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Denis Olivennes et sa "bataille" : la vidéo coupée qui embarrasse "Libé"

Le 6 décembre, un montage vidéo a fait grand bruit sur X. Et pour cause : on y voit le patron de presse Denis Olivennes parler d'une "bataille à mener" et de "pousser des journaux" comme "Libération", en réponse à une question sur les médias qui "font du tort à Israël". Le président du groupe de médias de Daniel Kretinsky dénonce une "vidéo tronquée". La séquence complète, que s'est procurée ASI, est plus nuancée. Mais elle n'éclipse pas totalement les craintes de la rédaction de "Libération", qui a immédiatement réagi.

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La vidéo contient bien une coupe, mais il est abusif d'écrire qu'elle est tronquée, terme qui laisse entendre qu'on en aurait détourné le sens. La première partie supprimée consiste en une digression sur la pluralité de la presse et les réseaux socia(...)

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Les propos contre LFI sont dingues, mais apparemment c'est juste normal. Voila en tout cas le genre d'individu dont la "gauche democratique" recherche les faveurs...


Entendu il y quelques jours une petite fille a la librairie, en montrant un livre a sa mere, entre ceux de Zemmour, Bardella, Villiers etc... " Ah maman, on a ce livre a la maison". La mere : "c'est le livre de papa". Le livre en question : "Les complices du mal", avec une photo de Rima Hassan en couverture.


La propagande fait rage.

Effectivement, le propos est différent de ce que veut faire dire le montage.


Néanmoins, je m'interroge : Denis Olivennes est Français. Pourquoi se préoccupe-t-il tant du sort d'Israël ?


Inversons la situation. 

Imaginons que Libération, Marianne, Franc-tireur soient la propriété d'un patron originaire du Maghreb et que ce dernier ait mis à la tête de chacun de ces journaux un directeur d'origine maghrébine. On dirait que c'est de l'entrisme !


Ce genre de pratiques (celles de Kretinsky), génère de l'antisémitisme. Pas celui pré-existant de ceux qui détestent les Juifs en général. Non, celui de personnes sensibles aux théories complotistes du genre "les Juifs possèdent médias". Et ça, ça fait beaucoup de mal.



Bonjour, 

Le sujet de La Revue des Médias mentionne que "Daniel [Krétinsky] ne lit pas Libération", et non Denis Olivennes. Donc la référence à une incohérence des discours Olivennes/Alfon me semble fausse.

Par ailleurs, pourquoi ne pas souligner que la minimisation du génocide à Gaza par l'utilisation du terme "affaire de Gaza" relève de la négation au minimum de crimes de guerre, si ce n'est de crimes contre l'humanité ?

Je me trompe ou la vidéo est désormais introuvable ? Le lien d'ASI vers elle a aussi disparu.

L'extrait vidéo sans coupures me paraît clair : Olivennes répond sur LFI tout à la fin, à 4'40. Avant, il répond aux deux questions sur l'image d'Israël dans les journaux.

Hum je me demande s’il deteste plus LFI parce qu’il est capitaliste ou parce qu’il est sioniste?

En tout cas on ne peut pas lui enlever qu’il utilise son influence politiquement. 

Tiens, dans Libé, y a Thomas Legrand qui fait son édito sur le fait que tout le monde ignore la menace Russe, surtout le RN et "une partie de la gauche wink wink nudge nudge" sauf Raphaël Glucksman le visionnaire. Ca va commencer à se voir les "batailles à mener" à force...


Quant à Olivennes, Marianne, Franc-Tireur. Bon. Voilà quoi.

Merci Anne Sylvestre dont je découvre à l'instant ces paroles :
« Quand je soigne mes mots, c'est à moi que je pense, je veux me regarder sans honte et sans regrets. » 


Merci aussi à cet article de Pauline Bock qui me permet de dire après avoir entendu Denis Olivennes que je n'ai jamais eu besoin de faire comme lui (et pour les mêmes raisons du fait des hasards de la transumance) mon "coming out" car j'ai toujours été fidèle à l'enseignement de mes aïeux qui avaient pour combat la Justice et les principes d'humanité
et je m'en suis toujours proclamé

C'est amusant : je pense tout à coup à tous ces gens qui n'ont même pas à faire ce genre de "coming out" vu que, à peine sortis de l'oeuf, on voit d'où ils viennent

Avant le Nième jour de la création de nettanyahu dans mon univers, et de sa cohorte de fous religieux, je n'avais jamais imaginé me confronter de la part de gens qui partageaient mon triste héritage à la négation de ce que je voyais et entendais en direct et sur des médias "fiables"

Et comme à la différence de Denis Olivennes je trouvais ces médias un peu partout dans le monde occidental et pas simplement dans ceux auxquels j'aurais pu imposer mon interprétation, je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul de ceux qui n'avaient pas besoin de faire leur "coming out" à utiliser le mot de Génocide quand je le voyais se dérouler


Il est clair que les deux dames au premier rang, qui se sont dépêchées de s'y installer lorsque les portes se sont ouvertes, sont des agents Israeliens en service commandé. Ca s'appelle de l'influence et du Lobbying, et pour en savoir plus il faut lire Médiapart ce week-end.

La vidéo contient bien une coupe, mais il est abusif d'écrire qu'elle est tronquée, terme qui laisse entendre qu'on en aurait détourné le sens. La première partie supprimée consiste en une digression sur la pluralité de la presse et les réseaux sociaux ; la seconde en un cri de guerre assez commun contre LFI. Olivennes dit bien influencer ou même agir sur les titres qu'il contrôle ("je pousse..."), dont Libération. Il en a choisi et nommé le directeur, Dov Alfon (Franco-Israélien qui fut membre d'un service de renseignement militaire de Tsahal avant de devenir journaliste et rédacteur en chef de Haaretz).  Sur le thème de "l'affaire de Gaza" (sic, ainsi nomme-t-il le génocide, mot qu'en effet Libération continue d’éviter), la référence au Monde est transparente. Le "journal du soir" - qui n'est pas une feuille gauchiste et mène lui aussi un combat résolu contre LFI - se démarque des grands médias par une couverture assez réaliste de l'horreur et des crimes d'Israël, qui lui vaut la haine du CRIF, des génocidophiles du Printemps Républicain et de leurs comparses (sa Une de vendredi : "Israël impose un climat de terreur" en Cis-Jordanie a dû encore les rendre dingues). Libération, nous dit le fier fondateur de Franc-Tireur se distingue a contrario par son évolution positive (clairement, sur ce sujet) dans la période récente ("c'est le jour et la nuit"). Le journal (qui doit faire se retourner Sartre dans sa tombe depuis un bon moment et dont les directeurs précédents sont les grandes figures intellectuelles et morales de la gauche July, Demorand et Joffrin) s'est en effet dans les dernières années non pas "droitisé", là, cela ne change pas, mais distingué par une grande discrétion sur Israël, qui tranche avec son engagement enthousiaste en faveur de l'Ukraine. Deux autres combats la mobilisent en outre avec ardeur : la lutte contre l'antisémitisme (la France vivrait dans un terrifiant pogrom, décuplé depuis le 7 octobre) et celle – corollaire, selon la stratégie de diabolisation à l’œuvre - contre LFI. Ainsi les éditoriaux annonçant la mort cérébrale et politique de Mélenchon alternent-ils sans crainte du ridicule avec ceux soulignant sa menace, les glapissements hystériques d'un Quatremer ou Le Vaillant, figures montantes du combat, ou les sentences séniles aussi enflées que vides d’un July ressorti de son néant. La couverture du mouvement honni, un moment malencontreusement laissée entre les mains d’un type assez honnête, Rachid Laïreche, a été confiée à Ève Szeftel (partie depuis conduire le passage de Marianne à l’extrême-droite) et Charlotte Belaïche, co-autrice d’un best-seller plus médiatisé qu’un Prix Nobel, qui désigne en titre ledit mouvement comme une horde de bêtes sauvages. La rubrique « portrait » (dirigée par Luc Le Vaillant) y a célébré, avant même la sortie de son opuscule faisant de LFI une branche des Frères Musulmans, celui de l’héroïne du jour, l’investigatrice-infiltrée (sic, sans rire) Nora Busigny, tout à sa gloire (elle en a remercié l’auteur avec effusions) mais omettant les détails fâcheux sur son pedigree et ses accointances. Etc… Etc… Etc...De tout cela, on pourrait, nous aussi, faire un livre, mais c’est glauque et les éditeurs n’en voudront pas, ils doivent déjà écouler six ou sept bouquins à la fois contre LFI. Peu importe donc, en fin de compte, que Denis Olivennes ou avant lui Draghi ait appuyé sur des boutons pour que Libération tombe là où il est tombé, ou si c’est un choix collectif et conscient de sa rédaction en perte de repères moraux et professionnels. Vu d’en face, cela ne change pas grand-chose.

"des chiffres et des sources qui font beaucoup de tort à Israël et aux Juifs". c'est sûr de la même manière que les chiffres et les sources n'avantagent pas tellement les Russes.  Mais alors, il ne fallait pas, il ne faut pas faire du "chiffre" non ? 

Concernant les sources, on ne peut pas dire que l'armée israélienne n'y a pas porté une attention particulière, si l'on en juge par "le chiffre" des journalistes morts ou disparus à Gaza...

A toutes fins utiles, cette dame devrait vérifier s'il y a un rapport entre la liberté d'information et la démocratie... sans doute qu'il y  a un rapport, on ne sait jamais. Cette vérification vaut également pour Olivennes apparemment .

Olivennes et sa compagne se sont connus pour leur interprétation personnelle du droit du travail et du droit du permis de construire.


Sa tirade sur LFI est plus proche de l'extrême-droite que de la gauche : "Sur LFI : franchement, je pense qu'il faut les combattre par tous les moyens. Il faut faire pression sur la gauche démocratique pour qu'elle se sépare d'eux. Et il faut mener un combat idéologique et politique contre eux."  Venant d'un homme des médias, il témoigne ainsi d'une proximité avec Bolloré, Arnault, Saadé, ...


Enfin, s'agissant de l'immunité qu'il prétend déplorer à propos du négationnisme et de l'antisémitisme sur internet : " (...) s'il y a des propos antisémites ou négationnistes, alors que sur les réseaux sociaux, on voit exploser ces propos sans qu'on puisse vraiment les pourchasser." , c'est faux et mensonger. Voir la loi Gayssot et le code pénal. Notamment


Tout cela n'est pas brillant pour un élève de l'École normale supérieure, agrégé de lettres, diplômé de Sciences Po Paris et de l'ENA.  


Imaginez qu'un des principaux journaux français soit dirigé par un ancien membre du renseignement militaire russe ?

Ça passerait crème ?

"L'affaire de Gaza"

L'euphémisme le plus écoeurant depuis "les évènements d'Algérie"

Olivennes est un droitard sans scrupules. Qui a mangé à tous les râteliers, mais refuse d'admettre qu'il fait partie du camp des réacs. Quand on est le parrain de Fran-tireur et du torchon Marianne, il n'y a plus d'ambiguïté. Quant à libération... sans commentaires. Comme dirait Lordon il fait partie de la droite complexée. Un peu comme le PS.

Olivennes est un nuisible. Qui salit tout ce qu'il touche. Et quand il prétend qu'il y a du pluralisme dans la presse, mdr, pluralisme de la droite à l'extrême-droite. 

D'ailleurs sa haine de LFI montre bien où il se situe. De même que son parti pris pour Israël. Des signes qui ne trompent pas.

Quant à sa défense par rapport à cette vidéo, ça rappelle celle aussi lamentable du tandem Legrand ( lui aussi Libération) et Cohen..

Lamentable. 

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