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Discrétion de la presse sur les invitations de journalistes par Ben Ali

Après les politiques complaisants, place aux journalistes. "Le gratin de la presse française bronzait aux frais de Ben Ali", assure Le Canard enchaîné de ce mercredi 29 juin. L'hebdomadaire dresse la liste des journalistes invités du régime tunisien ces dernières années : d'Etienne Mougeotte (Le Figaro) à Nicolas de Tavernost (M6) en passant par Françoise Laborde (membre du CSA), tous auraient bénéficié des largesses de Ben Ali.

Derniers commentaires

Juste un mot a propos du "Lu" de Gilles Klein (je ne savais où poster pour y répondre). Je conçois totalement qu'on critique les analyse de Sfeir ou Basbous, qu'on considère qu'ils n'ont pas assez dénoncé les régimes autocrates du Maghreb et de l'Egypte. Mais cet article "Lu" est une fumisterie.

Je ne suis absolument pas spécialiste du monde arabe mais comment ASI peut-il reprendre sans commentaire un article qui qualifie Sfeir ou Basbous de "la caution exotique de la stratégie anti arabe de la France et de la stratégie anti-islamiste de la sphère néo conservatrice américaine". De quel stratégie anti arabe de la France parle-t-on exactement? Depuis quand Sfeir est-il membre de la sphère néo-conservatrice? Je l'écoute depuis des années et je ne l'ai jamais trouvé très tendre envers Bush, Cheney, Wolfowitz et autres... bien au contraire il m'a semblé critiquer leur méconnaissance crasse de l'histoire et des cultures du Moyen-Orient. Mais ce qui m'a le plus choqué ce sont les références répétées de Naba aux pays d'origine ou à la religion supposée qui sont tout à fait abjectes.

Au mieux, votre article met dos à dos le texte de Naba et la demande de Sfeir et Basbous pour le retirer. Au pire, il parait légitimer totalement les propos de Naba. Mais comment mettre dos à dos des propos du niveau de sites extremistes? Et qu'aurait du faire les accusés? Ignorer purement l'article et se laisser insulter? Demander un droit de réponse et entrer dans un dialogue avec quelqu'un dont les propos sont visiblement animé d'une haine profonde?

Puisque la polémique vous parait assez intéressante pour en faire un article, vous pourriez au moins nous donner le contexte. D'où parlent Sfeir, Basbous, Naba, Nawaat? Les brèves c'est bien. La prochaine fois: un peu moins de citations et un peu plus de mise en contexte. En ce qui me concerne c'est pour cela que je suis abonné.
Qu'ils aillent encore faire des campagnes publicitaires sur la liberté d'expression. Ils sont tous aussi pourris les uns que les autres.
Peut être par naïveté je me demandais encore pourquoi il y'avait un tel silence autour de l'affaire Botzaris (ouioui elle me tient à cœur cette affaire je sais) et bien maintenant mes doutes sont levés.

Merci le Canard...
Les journalistes ? Pfff... Il y avait, dans le temps, un "Centre de Formation des Journalistes" (CFJ, rue du Louvre)... où, dans l'esprit de la Résistance - la vraie, pas celle des darons qui font la leçon en faisant des best sellers - on apprenait à dire le vrai vérifié et à traiter l'information indépendamment des pouvoirs, lobbies, et "groupes de pression". A la sortie - mais c'était au temps des guerres coloniales, de la toute puissance des cocos et de l'arrivée au pouvoir de superman De Gaulle - on a commencé à comprendre qu'il fallait avaler les couleuvres ou perdre sa place. Les bons journaux disparaissaient : Franc-Tireur, Libération (le vieux), Défense de la France... Restaient le papier imprimé pour emballer le poisson frais. En même temps naissait la télé alias "la voix de son maître". Le contrôle démédia fut toujours une priorité (les reluisants y firent carrière, de l'international au "culturel"... les noms vous viennent à l'esprit rien qu'à regarder autour de vous). Des habitudes furent prises. Faut donc pas s'étonner...
Je me rigolerai quand le Canard titrera : "Comment j'ai fait du bateau avec Le Pen pour devenir skipper" (par "Laurent Joffrin"). Depuis le "voyage à Berlin" de 1942, il y a eu des (DES) voyages (d' "invités") à Moscou, à Sofia, à Prague... et encore à Berlin (mais à l'Est)... durant les années 50.60.70 et même 80... alors le voyage à Tunis, vous pensez !... Voilà qui ne m'étonne pas. Ben Ali, c'était un médiocre Ceaucescu, un petit Honnecker... Demandez donc à Adler Alexandre, Perrault Gilles ou Guérin Alain (du l'Huma) ce qu'ils en pensent... hi hi hi hi... Comme je suis teignous, j'ajouterais JFK et "ces messieurs du Canard"... et même de "Tcharlie Hebdo" du temps du Rital... Pff... Non mais...
Bonjour,
Merci pour cet article.
Comme il y a la malbouffe il y a aussi le mal-journalisme ! ;(
La forme prends le dessus sur le fond.


Dernier exemple en date:
Le grand emprunt. Très bien d'après les journalistes. Mais quel manque de professionnalisme ! Personne pour décortiquer les exemples donnés par la com présidentielle ! A part dans la blogosphère comme ici par exemple.

Cordialement
Que deviendrions-nous sans le Canard?
Bonjour
Encore une fois le palmipède éclabousse la "Mare aux canards".
C'est réconfortant.
Il ne faut pas baisser les bras Dominique Godin
Pour Françoise Laborde, on peut comprendre qu'elle ait envie de voyager dans un pays où les cheminots ne sont pas "privilégiés et collabos".

On se demande ce qu'elle est, elle, lorsqu'on découvre qu'elle va se faire rincer dans les pays exotiques aux frais de la princesse tout en possédant par ailleurs un château dans le Gers, qu'elle loue sans doute à vil prix des chômeurs et précaires.
Souvent, et pas seulement à la lecture de la lettre de démission de Guy Birenbaum, je me dis que ça ne sert à rien finalement de signaler ce genre d'infos. L'impression que ça ne les ébranle pas, tous ces gens de pouvoir, et que tout est vain...
La seule réaction possible devant ça :le dégoût.
M'étonne plus que les journalistes ne fassent pas leur boulot.
Ce n'est pas qu'ils sont complaisants ou paresseux : ils n'ont tout simplement pas le temps. Parce qu'aux séjours en Tunisie, aux frais de la princesse ou pas, il faut ajouter ceux au Maroc. Et devinez quoi? Il ne se passe à peu-près rien dans ce pays.

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