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Du chaos dans le gaz

Il y a des mots qui font mentir les chroniqueuses optimistes estimant avant Noël que la neige ne serait plus source de blocage.

Derniers commentaires

Se pencher sur l'origine des mots est toujours quelque chose de passionnant et souvent très révélateur. Je suis assez friand de vos apartés étymologiques dans l'émission d'@si et, découvrant votre chronique et le forum qui lui est associé, je me permets juste de vous signaler que le blog de la Bibliothèque des Sciences de l'Antiquité (Insula) publie régulièrement des billets sur l'étymologie, toujours très intéressants et documentés. Compte tenu du sujet de cette chronique sur la neige (pardon l'épisode neigeux) et le chaos qui s'ensuivit, ce billet-là est de circonstance.
Bonjour ché gins!
mi j'ai toudis app'lé un cat, un cat, un canard un canard, un kien, un kien.
Alors tin cont', te l'racontera à Bonnot et te mont'ra chuch carette!

Allez! Et bonjour à tertouss qui bougent!
Les chroniques d'Anne-Sophie, en plus d'être divertissantes et même récréatives, on aussi un but didactique.

Les informations suivantes intéresseront peut-être les férus de technique: elles expliquent pourquoi les ailes d'un avion
doivent être soumises à dégivrage (deicing) avant le décollage
(traduction automatique un peu brinquebalante d'un texte anglais)

Quand il y a congélation conditions et précipitation, il est critique qu'un avion soit dégivré. Le manque de faire signifie ainsi que la surface des ailes de l'avion sera trop rugueuse pour prévoir l'écoulement régulier d'air et de dégrader de ce fait considérablement la capacité de l'aile de se produire ascenseur, probablement ayant pour résultat a accident. Si les grands morceaux de glace séparent une fois l'avion est dans le mouvement, ils peuvent être ingérés dans des moteurs de turbine ou des propulseurs mobiles d'impact et l'échec catastrophique de cause. La glace épaisse peut également fermer vers le haut les gouvernes et les empêcher à clef de se déplacer correctement. En raison de cette conséquence potentiellement grave, le dégivrage est exécuté à aéroports là où les températures soyez susceptible de plonger au-dessous du point de congélation.

Des techniques de dégivrage sont également utilisées pour s'assurer que les prises de moteur et les diverses sondes sur l'extérieur de l'avion sont dégagées de la contamination provoquée par la glace ou la neige.


Le dégivrage sur la terre est habituellement fait en pulvérisant l'avion avec a fluide de dégivrage comme glycol de monopropylene, semblable à éthylène-glycol antigel utilisé dans certains automobile liquides réfrigérants de moteur. L'éthylène-glycol est toujours en service pour l'avion deicing dans quelques régions du monde, mais le glycol de Monopropylene est plus commun parce qu'il est classifié comme non-toxique, à la différence de l'éthylène-glycol. Néanmoins, il doit encore être employé avec a retenue système pour capturer tout les liquide utilisé, de sorte qu'il ne puisse pas s'infiltrer dans le sol et jets. Même si il est classifié comme non-toxique, il a toujours des effets négatifs en nature, car il emploie l'oxygène pendant qu'il décompose, faisant suffoquer l'autre vie. (Dans un cas, un significatif neige dans Atlanta dans le janvier 2002 tôt causé un débordement d'un tel système, brièvement souiller Fleuve de silex en aval du Aéroport d'Atlanta.) Beaucoup d'aéroports réutilisent avec succès le fluide de dégivrage utilisé, séparant dehors l'eau et les contaminants pleins afin de pouvoir réutiliser le fluide.


J'ai vu en Russie il y a quelques années (ça s'appelait l'URSS) une autre méthode de dégivrage, sans glycol:
le souffle chaud et puissant d'un réacteur d'avion monté sur un châssis de camion circulant lentement le long des ailes
provoquait un assèchement presque immédiat de celles-ci.
oh ! merci pour la jolie chronique, et bonne année à tous

Drôle de coïncidence, 5 minutes avant de lire la chronique, quelqu'un m'a parlé au téléphone du fait que les aéroports avaient manqué de Glykol - j'ai cru que j'avais mal compris, et je n'ai pas relevé le mot.
et je le retrouve dans la chronique ! c'est quoi ce mot qui n'existe pas, et dont on a dû suffisamment parler dans les médias pour qu'on me le sorte au détour d'une phrase, comme si tout le monde savait ce que c'était depuis des décennies ?
Hallucinant la façon dont les mots naissent....
je ne voudrais pas rajouter d'eau dans le gaz chère Anne-Sophie, mais vous avez oublié une théorie du chaos fameuse : celle du Professeur Malcolm !!
Ovide, Rabelais et même Dieu c'est de la gnognotte à côté du mathématicien de Jurassic Park pfff

«
- Comment savez vous qu’ils ne se reproduisent pas ? insiste Malcolm.
- Parce que tous les animaux de Jurassic Park sont des femelles, explique Wu. Nous contrôlons leurs chromosomes.
- S’il y a une chose que l’évolution nous a apprise, c’est qu’on ne peut maîtriser la vie. Elle se libère... elle brise toutes les barrières.
- Vous insinuez que des femelles peuvent se reproduire entre elles
- Je dis simplement que la vie trouve toujours un chemin. »

"Je dis simplement que la vie trouve toujours un chemin" brrrr le début du début du chaos.... j'en ai des frissons dans le dos !

That's all folks !!

et mon cadeau pour cette nouvelle année, juste pour vous remercier pour toutes vos chroniques légères et court vêtues euh légères et instructives :
Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts...
Oh ! Vive le temps, vive le temps
Vive le temps d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère...


non non ne me remerciez pas......
:)
Merci pour le titre, Anne-Sophie ;o)).
La fournée de clomani (je lui ai donné ce titre) : La tentation d'une île (flottante)


Mario rabotait sur son chantier en se remémorant la fessée administrée la nuit précédente à son cher et tendre « Baron ». Cette vedette (ancien trader) aimait qu'on lui administre des râclées avec une colère feinte à la suite de quoi il fallait enduire son corps de suprême de volaille, lui enfiler un carcan de cuir sur la tête le mettre dans une niche et lui hurler « tu bandes, tu bandes ! ». Et Mario était un expert. Une fois passé le choc de la première fois, il avait vite appris à gérer la folie de ce milieu à scandales composé de ministres limogés, d'hommes d'affaires aux parachutes dorés, de députés cumulards, de super-flics prompts à la bavure ou dans des officines parallèles.
Il n'avait aucun blocage psychologique malgré une telle différence entre ses nuits dans cette jungle et ses journées dans cette si belle nature.

Lors d'un pique-nique sur une île qu'il avait organisé en tant que DRH, avec quelques larbins, laquais et salauds de son ancienne boîte, il s'était promené et avait déniché un petit sanctuaire bien isolé et apparemment abandonné. Il en avait fait sa maison de campagne tout en prenant la décision de faire partie de la petite nation des décrocheurs et glaneurs. Ce groupuscule avait fait le buzz dès ses débuts, et provoqué une certaine panique dans les milieux alternatifs...la presse pratiquant l'amalgame facile à la limite du canular avait utilisé le verbe « saboter » alors qu'il s'agissait d'une action d'explication du boycott des produits israéliens fabriqués dans les Territoires palestiniens occupés. Les commentaires de la presse en avaient faits des poseurs de bombes ! Cette presse était prête à vous faire prendre une échauffourée pour une révolution ! Des écoutes avaient été brandies pour mieux les accuser. Le camouflet subi ensuite par la Ministre de l'Intérieur qui dût démentir ces accusations erronées avait été à l'origine d'un magnifique tollé.

Ce fut l'élément déclencheur de ce grand chambardement dans la vie de Mario. Finis les quotas de handicapés, d'étrangers, il allait vivre une vie de sauvage, retiré du monde. Il avait donc fait le grand saut et était passé à la vie « au naturel » le jour et à un gagne-pain sans engagement la nuit.

Heureux sur son île, dans sa petite maison dont il avait blanchi les murs, Mario avait dévissé les vieux gonds : il ne voulait pas de porte. A poil du matin au soir, sauf quand les rigueurs de l'hiver l'obligeraient à se vêtir. Une vieille table de pique nique oubliée sur la petite plage, deux quartiers de troncs en guise de siège, et il était heureux seul sur son île. Fan du bois flotté, il passait des heures à en récolter le long des plages. Les grèves méditerranéennes sont encombrées de vieux objets passés de grâce à disgrâce et abandonnées n'importe où par des Jean-Foutre. Il trouva une branche en forme de Y et la transforma en fronde. Ca lui servirait pour tuer de petits animaux et les manger. Il ferait des sculptures de ce qu'il avait ramassé comme bois, morceaux de plastique, sur les plages.

En fait, Mario s'était trouvé une belle fuite en avant dans cette carcasse de maison isolée sur une île, où il s'éloignait du chaos de ses dérapages passés en tant que DRH. Ses jours étaient plus beaux que ses nuits, mais il était sur la bonne voie...
Mes ficelles de caleçon aux participant-e-s... :-)

Merci AnneSo pour vos kros, vos mots et votre globale bonne humeur sur les forums.
Hier soir, dans ma campagne, à l'heure où nous nous apprêtions à nous repaître d'un pique-nique amélioré de folie pour fêter dignement la Sinsilvaistre comme il se doit, en attendant les invités, madame pow wow dressait la table avec la dextérité qui la caractérise, puisque son métier est dresseuse de tables dans un cirque, je ne vous apprends rien. Moi j'étais dans mon sanctuaire, la cuisine, à finaliser le repas, j'avais légèrement, mais très légèrement, entamé mon quota de boissons spirituelles, non pas pour me mettre la tête à l'envers comme un vulgaire pochetron, non non, c'est mal me connaître, mais pour sélectionner avec rigueur au goulot et cul-sec les boissons du dîner, ben comme vous, faites pas les étonnés.

Alors que tout se passait bien, hormis un léger brouillard qui endommageait ma vision de manière caractérisée, mais je reconnaissais encore les bouteilles, et alors que j'avais mis le canard au four pour faire un canard laquais (si ça compte!), bien que je ne sois pas fan de canard (niark niark) à vrai dire, je reçus à cet instant un SMS du four qui me disait qu'il n'avait plus de gaz! Gasp et blaudit schiste me dis-je en avalant un verre de vodka (j'y avais déjà goûté mais je voulais être sûr). Etait-ce un canular? Tentait-on de saboter mon dîner? j'imaginais déjà le scandale et les commentaires de la bande de salauds qui ricaneraient à l'heure où je leur annoncerais la triste nouvelle, putain les mecs, le canard est pas cuit lui, nous oui, mais pas lui.

Panique. Colère. Mais un coup de vodka pour relativiser, allez hop, c'est ce qui se fait de mieux. La meilleure solution était d'aller voir ce qui se passait directement dans la cave, là où se trouve l'appareil dispensateur de combustible volatil issu de la fermentation de matière organique en décomposition (le gaz on appelle ça chez nous), plutôt que de lui renvoyer un SMS lui disant d'aller se faire foutre, et subir un camouflet devant les invités, suprême insulte pour moi.

Grâce à dieu et à ses larbins, je retrouvai en un clin d'oeil la porte d'entrée, que je me souvenais avoir vu dans les parages les jours précédents, et j'avais bien noté sa position en cas de brouillard intensif. C'était le cas, foutue météo (vite, un verre de vodka).

Avant de descendre, le drame. Je regardai ma femme furtivement et la vit, près de la gazinière, blanchir tout à coup. Des poireaux. Elle ne blanchissait pas du visage, elle blanchissait des poireaux. Pour les Saint-Jacques. Ah oui ben non alors, ce n'était pas un drame, c'est juste que je commençais à être bourré, d'où amalgame. C'est cocasse. Oh pis non.

J'entrepis d'aller régler son compte à cette bouteille de gaz. Je mis le nez dehors, le choc. Putain ça caillait. Et bizarrement, il y avait moins de brouillard qu'à l'intérieur, bizarre. Bien que j'y voyais encore, je me pris la niche du chien quelques mètres plus loin, pourtant je venais de la droite, mais elle m'a coupé le passage, je jure que c'est vrai. Non je ne titubais pas, c'est que ça glissait en fait, disgrâce supplémentaire. Bon si un peu quand même.

Tel un patineur expert, j'arrivai bientôt à la porte de la cave. Un quart d'heure plus tard. En fait je ne suis peut-être pas si expert que ça. Les dérapages ça dérape, faut dire. C'est pour ça. Bon j'ai compté, j'ai passé quatorze minutes à essayer de me relever. Puis j'ai fini par y aller à la nage, pour ne pas risquer le blocage définitif. J'ouvris la porte de la cave, et voyant, du haut de l'escalier, le bordel qui s'y trouvait, c'était la jungle, le chaos, je me demandai si je n'allais pas réveillonner à la cave finalement, ç'aurait été plus simple. C'était le chantier faut dire. En m'élançant pour descendre l'escalier, une marche rebelle se mit en travers de la route, c'est comme ça cherchez pas, de toutes façons c'est pas une histoire vraie, je pourrais vous raconter n'importe quoi, même avec des traders par exemple si que je voulais, y a rien qui m'en empêche. Bon j'ai dit trader parce qu'il faut le placer, et autrement je vois pas comment. Soyez gentils, ne m'interrompez pas, bande de cumulards (fallait le placer aussi, vous êtes marrants vous).

Donc au lieu de descendre l'escalier dignement avec toute la grâce qui sied à tout être divinement proportionné tel que moi, j'entrepris plutôt de dévisser carrément comme tout être pataud qui se respecte, et, n'ayant pas de parachute (peu importe la couleur me faites pas chier) pour adoucir la descente, je dévalai les marches et me retrouvai au bas pris dans un carcan de bordel divers et varié qui m'empêchait de bouger. C'était clairement une fronde des éléments contre moi. J'arrivai à me dépêtrer finalement, et pus constater que la bouteille de gaz, qui me narguait et faisait sa vedette, ne tentait pas de promouvoir le boycott de ma soirée, elle ne pâtissait que d'une simple fuite. Que je découvris à la lueur du briquet. D'où l'effet bombe. La bavure comme qui dirait. Oups la boulette, si vous préférez.

Je crois que le bruit, ou le souffle, a dû faire du buzz jusque chez moi.

Ma femme a déboulé, se demandant ce que j'avais pu encore inventer. Moi j'étais un peu sonné, allongé dans le tas de fumier. Elle était en colère, et comme j'étais à poil, elle n'eut même pas besoin de m'enlever ma culotte pour me foutre une fessée, qui se transforma en raclée, c'est l'occasion de le placer aussi, ça va avec fessée. Je fus limogé sur-le-champ de mon poste de mari-cuisiner-déboucheur de bouteilles. Dur.

La soirée a été un désastre.

Bon alors là je vais un peu raboter mon texte, c'est pas que je fasse la grève, et je me moque que ça provoque un tollé mais faut bien finir, je vois bien déjà les décrocheurs qui ont décroché et les glaneurs qui lisent juste quelques mots par-ci par-là juste pour me faire chier faut pas me prendre pour un con. D'aucuns vont démentir, disant que si si ils sont intéressés, tu parles, je les connais les barons du site, toute sucrette et tout miellat.


Sinon j'ai pas d'idées pour écoutes, officine et échauffourée, ah ben oui mais je les ai mis quand même, et toc.

BONNE ANNEE !
chère anne-sophie, votre chronique est tout à fait délicieuse et intéressante. j'ajouterais qu'en grec moderne, point de confusion possible entre le chaos et le cahot, le 1er se disant o chaos (prononcer le ch comme le -ch allemand de bach (jean-seb')), et le 2ème to tra(n)dagma, ce qui nous facilite la vie infiniment. autre précision : l'héliocentrisme, déjà dès l'antiquité grecque. a été un modèle en concurrence avec le modèle géocentrique ptoléméen. et on peut dire, il me semble, que, parce que justement ce modèle géocentrique majoritaire et surtout préféré de l'église, devenait de plus en plus "chaotique" au fur et à mesure des découvertes et des calculs, copernic au tout début du XVIème (mais avec de nombreux prédécesseurs avant) a radicalement simplifié le modèle en redécouvrant en quelque sorte le modèle héliocentrique, dans lequel tout jouait mieux, toutes les données, les observations et les calculs. même si ce modèle est beaucoup plus contre-intuitif que le modèle géocentrique.

et bravo pour le concours et les textes produits à partir de cette liste mots !!! le défi est difficile ! on hésite à relever le gant jeté par florence et anne.

à toutes et tous, une année 2011 de grand cru et de bon aloi, pleine de punch, de rires et de sagesse !
Anne Sophie, notre petit rayon de soleil.


Bravo à Florence.



Bonne année tout le monde et bises.
Pas mal pas mal la chronique.
On termine l'année en beauté, merci Anne-So'.
(enfin sauf pour moi qui suis cloué par un problème de dos, le bon dieu ne sait plus quoi inventer pour me punir).
à notre jeu concours lancé un peu plus haut dans le forum, j'ai déjà une challengeuse, Florence : elle mérite la fève mais elle pense néanmoins qu'elle peut encore se faire coiffer au poteau par (je cite) "les autres vicelards".

Voici son texte :

Le pique-nique vire au scandale

S'agit-il d'une bavure ou d'un coup monté par des experts? Livré aux convives, le sanctuaire qui surplombe la Gare Montparnasse s'est vite transformé en chantier. Pourtant, la vedette avait d'abord réussi à leur éviter une raclée en parlementant avec la police. Mais au fur et à mesure qu'on dévissait les bouchons de bouteilles, tels des traders en folie, la foule des fans perdit son habituelle rigueur intellectuelle, sabotant un an de travail.
En fait, cela tombait pile-poil pour raboter les effectifs du site, quitte à déclencher un tollé. Surtout qu'avec sa nouvelle casquette d'auteur de pamphlet, le capitaine risquait de passer pour un cumulard, mais rien à foutre: la grâce de ses collaboratrices lui éviterait de tomber en disgrâce.
Malgré cette petite fronde en effet, il fut vite blanchi mais ç'avait un rude choc, comme les fessées de son enfance. Un petit amalgame avec Montesquieu, orchestré par une habile campagne de pub à la sortie d'une rude saison de grèves puis une fuite à l'AFP, firent aussi oublier le dérapage avec Péan. On espérait ainsi limiter le nombre de décrocheurs tout en poussant l'équipe à intensifier son travail de glaneurs de sujets.
C'est qu'il fallait financer le parachute doré offert à Didier Porte tout en restant à l'écoute de cette star en lui faisant une place à la table de l'émission.
Bien-sûr, il y a toujours un quota de larbins, de laquais et de salauds dans une clientèle, mais il suffit de les boycotter sur les forums et de créer le buzz autour de quelques contributions. Après, on peut toujours démentir la manœuvre: qui viendra espionner ce qui se passe dans cette officine?
Car ce site a su se trouver une niche qui lui permet de rivaliser avec les grands barons des media. C'est encore un peu la panique pour gérer plus de 1000 commentaires par article, mais l'écran sert quand-même de carcan aux discussions en escalier, et en cas de débordement, la Ligne j@une peut servir de bande d'arrêt d'urgence: rappelez-vous le canular avec l'invitée laïcarde qui s'avéra d'extrême-droite! L'animateur suprême avait eu du mal à éviter l'échauffourée au milieu de la colère des participants.
Malgré ce blocage, personne n'a été limogé, même Slobodan n'a pas eu à regagner sa jungle.
Souhaitons donc qu'après le camouflet du pique-nique scandaleux et du chaos qui s'en est suivi, @si regagne son statut de bombe dans le paysage médiatique!
Il me semblait qu'Edward Lorenz ne prenait pas de t mais je me trompe peut-être. Je ne le vois pas écrit tous les jours non plus.

Un petit point noir dans la bonne chronique habituelle ?
Enfin la Terre tournait autour du soleil et non l'inverse, et ce en presque 24 heures,

C'est marrant je croyais que la Terre tournait sur elle-même en 24 heures et qu'elle mettait un an pour tourner autour du Soleil.
Ah ben, wikipédia semble d'accord avec moi.

Cordialement (et très content d'avoir pu relever une boulette de la taille du système solaire), ILJR
[quote=Anne-Sophie]Donc, si rien n’est prévisible, les calculs sont vains. Contentons-nous d’observer pour mieux comprendre. Une nouvelle ère dans le monde scientifique est ouverte. Place à l’aléatoire. Au hasard. Ce champ de l’abîme encore vierge. Une mine inexploitée.

Ouh là! Et pourquoi ne pas se contenter de la contemplation?
Comprendre, comme vous dites, c'est aussi être capable de calculer et donc de prévoir.
Le champ de l'aléatoire est loin d'être vierge. La physique statistique ( malheureusement absente des programmes de nos classes préparatoires et donc ignorée de la plupart de nos ingénieurs) est une science en plein développement depuis cinquante ans.

Croyez moi, le hasard n'est que le hasard, on peut compter sur lui!
JE METS LES GAZ
[....]
Vous connaissez maintenant l’explication du titre mystérieux de cette chronique qui finit, comme l’année, sur une note joyeuse et parfumée.

euh... joli !!! Anne-Sophie ^^ C'était fait exprès ? ^^

Meilleurs voeux pour l'année et très bon réveillon !
Merci pour cette excellente chronique.
Nous dans le sud ça serait plutôt « le gaz du chaos » qu'on devrait titrer concernant le désastre écologique qui nous pend au nez :
« Les gaz de schiste connaissent présentement un essor extraordinaire aux États-Unis. En Europe, les compagnies pétrolières commencent à s'intéresser sérieusement à cette ressource de gaz non conventionnels. Leur exploitation causant une dégradation environnementale incommensurable, les écologistes et environnementalistes sont en alerte. C'est dans une certaine discrétion complice que la course aux gaz de schiste vient de commencer en France. »
http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=219
Vous semez la confusion, en cette veille de fête, Anne-Sophie.

Serait-ce pour clore cette année de chaos médiatique ou de catastrophes naturelles, ou une annonce de ce qui nous attend dans la prochaine année ?

Enfin, tout ce tohu-bohu ne saurait m'empêcher de sonner le rassemblement et l'unité, pour vous souhaiter, à vous et à tous nos joyeux internautes mes meilleurs voeux pour la nouvelle année.

Big bang de bisous.

http://anthropia.blogg.org
Jamais compris pourquoi Robert Crumb, grande figure de la bédé underground US, dessinateur génial et marginal des années planantes, avait eu cette curieuse idée d'illustrer la Genèse.
Surtout d'une manière aussi fidèle et platement conventionnelle.
Avec rien qu'un t, un r et un i, vous auriez pu faire haricots.
Dommage, quasiment aucun journal n'a titré "c'est pas la fin des haricots".
Ça faisait pas scrabble non plus.. Votre mot le plus long, c'est commentaire? Et si on faisait un mot croisé avec votre cinquantaine de mots? La même définition pour tous: "mot chroniqué par Anne-Sophie Jacques". Avec un concours, celui qui réussi la grille (et qui est tiré au sort) gagne un exemplaire de votre livre chez le publieur (celui reprenant vos chroniques)?
Autre chaos dans la presse anglophone ces jours-ci: le manque d'eau en Irlande du Nord suite à un redoux brutal qui a fait exploser les canalisations: Water Chaos Continues in Ireland (Independent)
Donc, chaos semble quand-même garder un sous-entendu de désordre dû aux éléments non-maîtrisés (la neige, l'eau, le volcan: Iceland's Volcanic Ash Cloud Causes Chaos, et le tremblement de terre en Haïti: Haitian Families Leave Chaos of Port-au-Prince, titres du Guardian).
Même à Moscou on se laisse prendre au dépourvu par la neige ?!
Mine de rien, en cette fin d'année, ça gaze super Anne-Sophie !
Après ce traitement magistral du cas "chaos", je m'en va dévorer un bon chocolat moi.
Bon réveillon à tout le monde, qu'il soit "joyeux", et "parfumé" !
J'ai survolé votre affriolante chronique, Anne-Sophie... mais je me la garde pour la lire en détail et m'en délecter pendant le K.O. du réveillon. Enfin un regard rigolard sur ce moment de panique médiatique !
Cacao, Cuiraçao, Sao Paulo ah, zut, c'est avec un S...

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