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Cora plie face au web... et aux médias traditionnels

L'histoire de cette employée d'un hypermarché Cora, qui devait être licenciée pour avoir récupéré une réduction sur un ticket de caisse, était vouée à disparaître dans un coin de la rubrique Faits Divers du Républicain Lorrain. Pourtant, à la suite d'une grande mobilisation des internautes, mais aussi des médias traditionnels, l'enseigne de grands magasins a décidé de ne pas poursuivre la procédure de licenciement.

Derniers commentaires

Jusqu'à nouvel ordre, il n'y a que la procédure de licenciement qui soit suspendue.
La plainte n'a pas été retirée. La suite de sa "carrière" va être difficile.
La pression mise sur ceux qui vont la fréquenter va monter et elle finira ostracisée par ses propres camarades de travail. (Peur des petits chefs, peur de perdre le petit peu de survie que permet ce boulot)
Des boîtes comme celle-ci n'apprécient pas d'être mises dans la lumière pour de la mauvaise presse. La direction de Cora fait le dos rond pour un moment et dès que la pression retombera elle la poussera à la démission en lui pourrissant la vie "légalement". (Amplitude horaire maxi, travail coupé maxi, vacances au bon vouloir, stigmatisation etc...etc..)
Ce ne sont pas les moyens qui manquent.....hélas
les enfoirés ! http://www.youtube.com/watch?v=0vzqF_NzgQU
Salariée dont la direction de Cora voulait,veut, se séparer eu égard son appartenance et fonctions syndicales .
Tous les prétextes sont bons pour la hiérarchie. Rien ne les arrête.
La politique sociale des GSA est l'abomination pour le salarié.
Toute résistance aux dogmes de l'employeur est implacablement écrasée...
De plus en plus de salariés des enseignes de la grande distribution osent se défendre, sur les 35h non appliquées à Carrefour à cause d'une magouille sur le temps de pause, sur les licenciements pour des broutilles, petit à petit le syndicalisme arrive malgré la trouille, la précarité à faire son chemin. Il faut saluer le courage de celles et ceux qui osent monter une section syndicale dans ces magasins.
C'est exactement ce qui est arrivée à cette employée de Cora, il fallait la virer parcequ'elle était à la CGT et donc trouver un motif bidon. D'habitude ça passe dans l'indifférence, là elle a eu le soutien du syndicat et du réseau internet. L
es grands patrons donnent des consignes à tous les étages de la ligne hiérarchique de dégager les individus syndiqués dans des organisations qui ne "signent pas les accords" et ne sont pas prêts à "collaborer]".
Avec les méthodes de surveillance, caméras et le reste c'est très facile de trouver "une faute" prétexte au licenciement.
Pour les Carrefours, Cora, ED,Intermarché etc.. il sera bientôt fini le temps des "on file doux ou c'est la porte"
les internautes qui se mobilisent et une section syndicale dans chaque magasin, ça calmera les dirigeants. Pour l'image de la marque une affaire de ce genre ce n'est pas très bon ni très commercial. D'ailleurs des clients parlent de "boycott".
Comme dit notre sarko "je n'accepterai pas le vol d'un ticket de réduction de 20€", car qui vole un ticket vole un banquier qui lui-même vole des milliards sans être inquiété.

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quid de cette employée dans ce magasin? Comment va-t-elle pouvoir retravailler sans pressions? Son avenir professionnel ne sera pas évident. Ah! Mais ce n'est qu'une caissière et cet euro n'était pas dans une enveloppe....
Toutes les enseignes de grande distribution fonctionnent avec la même logique de performance, d'objectifs et de mise en cause de l'employé par sa direction. Chaque salarié est un loup pour chaque salarié, d'autant que la grande majorité de la masse salariale des grandes surfaces n'est pas syndiquée. Que ce soit un directeur ou un simple employé qui se fasse licencié à cause d'un bon de réduction de quelques euros, c'est cher payé.
Si les mass media avaient existé du temps de Victor Hugo, jamais Jean Valjean n’aurait pris le chemin du bagne pour avoir volé un pain.

Et si Mme Anne-Marie X… avait vécu du temps de Totor, elle aurait fini au bagne.

Il serait intéressant de savoir si Cora a retiré sa procédure à cause du buzz ou parce qu’elle commençait à voir les clients aller ailleurs. Ces gens-là, il n’y a qu’au coffre-fort qu’on peut les atteindre.

Il semble maintenant que les employés de Cora demandent le départ de leur patron de choc. Belle solidarité, non ?

Au passage du reportage, j’adore le « la direction n’a pas souhaité répondre à nos questions ». Détestable tic de journalistes chez qui l’obséquiosité est une seconde nature, incapable de dire la vérité : « a refusé de répondre » ou, si on veut rester factuel « ne nous a pas répondu ». Le « n’a pas souhaité » fait très « je vais quand même pas descendre de mon piédestal, allez vous faire foutre – oui Monsieur bien Monsieur ». Aviez-vous remarqué que ce « n’a pas souhaité répondre », vous le trouverez toujours prêté à du VIP, jamais à Mouloud, Marcel ou Boubacar, jeune-de-banlieue, chômiste ou marchand de souvenirs ?

PS Le Proc' de Thionville, c'est un bon, que dis-je un grand, un incorruptible. Sûr que lui n'a jamais profité de sa position sociale pour obtenir un passe droit. Un type comme Courroye, quoi.
Finalement, la direction regrette...
Elle regrette l'effet Internet.

Internet, qu'on accuse à tout propos d'être un Ça inextinguible, sait donc aussi être un Surmoi fort efficace.
saleté d'Internet ! Si seulement on pouvait le débrancher.

Encore un exemple de l'effet stupéfiant qu'engendre une action collective, même informe. On peut partir de ce fait pour construire d'intéressantes analogies avec les phénomènes de mutualisation, si puissants, tout au contraire du "chacun pour soi" très néolibéral qui te laisse nu dans une savane où rôdent de grands prédateurs.
La vraie justice eu été que le dirlo du magasin en question goûte lui même au joie du licenciement... Et qu'il retrouve une place de caissier quelque part...

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