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Commentaires

Comment la presse anti-Brexit fait son deuil

The Independent, The Guardian, The Times... Ces titres ouvertement anti-Brexit affichaient leur tristesse en Une ces 31 janvier et 1er février, après la signature officialisant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Revue de presse.

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C'est effectivement un jour triste pour les Britanniques "Européens". Mais personnellement, je ne vais pas verser la moindre larme. La Grande-Bretagne est l'un des principaux vecteurs de l'échec sanglant de l'Europe politique, contre laquelle ils se (...)

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"  Les anglais sont un peuple de pirates  qui après avoir pillé le monde ont commencé à s'ennuyer ...." ( Cioran )

God  save the Republic !

Perfide Albion....


" J'ai  commencé à comprendre les anglais le jour où j'ai enfin réalisé qu'ils disent exactement le contraire de ce qu'ils pensent " ( M. Faithfull )

Derniers commentaires

il n'a jamais été question de respecter la volonté des peuples . Les brexiteurs ont manipulé l'opinion pour pouvoir sortir l’Angleterre de l'UE pour pouvoir faire de l’Angleterre un paradis fiscal tant espéré pour les amis et spin doctor des dirigeants actuels . Mission réussie ... le reste n'est que littérature 

On vit la meme chose en France avec la réforme des retraites.. Le peuple ne le demande pas, il n' y a pas lieu de le faire mais il faut complaire aux amis de la finances

Vous auriez également pu faire un sujet sur la manière dans les médias héxogonaux ont fait leur deuil, eux aussi, tout le week-end. Comment les journalistes "objectifs" nous ont bien fait comprendre que c'était une triste nouvelle. Une manière incidieuse de nous dire ce qu'il faut penser.

Parmi les 74 manières de mourir, deux des personnages de Shakespeare dans sa pièce "Titus Andronicus " ont connu la plus culinaire "baked into a pie" (rien à voir avec l'expression actuelle populaire qui m'était inconnue jusqu'à ce jour)


Le Brexit a une chose en commun avec Titus Andronicus : c'est une des pièces considérées comme les plus stupides jamais écrites


Petit réconfort tout aussi absurde : les Brexiters finiront avec leur cottage pies

" Si les anglais partent,  on se demande comment qu'on va faire ?

   Certains diront ;  je m'ai bien régalé.

   D'autres  penseront : sans eux ça va être une autre  paire de Manche ! " ( W.Shakespeare , traduction  d'Hanouna )

Divorce où les divorcés continuent de vivre ensemble et obéissent aux mêmes règles. On a vu pendant trois ans qu'ils étaient incapables de mettre sur pied une vie en solo tout en restant proches de l'Europe sans la concurrencer déloyalement. Et pour cause, on ne peut bénéficier des avantages du marché unique tout en étant autorisés à poignarder ses partenaires commerciaux dans le dos. 

"L'accord" ne vise que la période transitoire et se résume à une quasi statu-quo

Autant dire que le Brexit n'est pas fait. On a fait plaisir au peuple avec une déclaration "the brexit is done" (et il le fallait), maintenant, ils ne sont pas sortis de l'auberge européenne et pas prêts de l'être … Je n'ose imaginer la violence de la frustration qui va nécessairement survenir si le brexit n'est pas effectivement et concrètement "fait" à bref délai, conformément au vœux des brexiters lesquels souhaitaient, pour l'essentiel, la fin de la "mondialisation" et  un retour à l'autarcie intra muros. Je ne vois pas BoJo faire "ça", je vois juste un mur...

Faire son deuil, vaste programme,


Je ne vais pas passer en revue tout ce que l’internet nous propose de trucs astuces et adjuvants pour faire son deuil.


Je croyais que faire son deuil c’était s’accommoder de la douleur ressentie après la disparition d’un être cher dont on sait qu’il ne sera plus. 

Je croyais que c’était s’accommoder de ce grand vide que rien ne viendra combler.


Et en ce qui concerne la sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne, j’ai un peu de mal à identifier l’être cher. En effet, si l’être était cher (et pas chair), aux Grands-Bretons,  comment auraient-ils pu décider de s’en séparer ? 

Je dis bien s’en séparer, pas l’occire (hélas?) parce que l'être cher remue encore je crois.


Quant au grand vide que rien ne viendra combler je ne vois rien, mais rien. Normal me direz vous c’est un grand vide.


Peut-être parce que ce grand vide s’est comblé tout seul. En matière de politique c’est assez fréquent.

Qu'importe finalement car c'est comme avoir une grande maison dont une des pièces est occupée par un bougon


un jour le bougon va finir par sortir à force de s'ennuyer et vivre en water-closed  


Quel monde merveilleux où les numéros un sont les trump, les boris johnson, les macron


rien qu'à les écouter, tu te poses de sérieux doutes sur la notion de progrès


Mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer, cette mauvaise herbe sera fauchée



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C'est effectivement un jour triste pour les Britanniques "Européens". Mais personnellement, je ne vais pas verser la moindre larme. La Grande-Bretagne est l'un des principaux vecteurs de l'échec sanglant de l'Europe politique, contre laquelle ils se sont toujours battus. La majorité d'entre eux n'a jamais vu dans l'Europe qu'un grand marché leur permettant de servir leurs intérêts économiques. Ce sont eux qui ont fait pression pour l'élargissement insensé et trop rapide qui nous a fait passer de 12 à 28. De leur point de vue, ils avaient raison : cette Europe à 28 s'est très vite avérée un machin inorganisable, et de fait, on a dû se contenter de faire du commerce : aucune union politique n'était plus - n'est plus - possible. 

Les Britanniques claquent la porte en chantant leur hymne à la Reine, mais ils n'auraient surtout jamais dû pousser la porte pour entrer. On se demande même s'ils ne l'ont pas fait avec cet objectif : ruiner l'idée européenne. Réussite totale : ils peuvent partir satisfaits. Good job, as they say in USA. L'Europe ne sera jamais une union politique. Il n'y aura jamais d'Europe sociale (Merci Thatcher), ni d'Europe de l'éducation, ni d'Europe de l'écologie. La seule chose qu'on soit arrivé à faire, c'est de créer une monnaie (même pas adoptée par tous les pays), tirer le droit du travail vers le bas, créer des emplois précaires et sous-payés dans certains pays pour créer du chômage dans certains autres, et autoriser le dumping fiscal. Et j'en passe. Autrement dit, l'Europe la plus néolibérale possible. L'Europe rêvée par les Britanniques. On peut se demander pourquoi ils la quittent : ils l'ont modelée à leur image. 

A travers l'histoire, les Anglais n'ont jamais suivi que leurs propres intérêts. Une union, c'est parfait, du moment qu'ils en tirent tous les bénéfices et qu'ils n'en subissent aucun inconvénient. Tous les accords qu'ils ont pu conclure avec des pays tiers étaient des contrats léonins. 

Moi, je regrette juste qu'ils la quittent si tard. Trop tard. L'Europe était une belle idée, ils n'ont eu de cesse de la saboter. Ils l'ont réduite en cendres. Ils peuvent chanter. 

Bon, mais attention, hein : le Brexit, ce ne sera pas pour tout le monde. La sortie des Ecossais du Royaume "uni", ça, ce n'est pas prévu. Ah ben non, quand même ! Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a ses limites : celles des intérêts anglais.

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