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Club indé #4 : "La couverture média du Covid a contribué à l'anxiété"

Comment couvrir une crise sanitaire sans précédent, qui dure depuis près de deux ans ? Les médias se sont-ils fourvoyés dans leur traitement de la pandémie de Covid-19 ? Comment parler des labos, des vaccins et des médicaments... en conservant son indépendance ? Emmanuelle Walter a invité trois spécialistes pour en discuter dans le dernier épisode de "Club Indé" : Bruno Toussaint, de la revue médicale Prescrire, et les journalistes scientifiques indépendants Lise Barnéoud (qui pige pour Le Monde, Mediapart et a écrit "Vaccins, petit guide par temps de Covid") et Brice Perrier (qui pige pour Marianne et a écrit "Sars-Cov-2, aux origines du mal").

Commentaires préférés des abonnés

Merci pour l'émission, bien que je reste sur ma faim. 


Je regrette notamment que vous n'interrogiez aucun de vos invités, dont l'un pourtant essaie d'en dire qqch, sur la vaccination des enfants et des adolescents. J'avais d'ailleurs été fort déç(...)

Serait-il possible de laisser développer les invités sans leur demander systématiquement de remettre une pièce dans la machine anti-Raoult ou leur demander d'affirmer leur position pro-vaccin ? J'ai déjà la même offre sur d'autres médias, merci. J'ai(...)

"Non, on ne voit pas l'efficacité des vaccins sur le graphique des cas détectés. "

En effet, ce graphique ne veut absolument rien dire concernant l’efficacité du vaccin.

Avec le même genre de graphique, il avait été dit que le couvre feu et le masque e(...)

Derniers commentaires

Très bonne émission, vraiment utile et qui aide à comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là pour la pandémie.  


L'addiction aux "infos", aux écrans et aux fameux "réseaux sociaux" et son instrumentalisation créent un climat malsain que Bruno Toussaint a raison de remettre en perspective. A un moment il faudra bien que la passion retombe et que la raison refasse surface.


Emmanuelle, à quand une émission sur "ces mauvais français non-vaccinés qui font circuler le virus"? tant qu'on est...


Ce jour là, prévoyez une Hot-line de dénonciation des récalcitrants: je me ferais un plaisir de me dénoncer moi-même.


D'ordinaire j'apprécie beaucoup votre travail, mais là, précisément je vous ai trouvé (presque tous) hors sujet. Même le forum de discussion est TRES pénible à parcourir...


Merci quand même d'être là, merci à vous et à @SI

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Brice Perrier est completement a la ramasse. Il ne sait faire que des speculations dignes du PMU du coin ("peut-etre que c'est grace a Raoult?"lol. Dommage qu'il n'ait pas eu l'idee de faire son travail de journaliste et d'apporter des preuves a son affirmation).

Et il n'a pas l'excuse de ne pas avoir le temps de developper ses arguments. Son interview sur Blast par Denis Robert etait d'un niveau affligeant.

C'est la limite (previsible) du Club Inde, un club de copains ou on ne se critique pas trop fort pour la seule raison d'etre entre journalistes de medias "independents". L'independence ne veut rire dire. S'il renaissait aujourd'hui, "Je suis partout" serait independent. 

Bonjour,

j'ai trouvé cette émission très intéressante. Je me permet de faire remarquer un point argumentaire évoqué par Brice Perrier et que je rencontre régulièrement chez des personnes qui parlent qui des vaccins, qui de la 5G, qui de tel ou tel problème socio-scientifique. Et il me semble important de s'arrêter quelques instants sur cet élément argumentatif.

Ainsi, Brice Perrier affirme d'abord qu'il y a beaucoup de fraude scientifique, et il évoque le fait que 50% des publications en sciences biomédicales seraient à jeter. Et effectivement, il y a beaucoup de choses à dire sur ces problématiques, certains assez compliquées. Cet élément est généralement employé pour critiquer des positions d'autorité (comme il le fait pour Nature dans l'émission par exemple). Je n'ai rien contre ça et ça ne me parait pas idiot en soi. Mais quand est abordé le fait que les publications de Didier Raoult pourraient elles-aussi être de mauvaise qualité, alors là Brice Perrier n'a pas de problème pour éévoquer un argument d'autorité (Didier Raoult a eu un prix de l'INSERM, c'est un excellent scientifique, etc.). Je n'ai pas les compétences pour savoir si c'est juste ou non, mais je trouve qu'il y a une asymétrie, un double standard, pour évaluer des éléments lorsqu'ils vont dans son sens ou non. Mais ce n'est pas un élément spécifique à Brice Perrier, c'est une modalité argumentative que l'on retrouve et entend souvent. Ainsi par exemple (parmi bien d'autres) Jean-Dominique Michel dont vous aviez dressé un portrait l'an dernier a le même type de double standard quand il évoque la "corruption systémique de la recherche en santé" (et au passage Jean-Dominique Michel a fait retirer un de mes billets de blogs de Mediapart où je mettais le nez dans les bêtises qu'il raconte).

Voilà, et merci pour votre travail et votre capacité à réunir des gens pas d'accord entre eux pour discuter ensemble (même si le temps de parole est un peu inégal entre les invités).

Au passage je remercie Lise Barnéoud pour son excellent ouvrage "Immunisés ?" sur la vaccination en général, qui a contribué à me sortir de mes croyances antivaccin il y a quelques années.


Brice Perrier ne semble plus vouloir distinguer les bonnes et mauvaises revues scientifiques du fait des égarements possibles du Lancet ou de Nature. Les mauvaises revues ne sont pas sous les feux des projecteurs médiatiques et subissent de fait moins la critique. Pourtant elles méritent bien leur qualificatif. Je parle ici de ces revues éditées par cette faune d'éditeurs prédateurs qui trouve, dans ce secteur, matière à business.


Aussi il ne faut pas confondre les termes "bon" et "mauvais" selon que l'on parle de l'intérêt ou de la rigueur du contenu. En recherche, on peut en effet entendre dire qu'une revue n'est pas "bonne" au sens où elle publie plein d'articles  dont les résultats ne fascineront pas les autres scientifiques mais qui restent sérieux, corrects. 


Bref, Lancet, Nature peuvent se tromper -- surtout dans leurs éditos -- et c'est normal. Il n'en reste pas moins qu'elles sont très vigilantes face à la fraude scientifiques parce qu'il en va de leur crédibilité. Aucune institution humaine ne peut imaginer échapper à la malhonnêteté...


Si ce que dit Brice Perrier sur les revues Nature et le Lancet est vrai (et il semble que ce le soit), je ne vois pas comment nos sociétés post-covid pourront retrouver une confiance dans le monde scientifique sans des explications formelles, publiques, voire sous la forme d'un procès en bonne et due forme, de la part de ces publications qui symbolis(ai)ent la science dans ce qu'elle a de plus crédible. Il en va, rien de moins, que de l'avenir de nos démocraties.

Euh, des procès de quoi ? Sur le Lancet et nature il y a sûrement plein de choses à dire, et il y a d'ailleurs pas mal de chercheurs qui ont des propositions pour améliorer la qualité de la recherche. Mais ce sont des sujets assez compliqués et pas évident à vulgariser. Maintenant des publications scientifiques ce n'est pas sensé dire ce que doit faire l'action politique (ou alors dans des éditoriaux - c'est généralement ce qui se fait). Sur les problèmes de publciation, on peut aussi citer le petite équipe qui a publié une fausse étude sur "l'hydroxycholoroquine protège des accidents de trotinette" dans la même revue que je ne sais plus quels collègues de Raoult : une revue prédatrice dans laquelle il suffit de payer pour être publié. On peut aussi parler des "paper mills" chinois (https://forbetterscience.com/2020/01/24/the-full-service-paper-mill-and-its-chinese-customers/)

D'où l'importance de chercheurs qui travaillent sur ces questions de fraude scientifique.

Le problème est que l'auteur du livre parle de mensonges, non d'erreurs. Il y a donc selon lui tromperie délibérée dans le noble but de "ne pas faire le jeu du complotisme". Peut-être qu'effectivement la justice n'est pas la bonne solution, mais il me semble qu'il serait malsainde ne pas demander des explications (et excuses) publiques de la part de ces médias qui ont une responsabilité énorme en tant que sources les plus sûres d'exactitude scientifique.

J'aurais du mal à faire entièrement confiance à l'auteur sur sa capacité à discerner de la fraude scientifique étant donné ce qu'il a exprimé sur les publications de Raoult dans cette émission. Mais son livre a l'air d'apporter des éléments et hypothèses intéressantes. Mais un livre ne fait pas une preuve (sauf pour les monothéistes, mais c'est une autre histoire)

Effectivement, mais je n'ai entendu personne le contredire sur les faits qu'il expose, dans aucune des émissions où il a participé, ni ailleurs. Ce qui semble indiquer un certain sérieux de son enquête... Quoiqu'il en soit, une réponse publique de Nature et le Lancet à ces accusations serait, selon moi, bienvenue. A mon échelle personnelle, ma confiance est gravement entamée et ce n'est vraiment, mais VRAIMENT pas confortable. Je ne sais plus du tout à qui faire confiance dans ce monde fou...

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Bon, nous ne parlons pas de la même chose. Vous avez dû lire mes commentaires un peu hâtivement, ça arrive. Je trouverai bien des interlocuteurs pour discuter de ces questions cruciales.

Je comprend ce que vous dites, et j'adhère largement; à l'occasion de cette crise globale, les "pouvoirs", dont les médias, ne sortent pas grandis. En terme d'Ethique, il y a beaucoup à faire, et ce ne sont pas les chefs d'accusation qui manquent, les manuels de Droit Pénal en évoquent quelques-un. Ce qui manque, c'est un peu de lucidité, d'esprit, et de volonté politique de justice et de progrès humain; tout ce dont les médias sont pleins...

"Science sans conscience..."


Merci pour cette agréable émission qui à le mérite ( quoi qu'un peu trop tard ) de dénoncer l'hystérie collective qui s'est emparée d'une partie de la population 


Y compris sur ce forum ou les plus flippés tentait d'imposer avec emphase  leur peur du virus à tous !

Qu'ils aient  peur c'est compréhensible; qu'ils nous l'imposent c'est problématique


Quant au gouvernement qui lui surfe sur cette peur pour gouverner et imposer ses choix et masquer ses lacunes, ... que dire ?


Merci aussi pour les nuances on sort un peu du manichéisme ( sauf quand on parle de Raoult à la fin , mais on a l'habitude )... Heureusement que c'est nuancé par Brice Perrier. ( et que les autres refusent de tirer sur l'ambulance )  Brice Perrier qui heureusement pour lui n'est pas rangé dans la case des complotistes; si son bouquin était sorti quelques mois plus tôt et sa carrière était terminée ! 


Quand aux images de propagandes des gens hospitalisés car non vaccinés elles sont encore plus insupportables que les pubs qui inondent les radios publiques toute la journée.

Merci à Bruno Toussaint de rectifier ce message qu'on tente de nous imposer avec ces images

Bonjour,


Vraiment bravo pour cette analyse dépassionnée, sans jugement ni stigmatisation, factuelle, argumentée et surtout nuancée.

Tout cela détonne avec le manichéisme de tout ce qu'on trouve ailleurs qui empêche d'accéder à un minimum de compréhension. 

Il faudrait que cette vidéo soit accessible au plus grand nombre afin d'éclairer la lanterne de tous ceux qui sont perdus dans la jungle et le brouhaha actuels.

Il me semble qu'il y a une question intéressante sous-jacente évoquée dans l'émission. Est-ce que c'est le rôle des médias de relayer la politique sanitaire du gouvernement ?


Par exemple, doivent-ils inciter à la vaccination ?

En fait, ce que j'aimerais, c'est plus de nuance. Cette émission d'ASI est d'ailleurs un bel exemple de propos nuancés... Bravo !


Mais, on a l'impression  que certains grands médias hésitent à nuancer de peur d'être rangés dans les antivaccins qui pourraient mettre en doute la politique sanitaire... C'est d'ailleurs plus ou moins ce qui est arrivé à Lise Barnéoud.


Dernière chose, je pense que la préoccupation de la balance bénéfice risque collective n'est pas absente de la réflexion des gens. Je ne dis pas que tout le monde est dans le pur altruisme. Mais je connais des gens qui ne se seraient pas fait vacciner pour leur bénéfice individuel et l'ont fait pour la collectivité ou des gens qui ne se font pas vacciner car il n'y voient pas d'intérêt individuel mais aussi parce qu'ils ne voient pas d'intérêt collectif suffisant et qui pourraient peut-être basculer si ils étaient sûr de ce bénéfice collectif. Les études sur la baisse ou non de la transmissibilité lié au vaccin dont je parle dans mon message précédent sont donc très importantes.

Bonsoir.

Excellente émission. Les 3 intervenants me paraissent de très bon niveau.

Il y  a beaucoup à dire sur le traitement des médias dans la crise covid. Comme les intervenants, je pense que quelques journalistes scientifiques ne seraient pas de trop dans les rédactions.... Encore faudraitt-il que ces rédactions ne soient pas plus intéressés par l'audience d'un Raoult ou d'un antivax quelconque...


Le passage sur l'immunité collective était intéressant. Il me semble que cette histoire d'immunité collective est basée sur le fait que les vaccinés n'attrapent pas le virus et ne le transmettent pas... Du coup, à partir d'un certain taux de gens immunisés (naturellement ou par vaccination), l'épidémie reflue car le Reff passe en dessous de 1 sans mesure barrière car le nombre de personnes qu'un contaminé peut infecter est trop faible.

Il me semble que cette immunité collective est contrariée par 3 faits :

- les vaccins n'empêchent pas d'être infectés ni de transmettre le virus donc même si tout le monde était vacciné, le virus continuerait de circuler avec, certes, très peu de cas graves. Il semble quand même que les vaccins diminuent la probabilité d'être infecté et de transmettre le virus. Donc c'est intéressant sur ce plan. Mais, dans quelle proportion diminuent-ils le risque d'infection et de transmission ? C'est difficile à évaluer et les chiffres ont pas mal varié.

- la durée d'immunité conférée par l vaccin ou l'infection naturelle joue beaucoup. Si une fois qu'on a vacciné tout le monde les premiers vaccinés ne sont plus protégés, on n'a plus qu'à recommencer... Là encore, la réalité n'est sûrement pas si sombre mais pas idyllique non plus

- les variants bien sûr peuvent tout remettre en question en échappant plus ou moins à l'immunité vaccinale ou naturelle

Passionante emission comme souvent.


Par contre j'aurais aprecié un mea culpa d'@SI sur le traitement de la théorie de la fuite du labo de Wuhan. Car je me souviens vous avoir lu dénigrer cette hypothèse tout comme les autres grands media pendant un certain temps. C'est seulement réscemment que votre ton a changé sur ce sujet.


Il faudrait aussi préciser que la Chine n'est pas la seule a avoir un intérêt à étouffer cette piste. Les USA aussi car, si vous suivez les infos (independant) américains vous avez dû apprendre que le professeur Fauci est mis en difficulté pour avoir menti sur l'implication des Etats Unis dans le financement de "gain de fonction" au fameux labo de Wuhan.

Quand je vois le nombre de personnes qui croient encore que le Covid n'est qu'une grippette qui tue les vieux, je trouve plutôt que c'est inverse, la population est loin d'avoir été anxieuse. Dans les pays asiatiques, les mesures de prévention sont largement prises plus au sérieux.

Pas encore fini l'émission, mais merci aux 3 invité.es ! J'ai particulièrement apprécié les propos de Bruno Toussaint et Brice Perrier (question de l'idéalisation du vaccin par exemple).
J'étais étonnée par contre de certaines réactions d'E. Walter (que j'apprécie pourtant habituellement), comme si faire peur pouvait d'une quelconque manière être légitime (ou ne pas comprendre ce qui est gênant dans les propos de B. Lemaire) ? ou pour l'article de Lise Barnéoud sur la balance bénéfices/risques, ne pas devoir s'adresser aux patient.es ???
Les invité.es et particulièrement Bruno Toussaint remet très bien les choses en perspective et rappelle que le but premier des médias serait peut-être plutôt d'informer, mais je ne comprends pas qu'une telle réflexion soit rappelée à ASI !

PS : je trouve dommage que la population jeune (12-17 ans) ne soit pas intégrée dans le test de Lise Barnéoud alors qu'ils sont bien censés avoir le passe sanitaire à partir de fin septembre.

Merci pour l'émission, bien que je reste sur ma faim. 


Je regrette notamment que vous n'interrogiez aucun de vos invités, dont l'un pourtant essaie d'en dire qqch, sur la vaccination des enfants et des adolescents. J'avais d'ailleurs été fort déçue de lire l'article d'un autre journaliste de Médiapart, , sur "La délicate question de la vaccination des jeunes" daté du 13 août, se suffire de propos tels que "Quels sont leurs risques de contracter le Covid-19 et, pire, une forme grave ? Le 11 août, 44 Français de moins de 9 ans étaient hospitalisés pour Covid-19 et 74 dans la tranche d’âge 10-19 ans, selon les données de Santé publique France. Depuis le début de la pandémie, 6 enfants de moins de 9 ans sont morts du Covid-19 et 10 avaient entre 10 et 19 ans. " sans jamais mentionner la proportion de ces enfants, porteuse de comorbidités parmi ces très rares cas graves voire décès. Pour cela il faut s'informer tout seul, environ 75% des cas graves.


C'est assez affligeant que même des médias comme Médiapart ou Arrêt sur Images ne se penchent pas davantage sur cette question à l'heure où nos jeunes non vaccinés sont discriminés car seuls exclus des collèges et lycées dés lors qu'un camarade est testé Covid + dans leur classe, et que celui ci soit vacciné ou non d'ailleurs, ça cela n'intéresse personne. Et à la fin du mois ils ne pourront plus aller au sport, au cinéma au café même en terrasse sans passe vaccinal.


Si j'écris tout cela c'est notamment pcq cela me concerne, bien que m'ayant faite vaccinée depuis le mois d'avril, la balance bénéfice/risque de ce vaccin en phase 3 d'expérimentation, ne me semble pas favorable  pour ma fille de 13 ans. Mais celle-ci en paie le prix cher, car elle est exclue de son collège depuis mardi et ce jusque mardi prochain pcq'un camarade qu'elle ne connaît pas est détecté positif. Et il n'est demandé qu'à elle et ses camarades non vaccinés de se faire tester, les copains de ce garçon, vacciné, peuvent eux continuer d'aller en classe sans se faire tester.


Aujourd'hui, je ne cesse d'entendre des parents qui vaccinent leur ado pour qu'ils ne deviennent pas des sous citoyens. Mais ils me confient qu'ils ne sont pas tranquils. Je trouve ça scandaleux. Et je regrette qu'on n'aborde pas ce sujet dans les médias même à Arrêt sur Image. Ce n'est qu'en une phrase que M. Brice Perrier parvient à glisser cette question, qu'à aucun moment vous ne reprenez. 


Pourtant je ne pense vraiment pas que cela soit une petite question. Car des vaccins qui ont causé des effets indésirables graves sur des jeunes, à vie, il y en a eu comme le Pandemrix contre le H1N1 où le Gardasil contre le papillomavirus. Combien d'années aura-t-il fallu pour que cela soit reconnu et qu'ils soient retirés du marché? Ou bien que l'on aborde une quelconque indemnisation des victimes? Je vous laisse regareder sur le net. Surtout l'évolution de la converture média notament de Libératin au cours des années sur le Pandermix...


Serait-il possible de laisser développer les invités sans leur demander systématiquement de remettre une pièce dans la machine anti-Raoult ou leur demander d'affirmer leur position pro-vaccin ? J'ai déjà la même offre sur d'autres médias, merci. J'ai vraiment eu la sensation que vous sous-utilisiez vos invités. Ils auraient des tas de choses plus intéressantes à commenter. Le début laissait espérer bien mieux.

Et pitié, arrêtez d'utiliser des graphiques n'importe comment, surtout pour leur faire dire ce qui vous arrange. La minute 37:00-38:00 est juste hallucinante. Non, on ne voit pas l'efficacité des vaccins sur le graphique des cas détectés. Et non ce n'est pas sérieux de lire aussi vite le second graphique sur les projections d'efficacité du vaccin (d'ailleurs vous lisez tellement vite les chiffres qu'on s'en fout de se tromper d'un facteur 10...). Je croyais voir F.Langlet montrant des chiffres de la dette en prime-time. Moi aussi j'apprécie le site covidtracker.com, mais l'utilisation qui en faite ici ne me semble pas sérieuse.

Je suis scientifique (universitaire) mais je n'en peux plus des conversations sur lesquelles on repasse un verni d'objectivité de la science, des faits, des données, etc. Tout ça pour faire du gloubi-boulga repeint en discours "rationnel". Covid, climat, même combat : foutez-nous la paix avec les graphiques. Monsieur Toussaint a essayé de le dire... c'est plus compliqué que des pourcentages et des analyses en tout ou rien.

Quand à la conclusion de l'émission, elle me laisse sans voix.

C'est la première fois que je ressens le besoin de me plaindre après une émission, et je suis là depuis le début. Mais si je prends la peine de le faire, c'est que malheureusement l'idée m'avait déjà effleuré ces derniers mois...


Et comme je vous l'ai jamais écrit : merci pour votre travail.
A la semaine prochaine.

Sur les médias ( France inter et France culture pour ma part) le matin coronavirus, le midi coronavirus, le soir coronavirus et ça depuis des mois et des mois c 'est roboratif à en étouffer. Pour changer, depuis qq jours on "bassine" a gaver une oie que tous les français aiment JP Belmondo et bla bla bla et bla blabla... J ai l'impression que je suis comme un écureuil qui tourne dans sa roue entre divertissement, fabrique d opinions, endormissement, abrutissement et ou propagande.

 Bon! l'émission fait du bien quand même il y a un autre son de cloche. Nos invités relativisent courtoisement les tombereaux d infos contradictoires. Je retiens qu'ils tentent d' expliquer que le patient cherche ( c'est un postulat intéressant") un avis tout simplement éclairé.

Et si on continuait à vivre ? par exemple en parlant de la primaire écolo ? c est pas mal non plus ça et il y a du lien a faire avec ce satané virus peut être ?  

Émission vivante, aux montages judicieux sur les faiblesses des média, et en même temps qui fait vraiment réfléchir, s’ouvrir à la cause des incompréhensions et voir les manipulations.

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