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Des salariés du Média dénoncent les méthodes "humiliantes" d’Aude Lancelin

Dans une lettre postée publiquement, l’ancienne directrice du Média estime avoir été mise à la porte du Média avec une "violence barbare". Un travestissement de la réalité, estiment plusieurs salariés du Média, qui reviennent sur les méthodes jugées "violentes" et "humiliantes" de leur ancienne directrice, et témoignent de souffrances au travail qu’ils pensaient ne jamais vivre dans un média engagé à gauche.

Commentaires préférés des abonnés

On connait beaucoup ce type de fonctionnement pervers dans les entreprises de spectacle : un projet se monte sur un enthousiasme (artistique, ou politique, ou militant). Les ambitions sont immenses, mais le budget petit. Qu'à cela ne tienne, on compe(...)

Merci pour cet article.
Il illustre assez bien le problème fondamental. Le côté "pureté" de gens qui portent une étiquette de gauche (ou de droite) comme une médaille, plein d'idéaux affichés, d'absolutismes. Et qui sont incapables de maintenir un sta(...)

Merci infiniment à vous et aux employé·e·s du Média pour apporter ces détails et précisions : sans ça, les personnes extérieures comme moi n'avaient pas les éléments nécessaires pour trancher (tout comme les employé·e·s eux-mêmes et elles-mêmes étaie(...)

Derniers commentaires

Suis-je le seul a être particulièrement choqué par la gestion professionnelle de cette boite ?
Pour un media "de gauche" "différent" "humain" "proche des vrais gens" je confirme qu'ils sont particulièrement différents. Ils usent de plus de contrats précaires que tous les autres médias, ne payent jamais aucune heure supplémentaire et demandent à leur salarié de respecter des horaires complètement hors du commun. Et ca se permet de donner des leçons sociales ?


Pendant ce temps les rémunérations des dirigeants (au moins époque chikirou) sont bien grasses mais surtout particulièrement opaques, surtout dans le media de la lutte contre le vilain capital. J'tends déjà les "alors bon c'est pas pareil, ils perdent de l'argent, il ne "peuvent" par payer plus." mais SI, ils peuvent embaucher moins de journalistes, et commencer par un travail de niche en attendant que leurs abonnements leurs permettent d'embaucher.


Je n'ose imaginer la bronca que provoquerait dans le media des revelations de conditions similaires dans des médias privé. Je vois déjà les titres "l'esclavagiste boloré", ...


Je ne vais pas jouer au surpris ayant toujours douté de la capacité du media à être autre chose qu'un journal d'opinion avec ZERO investigation, je ne me suis pas trompé.

Alors que je ne suis pas toujours d'accord avec TOUT le travail d'ASI,  soyons clair j'y trouve plus que mon compte en renseignements utiles et introuvables ailleurs. Je paye mon abonnement avec joie.


Ils ont sorti quoi le media depuis le naissance à part donner une couverture absolument complaisante a tout le mouvement des gilets jaunes, y compris ses pires engeances ?

Pour donner la parole à des "spécialistes" de l'orient comme Claude El Khal, il y a du monde, mais il à fallu qu'il tente de réfuter les attaques chimiques en Syrie pour se faire bayonner. Quelle clairvoyance, quelle différence.




RIP petit media insoumis.



Je trouve déplorable, le mot est faible, ce qui parfois semble être une impossibilité de nos jours, à être à la fois de gauche, réellement, SANS être totalitaire intégriste et inhumain. La VRAIE gauche non intégriste existera t elle un jour, de nouveau???

Tout ça va s'arranger, évidemment, dans son nouvel organe de Presse , "QG"...

On y comprend plus grand chose...

Cette Dame Lancelin serait donc un exemple caractérisé de ce que les psy appellent: "Une perverse narcissique"?

Je n'arrive pas à y croire...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Aude Lancelin avait une émission au Média: Le Monde Libre. Et le premier numéro de cette émission était : "Le management nous détruit-il ?". Tout du personnage de Lancelin décrit dans l'article de Brabant était déjà présent pour qui a su faire des arrêts sur image de ce débat. Bégaudeau et Lancelin y sont d'une insupportable puanteur, d'une agressivité incompréhensible, et d'un mépris hautain et vulgaire.


Il serait très éclairant d'analyser cette émission menée par Lancelin sur le management, à l'éclairage des éléments dont nous disposons maintenant sur la manière dont elle menait à cette époque son propre management au Média. Malheureusement, et c'est un comble de coïncidence, cette émission est (la seule a n'être) pas disponible.


Dans une complicité malsaine, Lancelin et Bégaudeau se sont acharnés sur Vincent Cespédès, philosophe engagé à gauche, et conférencier sur les questions du management. Manifestement surpris par l'hostilité dont il est l'objet, ce dernier termine l'émission par un "sans rancune", tandis que Bégaudeau éclate de rire et rétorque en lançant une oeillade à Lancelin: "ah mais moi, ça va, je jouais à domicile". Ambiance.


A l'époque, les socio se seraient roulés dans la boue pour pouvoir baiser les pieds de la Pythie Lancelin. J'étais venu voir à quoi ressemblait le Média. J'ai constaté mesquinerie, petitesse, et médiocrité. Je n'y suis jamais revenu.


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l'émission non disponible se trouve ici

différents extraits sont montrés dans différentes versions de :  "Le Monde Libre: Best-of" :

Le Monde Libre: Best-of #1 de 0:00 à 1:46

Le Monde Libre: Best-of #2 de 6:13 à 9:49

Le Monde Libre: Best-of #3 de 0:00 à 4:55

C'est quoi cet article ? du travail de journaliste ? 


( ASI a pu consulter les messages )

( ASI a pu lire les certificats médicaux )

( ASI a pu écouter aux portes )

( ASI à perçu les bruits de couloir )

(Scoop ! ASI à entendu les sanglots de la souffrance consentie au travail)


En résumé, ASI a noté et colporté sans aucune gêne bruits de couloirs et commérages de machine à café d'une entreprise pareille aux autres, avec des vrais gens dedans  

Cette affaire me fait penser à celle de D. Mermet. Quand "on" a voulu sa peau des rumeurs ont circulé selon lesquelles il maltraitait ses salariés. Aude Lancelin est une très bonne journaliste, elle a sans doute eu des mots avec ses collaborateurs, mais qui n'en n'a pas ? Je pense qu'exposer au grand jour leur cuisine interne nuit énormément à leur crédibilité. Que ce soit le Média qui communique sur cette éviction, ou Aude Lancelin qui règle ses comptes par voie de presse. Navrant.

QUEL  GÂCHIS!  Ou bien: quand les Egos priment sur l’INTERET GÉNÉRAL ...

Je ne dis pas qu’il  n’y a pas de problèmes à résoudre, mais peut être que certains d’entre eux auraient pu être anticipés ; Et dès le lancement de la première saison...

Même quand on se dit « de gauche », la non prise en compte ou l’insuffisance de reconnaissance du travail réalisé sont délétères.


Y en a qui vivent dans la misère et y en a qui vivent de la  misère. Aude Lancelin semble appartenir à la 2e catégorie 

Est ce le rôle de ASI de mettre en lumière ces tambouilles ? Je reste dubitatif à la lecture de ce billet, que je ne trouve pas si intéressant que ça au final (et c’est bien la première fois). Peut-etre son angle ‘vengeresse’ ?

hé bé c'est du propre... Dire que Lancelin a failli être recruté par @si (ou bien l'a t' elle été brièvement ? Je ne sais plus)... L'équipe d'@si a eu chaud !

C'est une erreur de ne voir qu'un problème individuel dans ce genre de phénomène. Il est organisationnel et typique des moments de crise.

Désolée, mon analyse du phénomène est différente, plus nuancée. 


Pour avoir moi aussi travaillé sur ces questions de par ma formation (et après expérimentation personnelle), je distingue deux modes différenciés de harcèlement moral :


Le premier, dont vous parlez, le HM institutionnel comme mode de management, très répandu, type France Télécom : un système malade et criminel, on l'a vu, avec des personnes à des places interchangeables (mais il faut qd même savoir recruter des profils adaptés ;)).


Le second, dont il s'agit ici : un pervers narcissique avec son complice de type parano (en l'occurrence, j'ai mon idée sur l'identité de la personne - ici, une jeune femme naïve et instrumentalisée à son insu depuis des années). Le profil typique qui ne fait pas de l'ombre au pervers, son petit "protégé"...


Car, bonnes nouvelles : d'une part, un pervers narcissique ne peut pas agir seul, et d'autre part, il y a un moyen infaillible de le neutraliser : la solidarité pour l'isoler ! 


Mais hélas, dans tous ces jeux de pouvoir dont on ne voit que trop tard qu'il s'agit ni plus ni moins que de celui des chaises musicales, (seuls les vrais médiocres ne sont pas inquiétés puisqu'on peut sans problème les virer - p. ex Aude Rossigneux -, mais surtout, parce qu'ils ne sont pas perçus comme des menaces pour le pervers - la structure pro passe après l’ego), il y a des dommages irréversibles... 


Ainsi, la plupart du temps, le pervers obtient ce qu'il désire : régner en maître, et récolter la gloire du travail des autres, sans qui il n'est RIEN, car il se nourrit de leur talent. Cela peut durer des années.


Ces autres, justement, qui ne deviennent un réel problème que lorsqu'ils réalisent qu'il y a comme un hiatus entre les valeurs prônées et celles en vigueur. Car pour eux, s'inscrire dans un projet et tout donner ne fait sens que s'ils y croient vraiment. Dès que le doute s'installe, il y a danger... 


Ces personnes, en effet, au demeurant très appréciées tant professionnellement qu'humainement vont tout faire pour comprendre et chercher à réparer, voire même oser dénoncer les freins et dysfonctionnements qui bloquent la machine.


C'est donc le moment de commencer le travail de sape (il ne faut pas laisser démasquer le vrai coupable). Ainsi, après la première phase de séduction bien consolidée, on commence à diviser pour mieux régner. Puis, ce sera la descente en enfer avec l'aide de la majorité du groupe, chacun y trouvant un intérêt, (ne serait-ce qu'une meilleure place à prendre ?), croient-ils...


A ce jeu, il n'y a que des perdants. Ou plutôt, il n'y a qu'un seul gagnant !


Mais au Média, ça n'a pas traîné, et je m'en réjouis : déjà deux fois que la brebis galeuse qui avait pris tous les pouvoirs a été débusquée en moins d'une année. 


Maintenant, l'équipe aguerrie sera plus vigilante.

On en revient donc à un problème d’organisation collective. 

Si le collectif d’organise bien aucun individu ne peut nuire seul. 

s’organise

Dans un monde rêvé, vous avez raison, en effet. Mais dans la réalité, d'une part, il y a le facteur humain, doublé de la singularité de chacun (évidemment, ici, j'ai schématisé :)), et d'autre part, l'harmonie parfaite, je crois savoir qu'on la cherche toujours. 


Ainsi, il suffit de l'arrivée d'un pervers dans une structure au départ fonctionnelle, à défaut de parfaitement saine pour la foutre en l'air, tel le vers dans la pomme..., car bien sûr, il avance masqué, attend son heure patiemment si besoin. C'est même son plus grand talent (avec celui de se faire passer en prime pour LA victime). Les conditions de nomination de Aude Lancelin en sont un parfait exemple, pour le coup !

Oups..., le "ver", bien sûr, mais c'est moins poétique. :)

Y'en a au Media qui doivent ( très légitimement) se réjouir du départ de Lancelin, 

moi je me réjouis à chaque nouvelle publication du retour de Justine Brabant sur ASI.

Finalement ce désir d'entrer en extrême droite est tellement fort que de toutes parts l'on voit se désagréger ce qui devait nous en empêcher

Nous allons de ce pas par notre complaisance nous ranger sou la botte des fachos

ici on se complet à traiter Mélenchon de petit despote, là c'est avec délices que l'on voit Le Média s'anéantir et qu'@SI ne manque pas de nous en informer depuis des mois


Ah les belles années qui nous attendent

Et combien sont exempts de toutes critiques les autres

tandis que Boris Johnson se fait assister de Steve Bannon

et que les autres médias ont un fonctionnement tellement démocratique que les journalistes s'y pressent pour travailler à l’œil

Déjà, en 2016, Extrait de cette revue du livre de Lancelin, "Le monde libre", par Pierre Assouline :


"(...) Avec un sens prononcé de l’hyperbole (les centres d’appels sont « des bagnes » et leurs employés « des esclaves »), elle flingue à tout va et si on a parfois l’illusion tel ou tel s’en tire et trouve grâce à ses yeux, elle se précipite dès la page suivante pour le chercher dans un coin et achever le blessé d’une balle entre les deux yeux. On n’aimerait pas appartenir à la cellule dont elle serait la commissaire politique, expression qui revient d’ailleurs souvent sous sa plume pour désigner ses chefs.

(...)

Ennemie de la fadeur, de la mièvrerie, de la mollesse, elle se dit hérétique. quand on l’imaginerait plutôt hystérique. Si elle avait été si dissidente qu’elle le dit, elle aurait dû refuser le prix Renaudot essai, résultat d’un petit complot ourdi par deux jurés qui se trouvent être des piliers du Point, Franz-Olivier Giesbert et Patrick Besson, afin d’enfoncer un peu plus l’un de leurs ennemis historiques. A force de donner des leçons non seulement à ses anciens confrères de l’Obs mais à toute la profession, l’auteure en ressort avec l’image d’une femme aigrie et bouffie de prétention.

(...)

Une fois le livre refermé, une énigme demeure : on se demande encore pourquoi elle a passé tant d’années dans ce qui apparaît sous sa plume comme un journal de merde, pourquoi elle y est même retournée pour y diriger ce qui apparaît sous sa plume comme une rédaction de merde et au fond comme elle peut encore avoir envie d’exercer ce qui apparaît sous sa plume comme un métier de merde dans un paysage médiatique qui n’est pas près de connaître son grand soir sous les auspices de Badiou et consorts. On n’essaiera même plus alors de comprendre comment elle peut se défaire d’une quelconque responsabilité dans l’état d’un journal dont elle fut responsable.


Eu égard aux paquets de boue qu’elle balance sur celui qui l’a jadis faite entrer au Nouvel Observateur et sur celui qui l’a faite revenir plus tard à un poste de direction, le prochain employeur d’Aude Lancelin serait bien avisé de lire cette exécution s’il veut savoir ce qui l’attend."

Merci à Justine Brabant de cet article apparemment très étayé. Autant je trouvais très regrettable (carrément inacceptable) que Denis Robert argumente un licenciement sur un congé maladie, autant des mails insultants ne sont pas une façon acceptable de gérer une équipe. 


Pfff... je sais pas si Le Média va finir par sortir de l'ornière, ce serait pourtant dommage qu'il finisse par couler. Récemment, une intervention assez percutante de Denis Robert à propos de la mort (six mois déjà) de Zineb Redouane. Il est meilleur tout seul que dans une fonction d'animateur ou d'interviewer.

Après tout Daniel Schneiderman publie cet article après avoir lu les mails et on peut prendre acte des termes employés violents, vulgaires, méchants (quels qu'aient pu être les différents) qui détonnent avec la figure doucereuse du personnage public. Comme quoi il faut toujours prendre du recul et ne pas s'en laissé compter par les apparences.

Comme quoi, pour lutter de manière efficace, il ne suffit pas d'avoir du talent, il faut les "couilles" (le mot n'est ni macho ni vulgaire, juste expressif) de ne pas se prendre pour la passionaria (ou le passionario!) de service. Enclencher une révolution des idées et des comportements avec du mépris, c'est pire que paradoxal, c'est inquiétant pour la suite. En fait, ces pitoyables histoires sont révélatrices de la profondeur du mal qui ronge nos sociétés et nos comportements : notre adhésion intérieure à une hiérarchie des intelligences, des compétences fondées sur ces mêmes critères que l'on critique. Donc, reste juste à suivre leurs émissions (y compris celles de A L) dans la mesure où ce sont des gens qui "font bien leur boulot" et surtout qui permettent à des idées et à des gens laissés de côté d'être diffusés en se rappelant que faire bien son boulot de journaliste ou autre ne signifie rien d'autre qu'une compétence, peut-être des convictions, mais sûrement pas d'être érigé en modèles. Et, personnellement, j'apprécie cette leçon qui nous rappelle de cesser d'exalter ce qui, à la fin, n'est rien de plus qu'une compétence, utile, mais... rien de plus. On lutte pour de belles idées, pour de l'humain, pas pour un représentant éphémère ou un autre.

C'est un cas tristement banal en entreprise:

1- la situation est instable et risque d'empirer

2-un nouveau manager est recruté

3-ce dernier se croit investi d'une mission supérieure et se comporte comme le messie

4-Il commence à créer ses alliances et faire des promesses

5-confronté à son impuissance et de peur que cela se révèle à tout le monde, le manager se met à critiquer, dénigrer  les collaborateurs pour faire écran 

6- bien que la direction soutient le manager,  au bout d'un moment face à la dégradation de l'ambiance et au turnover, le manager finit par sauter.

La fin des chouettes émisions avec Lordon sur ASI? Chacun son indépendance!

Un mot est venu, celui d’hystérique. La réhabilitation d’un concept usé ?

Qu'en dit Gérard Miller ??

Ça me rappelle un peu les accusations contre Mermet il y a quelque années.

Merci infiniment à vous et aux employé·e·s du Média pour apporter ces détails et précisions : sans ça, les personnes extérieures comme moi n'avaient pas les éléments nécessaires pour trancher (tout comme les employé·e·s eux-mêmes et elles-mêmes étaient maintenu·e·s volontairement dans le brouillard par Mme Lancelin).


Pour avoir pris sa défense malgré des doutes grandissants, je suis extrêmement soulagé de savoir enfin de quoi il en retourne.

Il me semble, sans être médecin, que l'on a beaucoup de symptômes de perversion narcissique (maladie dont Mme Lancelin elle-même accuse parfois d'autres personnes). C'est malheureusement une maladie dans l'air du temps.

Un collectif de vidéastes avait aussi déballé récemment les problèmes posées par ce genre de situation. La description qu'ils et elles en font est terriblement similaire à ce qu'a fait Mme Lancelin.

Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que Chloé Gence, Lucas Gautheron et Mathias Enthoven sont trois militants de la France Insoumise. Et je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle avec les méthode employées par ledit mouvement lors des affaires Guénolé&Cie.
De mon point de vue, c'est signé...  

On connait beaucoup ce type de fonctionnement pervers dans les entreprises de spectacle : un projet se monte sur un enthousiasme (artistique, ou politique, ou militant). Les ambitions sont immenses, mais le budget petit. Qu'à cela ne tienne, on compensera par le militantisme sincère des uns et des autres, et des liens affectifs puissants... On est mal payé, on travaille énormément, mais on s'aime tant. Évidemment qu'on ne respecte pas le droit du travail, ni les conventions collectives, mais c'est seulement parce qu'on n'en a pas les moyens, et il faut bien que le, journal/spectacle/film, sorte ! Et puis on est tous dans le même bateau...

Seulement, seulement, la hiérarchie d'organisation se confond parfois dans certaines têtes avec une hiérarchie de valeur. Je te donne des ordres parce que je vaux plus que toi, et je vaux plus que toi puisque je te donne des ordres. 

Et puis tout le monde n'a pas les qualités humaines pour mener longtemps ce genre de frêle esquif sans que le voyage ne tourne au cauchemard.

Aude Lancelin est, je crois, une bonne journaliste, mais une déplorable capitaine. 

Espérons que Denis Robert saura prendre soin de tout son équipage, des soutiers aux officiers, et que le Media pourra "fluctuat nec mergitur"...

Il semblerait que cela soit pire que Philippe Val à Charlie, dans le même contexte de média de gauche

Dommage j'aimais l'intervieweuse , meilleure de mon point de vue que Denis Robert .... que j'estime par ailleurs ..... quant aux qualités humaines de chacun. Seuls les proches peuvent témoigner.

Il est vrai que se penser investi d'une mission qu'elle qu'elle soit n'aide ni à la modestie , ni au recul nécessaire pour animer une équipe de journalistes.


Lors de l' "épisode" Brygo, beaucoup des mêmes avaient renouvelé leur soutien à Aude Lancelin. Qu'en disent-ils maintenant ? Ce qui est clair, c'est qu'il ne faut jamais se fier à des soutiens en situation de subordination 

Vous allez me la rendre sympathique à force.

Merci pour cet article.
Il illustre assez bien le problème fondamental. Le côté "pureté" de gens qui portent une étiquette de gauche (ou de droite) comme une médaille, plein d'idéaux affichés, d'absolutismes. Et qui sont incapables de maintenir un standard que je considère comme "normal". Ça donne de la corruption quand on s'érige en modèle de vertu, des problèmes d'autorité quand on veut faire sauter la verticalité, un manque d'empathie et considération quand on prétend aspirer à l'égalité et la fraternité. Il faut lutter contre un grand ennemi, qui au final, n'est pas celui qu'on avait prévu mais tous ceux qui nous entourent.

Aude Lancelin écrit très bien, j'ai lu avec plaisir son livre sur le Monde mais il y a ce côté Juan Branco on va dire.

Les autres sont méchants, moi je suis pure, je suis supérieure. Toute critique est une attaque mortelle qu'on veut me porter. Ça donne juste envie de faire son potager seul dans son coin.

Triste et pathétique...Comme quoi la gauche n'a besoin de personne pour s'auto-détruire.....

C'est vraiment incroyable toutes ces histoires, quelque soit la boite, mais d'autant plus dans un média revendiqué de gauche... vraiment, ça me dépasse...

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