublis et de situations ignorées.

Vous préférez toujours vous fier à une organisation comme "Global Chance" qui réussit, entreinée par ses biais et son idéologie, à publier des statistiques supérieures à 100%, sont-ils candidats à la médaille Fields ?

Vous devriez aussi cesser de diffamer le professeur Pellerin qui a gagné tous ses procès en diffamation et que vous reprenez à votre compte des légendes propagées sans interruption, entre autres par ce même CRIIRAD et la quasi-totalité des médias, toujours aussi complaisants. Comme le disait si bien ce bon docteur Goebbels "un mensonge suffisamment répété finit par devenir une vérité".

Où est le dévoiement quand DS s'appuie sur l'étude du mix 100% renouvelable pour y trouver des solutions alors que l'étude en question commence par supposer les problèmes résolus.

Contrairement à toutes ces organisations je ne milite pas pour une quelconque exclusion. Je suis plutôt partisan de l'emploi intelligemnent équilibré de toutes les technologies en fonction de l'endroit, des ressources et de la limitation des pollutions engendrées. Je ne crois pas à une solution miracle.

Mais je déteste la malhonnêteté et les mensonges.
Volontaire pour être liquidateur?

http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-la-supplication-tchernobyl-chroniques-du-monde-apres-l-apocalypse-13

26 avril 1986, à 1h23, une série d'explosions détruisit le réacteur et le bâtiment de la quatrième tranche de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Cet accident est devenu la plus grande catastrophe technologique du XXeme siècle. Et en moins d'une semaine, une catastrophe écologique majeure qui devait toucher toute l'Europe puis le Japon, la Chine, l'Inde et enfin les Etats-unis et le Canada.

Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l'explosion de la centrale?

Que savons-nous de Tchernobyl après Tchernobyl?
5ième Episode

Sveltana Alexievitch a recueilli la parole des survivants de cet immense drame et leur a permis de dire ce qu'ils ont vu aussi bien que ce qu'ils ont ressenti.

Chacun à sa façon, femmes, mères, pompiers volontaires, militaires envoyés à la mort, raconte la perte d'un mari, d'un enfant, la peur, le découragement, le sentiment d'abandon mais aussi la vie qui éclate dans chacun de ces témoignages comme une leçon de dignité et de force morale. Les mots justes. De ces mots, l'auteur dit : "Ils ne parlent pas de Tchernobyl mais du monde de Tchernobyl, justement de ce que nous connaissons peu, de ce dont nous ne connaissons presque rien. Une histoire manquée: voilà comment j'aurais pu intituler ce livre (...) Je m'intéressais aux sensations, aux sentiments des individus qui ont touché à l'inconnu. Au mystère. Tchernobyl est un mystère qu'il nous faut encore élucider. C'est peut-être une tâche pour le XXIeme siècle."
Svetlana Alexievitch est une dangeureuse activiste; si elle est encore en France, que fait la police? Pourquoi n'est-elle pas assignée à résidence? Il faut neutraliser ces gens-là qui accaparent les forces de l'ordre et les empêchent de lutter contre les islamistes.
J'en ai assez de ces indignations et de ces lamentations sélectives :

Le tsunami au Japon : 22000 morts, un million d'habitations détruites, des centaines de milliers de sans-abris, des dizaines de milliers d'animaux morts, des dizaines de miliers de tonnes de pollution en mer et sur terre dont des milliers de tonnes de déchets polluants, cancérigènes, mutagènes et qui eux ne s'atténuent pas avec le temps.

On s'en fiche, qu'ils crèvent !

quasiment pas de caméra d'activiste ou de reportage, ça ne compte pas : ce ne sont pas des victimes du nucléaire !


La seule chose qui compte pour les médias quasiment tous anti-nucléaires c'est de le dénoncer, le dénigrer, mentir sans vergogne.
J'ai apporté les sources démolissant les rumeurs et les manipulations, dénonçant les approximations grossières et la malhonnêteté de beaucoup d'organisations.

Peu vous importe, tout ce qui compte c'est de rester focalisé, de dénoncer une seule technologie, quitte à grossir démesurément les risques (que vous confondez allègrement avec les dangers), à raconter n'importe quoi.

Aveugles au réel vous êtes des extrémistes qui ne voyez même pas que vous faites le jeu d'autres extrémistes ! Oui, c'est grave.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/enfants_malades.html

Une rupture de barrage ou une collision de bateau avec une éolienne pourraient-ils entraîner de telles conséquences, pendant des décennies?
Une rupture de barrage oui, une collision j'espère bien que non
Pour vous une rurture de barrage entraînerait la naissance d'enfants lourdement handicapés pendant des décennies? Il faut que vous vous expliquiez un peu plus; la rupture d'un barrage ne libère pas d'éléments radioactifs qui vont produire des ravages pendant un temps très long.
Et les régions entières évacuées, rendues inhabitables pour très longtemps .
La "région" interdite, ou d'exclusion, à tchernobyl fait 30km de rayon (2840 km2 si vous préférez les grands chiffres), Cela me semble plutôt petit pour une région. En France les - anciennes - régions s'étalent de 8700 (la Corse à plus de 84 000 (l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente) km2. Ceci englobe tous les endroits où la dose annuelle dépasse 5mSv.

Il est à remarquer qu'elle est devenue un paradis pour animaux qui ne semblent pas excessivement affectés alors qu'il y reste, par endroits, une radioactivité importante. Plusieurs centaines d'habitants de la ville de Pripyat, située à 20km de la centrale sont revenus y habiter malgré l'état lamentable des infrastructures et bâtiments et environ 4000 personnes travaillent toujours (par roulement) à la centrale..

Il semble que, comme à Fukushima, l'évacuation a causé plus de problèmes sanitaires (dépression, alcoolisme, ..) et de morts que l'accident et ses conséquences.

A Fukushima justement les autorités ont décidé d'évacuer tous les endroits où la radioactivité atteint ou dépasse 20mSv annuels. Il s'agit là d'une mesure purement administrative : Si la radioactivité naturelle en France est en moyenne de 2,4 mSv/an avec des variations allant de 1,5 à 6mSv, dans l'état du Kerala, en Inde elle peut atteindre 100mSV/ an. En Iran dans la région de Ramsar, on a mesuré des doses atteignant 260mSv/an et carrément plus de 1140mSv/an sur les plages de Guarapari au Brésil, source, source. En aucun de ces endroits on a noté d'augmentation quelconque de cancers ou autres effets dûs à la radioactivité.

faut-il évacuer le Kerala (39 000 km2, 34M d'habitants), le Nord de l'Iran ou les plages du Brésil au titre du principe de précaution ?

Il me semble avoir répondu point par point à vos remarques, en m'appuyant sur des sources que j'ai pris soin de varier. Mais j'ai l'impression qu'à la différence des religieux traditionnels auxquels, au moins, on ne pouvait répondre par la démonstration de l'inexistence d'un dieu, vous restez sourds et aveugles aux faits abondamment prouvés et démontrés par, entre autres, des scientifiques forcément "alasoldedesmultinationales".

Vous devriez faire un procès pour "crime contre l'humanité" à la Terre qui a eu le culot de disperser un peu partout à sa surface force matériau radioactif, uranium, thorium, radium, ... de manière totalement criminelle et irresponsable.

Je vous rappelle au passage que l'abus de moquette est dangereux pour la santé.
Déjà on n'a jamais vu de "naissances d'enfants lourdement handicapés pendant des décennies" à cause des radiations, mais ce risque peut être réel chez des femmes enceintes au moment de l'accident.

"Les naissances d’enfants anormaux chez les femmes enceintes qui ont été fortement irradiées, ne peuvent certes être exclues. Les femmes qui se trouvent dans ce cas doivent être particulièrement examinées avec des techniques actuelles telles que l’échographie.. Mais les mutations génétiques transmissibles sont une hypothèse théorique qu’aucun fait n’est venu jusqu’à présent vérifier. On n’en a pas observé chez les survivants d’Hiroschima. L’explication en est simple. Les lésions de l’ADN chromosomique provoquent presque toujours un avortement spontané. Il n’y a pas de transmission héréditaire de ces lésions."

C'est d'ailleurs la peur, infondée dans ce cas en raison de la faiblesse des doses, de ces naissances anormales qui a poussé des centaines de polonaises et d'allemandes à se faire avorter après la catastrophe de tchernobyl.

La rupture d'un barrage, plus exactement la vague que cela entraine, emporte tout sur son passage y compris usines, décharges et toutes les cochonneries qui trainent, métaux lourds, poisons, etc ... y compris, s'il y en a, des matériaux radioactifs et peuvent entrainer de nombreuses conséquences sanitaires à long terme.

rupture du barrage de Banqiao

Il ne s'agit pas de minimiser la catastrophe de tchernobyl, mais de la juger en regard d'autres catastrophes et pollutions, moins médiatisées car non nucléaires bien que beaucoup plus graves. Il y a par exemple en l'ex-URSS des régions entières polluées par des décennies d'activités industrielles insouciantes de la vie et de la santé des gens ... et là on parle de millions de personnes.

On peut aussi citer le cas de Minamata au Japon

Ou encore la catastrophe de Bophal

Parmi tant d'autres.

Vous semblez oublier, ou ne pas savoir, que le fait d'être cancérigène, ou mutagène, n'est pas réservé aux rayonnements mais sont des propriétés existant pour un certain nombre de matériaux : Les deux catastrophes citées ont provoqué leur lot de naissances anormales.

Je le répète puisqu'il le faut, ce que je dénonce c'est la focalisation sur une seule chose, considérée comme le "mal absolu", quand d'autres problèmes souvent plus graves, n'intéressent pas.
Mais les mutations génétiques transmissibles sont une hypothèse théorique qu’aucun fait n’est venu jusqu’à présent vérifier. On n’en a pas observé chez les survivants d’Hiroschima.

Directement tiré de ce magnifique site qui ne mentionne rigoureusement aucune étude (ne serait-ce même que vaguement) scientifique dont vous vous réclamez (et avec une faute à «Hiroshima»). Je vous félicite pour la qualité de vos sources.
A part des bobards, quelles sont les votres ?

Quant aux sources, sur le même site, cela vous va-t-il
Beaucoup mieux, oui. Encore mieux si vous ne m'insultiez pas systématiquement, mais j'imagine qu'il ne faut pas trop demander.

Juste une remarque: c'est vous qui avez amené le sujet sur les mutations génétiques, BIBI mentionnait des «éléments radioactifs qui vont produire des ravages pendant un temps très long» ce qui me semble correspondre assez précisément à «La mortalité globale (toutes causes confondues) augmente de 22% par rapport à la population témoin (Japonais de ces villes, non irradiés car absents au moment de l’explosion), la mortalité par cancer (tous types sauf leucémies) augmente de 42% et celle due aux leucémies de 310%. Une irradiation de 1 Gray a donc bien eu des conséquences négatives importantes sur cette population, qui paye un lourd tribut au fil des années.» 310% est-il assez significatif?

Mais bon, vous avez l'air déterminé à faire valoir un point de vue précis et inamovible, faites-vous plaisir.
Amusant !

Je ne vois pas où je vous aurais insulté, et encore moins systématiquement, j'ai parlé de vos sources, une fois !

Sources que vous continuez d'ailleurs à ne pas citer. Et puisque vous m'avez demandé les sources de mes sources - que je vous ai fournies - j'aimerais que vous me citiez les sources des sources de vos sources !

... mais peut-être êtes vous votre propre source ? C'est un sourcis.

Ce n'est pas moi qui ait parlé "d'enfants lourdement handicapés pendant des décennies". Comme je n'ai jamais rencontré d"enfant" de 30, 40 voire 50 ans j'en ai déduit qu'il s'agissait d'enfants nés plusieurs dizaines d'années plus tard.

D'autre part, ayant le malheur de m'appuyer sur des faits concrets, il se trouve qu'ils sont extrêmement têtus et indépendants de ma volonté.
C'est votre source (la seconde, valide) que je cite... ça devient surréaliste.

Bon, laissez tomber.
Comment qu'tu disais déjà ? Dontefidezeutrolle ? ;-)
Méchant.

Je pensais qu'il y avait matière à discussion, du moment qu'on se revendique d'arguments... bon.
Vous semblez être vous même un expert en trolls et trollage
Surréaliste ... sans doute :

Vous n'avez toujours pas cité la moindre de [large]vos[/large] sources.

Je n'avais pas voulu le relever mais puisque vous le prenez ainsi :

Vous avez, en ce qui concerne les miennes et sans doute volontairement, tronqué le texte afin d'en détourner le sens, texte dont le titre est "les leçons inattendues d'Hiroshima" et qui se continue par :

... Notons néanmoins que, même pour les leucémies, le taux mesuré correspond à environ dix cas par an et pour 10 000 personnes – en d’autres termes, la très grande majorité des survivants irradiés n’a pas développé cette maladie... Il s’agit là bien sûr du point le plus important, et pour lequel les résultats constituent une surprise. Compte tenu des connaissances de l’époque, on s’attendait généralement à observer des effets notables chez les descendants des irradiés ... Mais il devait s’avérer impossible de mettre en évidence de tels effets sur les survivants d’Hiroshima ou Nagasaki.

Car il s'agit là d'un texte qui ne parle ni de Tchernobyl ni de Fukushima ni d'aucune sorte de réacteur nucléaire mais bien d'Hiroshima et de Nagasaki, de bombes atomiques !


Surréaliste avez vous écrit ? Personnellement je ne fais pas la confusion entre explosion atomique et centrale nucléaire.
Ma dernière tentative (mes excuses à tous, particulièrement Al1).

Je n'ai avancé aucun argument nécessitant une source et, lorsque je l'ai fait, j'ai utilisé celles auxquelles vous vous référiez. Je n'ai fait que souligner les défauts de vos commentaires qui (lorsqu'ils ne se limitaient pas à disqualifier vos interlocuteurs arbitrairement) dans le meilleur des cas ne répondaient pas aux questions de vos interlocuteurs mais en abordaient d'autres visant à démontrer votre point de vue, sans prendre en compte le leur. Genre les conséquences d'Hiroshima n'ayant pas d'effets à long terme que vous limitez au plan génétique. Ce n'était pas la question.

Accessoirement, le pétage d’une bombe ou d’une centrale nucléaire, s’ils n’ont pas le même effet sur le moment, ont des effets similaires sur le long terme. Je n’ai pas de source, mais vous en trouverez peut-être une qui dément cette assertion que j’assume.

Le premier article auquel vous avez renvoyé sur ce cas est un merveilleux exemple d'enfumage, puisqu'il ne cite aucune source et ne fait qu'asséner des «évidences», très, très orientées (ce qui m'étonne du site en question auquel je me suis déjà référé, me rends-je compte, donc que je ne réfute pas). Vous remarquerez par ailleurs que l'article n'est pas signé.

Le second est beaucoup plus intéressant et plus mitigé et je dois dire qu'il m'a appris quelque chose: je pensais, manifestement à tort, que la radioactivité avait des effets plus importants sur l'ADN humain. Apparemment, les études sur la question menées sur les souris n'étaient pas probantes et celles menées depuis 50 ans sur les survivants d'Hiroshima démontrent, sur l'humain, des répercussions différentes. Ce n’est pas ce que je pensais à ce propos (cf. comment beaucoup de superhéros le sont devenus, genre Spiderman – je rigole). Je prends dorénavant ça en compte et je vous en remercie.

Alors certes, vous faites très bien de souligner que l’augmentation de 310% des cas de leucémie n’est pas énorme sur «la très grande majorité des survivants irradiés». Ça fait partie des risques de vivre à notre époque, comme d’avoir des voitures plus rapides ou des immeubles plus hauts, sans doute, et certainement comme vous le mentionnez les «pollutions moins médiatisées car non nucléaires bien que beaucoup plus graves». Celles du charbon, des micro-particules et j’en passe. Je suis entièrement d’accord. Et donc 310% de leucémie en plus, ce n’est pas grand-chose. Je le note aussi.

Le plus amusant dans tout ça, c’est que je ne suis pas un anti-nucléaire forcené, juste un pragmatiste tendance janconviciste. Ma seule exigence est une argumentation claire et documentée. Alors, à moins que vous ne répondiez précisément aux questions qui vous sont posées (dans la mesure de vos capacités) et que vous cessiez de reformuler les sujets selon vos propres critères, on ne va pas trop pouvoir discuter.
François Bienvenu:

En me citant, vous oubliez juste un mot: naissance;
Ce que j'ai écrit;Pour vous une rurture de barrage entraînerait la naissance d'enfants lourdement handicapés pendant des décennies? Il faut que vous vous expliquiez un peu plus; la rupture d'un barrage ne libère pas d'éléments radioactifs qui vont produire des ravages pendant un temps très long.;

En supprimant le mot naissance, vous changez le sens de ma phrase, ce qui en dit long sur votre façon de biaiser le dialogue.

J'aurais dû formuler ma phrase d'une façon qui ne vous aurait pas permis de la tordre à votre convenance:
Pour vous une rupture de barrage entraînerait pendant des décennies la naissance d'enfants lourdement handicapés?

Merci à gemp et à Al1.
D'après ce que je sais il n'y a eu que très peu de volontaires parmi les liquidateurs !

Ais-je contesté quelque part la catastrophe de tchernobyl ? Les drames que cela a entrainé ?

Je réagissais à vos affirmations concernant le professeur Pellerin et à la confiance, semble-t-il aveugle que vous portez aux ONG. Avez vous seulement suivi les liens ?

Une centrale ncléaire est dangereuse, certes, mais qu'en est-il de bien d'autres sources d'énergie, y compris "propres" ?

On compte actuellement une centaine de morts pour tchernobyl (il y en aura d'autres), maintenant

Malpasset



Espagne, Angleterre, Italie
, ...

Sans oublier qu'il s'agit aussi de catastrophes environnementales.

Les industries pétrolières et chimiques ne sont pas en reste, ais-je jamais dit le contraire ?

Ne parlons pas des dizaines de milliers de morts annuelles et aux ravages environnementaux dus aux mines de charbon (je pense que sur ce point particulier nous serons d'accord).

Mais que direz vous le jour où un ferry coulera suite à une collision avec une éolienne marine ?

Qu'il faille évoluer, réduire les risques, la pollution et les dégats en tout genre, vous n'avez pas besoin d'essayer de me convaincre, c'est sur les moyens d'y parvenir que nous divergeons.

Et je crois que quels qu'en soient nos désirs, nous ne sommes pas près de nous passer du charbon et du pétrole. Les sociétés ne changent pas du jour au lendemain et l'on voit mal la Chine, l'Inde, les U.S.A (les plus grands pollueurs) y renoncer dans l'immédiat.
Vos sources, elles puent.

Le lien que vous donniez au sujet du criirad a été écrit par un scientiste aveuglé par sa religion.

Il a aussi sévi sur les "pseudo-médecines", avec les mêmes certitudes, le même aveuglement.

Sur la "radiophobie" il n'écrit pas que des conneries, cela dit. Mais comme les autres il faut prendre, laisser, se faire son opinion soi-même… Je dirais la même chose d'un Soral.

Mais allez-y, si vous avez du temps à perdre !
Quelle finesse, quelle argumentation !
Au fait, le contraire de scientiste c'est obscurantiste
He… vous êtes vraiment sûr ?
A vous lire ... oui !
À vous lire, je pense plutôt que c'est un synonyme.
Le contraire d'obscurantiste, c'est illuministe. Le scientisme est donc un illuminisme.
De fait je me sens tout à fait illuminé par votre éblouissante, au sens propre, révélation.

Mais il ne faut pas oublier les (h)autistes et les bassistes, les corps(ora)tistes et les dentistes, ...

En fait, plus intéressé par les faits que par les affirmations je me sens plutôt "faitiste" et non pas faitout au contraire des défaitistes !!

¯\_(?)_/¯
Merci pour cette réponse un tantinet plus argumentée que la précédente. Néanmoins, si vous souscrivez aux thèses de l'ouvrage que vous prescrivez en conclusion (dont je n'ai lu que la longue synthèse à laquelle vous renvoyiez), je suis moins surpris par vos commentaires. J'y ai particulièrement apprécié la croustillante partie «danger démocratique» (la «mise en œuvre de la démocratie participative, ou plus encore délibérative, entendant laisser les citoyens décider, part d’une bonne intention mais...»), ainsi que l'inanité du «principe de précaution», dont l'exemple frappant qui l'illustre (l'abandon létal de l'utilisation de l'eau de Javel dans les hôpitaux) est banalement faux. Contrariant. Je passe sur la bouillie du reste qu'il faudrait trop de temps pour dépatouiller.
Vous avez raison, mieux vaut ne pas lire ce qui vous contredit. Mais, au lieu de tronquer vos citations je pense qu'il vaudrait mieux essayer de comprendre ce qui est écrit.

Vos liens menant vers des sites payants je n'ai pu les lire (ce que je regrette) mais j'ai plus confiance en des scientifiques qu'en des juristes ou des journalistes du Monde, d'autant plus qu'ayant (bien involontairement je vous l'assure) fréquenté hôpitaux et cliniques j'ai pu vérifier par moi-même ce qui est dit dans l'ouvrage. Par contre je n'ai pas été en Haïti.
Disqualifié pour ne pas accepter la contradiction, n'être pas assez intelligent pour comprendre ce que je lis et n'avoir pas assez fréquenté d'hôpitaux et de cliniques, sans compter la suggestion que je tronque les citations à des fins manipulatrices. Imparable, je m'incline.
Merci Gemp, et merci pour le lien, qui m'a guidé vers cette page :

Fiche de lecture : "L'industrie du mensonge - relations publiques, lobbying et démocratie" de John Stauber et Sheldon Rampton ~ Energie et développement durable, par Thibault Laconde

"
Une stratégie plus conventionnelle consiste à "diviser et récupérer". Pour cela, le cabinet de conseil MBD créa un modèle qui est encore utilisé aujourd'hui. Il divise les militants en 3 catégories : révolutionnaires, idéalistes et opportunistes. Tout l'art consiste alors à isoler les révolutionnaires, flatter les idéalistes et récupérer les opportunistes. Cette doctrine fournit une grille de lecture intéressante pour comprendre les initiatives type "social business" (flatter les idéalistes) et ces étranges partenariats entre entreprises et ONG (récupérer les opportunistes).
"

C'est pas mal de garder ça en tête quand on cherche à comprendre, par exemple, ce qui se cache derrière "l'économie sociale et solidaire", ou comment se fait-il que les bonnes idées apparentes sont toujours perverties.
«Diviser pour mieux régner», vieux comme le monde mais mis au goût du jour. Éclairant, en effet – je n'avais pas élargi le champ de mon investigation, merci pour le partage.

Ça me rappelle que j'avais été étonné de réactions de corporations pétrolières dans Gasland (1 ou 2, je ne me souviens plus) que j'avais mises sur le compte de la précipitation ou de l'affolement, voire de l'incompétence. Il serait intéressant de revoir ce documentaire (et quelques autres) à l'aune de cette analyse puisqu'on constate le peu d'efficacité des mobilisations là-bas, pourtant virulentes, contre le fracking et autres.
Le nouveau PM canadien, Trudeau, s'est prononcé il y a un an pour "plus d'études" sur la fracturation hydraulique : il y a un espoir ?
Je ne suis pas arrivé à déterminer si la question est sérieuse, réthorique ou ironique, mais la réponse semble assez évidente pour ceux qui estiment qu'on devrait s'affranchir des énergies carbonées.
Merci pour cet article parfait pour les 1er ES avec ses fautes dans les unités : MWh et MW/h... Voilà un exercice tout trouvé.

Je demande de suite l'autorisation de l'utiliser.

Mais il aussi intéressant par ailleurs.
Si si, on peut soupçonner huet d'être pro nucléaire: c'est en fait pas vraiment nouveau...
Merci à Anne Sophie de continuer sur ce dossier.
Intéressé depuis longtemps par les enjeux énergétiques liés au climat, je me suis au fil des années forgé une petite capacité de compréhension. J'avais donc plongé dans le rapport de l'ADEME quand @SI en avait parlé.
De mon point de vue, c'est un travail sérieux et crédible, assez typique de ce qu'on sait faire dans le monde des technocrates, mais si on veut faire bouger les lignes, il faut bien. J'avais fait un billet à l'époque sur mon site think-thimble, pour ceux que ça intéresse.

Les réactions sont typiques de l'esprit qu'ont produit en France les grands corps de l'Etat. Argumentées mais avec pas mal de préjugés pro-grandes réalisations et donc anti écologie.
Autre exemple de cet esprit, l'association Sauvons le Climat qui correspond bien à ce que dit Eva Joly. Ses membres sont:
la SFEN: société française d'énergie nucléaire
l' ARCEA (association des retraités du Commissariat à l'Energie Atomique) qui est en lien étroit avec le CEA
l' AEPN Association des écologistes pour le nucléaire
Confrontations Europe, un lobby pro industrie
et le MNLE, un mouvement écologiste pronucléaire.

C'est la grande difficulté de la France avec les énergies renouvelables, elles sont par nature plutôt diffuses sur le territoire, pas toujours liées à la grande industrie (sauf éolien et photovoltaïque) ou à la science de pointe, et nous sommes encore marqués par notre tradition jacobine et un poil scientiste.

P.S. le joli graphique en couleur compare sur une journée les productions cumulées des différentes filières et la consommation (ligne noire). On peut voir que l ligne noir ne dépasse pas la production (donc pas de pénurie). Ce qui dépasse est reporté en gris foncé comme excédent stockable.
Ce rapport est juste une escroquerie qui se focalise sur un non-problème la production d'électricité alors qu'il faut s'occuper en priorité de la consommation de gaz et de pétrole en France. Comme les français adorent perdre leur temps et ne pas s'occuper des vrais problèmes : les énergies fossiles dans la mobilité, l'industrie, et le logement. On va plutôt perdre son temps et se prendre la tête sur le nucléaire qui doit faire moins de mort dans le monde que la pollution atmosphérique ou l'extraction du charbon mais le nucléaire c'est un peu le "Poutine" de l'énergie.

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