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Commentaires

Comment le Daily Telegraph a acheté les notes de frais de 650 parlementaires depuis 2005

Un grand déballage. Jour après jour, les parlementaires britanniques redoutent de voir leur nom figurer dans le Daily Telegraph, le journal qui a révélé le "scandale des notes de frais" et continue d'épingler les élus ayant abusé de l'argent public.

Derniers commentaires

Démontrer à quel point cet univers politico-people nous prend pour de vulgaire moutons, bon qu'à bosser et payer la TVA...
Pour moi, ça n'a pas de prix, +1 Télégraph.

Demander la transparence à son pays c'est quand même un minimum, nous en sommes les principaux actionnaires! Marre de recevoir leur graphique d'élève de 6ème "représentant" les "dépenses de l'état" avec notre déclaration d'impôts.

Et bonne garde à vue/licenciement pour ceux qui voudraient tenter une telle démonstration dans cette nouvelle France des libertés :p
Si j'étais un député anglais, je m'empresserai d'aller acheter 101 débouche-éviers à ventouses et de les faire passer en note de frais.
ça ressemble à un bon gros fumigène, non?
Cette affaire est une superbe illustration de ce que permet la révolution numérique. A l'ère du papier, seuls quelques feuillets auraient pu tomber dans les mains des journalistes. Ici, c'est l'intégralité des notes de frais sur plusieurs années !

A de rares exceptions près, les politiques sont tous méfiants envers ce nouvel outil auquel ils ne comprennent rien, outil qu'ils n'ont de cesse de vouloir contrôler par tous les moyens. Juguler le téléchargement n'est qu'un prétexte. Le véritable enjeu est de contrôler internet. A ce propos, après DADVSI, HADOPI, préparez-vous à LOPPSI. Pour en savoir plus, c'est ici.

Malheureusement pour eux, ce que les politiques n'ont pas (encore ?) compris, c'est que la révolution numérique ne se borne pas au téléchargement. Le numérique, c'est aussi tout simplement la possibilité de récupérer d'un seul clic l'intégralité de la discothèque MP3 de son voisin... ou tout autre document numérique, des notes de frais par exemple.

Les politiques vont bientôt se rendre compte (laissons leurs un peu de temps) que le monde numérique peut leur être nuisible autrement qu'au travers des blogs ou de la presse sur internet.

Comme l'invention de l'écriture, le numérique est au service de la diffusion du savoir. Le savoir, c'est aussi la transparence, ce qui a toujours fait peur à ceux qui ont le pouvoir. Quand un président est grossier avec son peuple, quand des élus du peuple profitent odieusement du système, désormais, ça se sait. Et c'est tant mieux.

Raison de plus pour ne pas se laisser priver de ce formidable espace de liberté. Ça pourrait malheureusement arriver beaucoup plus vite qu'on ne le croit, même si je reste persuadé que les peuples se rendront rapidement compte de la nécessité de ne pas se laisser confisquer la maitrise de l'outil numérique.

Mais je dois reconnaître que parfois je me laisse aller au pessimisme...

PatriceNoDRM
Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est le questionnement des journaux sur le caractère éthique ou non de la démarche.
Quel est la raison d'être d'un journaliste ? L'information.
Est-ce ou non de l'information, qui plus est pertinente ? Il semble bien.
Le débat est clos pour moi.
La personne qui a réussi à rassembler ces preuves a semble-t-il travaillé pendant 5 ans, il est normal qu'elle demande une rétribution. On n'a d'ailleurs pas à se poser la question selon moi. Elle les a en sa possession et à moins d'être tenue à un devoir de confidentialité, elle en fait ce qu'elle en veut.
Tu parle ce genre de truc arrive en France on envois tout le barzingue perquisitionner les bureaux du journal et trouver le responsable de la fuite et on trouve illico un motif de loi bidon et un juge assermenté par le gouvernement pour inculper tout ça. ET puis surtout en France un député ça démissionne pas pour rien, quand même, attendez une petite note de frais mais qui n'en a pas déjà fait, tout de même voyons...
Il faut rester sérieux deux minutes.
La modestie de ces Anglais nous fait sourire de pitié...

Une tondeuse à gazon par-ci,

Une boîte de César par-là...

Lamentable : en France on tape beaucoup plus fort sur le contribuable, rien n'est trop beau,

De toute façon il aime ça le contribuable Français : "Fais moi mal [s]Sarko[/s] Johnny, envoie moi au ciel..."

L'émission de France 3, hier soir, sur le voyage de la supérette en Inde était hallucinante : combien coûte cet énorme bordel ?

Il se prend pour le maître du monde, le tout petit, ou quoi ?

Et il pense que nos portefeuilles sont grand ouverts pour lui et sa sécurité ?

Il se trompe lourdement !

***
I have a dream... that one day that could also happen in France... I have a dream...

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