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Education : des ministres, et de leurs réformes furtives

Tout ce que compte le Web de désintoxeurs en ligne, sont tombés sur le dos de Vanessa Burggraf

Derniers commentaires

Il y en a qui aiment Ruquier et sa basse-cour. Il y en a qui aiment Hanouna et ses valets. Et puis il y a tous les autres ,tellement tellement nombreux.
Je souhaiterai que l'orthographe cesse d'être un champ clos pour spécialistes autoproclamés,qu'on en présente clairement la part arbitraire mais qu'elle constitue cependant une donnée précise permettant une compréhension des textes écrits. Je vois dans son respect une condition de l'apprentissage d'autres matières nécessaires à l'honnête homme. Par exemple,en mathématiques,les "règles",même les notations ont une part d'arbitraire (la preuve:elles ont beaucoup varié dans l'histoire) mais on a besoin de s'y conformer pour calculer et se faire comprendre. On peut avec fruit lire à ce sujet "ROUTES ET DEDALES" d'Amy Dahan Dalmedico et apprendre les régles d'usage de l'algèbre sous réserve d'inventaire.
Rien à cirer de ces histoires d'oignons, comme disait Ruquier il y a bien longtemps, à la suite d'Edith Cresson.

Que Burgraff commence par prendre des cours de diction histoire d'arrêter de dire la Fronce, les enfonts, la décadonce, etc (qu'elle s'inscrive avec Léa Salamé qui en a bien besoin elle aussi) avant d'emmerder le peuple avec la décadonce de l'école. Ça aiderait à supporter sa voix suraiguë et toutes les conneries qu'elle débite au kilomètre (ex : c'est mieux de cumuler 3 jobs mal payés pour survivre que d'être à pôle emploi).

Sinon, Michel Field, ça vous inspire chez ASI ?
Dans ma classe de Sixième, au début des années 50,Monsieur Joseph Zobel (l'auteur de la rue Cases-Nègres) venait de nous expliquer que l'accent circonflexe était dû à la disparition de certaines lettres qui ne se prononçaient plus asne devenant âne ou teste "tête" mais aussi serf dérivant de servus ainsi que clef de clavis. Mr Zobel nous donnait ainsi le sens de l'évolution de notre langue.Le censeur en personne est alors venu nous lire un papier selon lequel,par décision supérieure on devrait désormais écrire "clé". Je m'y suis toujours refusé et je pense que les histoires d'onion (pourquoi pas?) ce sera pareil!
Les médias ont ignoré ce collectif et les questions posées aux candidats.

https://www.sauv.net/
Comment continuer à aimer son métier, à le faire même avec une certaine passion quand on voit le sort que la société lui réserve.
La société? Vous avez entendu parler de l'éducation durant la campagne? Moi pas.
Des profs qui hurlent à la mort contre des réformes irréalistes, déconnectées du réels, des formations indignes et idéologiques, vous en entendez parler? Moi pas, à part pour entendre dire que nous sommes des râleurs, des fainéants, toujours en vacances quand ils ne sont pas en grève.
La dégradation de nos conditions de travail, de la considération, tant de la part de la hiérarchie que des usagers du système scolaire, tout le monde s'en fout.
Bref, notre métier va mal, nos élites se foutent de la promesse éducative que la république porte en elle, le système va à sa privatisation à vitesse grand V avec accentuation des inégalités sociales, mais de ça, personne ne veut parler.
Et du coup on s'écharpe sur des futilités.
Samedi soir, en zappant, je suis tombé par hasard sur notre ancienne ministre. Si vous saviez à quel point elle est haïe en salle des profs, vous seriez étonnés. Et non pas pour des délires journalistiques et fake news, qui de fait la servent en la faisant passer pour une victime, mais pour sa politique scolaire.
Venez voir dans un collège ce qu'est la réforme qu'elle nous a pondue, venez vérifiez les mensonges qu'elle professe. Un seul exemple, au hasard. Le latin. Ah oui, ça continue comme elle l'a dit chez Ruquier, mais là où les collèges décident de le maintenir, en prenant sur les moyens alloués en terme d'heure par le rectorat, en les divisant par deux par rapport au passé et en déshabillant Pierre pour habiller Paul (car les heures (très faibles) qui restent de latin sont prises sur d'autres projets, et du coup arbitrages douloureux qui créent une ambiance propice au travail interdisciplinaire tant vanter par nos instances...). Donc de fait le latin n'existe pratiquement plus.
Les classes bilangues? Elle nous explique qu'en fait maintenant c'est LV2 pour tout le monde dès la cinquième et que c'est en fait plus d'heure de langue pour tous. Sauf que ce qu'elle dit est plus qu'approximatif : à l'origine de la réforme, en effet, la LV2 était passée en cinquième, mais à raison de deux heures hebdomadaires en cinquième, deux en quatrième et deux en troisième. Soit un total de 6 heures. Ce qui n'était qu'un redéploiement des heures déjà existantes, puisque jusque là c'était trois heures hebdomadaires en quatrième et trois autres en troisième. Mais devant la grogne énorme des syndicats, des enseignants et compagnie, au dernier moment, on est passé des deux heures hebdomadaires à deux heures trente. Soit en effet au total plus d'heures en tout par élèves de LV2 sur leur scolarité au collège. Mais du coup, comme cela a été fait à la va-vite, on a augmenté le nombres d'heures sans avoir assez d'enseignant, d'où du coup pour combler le manque, appel en masse de vacataires. Et un petit coup supplémentaire pour la précarisation. Et les classes bilangues (soit dès la sixième) ont été maintenues, mais de manière surprenante. Pourquoi à 100% à Paris, et à moins de 50% en Picardie???? Poser la question, c'est déjà y répondre.
Et la blague des EPI, ou enseignements interdisciplinaires pour lesquels la coanimation n'est pas possible et pour lesquels il n'y a pas d'heures de concertation.
Et la blague des réunions obligatoire entre le primaire et le collège, magnifique sur le papier, irréaliste dans les faits, matériellement parlant?
Et l'autre blague du livret ubuesque de pseudo compétences à remplir à l'arrache histoire de dire qu'on les remplit?
Et l'autre blague encore de la nouvelle épreuve orale du brevet qui est un condensé de bons sentiments?
On pourrait continuer, mais si le PS a fait des scores si bas, c'est aussi en parti parce qu'il a perdu le corps enseignant. Et cela s'explique en grande partie par l’aberration de sa politique scolaire.
Et on pouvait, avec des faits réels, attaquer Mme Vallaud-Belkacem sur la réalité de sa politique.

Et au lieu de ça, on a eu quoi?
Un condensé de crétinerie de pseudo-journaliste qui ne travaille pas, qui lit deux trois éditos rédigés par des éditocrates qui se soucient autant de la réalité du terrain que moi de la vie du vers de terre du jardin de mes parents, et qui manifestent par là leur mépris de l'école, de sa promesse d'émancipation et des valeurs que la République était censée porter avec elle.

Déprime totale face à ça
C'est bien pour ça que Burgraff a fait son boulot. Faire du buzz sur du vide, pour que rien ne change.
Il me semble que la France Insoumise a abordé la question de l'éducation et de la formation des enseignants pendant la campagne.

Mais c'est vrai que la situation au Vénézuela était autrement plus passionnante.
"Eh bien, qu'ils aillent se faire foutre?! Vénéziéliens?? T'en connais, toi, des Vénézuéliens?? J'en ai jamais vu un moi?!"

(Librement inspiré)
Cit. "Mais c'est vrai que la situation au Vénézuela était autrement plus passionnante."

C'est du huitième degré ou quoi ?

PS : Venezuela, c'est mieux que "Vénézuela". Je pense qu'eponine sera d'accord...
J'avais simplement repris l'orthographe adoptée par l'asinaute... mais Benelux, on est bien d'accord :)
Avec un peu de fantaisie, on aurait pu appeler ça le Benelucre...
Toutes mes excuses pour cet excès d'accentuation.
Aucune excuse à avoir, Vénézuéla est tout à fait correct (et surtout plus logique). Sans accent, c'est un calque de l'espagnol qui ne correspond pas à la prononciation française.
Merci pour ce commentaire angelo m
C'est exactement ça, on n'a pas parlé d'éducation (sauf pour dire qu'en CP CE1, les classes seraient coupées en deux et qu'en collège... les portables seraient interdits...)
La réforme et ses aberrations ? C'est passé inaperçu dans un contexte de mouvements sociaux contre la loi travail. Les journalistes peuvent toujours attaquer NVB sur des points mal présentés, c'est trop tard !!!
Et pourtant il y aurait eu des beaux papiers à faire sur l'argent que certains inspecteurs se sont fait en préparant les nouveaux manuels, sur les contrats signés dans le cadre de l'émergence du numérique, etc.
Ce ne serait que 18% des élèves qui arrivent sans savoir lire et écrire ? Génial. Mais combien d'élèves de 14 ans ne maîtrisent pas le présent de l'indicatif du verbe être ?
Un dernier mot sur l'EMC éducation morale et civique : allez voir sur le site d'éduscol, la présentation grotesque de Pierre Kahn.
Quand on lit "Le Pacte immoral" de Sophie Coignard, difficile de revenir en arrière et de faire confiance aux ministres, même s'ils se disent pétris de bonnes intentions.
Tout à fait d'accord.

Et en primaire la réforme des rythmes scolaires a fait BEAUCOUP plus de casse que la réformette de l'orthographe dont tout le monde se contrefout.
Merci pour ce billet angelo m.
Burgraff s'est montrée d'une nullité crasse en ne travaillant pas le dossier, en ne citant aucune source, desservant la cause de l'éducation dans son ensemble.
Un désastre.
C'est une faute grave et ça mérite un licenciement, mais tout va bien puisqu'elle est reconduite l'année prochaine. Dans le monde des médias de masse la nullité semble être un pré requis désormais.
Rohh le cas psychiatrique a encore fait des siennes...
Le gars qui déclarait que l'Arabie saoudite était le premier sponsor du terrorisme, se retrouve avec sa garde rapprochée à danser la danse du sabre avec les coupeurs de tête (la vidéo est incroyable, l'avez-vous vue?)!!! Jafar Banon vautré dans les canapés avec des arabes, prince Jared qui fait son business perso, les deux blondes décolorées en robe fourreau qui parlent d'émancipation des femmes devant une assemblée de barbus en robe...

Le truc que même Mel Brooks n'aurait pas osé...

En plus le clown exhorte le parterre des 50 créateurs du terrorisme à... lutter contre le terrorisme!
Il signe 400milliards de contrats d'armement (8 fois le budget militaire de la Russie agressive) avec les génocidaires du Yemen, encourage ces monarchies dictatoriales à à la guerre totale contre l'ennemi chiite (au moment ou la population iranienne vote pour l'ouverture et le moins pire des enturbannés)...
Rien que ça!
Nul doute que les médias attentifs vont dénoncer l'ignominie, crier à l'impeachment, et à, faire interner ce fou dangereux!
...
allo?
...
Ben, euh, France Inter dimanche est rassuré car le problème finalement n'a pas commis d'impair, a fait un discours de chef d'état, ce lundi rien dans la revue de presse, Guetta parle d'autre chos... l'Iran pour dire ce que tout le monde sait déjà, personne au Washington Post n'a eu de confidences d'un officiel non identifié qui aurait entendu les confidences d'un autre proche qui aurait entendu ou lu sur les lèvres un mot ou une phrase prouvant que le fou doit cesser d'avoir été élu. Chez @si on a Hanouna et Burgraf...

Bon l'arme au pied visiblement tant que trump visite les pays pacifistes, on se doute qu'ils le remettront en joue dès que quelque chose en lien avec la Russie pourra être exploité.
Vanessa Burgraff est une horrible personne. Parce qu'elle permet ce genre d'article de "fact-checking" : http://www.liberation.fr/desintox/2017/05/21/les-4-intox-de-vanessa-burggraf-a-on-n-est-pas-couche_1571120 . C'est exactement la nullité médiatique à l'œuvre. Une chronico-édito-journalo-intervieweuse d'une émission de service public déblaterre des conneries mal-informées, pain béni pour la politique visée qui va être réhabilitée immédiatement par tous ceux qui croient faire du journalisme moderne en "vérifiant les faits".

Toute l'œuvre de la ministre Belkacem a consisté à appauvrir l'enseignement reçu par les élèves des collèges français. On sait bien que les EPI sont au mieux un gadget à l'efficacité non démontrée, au pire un moyen de diminuer la liberté pédagogique et de diminuer le rôle du professeur spécialiste qu'on aimerait bien remplacer par un agent neutre et polyvalent. On sait bien, sur le latin et le grec qu'on ne peut prétendre offrir à tous ce qui était dans une option à moyen constant, et on a du mal à voir en quoi ce n'est pas la première étape vers la suppression définitive. On sait bien que la suppression des classes bilangues n'a rien à voir avec la lutte contre l'élitisme. Et concernant un enfant sur 5 ou 6 de 12 ans qui visiblement ne valident rien dans l'item "Maîtriser ce socle de compétences consiste à «dégager le thème d’un texte, repérer dans un texte des informations explicites, inférer des informations nouvelles (implicites), repérer les effets de choix formels.»", je ne suis pas choqué lorsqu'on m'explique qu'ils ne savent pas lire.
Ainsi le mot "oignon" qui s'écrivait aussi "ognon" au XIXème siècle .

Parmi les exemples qui existent par centaines :


« les plantes potagères » par Vilmorin-Andrieux et Cie - 1883

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9641303z/f410.image.r=ognon


« les plantes légumières cultivées en plein champ » par Gustave Heuze - 1898

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143692p.r=ognon?rk=300430;4


« la cuisinière des petits ménages » 1828

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96736377/f40.image.r=ognon


« exercices d’orthographe et de syntaxe » par L. Frétille «  Directeur de l’Ecole Normale du Gard «  - 1852

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56250187/f67.item.r=ognon
Les réformes "furtives" que vous évoquez, Daniel, sont en effet devenues la norme. Des anecdotes comme celle de la réforme de l'orthographe servent d'écran de fumée, derrière lequel il sera aisé de faire passer autre chose de plus lourd de conséquence mais plus complexe et plus difficile à réduire à un chiffon rouge du type "les pédagogistes béats contre les conservateurs réacs".

La fin des classes bilangues a joué un rôle similaire. A son annonce, la meute des garants de la méritocratie et de la Culture Humaniste De La France Éternelle s'est déchaînée pendant des mois en hurlant à la fin de l'excellence, et il n'a été fait mention quasiment d'aucune autre mesure prévue dans son sillage.

On peut regretter la suppression des classes bilangues, ne serait-ce que parce qu'il s'agit d'un dispositif qui fonctionnait, sans pour autant s'interdire d'interroger son caractère inégalitaire éventuel.

MAIS il ne concernait en définitive qu'une petite fraction des élèves ! Or c'était également le moment de la diminution des volumes horaires pour une majorité de disciplines, avec à la clef toutes les conséquences qui font friser de plaisir la moustache (et la barbe) des libéraux : des classes plus nombreuses dans le service des enseignants, des heures de cours remplacées par des heures d'"accompagnement" et donc moins rémunérées (0,83 h au lieu d'1h), des blocs horaires laissés à l'appréciation des (chefs d') établissement, sans compter les horaires alignés qui rendent la constitution des emplois du temps extrêmement rigide et bloque les enseignants dans l'établissement. AUCUNE de ces mesures n'a le MOINDRE intérêt pédagogique. Elles n'ont d'intérêt que budgétaire et idéologique : voler du temps de présence et de travail supplémentaire aux enseignants. La muleta des classes bilangue a permis que cela se fasse sans coup férir.

J'ai été surpris encore récemment de voir l'efficacité de ce procédé pourtant grossier, en constatant à quel point, parmi mes collègues, Najat Vallaud-Belkacem suscitait une animosité démesurée au regard de son bilan certes... mitigé (hrm...), mais en définitive dans la continuité de ceux des ministres précédents (ainsi, à n'en pas douter, que des suivants). L'annonce de son départ été accueillie avec une sorte de schadenfreude assumée, les gens allant jusqu'à se réjouir de l'arrivée de ce fossoyeur de Blanquer, qui va mener la même politique que NVB mais au carré !
Dans ma lointaine province (arriérée, certes), on prononce très clairement "oi-gnon" alors si on doit désormais écrire "o-gnon", comment on va expliquer ça aux petits écoliers?
Vous êtes bien indulgent avec Burggraf..."ajuster ses questions", dîtes-vous ? Lorsque Vallaud-Belkacem lui demande si elle a également cru qu'elle voulait imposer l'apprentissage de l'arabe au CP, la journaliste lui répond "Mais vous y étiez favorable." Heu...vraiment, Burggraff doit seulement "ajuster ses questions" ?
De même, que vos enquêtes sur cette réforme soient déformées (cf blog de Marianne), voire caricaturées, ne semblent pas vous perturber. Aucune allusion...

Enfin, ce serait dommage de laisser passer l'occasion de faire un petit papier fielleux sur "tout ce qui compte le Web de désintoxeurs en ligne". Qu'une journaliste raconte n'importe quoi dans une émission grand public, ça, ce n'est pas grave; qu'on se serve de vous pour alimenter des rumeurs malveillantes, ce n'est pas grave. Ce ne sont que des questions mal ajustées.
Asi devrait inviter Jean- Claude Milner auteur de " De l'école" en 1984 ( un livre qui a fait date) et , récemment de " considérations sur la France" ( ed du Cerf) .Il nomme les pseudo réformateurs du ministère de l' éducation nationale les " Réformologues"
"dans la classe de la fille de Burggraf,"
Elle aurait aussi parlé du lycée de sa fille. Un fact-checking sur les filles de Vanessa Burggraf ?
Bonjour
Il me semble que Médiapart commence à frémir. Cherchez d'ou vient l'argent.
PS: je ne suis plus abonné et je ne lis que les titres, je n'ai donc pas pris connaissance du contenu.
Dans le principe, je suis plutôt favorable à l'orthographe simplifiée, mais dans la pratique, je me plie souvent aux recommandations de mon correcteur d'orthographe. Par exemple, celui qui me contrôle quand j'écris ces lignes (mais où est-il ? sur mon ordi ? sur le serveur d'@si ?) laisse passer ognon et oignon, alors que celui qui me contrôle dans Libreoffice ne laise pas passer ognon.
Vanessa Burggraf a été au dessous de tout face à l’ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem.
Oublions une minute Twitter, qui n'existe que parce qu'il est un carburant à news pour la presse. Oublions les questions "mal ajustées" de Vanessa Burggraf. Le malaise reste entier. Le malaise c'est qu'à la télévision, on n'invite plus quelqu'un, on le convoque. On ne dialogue pas avec lui, on l'interroge, on le coupe, on le moque et on le rabaisse ; autant de situations violentes qui vaudraient qu'on mette un terme à la discussion en trois secondes dans la vraie vie.

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