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Crise de l'eau : "Il faut sortir du fait divers et du sensationnel"

Comment vivra-t-on après la fin du monde, ou, en tout cas, de notre monde ? Comment s'y préparer ? Depuis la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, la succession d'étés caniculaires et l'inflation qui explose, le spectre de l'effondrement de notre société – qu'il soit climatique, social, politique, ou tout à la fois ne semble plus un lointain horizon, mais une possibilité bien réelle.

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C’est fou quand même de voir 1h15 d’émission sur un tel sujet sans entendre une seule fois le mot capitalisme…

Derniers commentaires

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Merci pour cette émission. Toutefois, quel dommage ! Où sont les agriculteurs quand on parle de sujets qui les concernent directement ou lorsqu'on on parle d'eux ? Les seuls agriculteurs/représentants présents dans les médias sont des encartés à la FNSEA, ou des néoruraux qui réinventent l'eau chaude en profitant d'économies qu'ils ont cumulés dans leur ancienne vie (je caricature à peine). En raison d'une présence marquée des médias dans la couronne parisienne et nulle part ailleurs où se trouvent les agriculteurs ? Sans doute un peu, je ne doute pas qu'il y a des questions logisitiques et pratiques pour trouver des invités...


Il est tout à l'honneur de la chercheuse de souligner qu'elle ne veut pas donner de leçon, mais je note toutefois qu'elle emploie le terme "d'incitation" pour parler des agriculteurs, il ne seraient pas assez "incités" à aller dans le bon sens. Or, et c'est chronique dans les médias, cette façon de présenter la problématique agricole encourage une seule vision : mettre en place une énième politique "incitative" à coup de subventions européennes etc. Or, cela ne fait qu'enfoncer les agriculteurs et ne règle rien du tout.


Les agriculteurs sont en grandes majorité extrêmement précaires et ce n'est par manque de volonté. Le problème c'est qu'ils n'ont pas le choix, on les oblige de produire tel qu'ils le font, avec un couteau sous la gorge en permanence :

- ils dépendent du bon vouloir des contrats et des normes que l'industrie et les politiques veulent bien leur imposer (ils ne possèdent ni ne choisissent les semences et les essences, ce n'est pas assez rappelé, ils ont obligations d'utiliser tels ou tels quantité de pesticides jusqu'à la dernière goutte même quand ce n'est plus nécessaire, ils sont obligés de ne pas garder pour eux d'éventuels surplus, etc, etc...)


- ils subissent une politique européenne justement "incitative" qui ne prend aucunement en compte les moyens collossaux qu'il faudrait leur fournir pour vivre convenablement et opérer un changement de cultures (pour prendre un exemple que je connais très bien, il faut compter si tout va bien une dizaine d'années pour remplacer des plantations dans un vignobles et éventuellement espérer que cela commence à de venir rentable, en croisant les doigts pour que la météo soit favorable. En attendant, bah, débrouille-toi.


 Tout n'est actuellement que greenwashing pour l'agroalimentaire, misère pour la grande majorité des producteurs.

C'est dommageable, l'absence des concernés amène à renforcer le discours dénigrant envers cette profession : "les agriculteurs ne font pas d'efforts, ne sont pas près à faire des sacrifices". Ils ne font que ça depuis plus de 30 ans, des sacrifices. 


Bref, j'espère sincèrement voir un traitement de cette question sur @si, il est frappant de voir une méconnaissance globale sur ce qu'est être agriculteur en France au XXIe siècle, d'ailleurs le retour du terme "paysans", totalement anachronique en témoigne. Il y a des agriculteurs, mais très peu de paysans ou de cultivateurs, c'est l'industrie et l'économie marchande qui décide, pas ceux qui nous nourissent.


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Quelle belle emission merci

Cela dit je trouve ahurissant que les journalistes en soit encore à devoir se former en 2023 sur ce sujet dont on parle depuis 10 ans. 

Émission très intéressante avec de super invitées.

Néanmoins je trouve très paradoxal de leur part de se lamenter du fait que les média dominant se concentrent sur le fait divers, les solutions techno, oublient de mentionner le réchauffement climatique etc... que les gouv se contentent de mesurettes, de culpabiliser les individus, n'ont pas de vision d'ensemble, laissent les industriels faire ce qu'ils veulent... avec pour seules explications le manque de formation ou de connaissance ce qui est un peu léger.

Il me semble qu'il y a un grand absent dans cette émission et c'est tout simplement le mode de production capitaliste. Mode de production qui est à l'origine de cette fuite en avant et qui n'est pourtant pas mentionné une fois par les invitées et c'est quand même assez problématique. On reste sur des incantations de socioécolodémocrate en mode "il faut changer nos modes de vie", "il faut plus de démocratie", "favoriser l'agriculture paysanne, les circuits court". Et bien bon courage en régime capitaliste!

La photo choisie pour illustrer cette emission sur l’eau a un air de « Manon des sources ». Choix volontaire ?

Excellente émission avec 2 très bonnes intervenantes.

Sur les médias, pas grand chose à ajouter. C'est tellement désespérant...


Sur la politique, le problème est surtout que les gouvernants ne traitent pas les problèmes globalement. Un jour on traite le problème des retraites (indépendamment du reste), un jour la relocalisation de l'industrie, un jour l'énergie, l'agriculture... et donc parfois la gestion de l'eau...

Or, même si les gouvernants sont conscient d'un problème (pas certain pour tous) comme la gestion de l'eau, un plan eau ne s'attaquera qu'à une toute partie du problème car on ne raisonne pas globalement en donnant des priorités, en faisant des choix...


J'ai failli faire une remarque avant d'avoir vu l'émission en entier (pas bien !) sur la différence entre prélèvement et consommation d'eau au moment où on parle du refroidissement des centrales électriques (51 %... des prélèvements). Mais C. Descollonge fait la distinction plus loin dans l'émission. Décidément rien à redire sur les invitées.

Un lien gouvernemental sur la différence entre prélèvement et consommation et la répartition entre les différents usages pour le prélèvement et consommation.

https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/prelevee-ou-consommee-comment-compter-sur-l-eau


Donc, les 51 % des centrales, c'est 51 % des prélèvements. Pour la consommation, c'est 12 % (c'est déjà beaucoup).


Bon, et pour finir, le coca cola, ce n'est clairement pas quelque chose d'indispensable...

Merci ! J'ai trouvé l'émission plus intéressante dans la 2e partie (à partir du reportage sur coca). Avant, elle m'a parue un peu longue à démarrer.


Puisque le sujet est évoqué dans les commentaires, j'ajoute un merci à Nassira El Moaddem, je fais partie des personnes qui apprécient votre manière de présenter et faire des interviews.

Merci pour cette émission avec des intervenantes pertinentes et compétentes.


Quelques remarques:


Autour de la 57ème minute, C. Descollonges évoqué la possibilité pour chacun de soutenir un modèle agricole + respectueux du vivant, + soutenable, mais ce n'est qu'en partie vrai. On peut en effet devenir végétarien (modulo un peu de temps d'apprentissage), mais pour la plupart des concitoyens le choix est avant tout économique, comme on le voit depuis l'inflation qui a entraîné une chute de la consommation d'aliments bio. A ce sujet, je ne saurais trop vous recommander l'ouvrage "Rependre la terre aux machines" de l'Atelier paysan. Cette fable de l'impact que chacun pourrait avoir par son acte d'achat (le fameux consomm"acteur) ignore largement les contraintes économiques et rejoint la llitanie des injonctions aux petits gestes.


Plusieurs fois la question est soulevée de savoir ce qu'il faudrait dire de plus dans les reportages sur les impacts du changement climatique. Cependant, on s'arrête chaque fois au "plafond de verre du politique": le problème n'est pas technique, il est politique et on peut l'appeler en effet "capitalisme". Et la faute des médias de masse est bien de ne pas faire le lien entre sécheresses, etc. et climat d'une part, mais surtout entre climat et choix politiques (auxquels souvent il est vrai les éditocrates et autres animateurs de JT adhèrent).

On retrouve ainsi le même phénomène que dans les (anciens) CHSCT en cas d'accident du travail: on fait "l'arbre des causes" qui ont mené à l'accident, mais sans jamais remonter jusqu'au système économique qui impose cadences, contraintes et rentabilité qui mène aux drames.


Sur le fait que les ministres ne savent pas, je suis dubitatif: toute la macronie sert le capital et la dépolitisation est un moyen de ne pas le remettre en cause. Faire porter la responsabilité de la "solution" sur chaque individu est un classique pour détourner l'attention. On l'a vu encore récemment suite aux émeutes, dont la responsabilité a été imputée aux (individus) parents.


Cela étant dit, merci encore et j'espère que cette émission salutaire sera mise en accès libre.



Excellentes intervenantes sur un sujet crucial, merci !

Une bonne émission. 

Je découvre l’histoire de l’eau de la rosée qui serait mise en bouteille. 🙃

Merci pour cette passionnante émission avec deux invitées de qualité.Une heure 15 d'émission ,j''ai l'impression qu'elle n'a duré que dix minutes .Merci en Particulier à Charlène Descollonges .Inviter sur les plateaux télé des "Toutologues" qui n'y connaissent rien ,alors que quand on entend cette jeune femme parler simplement d'un sujet grave pour notre avenir,tout s'éclaire . Le problème de l'eau ne se règlera pas avec des numéros vert ,ou des bulletins météo que personne ne regarde et dont on se fout ,mais plutôt en écoutant des personnes comme elle .Malheureusement quand on l'invite c'est pour la faire parler 3 minutes .

C’est fou quand même de voir 1h15 d’émission sur un tel sujet sans entendre une seule fois le mot capitalisme…

J'ai trouvé Charlène Descollonges passionnante. Il y a urgence à agir mais si nos politiques ne sont pas au courant des sujets, comment faire ? Je regrette un peu aussi que les vraies solutions ne soient pas abordées, juste évoquées : abandonner le rêve du véhicule individuel, consommer moins de viande (pour moins de culture de céréales intensives), arrêter le Coca-Cola, mais encore ? "Ralentir", peut-être que cela résume bien ce qu'elle a en tête, mais moi je ne sais pas ce qu'elle a en tête exactement. Enfin je vais lire son livre je pense.

Je précise car je ne l'avais pas fait dans mon précédent commentaire,  que cette émission nous donne à voir un excellent journalisme :  Nassira El Moaddem  pose des questions  claires, élaborées, documentées... on est loin de la pseudo pugnacité histrionesque qui devient la norme jusqu'à France Inter...et je ne veux citer personne. Vous savez il y a une émission qui s'appelle les informés sur France Info, dont la particularité est justement de ne l'être pas...Ici les invitées, Marion Hatzel et Charlène Descollonges,  connaissent leur sujet et savent transmettre,  elles sont concrètes, précises et  didactiques. Bravo, c'est une émission qui compte... et merci

Merci pour cette émission d'utilité publique. Peut-on m'expliquer comment faire pour voter pour?

Merci beaucoup aux deux invitées.


Il faut, effectivement, continuer à faire de la pédagogie... encore et encore...


Pour mémoire, le discours de René Dumont à la campagne présidentielle de 1974...

https://www.youtube.com/watch?v=nMRFKNu0f30


1974 !!


Alors, quand monsieur le président de la république actuel dit «Qui aurait pu prédire... » laissez-moi rire... jaune.


Et les algues vertes (l'eau polluée), on en parle ?


https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cinema-le-film-les-algues-vertes-a-l-affiche-ce-12-juillet-rencontre-avec-pierre-jolivet-son-realisateur-2811755.html


là encore, un très ancien problème qui n'avance pas.

« Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit. » Alain - Propos sur la religion


« Il est toujours plus facile de nier la réalité que d’abandonner notre vision du monde » Naomi Klein - Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique (titre original : This Changes Everything: Capitalism vs. the Climate)


Je suis peut-être un peu trop terre à terre mais je ne comprends toujours pas la question introductive "comment vivra-t-on après la fin du monde ?" Après la fin du monde on ne vivra pas puisque c'est la fin du monde.

Hélas, voici un constat parfait dont le public était prévenu depuis René Dumont en 1974.  En revanche l'inconséquence des pouvoirs  si bien décrite est attribuée à On :  "On ne se pose jamais la question etc". Or il ya des organismes pathogènes, la FNSEA  et ses pompages directs où ses mégabassines, les marchands d'eau minérale ... un certain nombre de décideurs politiques au Gouvernement (Ecologie/Agriculture/Industrie/Commerce), au  Sénat et à l'Assemblée. Il y a un moment où il faudra mettre des noms propres sur les acteurs de ces nuisances. La collusion de l'anonymat et la transformation des citoyens en colibris est le plus sûr moyen de ne pas changer des politiques nuisibles, déjà perfidement masquées par les crampes  sécuritaires des journalistes et de leurs droites préférées.

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