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Coucou, revoilà Merkozy !

La crise de la dette, vous vous souvenez ?

Derniers commentaires

Suis de retour en Grèce pour quelques semaines : Merkozy n'a jamais disparu ; ce sont les noms de personnalités politiques les plus prononcés par jour. Ils continuent à détester plus encore Merkel que Sarkozy, mais ont bien visualisé le petit roquet à ses côtés, qui allait dans son sens.
C'est dur. Première fois depuis trois ans que je vois Athènes dans cet état : morosité, absence d'envie, les cafés vides, pire, fermés.
Une copine instit : elle n'a pas été payée depuis trois mois. Et continue à se rendre au travail. Quelle abnégation. Pas sûre que j'aurais ce courage. Elle sera payée en février. 580 euros. La moitié de son salaire "d'avant".
Le coût de la vie n'a pas baissé ; les prix restent aussi chers, voire plus chers qu'à Paris.

Qui veut me parler encore de plan d'austérité ? Qui peut me dire que c'est la solution ? Je n'ai jamais étudié l'économie, et j'apprends patiemment avec notre amie éconaute. Mais j'ai une certitude, depuis plusieurs mois : les plans d'austérité qui touchent les pauvres, et surtout les classes moyennes n'ont aucun espoir de réussite.

Merkozy est morte ! Vive Merkozy !
Pour info, des aprréciations sur "Pour Une Constituante",mises au débat ici
source :
http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article525#forum478

Un véritable Coup d’Etat se prépare le 21 février
vendredi 17 février 2012 par Raoul Marc Jennar

Sommaire
LE MÉCANISME EUROPÉEN STABILITÉ (MES) : UN FMI EUROPÉEN
UNE PROCÉDURE ILLÉGALE
UN COUP D’ETAT
DEUX TRAITÉS DÉMOCRATICIDES

Pour rappel :
TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité de Lisbonne
TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne
Conseil européen : réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement
Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) : le traité Merkel-Sarkozy encore appelé Pacte budgétaire adopté par 25 des 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement le 30 janvier 2012. Il doit être signé le 1 ou le 2 mars avant la ratification par les différents Etats signataires.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :

a) le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE
b) le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter.


LE MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (MES) : UN FMI EUROPÉEN

Le texte définitif du traité instituant le MES a été adopté par les représentants des Etats membres de la zone euro le 2 février 2012.

Ce MES est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Ce MES et le Pacte budgétaire (TSCG) sont complémentaires : à partir du 1 mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES un Etat devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.

Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des Etats membres et ne peut en aucun cas faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un Etat Membre. Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.

En cas de litige entre le MES et un Etat Membre, c’est la Cour de Justice de l’UE qui est compétente.

Les membres du MES sont les Etats de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des Etats membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ». Ces gouverneurs désignent un conseil d’administration. Un Directeur général est nommé. Le Conseil des gouverneurs est compétent pour toutes les décisions relatives à l’intervention du MES. Le Conseil d’administration est compétent pour la gestion de l’institution. Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes exerçant une activité au sein du MES bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.

Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité » un soutien à la stabilité d’un de ses Etats membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque Etat a été déterminée de la manière suivante :

Membres du MES Capital souscrit (EUR)
Allemagne 190 024 800 000
France 142 701 300 000
Italie 125 395 900 000
Espagne 83 325 900 000
Pays-Bas 40 019 000 000
Belgique 24.339.700.000
Grèce 19 716 900 000
Autriche 19 483 800 000
Portugal 17 564 400 000
Finlande 12 581 800 000
Irlande 11 145 400 000
République Slovaque 5 768 000 000
Slovénie 2 993 200 000
Luxembourg 1 752 800 000
Chypre 1 373 400 000
Estonie 1 302 000 000
Malte 511 700 000
Total 700 000 000 000
Les Etats Membres, par ce traité, s’engagent « de manière irrévocable et inconditionnelle » à fournir leur contribution au capital du MES. Ils s’engagent à verser les fonds demandés par le MES dans les 7 jours suivant la réception de la demande.

Le MES peut décider de revoir les contributions de chaque Etat membre. Cette décision s’imposera automatiquement.

Lorsqu’un Etat Membre sollicite une demande de soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne en liaison avec la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est chargée d’évaluer le risque pour la stabilité de la zone euro, d’évaluer, en collaboration avec le FMI, la soutenabilité de l’endettement public du pays demandeur et d’évaluer les besoins réels de financement de ce dernier.

Lorsque le MES décide d’octroyer un soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, qui négocie avec l’Etat demandeur les conditions dont est assorti ce soutien. Cette négociation doit s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG). La Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, est chargée du respect des conditions imposées.

Le traité entrera en vigueur deux mois après le dépôt des instruments de ratification par les Etats signataires dont la souscription représente 90% du total.

On s’en rend compte, les gouvernements signataires de ce traité ont créé un monstre institutionnel contre lequel les Etats eux–mêmes et à fortiori les peuples seront désormais totalement impuissants. Ainsi se poursuit, sous la pression du monde de la finance et des affaires, le démembrement du siège de la souveraineté populaire, l’Etat, au profit d’institutions échappant à tout contrôle.


UNE PROCÉDURE ILLÉGALE

La création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification, qui est possible si on recourt à la procédure simplifiée pour modifier un traité européen, a été proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2011. Elle est formulée comme suit :

« A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté : Les Etats membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités. »

Il est précisé que la base légale de cette modification de l’article 136 du TFUE, via la procédure simplifiée, est fournie par l’article 48, paragraphe 6, du TUE.

Or, cet article stipule, en son §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités. »

Les défenseurs du MES considèrent qu’ils n’y a pas accroissement des compétences de l’Union puisque, formellement, le MES ne serait pas une institution de l’Union. C’est jouer avec les mots, et manipuler dangereusement les textes, car le traité créant le MES indique clairement que le MES implique la participation directe de la Commission européenne, et, en cas de litige, celle de la Cour de Justice de l’UE, deux institutions de l’Union. En outre, le Commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires siègera dans l’instance dirigeante du MES en qualité d’observateur. C’est la Commission européenne qui sera mandatée pour imposer à l’Etat concerné les conditions d’une intervention du MES.

Il n’est pas contestable que le MES diminue les pouvoirs des Etats membres et augmente les compétences attribuées à l’Union, en particulier les pouvoirs de la Commission européenne.

Le projet de loi soumis le 21 février à l’Assemblée nationale pour ratifier la modification à l’article 136 du TFUE vise donc à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.



UN COUP D’ETAT

Qu’est-ce qu’un coup d’Etat ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.

Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’Etat.

Les gouvernants qui sont à la manoeuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.


DEUX TRAITÉS DÉMOCRATICIDES

Avec le MES et le Pacte budgétaire (TSCG) , les peuples qui ont déjà été dépossédés des choix en matière monétaire du fait de la manière dont est géré l’euro (en particulier, le statut et les missions de la Banque Centrale Européenne), seront désormais dépossédés de tout pouvoir en matière budgétaire.

Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. » C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé. En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »

Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le Pacte budgétaire (TSCG) puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.

Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.

Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre transfert de pouvoir et perte de souveraineté rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des Etats et des peuples.

La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. Des mouvements d’opposition se lèvent dans plusieurs pays signataires qui interpellent les élus sur leur attitude future.

En France, à ce jour, seuls Jean-Luc Mélenchon au nom du Front de Gauche et Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière se sont prononcés clairement contre le MES et ont appelé les parlementaires à ne pas voter les textes soumis le 21 février.

Si ces deux textes soumis le 21 février sont adoptés, il est indispensable que soit saisi le Conseil constitutionnel. Y a-t-il, dans le Parlement du pays qui a donné au monde les progrès de 1789, 60 députés et sénateurs pour soumettre au respect de la Constitution des traités qui la violent ?
>>> Le "Mécanisme Européen de Stabilité", car pendant qu'on nous bassine avec la dette, voilà ce qui se fait

Un lien vidéo (4min)
: http://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU

ME-RD eS

Cet article a un an, et contrairement à bien des articles, il est tjrs autant, si ce n’est plus, d’actualité…. Comme quoi, les sources les plus en vue ne sont pas forcément les meilleures…

par M.-L. DUBOIN
C’est peut-être parce que Frédéric Lordon [1], avec son humour habituel, s’est aperçu que le nom du projet proposé par Angela Merkel pour défendre l’euro, Sovereign Debt Restructuring Mechanism, donne en français mécanisme européen de restructuration des dettes souveraines, dont le sigle ME-RD eS semble si approprié, qu’on préfère officiellement le traduire par mécanisme européen de stabilité (MES) !

Pour comprendre ce que cela signifie il faut revenir sur la succession des mesures prises par les gouvernements face à la crise financière survenue à la mi-2007 aux États-Unis et dont les effets ont atteint ensuite l’Europe.
Premier acte, les États volent au secours des banques menacées de faillite pour avoir trop légèrement ouvert des crédits ; ils leur garantissent les capitaux dont elles ont besoin [2]. Le but proclamé de ces mesures n’est donc pas, comme on aurait pu l’espérer, de protéger les populations contre les abus du système financier mais au contraire de les contraindre pour relancer ce système, prétendument indispensable.
Cette garantie pèse évidemment trop lourd sur les budgets publics, d’autant que les recettes fiscales avaient été réduites. Les marchés financiers (c’est-à-dire les investisseurs institutionnels : banques, sociétés d’assurance, fonds de retraite, fonds de placements, etc.) craignent donc que les États trop endettés ne puissent plus rembourser les sommes qu’ils leur empruntent et par conséquent, ils exigent d’eux des taux d’intérêt plus élevés.
En Europe, c’est la Grèce qui, au printemps dernier, a été la première à avoir une dette insupportable (estimée fin 2009 à 273 milliards d’euros).
Alors le 9 mai 2010 [3], devant la crainte que la situation grecque entraîne la chute de l’euro, les États de l’Union Économique et Monétaire (UEM =la zone euro) prennent en urgence deux très lourdes décisions : a) créer un fonds de secours, l’European Financial Stability Facility (EFSF) pour pouvoir prêter aux États de l’UEM à des taux moins élevés que ceux des marchés financiers, et b) imposer un plan de rigueur à ces États trop endettés.
Chacune de ces deux mesures constituait une complète volte-face. La première allait à l’encontre des traités européens qui interdisent aux Banques centrales de prêter aux États. La seconde allait à l’encontre de toutes les politiques de relance qui étaient alors à la mode : en France, par exemple, un “ministère de la relance” venait d’être créé “pour sortir de la crise économique”. (Au fait, qu’est devenu ce ministère confié à P.Devedjian ? Il a vite disparu, en douce…)
Ces mesures ba-fouant les traités européens et ces restrictions “force-nées“ allaient-elles au moins être suffisantes ? Oui pour les banques, au moins dans l’immédiat, elles ont repris du poil de la bête : Goldman Sachs, par exemple, affichait, au second trimestre de cette année des profits en augmentation de 65 % et pouvait réserver la bagatelle de 6 milliards de dollars aux bonus de ses employés.
Mais non pour les États en difficulté, car le fonds EFSF, même avec le prêt supplémentaire du FMI, est loin de faire le poids : les gouvernements de l’Eurogroupe ont seulement oublié que la Grèce n’était pas le seul pays endetté : fin 2009 aussi l’Irlande devait 104 milliards d’euros, l’Espagne 560, le Portugal 1.260, etc… Ces pays vont donc devoir emprunter des euros. Et pour cela leurs gouvernements, atteints par la f-olie collective, ne rêvent que de s’adresser aux marchés financiers, sachant pourtant que ceux-ci vont exiger des taux insupportables (près de 9 % à l’Irlande). Leur idée fixe est de croire leur faire baisser ces taux en séduisant les marchés par de nouveaux programmes d’austérité. Une deuxième vague de restrictions des dépenses sociales vient donc de suivre celle du printemps dernier.

L’Irlande, (photo ci-dessous), en est même à son troisième programme de restrictions, imposé pour obtenir du EFSF une avance de 85 milliards d’euros destinée surtout à sauver ses banques de la faillite.
C’est d’autant plus ab-surde que les marchés, eux, ne croient évidemment pas que réduire ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs puisse relancer l’économie ! C’est même un “manager de fonds” irlandais qui en est arrivé à dire : « la question est de savoir combien de temps la population va supporter d’être ainsi écor-chée vive […] à un moment ou un autre, d’ici 12 à 18 mois, il va y avoir un mouvement contre l’approfondissement de l’austérité, c’est certain. » [1]
Il faudra peut-être ce délai pour que tous les effets de cette politique soient évidents, mais les conséquences en sont déjà assez sensibles pour que les populations commencent à comprendre et le manifestent. En France, par exemple, la réforme des retraites en a été le déclencheur.

Les gouvernements européens, A.Merkel et N. Sarkozy en tête, ont peine à cacher leur ang-oisse en se concertant pour sauver l’euro. Notre distinguée Ministre des finances vient de le prouver en lâchant : « L’Europe est difficile à comprendre » ! Mais ils veulent rassurer : il n’y a aucun souci à se faire, il faut avoir confiance dans cette Union européenne [4], dont les traités constitutifs ont été conçus pour résoudre les problèmes économiques (c’est ce qu’annonçaient les discours officiels pour les imposer) ?
Las, l’enquête publiée le 26 novembre par la Deutsche Bank [5] met en évidence une autre raison : ce sont les banques allemandes et françaises qui détenaient le plus de créances (publiques et privées) sur la Grèce, l’Irlande et le Portugal (213 milliards d’euros pour les allemandes, 142 pour les françaises) ! Le souci de nos dirigeants est donc plutôt de veiller à ce que les banques de leurs pays reçoivent tous les intérêts qu’elles attendent des crédits qu’elles ont ouverts à la Grèce et aux autres pays de “l’Union”.
De plus, l’Allemagne, estimant être un modèle de rigueur, refuse que son austérité serve à porter secours à des pays qui n’exigent pas les mêmes sacr-ifices qu’elle.
Alors Merkel et Sarkozy proposent de réviser le traité de Lisbonne pour y apporter deux modifications. La première serait d’instituer un Sovereign Debt Restructuring Mechanism. Il s’agit, à échéance de la garantie ESFS, à la mi-2013, de renvoyer les pays de la zone euro menacés de faillite discuter directement avec leurs créanciers internationaux. Cette procédure est “décalquée” du Droit des faillites privées, où elle aboutit à un allègement ou à un rééchelonnement de la dette. Ce qui est un compromis raisonnable puisqu’il est de l’intérêt bien compris tant du débiteur, c’est évident, que de ses créanciers, qui évitent de tout perdre en acceptant de ne pas tout avoir. Mais les grands fonds internationaux qui achètent des obligations d’État s’insurgent : ils ne veulent rien lâcher tant qu’ils gardent l’espoir qu’il reste encore une dépense publique à couper pour leur servir des intérêts : « quitte à atteindre ce point-limite où le paiement de la dette aurait complètement évincé les dépenses publiques sociales et où les prélèvements obligatoires leur seraient entièrement consacrés » [1].
C’est pour cette raison qu’en 2001 Wall Street a déjà fait avor-ter un projet semblable !
Si une telle procédure peut aboutir quand il s’agit de Droit privé, ce n’est pas parce que les créanciers d’une entreprise en règlement judiciaire sont mieux disposés à accepter une perte, même relativement légère. C’est, explique F. Lordon, parce qu’il existe au-dessus d’eux une véritable force, étatique, capable de leur imposer le Droit national. Alors que ni le FMI au plan mondial, ni la Commission au plan européen n’ont cette force. Il n’y a pas de Tribunal de commerce à l’échelle internationale. Si le projet MER-DeS mérite si bien son sigle c’est parce qu’il va ainsi se heurter au fait qu’aucune institution n’a été investie de la force nécessaire pour obliger les investisseurs internationaux à accepter un compromis raisonnable.
Ces derniers ont donc le champ libre pour imposer leurs exigences. Et ils « disposent encore de tous les moyens structurels de déclencher une nouvelle tempête spéculative et de faire plier un peu plus les gouvernements » [1]…comme le prouvent, en effet, les programmes d’austérité que ces derniers imposent. Et, en effet, le retrait de la garantie européenne risque fort de relancer la spéculation contre les titres souverains de la zone euro et d’y aloudir encore plus le financement des États… !
La seconde modification proposée va plus loin dans l’escalade et l’aveuglement. Pour compenser l’absence de la garantie EFSF, il s’agit de donner, par un “pacte durci”, de nouveaux gages aux marchés. « Nous appliquerons en Europe la doctrine du Fonds monétaire international », explique, en l’approuvant, le président de la BCE, J-C Trichet [5]. « Les efforts seront intensifiés » a insisté le Commissaire européen aux affaires économiques [5].
Ils s’entêtent donc tous à prétendre qu’un nouveau tour de vis est exigé par les marchés pour être à l’abri de tout risque de défaut ! Alors que ces derniers ont déjà prouvé qu’ils ne croient guère à cette fable et que les populations n’en peuvent plus de travailler plus pour se serrer la ceinture encore plus.
Le drame actuel a donc bien son origine dans la démission des décideurs politiques face à la finance, comme le montrait Mais où va l’argent ? dès mars 2007, en rappelant comment la monnaie a évolué au cours de l’histoire. Cette crise financière, pire que les précédentes, et la façon dont les gouvernements y réagissent, en font une autre démonstration… en plus pénible.
*
Mais les seuls cou-pables ne sont pas les politiciens mal conseillés par des économistes patentés… Leurs électeurs le sont autant qu’eux.
D’abord parce qu’ils ont eu tort de leur faire confiance. Comme ils ont tort aujourd’hui de les croire quand ils tentent de se disculper en affirmant qu’ils “sont obligés” parce que si le système bancaire était en faillite, ce serait la pire des catastrophes. Comme ils ont eu tort de prendre le Directeur du FMI pour un “homme de gauche”. Et comme ils auraient tort de croire dans un parti pour qui le capitalisme n’a pas d’alternative et qui prétendrait qu’étant élu il le réformera !
Si la finance a pris le pouvoir, si elle peut imposer sa politique aux gouvernements, si elle a les moyens de faire prévaloir ses intérêts au mépris de ceux des populations, c’est bien parce que ces dernières se sont résignées. C’est parce qu’elles se sont laissées trop longtemps conditionner, et qu’elles préfèrent rester dans l’ignorance de tout ce qui touche à ce “domaine (trop) réservé” qu’est la finance. Cette résignation a élevé un mur d’incrédibilité qui parait colossal quand on s’y heurte en osant faire des propositions vraiment différentes : imaginer que l’argent ne circule pas pour ne plus pouvoir rapporter en étant “placé”, mais c’est impensable, “forcément” ! En l’évoquant vous passez automatiquement pour un doux rêveur, un peu simpliste, un “utopiste”, un “irréaliste”. C’est devenu un réflexe. Quelle bêtise navrante, alors que l’irréalisme est dans l’autre camp !
Leur résignation a empêché les populations de s’organiser, de voir comment il lui est possible de créer démocratiquement une monnaie qui ne permette pas à quelques uns de s’enrichir en dépouillant les autres. Ainsi préparée, la société civile aurait été capable d’entériner la faillite du système bancaire, en exigeant le paiement en monnaie légale de tous ses avoirs.
On aurait préféré que ce soit ainsi la sagesse qui l’emportât, dans la paix. Alors que c’est l’inconscience avec laquelle les gouvernements font payer aux populations les abus du monde de la finance, c’est l’excès insupportable de leurs politiques de rigueur, c’est la conscience des dangers de tous ordres qu’ils s’obstinent, malgré conférences aux sommets, promesses et belles déclarations, à ignorer, c’est toutes ces preuves de leur mépris de la réalité qui est en train d’entamer la résignation générale et va probablement déclencher contre eux une gue-rre civile mondiale…
L’échec de l’Union européenne à sauver sa monnaie unique pourrait bien, dans le délai de 12-18 mois évoqué plus haut, être l’occasion pour les peuples malmenés d’y imposer enfin la démocratie.
Si, saisissant cette chance, ils l’inventent enfin !
---------
[1] Crise européenne, par F. Lordon, forum social du Morbihan sur internet à l’adresse : http://fsl56.org/les actualites/crise européenne
[2] Voir par exemple GR 1108, p.3
[3] Voir GR 1110, p.3, “Acharnement thérapeutique”.
[4] À ce sujet, lire plus loin, page 12, la traduction d’un article du Daily Telegraph.
[5] Le Monde 30/11/2010.

Source : LA GRANDE RELEVE
un détail, j'avais fait une erreur sur le lien (qui n'est pas cliquable): voici le lien:
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm
Il semble que ce MES soit un système visant à décider des budget des Etats à Bruxelles plutôt que dans les parlements de chaque Etat: c'est la mise en place du gouvernement économique européen. Un chercheur indépendant hollandais a analysé ce traité, c'est ici: . Il est intéressant de remarquer que le traité organise une immunité judiciaire pour le MES. Donc, ce que je crois c'est que l'UE va collecter les fonds auprés de chaque Etat via le MES: il n'est pas possible pour un Etat de refuser ni sur le montant qui est illimité ni par procédure interne puisqu'au bout de 7 jours, si l'Etat en question n'a pas payé, il est sanctionné (le MES a un pouvoir judiciaire sur les Etats mais les Etats n'ont pas de pouvoir judiciaire sur lui). Donc, l'UE via le MES, prélève l'impot.
Ce n'est pas pour de rire, mais la Grèce doit verser au capital la modique somme de 19,7169 milliards d'€.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/17/l-allemagne-a-t-elle-une-dette-de-guerre-envers-la-grece_1644633_3214.html#ens_id=1508090

Mais dites donc,c'est très intéressant tout ça !

Germania qui s'est redressée rapidement qu'il ne fallait pas l'humilier ni l'affaiblir devant Oncle Joseph !

Qui magouille pour faire défaut à trois reprises !

Et sa fille Cruella se permet de hocher le mors aux Vilains Grecs qui ne font pas encore défaut mais ça va venir car on ne peut pas tondre un chauve !

Humilier les Grecs, on peut : c'est des feignasses noiraudes et crépues qui puent l'huile d'olive.

Et surtout, des nains.

PS CE serait bien que le Kiki à sa mémère dise ce qu'il en pense. S'il a le temps, entre un bisou de sa dame et une rafale de promesses en l'air.
Tiens, pour payer la dette de l'Allemagne à la Grèce on aurait pu utiliser cet argent là:

L'OR NAZI ET LA CDU

Y en a sur ce fil qui distillent une légère odeur moisie de Feldgrau.
J'avais eu l'intuition en regardant "Mémoire d'un saccage" il y a une dizaine d'années, que l'Argentine était notre avenir. Aujourd'hui, on pourrait parler de la Grèce: plus que Merkozy ou Sarkhollande, la Grèce est notre avenir.
Un lien pour élever le niveau du débat ?

http://www.myboox.fr/actualite/interview-de-sarkozy-le-livre-accuse-de-plagiat-pose-sur-la-table-de-debat-11815.html

Pour mémoire : Georges Mandel a été fusillé par les nazis en 1944.
Avec MERKOZY et surtout : pour une frange forte !

(ce msg ne m'engage pas :-)
Bon sinon la fin de journée sur les marchés financiers pourraient être torrides!
Nombre d'infices sont à une encablure de seuils psychologiques ou de résistances majeures, et nous sommes vendredi jour d'expiration des options pour février...
La capitulation des spéculateurs à la baisse pourrait faire un grand pas si les indices passent ces caps...

Dow jones 13000
Nasdaq 3000
Nasdaq100 2600
Cac 3450
Footsie ....

On notera quelques articles récents sur la reprise des marchés US tout en trompe l'oeil. Car même si le Dow Jones est au plus haut ces seules 30 valeurs ne sont pas significatives.
Pour les autres indices, la reprise et les bénéfices en hausse sur Nasdaq et S&P sont dus à une sele et unique valeur...: Apple!!!
Sans Apple, la reprise US n 'existe pas!!
A méditer!
Comme le monde est simple au front de gauche!!

On dit non à un traité négocié et approuvé à 25 pays, pour que tout fonctionne mieux...

Le front de gauche oublie les 24 autres pays dont certains avaient des demandes opposés.
Le front de gauche n'a pas remarqué que le temps commencait à manquer
Le front de gauche n'a pas remarqué non plus que cet accord a rassuré les marchés, qui existent bel et bien! Que sans cet accord, c'est le retour du plongeon qu'ils souhaitent tant certes pour mieux dire "on vous l'avait bien dit" mais qui aura comme effet que la finance demandera plus en Grèce par effet de balancier!
Deux ans que les problêmes sont devant la porte, et le front de gauche se réveille pour demander qu'on réfléchisse!!

Mais c'est tout vu les amis du front de gauche. L'Allemagne ne donnera pas plus, ne veux pas que la BCE soit prêteur aux états ou garante en dernier ressort, et le défaut grec nous entrainerait on ne sait trop où!
Le front de gauche voudrait nous faire que lui seul réfléchit et sait!!

Ce qu'on voit c'est que le front de gauche ignore la réalité du consensus européen, de la solidarité des pays, de la planète finance, se croit comme pour la présidentielle investi d'une mission supreme avec ses idées ubuesques, et veut jouer seul dans son coin, quite à ce que tout le monde perde!!

Opportunisme quand tu nous tiens!!!
Plutôt que de donner, l'Allemagne pourrait rembourser ce qu'elle doit à la Grèce.
Et pour combler mon découvert à la banque je dis à mon banquier que je remplace
le signe - par le signe + sur mes relevés... et s'il est pas content, c'est pareil !
La seconde guerre mondiale est finie depuis 70 ans!!
A part l'extreme droite et l'extreme gauche, qui brule encore le drapeau allemand??
Vous voulez un nouveau traité de versailles??

Le monde entier a tourné la page, que La Grèce en fasse autant plutôt que de se défausser sur la vieille histoire!
"Le monde entier a tourné la page, que La Grèce en fasse autant plutôt que de se défausser sur la vieille histoire!"
Vous venez de trouver la solution à la "crise grecque"!
La Grèce ne rembourse pas la dette extérieure.
Et au bout d'un certain temps, on efface tout, on tourne la page.
Remarquez, c'est ce qu'on appelle aussi un défaut, qui est recommandé par ces horribles gauchiss du Front de Gauche.
Merci d'avoir répondu à ma place

Notez que ce sont toujours les bourreaux et leurs complices qui demandent de "tourner la page", jamais les victimes.
Les bourreaux!!!

Vous manquez un peu de vocabulaire ou c'est le côté noir du front de gauche??
- "Les bourreaux", là, c'est une métaphore.

- Je ne suis pas du Front de Gauche, on me le reproche assez asi, heu, ici !
Métaphore glissante!
Les bourreaux ?
Mais les Grecs ont été plus que n'importe quel autre peuple victimes de la répression nazie : ils avaient résisté aux Italiens qui avaient été chargés de les envahir, et les Allemands ne leur ont fait aucun cadeau quand ils sont arrivés pour régler le problème.
C'était effectivement des bourreaux, dans tous les sens du terme.

Aujourd'hui, l'obligation pour les Grecs de rembourser dans ces conditions, alors que ça les tue économiquement, et socialement, n'est évidemment pas le même cas de figure, mais je me pose beaucoup de questions sur cette attitude inhumaine....
Surtout que les Grecs qui sont les plus fraudeurs (les professions libérales supérieurs, les curés, les armateurs, les députés) sont ceux que ces destructions toucheront le moins.

Je serais chômeur grec, j'occuperais mes loisirs forcés à faire sauter les palais de ces profiteurs.

Bon, avec l'argent que je n'aurais pas, ce serait dur de me procurer du plastic.
Avec ce genre de théorie la construction européenne aurait été bien avancée!!

Je vois que l'histoire ne vous a rien a appris et que le traité de versailles reste pour vous une énigme!!

Il y a une chose qu'on appelle le pardon!
Or les grecs n'ont rien â sa faire pardonner, juste à assumer!
Et pourquoi ce serait les salariés et les retraités qui auraient à assumer alors qu'ils sont les moins à même de le faire ? Vous pensez que la Grèce, c'est une entité globale ?
Vous êtes persuadé que ce que fait un Français, par exemple tuer une joggeuse, c'est tous les Français qui devraient payer et aller en prison ?
Votre raisonnement est étrange. Vous ne devriez pas penser globalement, "eux, les autres", c'est mauvais pour la compréhension des choses.
Je ne pense pas globalement.
Mais ce sont bien les grecs qui ont voté pour des politiques fiscalement laxistes?

Maintenant le jusqu'au boutisme actuel de l'Europe ne me plait guère, même si la BCE pourrait lacher du lest.
Le peuple grec est bien à bout de souffle, et voir qu'on chipote pour 325 millions me déplait.
Mais de lâ à tout remettre en cause, àctout bloquer quand tout a été négocié, il y a une marge.
Il me semble que c'est à l'arrivée d'un nouveau gouvernement qu'ils se sont rendus compte de l'importance de la dette.
Les Grecs ont été trompés par leur gouvernement, ils sont évidemment les premières victimes de cet état de choses.
Et maintenant ils doivent payer alors qu'ils ignoraient tout. C'est quand même fort.

Vous savez que la loi française, par exemple, rend une femme ou un homme non responsable de la dette de son conjoint s'il ignorait tout et s'il n'en a pas profité. Ce n'est que justice...
Pourquoi les salariés grecs ou les retraités ne bénéficieraient pas du même avantage.
De plus, les Grecs ne demandent pas à ne pas rembourser, ils demandent l'équité dans le remboursement.

Et de toutes façons, il est probable que la Grèce va entièrement faire défaut puisqu'elle connait une énorme baisse de son PIB. N'importe qui ferait défaut dans ces conditions.
Et c'est nous qui allons payer, parce que nos gouvernants ne sont pas capables de voir des évidences...
Chaque personne qui se rend en Grèce est à même de constater que le black est roi, tout se paye en cache, led appareils à carte bancaire très rares.
Alors ne dites pas que les grecs n'étaient pas au courant de ces politiques fiscales laxistes!

Je ne comprends pas votre dernière phrase.
Qu'est ce que cela changerait d'avoir des politiques visionnaires puisque vous dites que la Grèce va faire défaut (rlle devait être sortie de l'Euro à Noel aussi, mais bon..). Ce défaut il va bien falloir le payer! Et même si c'est la finance qui paye en premier, tôt ou tard cela retombera sur les citoyens, car la finance et les peuples sont liés, n'en déplaisent au front de gauche!
En Allemagne aussi, on paye cash, c'est une habitude. Rien à voir avec le black.
Et vous avez une idée, vous, même en France, de l'étendue des problèmes fiscaux ?

Ma dernière phrase fait référence au fait qu'une Grèce étranglée ne peut pas rembourser, alors que si on avait agi pour lui prêter à un taux bas, et pour la faire rembourser dans ses moyens, on n'en serait pas là. Mais pour cela, il fallait une négociation réelle, et pas des diktats dans l'urgence, avec un tel mépris. Je me souviens que nous nous faisions traiter de germanophobes pendant que les journaux allemands disaient pis que pendre sur les Grecs. Eux avaient le droit, visiblement.

C'est cela que j'appelle être visionnaire, Prévoir que si en tant que créancier, on n'étrangle pas le débiteur, il pourra rembourser, sinon non. N'est-ce pas élémentaire ?
Les cartes bancaires se développent en Grèce véritablement depuis 2 ans. C'était un problème technique, pas un problème de fraude.
La plupart des impôts sont prélevés à la source. La TVA est payée, il est obligatoire de placer le ticket sur la table.

Arrêtons les préjugés, svp.
Bonjour
L'Allemagne ce n'est pas éternellement Merkel, qui va d'ailleurs sauter elle aussi dans 1 an.
Il y a d'autres voix que la sienne et qui n'ont pas les mêmes propositions qu'elle.
Croire que tout est figé, c'est un peu ubuesque aussi… sinon nous en serions encore au règne de Louis XIV.
En attendant, les Grecs ont le temps de mourir dix fois de faim.
Le gouvernement Merkel n'est pas une coalition??

Et vu les résultats de l'Allemagne, il serait étonnant de vour de grands bouleversements politiques.
Bonjour
Au lieu de regarder Laurence Ferrari sur TF1, vous feriez mieux de regarder le journal de ARTE et vous sauriez que votre coalition bat sérieusement de l'aile.
Les libéraux sont au plus bas que bas et la CDU est elle aussi en baisse.
Parce que là-bas aussi il y a aussi un autre coté de la force. Avez-vous remarqué que la machin ne parle plus de l'exemplaire Allemagne… parce que l'exemple est un peu trop foireux.
La démission du président de la république qu'avait soutenu Merkel ne va pas arranger les choses pour elle.
Sauf qu'en fait, là bas, on ne parle pas de l'autre côté de la force, mais des opposants politiques. Et là bas, on peut très bien être 56% de la population à apprécier l'action de Merkel au niveau européen, tout en étant bien plus réservé sur la volonté de la reconduire. On peut être 69% à dire que Merkel est une bonne chancelière, tout en étant seulement 39% à vouloir qu'elle le soit la prochaine fois. Bref, on peut être un tout petit peu au dessus du clivage gauche-droite…

Certes, Merkel est quelqu'un d'éminemment plus sérieux, respectueux et respectable que Sarkozy. Mais on peut se demander si quelqu'un d'aussi vindicatif et violent avec l'opposition que Sarkozy aurait pu arriver au pouvoir dans un premier temps.
Certes, Merkel est quelqu'un d'éminemment plus sérieux, respectueux et respectable que Sarkozy.


Non, merkel est un humain plus mauvais que sarkozy.
Que doit-on en déduire sur les 69% d'allemands qui pensent différemment ? Mal informés ou plus mauvais que les français ?
Je ne sais pas. Tu veux aussi jouer à ça avec les statistiques des opinions grecques sur elle ?
Je sais pas, peut-être le jour où les grecs voteront aux élections allemandes.
Ce sont les élections qui déterminent si merkel est objectivement une horrible vieille pute merdoyante ?

Si ses décisions impactaient la population allemande de la même façon que la grecque, et si ces allemands pouvaient appréhender directement ces conséquences (au lieu de les gérer comme des abstractions distantes), sa popularité serait la même qu'en Grèce. Et serait due à une connaissance plus précise et plus objective des types de conséquences humaines dont cette enculée se contrefout. D'ailleurs étant donné qu'elle prend des décisions pour la population grecque autant que pour la population allemande, il serait effectivement plus équitable que les grecs participent à son élection.
Que l’Allemagne paie à la Grèce ce qu’elle lui doit depuis la fin de WW2 ne doit pas dispenser la Grèce de réformes structurelles.

Attention, par «réformes structurelles » j’entends entre autres revoir la fiscalité principalement celle des riches (armateurs, curés, politiciens), revoir le surarmement d’un pays qui se sert d’un ennemi largement fantasmé, la Turquie, pour entretenir une armée grosse et grasse (bon, OK, ça ne fera pas plaisir aux marchands allemands de sous-marins ). Plutôt que de cogner sur les lampistes du peuple, qui vont bientôt vendre leurs gosses pour croûter, les touristes allemands auront moins loin pour se taper de la chair fraiche.

Mais la somme due est plus qu’une goutte d’eau, et aiderait à rembourser les dettes.

Et cela permettrait à Cruella d’avoir l’air un peu moins gonflée de demander aux autres ce qu’elle ne fait pas.

PS Et de toutes façons on n'en sort pas : traiter la Grèce ainsi, outre que ça ressemble autant à un procédé démocratique que moi à Elizabeth Deux, c'est se tirer une balle dans le pied. Bigleux, les Allemands qui approuvent la dame. "Jupiter (tiens, un dieu grec) aveugle ceux qu'il veut perdre".
Bien sûr, car Angela Merkel est toute seule à décider pour les grecs. C'est d'ailleurs marqué dans le traité de Lisbonnes : "Le chancelier allemand décide tout seul et arbitrairement du sort de la Grèce".

Si Angela Merkel est une horrible vieille pute merdoyante, tous ceux qui ont accepté ses solutions pour la Grèce sont de la même trempe. Et les 56% d'Allemands qui les valident ne valent donc pas mieux.

Non, je ne suis pas fan de ce qu'il se passe en Grèce. Oui, j'aimerais bien que ça se passe autrement. Seulement, il semblerait que les peuples européens aient décidé de voter à droite. Ça me fait pas plaisir non plus, mais j'essaie de ne pas trop jouer les fausses naïves quand l'Europe ne propose que des solutions de droite aux pays en difficulté.
Si beaucoup ont la responsabilité de la soumission (à des niveaux pragmatiques ou psychologiques divers), il faut tenir compte du rapport de force, qui donne à la merkel une responsabilité d'un autre ordre.

Et même si elle ne fait que cristalliser une idéologie en vogue (mais aussi un vieux système de représentation raciste, culturaliste et largement colonial, nourri en retour par ses postures et discours démagos), avec ou sans larmes de crocodile, il n'empêche qu'elle l'incarne sans retenue, dans sa forme la plus criminelle. Même si on minimise trop souvent le rôle des populations dans l'arrivée au pouvoir des chefs d'Etat les plus abjects de l'Histoire, le prendre en compte ne rend pas ceux-là meilleurs.
Je sais pas trop ce qu'il faut comprendre dans votre post. Si Merkel est l'un des chefs d'Etat les plus abjects de l'Histoire, on arrive rapidement à cours de qualificatif pour qualifier le comportement de Poutine par rapport à la Syrie par exemple.

Et c'est aussi sûrement exagérer sa responsabilité dans l'état de la Grèce. Certes, j'imagine que des solutions plus appropriées n'auraient pas mener à la situation actuelle, mais j'ai du mal à concevoir que les grecs s'en soient sortis sans de lourds sacrifices quoi qu'il advienne.
Il ne s'agit pas de construire le palmarès entre Thatcher et Poutine, simplement de rappeler l'appartenance de Merkel à leur catégorie, au vu de l'inhumanité de ses diktats, et de leurs impacts directs sur une population humaine. Il s'agit d'une violence coloniale effroyable, appliquée avec toute l'indifférence qu'on réserve aux sous-races étrangères (Le Grec est criminel, paresseux, inconséquent, profiteur, etc, bref il l'a bien cherché).

Quant à "l'état de la Grèce" ou "la situation actuelle", il faut encore la définir. Depuis le mensonge originel, au fondement de l'UE, qui consistait à intégrer des pays de cultures variées dans une structure adaptée à une seule culture donnée, en la prétendant compatible avec cette diversité, ou depuis les dictatures établies et maintenues en place par les grandes puissances européennes, les responsabilités de "l'état de la Grèce" sont multiples et partagées. S'il s'était agit véritablement de construire une union européenne, solidaire, entre des pays différents, il se serait agit de créer des structures adaptées aux différents modes de vies et modèles de société, au lieu d'imposer de but en blanc celle des pays nordiques et des vieilles démocraties industrialisées (avec toutes leurs valeurs pseudo-universelles parce que pseudo-rationnelles). Je ne sais pas quelle forme aurait eu la Grèce dans ces conditions, et je crois sincèrement que, le temps aidant (car la démocratie grecque date juste de 1973) et les volontés le permettant (sans être écrasées par le complexe national longuement travaillé par les "experts" occidentaux de la "bonne gouvernance" et de l'économie néocapitaliste) le pays aurait pu évoluer vers une très intéressante forme hybride. Le projet n'était pas là. L'idée de l'UE était d'imposer, via des contraintes inter-nationales et des élites acquises à son idéologie, un système unique, bénéficiant à une logique unique, bénéficiant à ses fondateurs et à leurs sens des priorités. La Grèce a toujours été en porte-à-faux avec cela, ses transformations imposées ont toujours été des bricolages d'urgence, les exigences extérieures ont toujours été complètement autistes vis-à-vis de la réalité socio-historique locale. Et c'est avant tout de cela que la Grèce interrompue paye le prix aujourd'hui.

"Il aurait de toute façon fallu des sacrifices" est particulièrement logique dans le sens où, pour intégrer cette Europe-là, il aurait de toute façon que la culture grecque soit différente (plus individualiste, plus productiviste, plus industrialisée, etc). "Il aurait de toute façon fallu sacrifier la culture grecque". Parce que le projet inexprimé de l'UE est l'acculturation, volontaire ou forcée. Je pense que les transformations de valeurs avaient lieu, mais ni aussi complètement ni aussi rapidement qu'il l'aurait fallu pour le productivisme exigé par l'Europe. Et c'est considéré comme un arriérisme intolérable pour les grands progressistes modernes de la culture du Marché. Hors de question de maintenir en vie un système qui ne profitait pas à l'UE, selon la même logique qui, à une autre échelle, interdit de maintenir en place des services publics isolément déficitaires, ou qui stigmatises les citoyens les moins productifs sur le plan purement économique. Hors de question de s'interroger sur les logiques culturelles qui transformaient l'appareil administratif et politique (importé) en usine à faveurs clientélistes, et les raisons structurelles et historiques qui délégitimaient les civismes quotidiens. Et on pourrait sans doute évoquer l'ambiguïté des critiques vis-à-vis des grandes évasions fiscales, venant de gouvernements européens qui s'échinent à légaliser les leurs. Il faudrait surtout parler des critiques de l'endettement grec venant des tenants d'un système qui en a glorifié le principe avec frénésie et autorité, jusqu'à en payer collectivement le prix aujourd'hui, en prenant comme bouc émissaire le point fragile où la fissure se déclare en premier.

Tout cela constitue "l'état de la Grèce", qu'on voudrait ramener à une sorte de tare congénitale ethnique. Mais d'une part, "l'état de la Grèce" aujourd'hui, c'est avant tout son état à la suite des mesures cataclysmiques imposées de l'extérieur pour prétendument remédier à cet état, voire le "dénoncer" à l'origine (et je ne vais pas m'étendre ici sur les magouilles financières ordinaires qui ont profité à des banques étrangères avant tout, et dont ces fragilisations et dénonciations ont été les instruments). Et d'autre part si l'on parle aujourd'hui de l'abjection d'une Merkel, "locomotive" du système collectif qui écrase la population grecque, c'est moins en regard de l'état de fragilité de la nation grecque, qu'en regard de ce qui est fait aujourd'hui de cette fragilité. Cette instrumentalisation (dépeçage au profit d'entreprises extérieures), et cette mise au pas punitive, cette destruction brutale et homicide (des gens en meurent) d'un pays pour un reformattage illusoire en vue d'intérêts extérieurs. Si tu saignes un sdf parce que ce n'est qu'en mettant ses organes en circulation que tu peux le rendre "utile à la société" à tes yeux, partager la responsabilité de ton acte avec sa responsabilité dans sa mise à la rue est un échappatoire un peu ignoble. En particulier si sa condition venait son inadéquation à une société que tu as construite autour de toi.

Pour faire plus bref, la fragilité de l'économie grecque a de nombreuses causes, complexes et collectives. Mais la gestion de cette fragilité est inacceptable, et les autorités européennes (c'est-à-dire la cheffe Merkel en premier lieu) en sont complètement responsables.
Mais donc, finalement, les responsables, ce sont ceux qui ont forcé la Grèce à rentrer dans l'Europe en 1981. C'est plutôt eux qu'on devrait mettre au bûcher. Finalement, Merkel ne fait que poursuivre leur œuvre concerté de destruction de l'état grec.

Ouf, heureusement, dans un ou deux mois, les grecs vont dire adieu à cette monstrueuse entreprise d'acculturation. La Grèce va pouvoir retrouver le droit de s'élever toute seule, d'avoir de superbes services publiques ultra-performants et ses règlementations du travail généreuses et efficaces, en plus d'un système fiscal intelligent, et de se débarrasser des aides européennes qui représentaient 4% de son PIB jusqu'à maintenant. Ça ne pourra d'ailleurs qu'aider à faire disparaître la corruption de ses élites.
Ah oué, internet, pardon. Comme ça alors.

Pouf pouf.

Ah oué pasque toi alors sque tu veux c'est tu dis merkel elle a raison pis tu penses faudra tué tou les grek pis mette toi à la plase plutot, mdreurire.
Ben franchement, vous nous auriez juste dit que l'idée d'Europe ne vous plaisait pas en elle-même au lieu d'aligner un ramassis de cliché anti-européen basique et ignorant, on aurait gagné du temps non ? Un bon vieux "je ne veux pas de cette Europe là, un autre modèle est possible".
Si tu en restes à ce niveau d'échanges, bien sûr, je voudrais pas te saturer. Tu es juste en train d'exprimer "je aime bien l'europe et si t'es pas bien dedans c'est ta faute tu dois être tout pourri", je peux répondre "non", tu réponds "si", et tu peux t'épargner de réfléchir sur les articulations entre culture et société. Et t'en tenir aux clichés anti-grecs basiques et ignorants : ça tombe bien, ça c'est super eurocompatible. Et ça marche bien par QCM, aussi.
Honnêtement, j'adore quand un type qui commence un post en comparant Thatcher, Merkel et Poutine se croit fondé à accuser les autres de tomber dans le cliché. Mais j'avoue bien volontiers que si une telle affirmation sert d'axiome, qu'elle soit suivie d'un gros pavé ou non qui fasse joli, aucune discussion entre nous ne pourra aboutir à quoi que ce soit d'intelligent sur le sujet.

Bonne soirée.
Oui. Ou alors "aucun discours menant à une position eurosceptique n'est vraiment légitime à mes yeux", suivi d'une petite instrumentalisation de prétexte piochés ça ou là ("oh non il trouve que poutine ET thatcher sont très méchants avec les gens, ça mélange tout ralala"). Tu sais, tu peux aussi t'économiser les justifications de ce genre quand le fond d'un discours te déplait. Je pense même qu'essayer de mettre le doigt sur la vraie raison, que ce soit pour l'exprimer ou non, peut être profitable. Mais bon, c'est ta vie.
Quel pays merkel a été rasé comme La Tchéchénie, vous pouvez nous éclairer?
Et après on vient nous donner des leçons sur la valeur vraie des mots!
C'est trop fort!
Oh la prochaine fois que je traiterai Merkel et Thatcher de salopes, je préciserai que Poutine, lui, est adorable. Ca vous évitera la confusion panique.
Voud insultez qui bon vous semble, si vous ne vous sentez pas ridicule de le faire, faites donc, ça semble vous soulager..

Pour la panique, là je ne vois pas de quoi vous parlez !
Que doit-on en déduire sur les 69% d'allemands qui pensent différemment

Sur votre lien je lis 64 % qui pensent que Merkel est une bonne chancelière.

D'abord méfions nous des statistiques.

Ensuite: cela démontre au moins que 60 ans de propagande virulente et systématique anti -gauche
du Springer-Verlag et particulièrement de la Bild-Zeitung ne sont pas sans effet.
Non, 64% ont une opinion favorable sur son travail, et 69% pensent qu'elle est une bonne chancelière. Il faut se méfier des sondages, en effet, mais je trouve que cet article est assez intéressant (il faut que le figaro parle de l'étranger pour présenter de l'intérêt…), justement parce que l'opinion y est étudiée un peu au delà de "vous allez la réélire ?" ou "Vous l'aimez bien ?".

Ensuite, c'est vrai que la liberté de la presse est un gros problème pour la diffusion des idées de gauche.
Bonjour
Je ne regarde jamais les sondages, même allemands.
Les dernières élections perdues par la CDU et les libéraux dans les lander sont plus honnêtes.
Vous n'avez visiblement pas compris ce que j'ai essayé de vous dire.
Jerisback
Certes, si le parlement français refusait le MES, cela jetterait un grand trouble au niveau européen mais cette menace que vous brandissez n'est pas un argument suffisant. Les MES semble être à lui seul beaucoup plus risqué puisqu'il est lié à une logique de politique d'austérité drastique. Si l'on signe ce MES, on doit signer le nouveau traité européen qui interdira un déficit du budget supérieur à 0.5% du PIB. Vous avez bien lu, 0.5% alors que la limite fixée par Maastricht était de 3% et que personne ne la respecte déjà. De plus, la CJE pourra condamner les pays qui ne respectent pas cette règle à une amende. On file dans le mur Jerisback, prenez-en conscience.
Je ne défends pas la dépense budgétaire à outrance et je ne trouve pas exaltant d'avoir un déficit, mais avec ce traité, toute marge de manoeuvre budgétaire est retirée aux Etats. En résumé toute politique budgétaire expansionniste (augmentation des dépenses, grands projets publics) sera rendue quasiment impossible quand c'est parfois nécessaire. Demandez aux USA et à la Germanie, en 2008 quand ils sont rentrés dans la crise, isl ont mis en oeuvre un plan de relance équivalent à respectivement à 6% et 3% de leur PIB alors que le plan de relance français n'équivalait pas plus de 1% de son PIB (source Brooking institutions): résultat les Germains et les Amerloques ont pu relancer davantage leur machine économique.
La perte de possibilité de marge de manoeuvre budgétaire serait un désastre.
Quant au FDG, il est difficile de penser qu'il pense agir seul, il entend redéfinir les rapports de force en Europe, certes JLM et le FDG entendent bien profiter du 21 février pour faire leur pub tant ils savent que l'Europe à mauvaise réputation dans le peuple et ils entendent rééditer le coup de 2005. Oui ils espèrent en tirer profit électoralement mais en même temps JLM est sur cette ligne politique depuis plusieurs années. On est donc loin du simple opportunisme et c'est une non réaction du FDG face au vote du 21 février qui aurait été incompréhensible.
Oui Jerrysback le FDG ne vient pas de se réveiller et pense à ces problèmes depuis plus de deux ans maintenant.
Ne vous résignez pas mon cher.
Cordialement
Enervés et rebelles, critiques et indignés, presque révolutionnaires, aujourd'hui, les mélenchonnistes majoritaires chez @si !
Ah, le beau concert de cris et d'imprécations contre le système.
Comme il sera jubilatoire de les voir se rallier à Hollande au deuxième tour des élections et revenir se coucher papattes en rond près de la cheminée de la gauche réunie, où brûleront toutes les illusions d'hier.
Bonjour
Et après le machin se vante qu'il n'a jamais cédé lorsqu'il a gouverné !!!
Il a nié les demandes populaires mais à toujours cédé face aux banques et à Merkel.
Il y a aussi une pétition par là http://www.petitionpublique.fr/?pi=MES2012
Et la hiérarchie des normes ? Pour le contrat de travail et la loi ? Là aussi il y a des votes à l'Assemblée en ce moment, et là aussi il y a un silence assourdissant... Et là encore, c'est le Front de Gauche qui tire la sonnette d'alarme.
//Les socialistes français avaient prévu de voter pour cette création merkozyenne, tout ce qui va dans le sens (… ) de la défense de la monnaie unique contre la Spéculation//

Moyennant quoi un bel outil de spéculation, la vente à découvert, est revenu dans le jeu.

A propos de politique de rigueur, l’histoire des ouvriers allemands payés un euro de l’heure*, est-ce vrai ou est-ce une légende urbaine ? Et si oui, comment ces ouvriers arrivent-ils à vivre ?

Toujours sur cette politique. Si j’ai bien compris, la rigueur c’est baisser encore les salaires (mais pas les loyers, soyons sérieux une minute), limiter aux seuls grands patrons le droit à un emploi stable et des golden parachutes, casser les services publics d’éducation, de santé et de protection (car une gendarmerie, au départ, ça protège). Donc, que le droit à un salaire ne faisant pas de vous un « working poor » abonné au Secours Populaire, à une santé ne vous rendant pas édenté à trente ans, à une instruction vous permettant de maîtriser votre destin, à une police vous aidant à retrouver le voleur de la voiture qui vous sert à bosser, c’est du gaspillage.

A se demander si, pour Cruella et son bouledogue français (vous savez, ces petits chiens courts sur pattes qui ont toujours l’air de faire la gueule), ce n’est pas notre vie qui est du gaspillage.

* Ce qui est la vraie solution au chômage. Car le scandale du chômage, selon la dame et son chien, c’est qu’un chômeur ça ne « fait » rien, comme une vulgaire Mamie Zinzin. Et que c’est aussi béat qu’elle. C’est trop indemnisé, un chômeur, c’est assisté. Inutile d’expliquer à la zoophile (son toutou compte pour du beurre, et elle sait le lui montrer) que s’il est trop indemnisé, c’est qu’il est encore plus mal payé quand il bosse. Elle le sait, et s’en fout.
Méalnchon devrait venir de nouveau sur le plateau d'ASI, il semblerait que beaucoup lui sont favorables (même si comme les autres c'est un politique opportuniste) ;)
bjr je suis un benet (tous sauf un geek quoi)
MA QUESTION/ COMMENT ENVOYER LA LETTRE? concretement sur quel lien cliquer pour la sélectionner et l'envoyer
merci de m'aider ...avec des mots simples SANS jargon informatique surtout merci d'avance
Le lien vers le vote (contre ou abstention ?) des socialistes français, mène à un article du Monde réservé à ses abonnés.
En revanche, une analyse politique fouillée de la femme de Notre Président, titrée "Je trouve qu'il a tout bien fait", est accessible ici.
Très très bientôt en France, comme en Grèce, Le chaos à cause de la politique de l'Union Européenne et de ses soutiens : une réponse :
le 21 février 2012 manifestons devant le parlement français contre le vote pour la"Règle d'Or". (Info via le Parti Ouvrier indépendant)

En Grèce, le peuple se soulève contre son Parlement d’union nationale aux ordres de l’Union européenne.

En France, le 21 février, le gouvernement soumet, en catimini, à l’Assemblée nationale un projet de loi de ratification du traité européen instituant un « Mécanisme Européen de Stabilité » (MES).

Ce traité se définit comme complémentaire à un deuxième traité qui doit être signé le 1er mars par les chefs d’Etats européens et ratifié par le Parlement après les élections. Ce deuxième traité

Oblige à inscrire dans la Constitution l’exigence de l’équilibre budgétaire (la « règle d’or »).
Prévoit des sanctions automatiques en cas de dépassement. Oblige à réduire d’au moins 5 % par an la dette publique, soit, en France, 85 milliards d’euros (plus que le budget de l’Education nationale). Oblige les Etats signataires à des contre-réformes soumises préalablement aux instances de Bruxelles.

Voter cette loi du MES le 21 février, ce serait le premier acte de l’acceptation de ce traité qui établit une véritable dictature de l’Union européenne. Voter cette loi, ce serait ouvrir la voie à un déferlement de mesures anti ouvrières qui feraient basculer notre pays dans un chaos comparable à la Grèce aujourd’hui.
Voter cette loi, ce serait ouvrir la voie à la destruction de toutes les conquêtes sociales, de la démocratie et de la souveraineté du pays.

Le 21 février, aucune voix pour cette loi!
Pour Daniel, il ne s'agit pas du MES mais du MESF, mécanisme européen de stabilité financière. C'est un détail mais il est déjà si difficile de décrypter ces sigles barbares.
J'ai voté pour cet article.

J'ajouterais juste qu'il est parfois consternant de voir avec quel mépris l'Union Européenne est traitée par le PS, et qui s'illustre encore une fois dans l'hésitation à voter ou non ce traité. Ce traité, on dira non, mais c'est uniquement pour le renégocier et obtenir sa modification. En gros, tous les pays européens doivent attendre que nous soyons pleinement et entièrement satisfaits par le futur traité. Et il serait bien sûr malvenu de leur part de ne pas être d'accord avec nos modifications, n'est ce pas ? Un type qui vous annonce les résultats des négociations avant de les avoir effectuées, ça ne vous rappelle personne ?
Dans Mélenchon, tout est bon ;o)
Merci à l'ostracisé démédia de savoir parler intelligemment
même quand on lui pose des questions idiotes dans des émissions de divertissement...
Ce M.E.S. est un piège à c.ns ! Etudiez-le bien et vous allez voir ce qui nous guette...ne tenez pas compte des fautes, mais du contenu !
Heureusement que nous avons Mélenchon pour rappeler au PS qu'il est un parti de gauche.
Moi j'ai choisi mon camp, j'ai écouté Mélenchon et déja écrit par courriel et par lettre à ma députée pour lui demander de ne pas voter pour ce traité antidémocratique.
Il est vrai que ma lettre aura peu d'effet tangible car elle est communiste et aurait de toutes façons voté contre.
C'est l'inconvénient de vivre au milieu des pauvres, car certains votent pour leurs intérêts, ceux que je côtoie en tout cas.

En tout cas, j'ai trouvé le texte sur Mediapart, je l'ai arrangé à ma sauce, et il y avait un lien vers la Quadrature du Net pour les coordonnées des députés, courriel et lettre, puisque ça sera voté le 21, donc c'est urgent .

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