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Elections iraniennes : les journalistes sous surveillance à Téhéran

Visas delivrés au compte gouttes, traducteurs imposés, portables et connexions internet surveillés, l'ambiance à Téhéran est à la surveillance généralisée à la veille du premier tour des élections présidentielles. Dans ce contexte, Reporters sans frontières a publié une série de conseils à destination des journalistes qui couvriront l’évènement. Pour certains, RSF en fait trop, pour d'autres ces recommandations sont plutôt bienvenues. Au global, tous parlent d'une "surveillance réelle et permanente" mais assurent jouir d'une "certaine liberté de mouvement".

Derniers commentaires

Rohani très largement en tête. L'Histoire est en marche, et comme parfois, elle fait un pas de côté. Vive l'Iran!
C'est beau tous ces gens qui se préoccupent de la liberté de la presse, et des libertés publiques en général! Je suis ému.
Bon, ils s'en préoccupent en Iran (le Vénézuela, c'est devenu moins vendeur). C'est un début. Quand RSF (et Google?) donnera-t-il des conseils pour échapper à la vigilance de la NSA (ou de Google)?
Quand monteront-ils tous au créneau pour manifester leur colère vis-à-vis du gouvernement grec, de l'Union Européenne, du Parlement Européen?
Nota : les précautions conseillées par RSF paraissent des évidences pour tout reportage en milieu hostile (sauf Skype?). Et j'imagine que les journalistes de Mediapart, quand ils vont enquêter dans les Hauts de Seine, prennent les mêmes.
J'ai l'impression (j'avoue que je vois les choses de loin) que RSF n'est pas dans son rôle.
La prévention envers les journalistes devrait être plus neutre, c'est-à-dire s'adresser à toute occasion et à tout reporter à l'étranger. Les précautions prescrites par RSF ne se basent pas sur un risque effectif constaté en Iran (RSF serait au courant des projets précis et des méthodes anti-infos propre à l'Iran?) mais sur des précédents dans d'autres pays.
Je ne comprends pas trop ces histoires de batteries de téléphones...
Et si 200 journalistes envoient, même par le wi-fi attribué et nominatif, même si ils habitent le même hôtel, l'info qu'il y a eu de la triche aux élections selon untel, quel moyen de censure aurait le pouvoir iranien? N'est-ce pas logique qu'un contrôle soit exercé sachant que se faire passer pour un journaliste a été une méthode utilisé par des assassins dans le secteur?
RSF épingle l'Iran qui n'a encore rien fait de mal (concernant là maintenant tout de suite et les journalistes, bien sûr, ne soyons pas niais). La prévention par les autorités iraniennes, même si elle ressemble par ses méthodes à de l'autoritarisme, est plus légitime que la prévention de RSF, qui ne dit rien de nouveau sous le soleil sauf laisser entendre que les journalistes étrangers n'exercent pas librement leur métier en Iran pendant ces élections, ce qui reste à prouver et qui ne sera audible que si ce sont les journalistes après coup qui nous le disent.
Merci pour ce billet, Yaël Caux.
Sachant que l'Iran figure à la 173ème place des pays qui respectent la liberté de la presse.
Sont sévères quand même. Moi je les aurais mis avant le Bahreïn, donc à la 165ème place.
Mais je suis un modéré.

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