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chariots de feu

Derniers commentaires

Oh putain, ça c'est de la belle chronique !
J'ai attendu longtemps pour la lire, j'ai même failli la louper et c'aurait vraiment été dommage.
Chapeau bas Monsieur Alain.
Oui, effectivement, Chagall les a fait après.

En tout cas, voici de bonnes raisons d'aller voir l'expo d'Odilon Redon au Grand palais et de Chagall au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme...
Bravo pour cette chronique... et celles d'avant!

Moi, je trouve que les chevaux d'Apollon (par Odilon Redon) ressemblent pas mal aux chevaux d'Elie (par Marc Chagall)!
Deuxième hors sujet pour dire que j'ai enfin feuilleté le livre de Catherine M’Boudi et Alain Korkos, Les carnets de l’Afrique à Paris, mais pas encore lu.
C'est beau tout plein. Il y en a un qui a dû avoir un très grand plaisir à le faire, n'est ce pas ?!
Merci.
Les Actes des Apotres aussi mentionnent un char: Après la lapidation d'Etienne (sous les yeux du futur St Paul), l'apôtre Philippe rencontre un eunuque éthiopien qui lit sur un char.... Mais on est loin des chars célestes bibliques ou mythologiques....
Cher Alain Korkos,

Merci pour cette belle chronique. Le Lelio Orsi est magnifique.
Mais les tortues ?
Outre Gaston, génialement retrouvé par un de vos lecteurs mais peu valorisant pour les clientes, il y aurait une autre source. Walter Benjamin dans Paris, capitale du XIXe siècle, mentionne l'anecdote selon laquelle on se serait promené dans les passages parisiens avec une tortue en laisse. Comble du chic, et symbole d'un rythme nouveau, pour un endroit entièrement dévolu au commerce, coupé de la circulation frénétique, et qui annonce selon lui les grands magasins, les foires internationales, etc., soit le monde de notre affiche.
Notre affichiste aurait-il lu Benjamin ? C'est probable.
Emmanuel
BONGA : Je ne connaissais pas ce texte, je l'avoue. Aussi je l'ai téléchargé par là.
Mais je n'y ai pas trouvé le mot "tortue", au singulier ou au pluriel.
Bizarre autant qu'étrange !
Cher Alain,
ça, c'est le résumé, ou chapitre introductif, d'ailleurs passionnant. Le livre lui-même, au Cerf, fait 1000 pages environ et reprend 1000 et une références que Benjamin est allé chercher dans toute la littérature sur le XIXe siècle. Si je retrouve facilement la citation exacte, je vous l'envoie (mais je ne connais pas les 1000 pages par coeur).
Bonne lecture.
Emmanuel
BONGA : Ah oui, je me disais aussi que c'était un texte vite torché ;-)

J'ai retrouvé le passage ailleurs, il est très court :
« En 1839, il était élégant d'emmener une tortue quand on allait se promener. Cela donne une idée du rythme de la flânerie dans les passages. »

Merci pour cette référence !
J'aime beaucoup le génialement et ça me coûte de l'avouer..., mais c'est sur un petit calendrier acheté au collège du quartier pour financer le voyage au ski, il y a les tortues de Gaston qui me sont restées un mois sous les yeux dans ma cuisine.
J'ai oublié, dans cette chronique, une image indispensable.
Celle de Michele Pfeiffer dans Stardust.
La tortue

Je suis tortue et je suis belle,
Il ne me manque que des ailes
Pour imiter les hirondelles,
Que ? Que ?

Mon élégant corset d'écailles
Sans boutons, sans vernis, ni mailles
Est exactement à ma taille.
Ni? Ni ?

Je suis tortue et non bossue,
Je suis tortue et non cossue,
Je suis tortue et non déçue,
Eh ? Non?

Robert DESNOS
Superbe chronique ! Superbes images !
J'adore les chars d'Odilon (je crois qu'y a une expo en ce moment dans l'île de la France ; et j'avais découvert avec étonnement un formidable fond au Musée Van Gogh d'Amsterdam).

Et superbe coïncidence : j'ai vu un reportage effrayant sur 30 millions d'amis (ça me fait toujours un drôle d'effet d'aller chez ma grand-mère...) sur des tortues qui pouvaient te manger un bras.
Heureusement, ils ne nous parlaient pas de ces jolies tortues grecques : je ne savais pas que c'était un type de là-bas, mais c'est vrai qu'il y en a partout, à avancer, doucement, mais sûrement. Notamment dans le cimetière du Céramique, au nord-ouest de l'Acropole, le long d'un ancien ruisseau, l'Eridanos, sur lequel a été construit le train électrique d'athènes....

Sinon, pour Phaëton, c'est rien qu'un petit ado désobéissant qui sait pas où est son bien : il en avait marre de pas savoir qui était son père, et de se faire insulter à l'école. Du coup, il demande à sa mère une preuve, quelque chose. Elle lui dit d'aller voir Hélios, et qu'il lui dirait que c'est bien son père. Hélios, trop content de voir son marmot, tient à le rassurer : "mais bien sûr que c'est moi qui t'ai fait. Tiens, pour en être sûr, t'as qu'à me demander ce que tu veux, je te jure sur le Styx que je te l'offrirai avec plaisir." Trop tard, il avait prêté serment... Et Phaéton a voulu conduire le char. Et malgré les tentatives d'Hélios de l'en dissuader, il s'est emparé du char, et a plongé du ciel vers l'immensité terrestre.On raconte que le feu provoqué par la chute fut si ardent, que la Terre brûla d'une lumière intense pendant trois jours et trois nuits....

Faites de beaux rêves à la lumière de ces contes merveilleux... Slowly...
Merci pour toutes ces images. J'aime bien ces fringants conducteurs de chars fesses et roubignolles à l'air.

Un beau plafond réalisé par Charles Le Brun, dans le pavillon de l'aurore, au parc de Sceaux ( 92).
Un diaporama est visible ici
Je prendrais bien quelques remarques zartisitques de la part d'Alain Korkos et d'autres, mécaniques mais non moins passionnantes de Julot Iglézias, pour être sûre que je ne me prendrai pas le char sur la tête la prochaine fois que je lèverai le nez sur ce plafond !
( c'est sur la photo n°7 du diaporama qu'on voit le mieux l'attache).
Heu ! Comment le dire diplomatiquement ?
C'est pas terrible, pour une fois. Beaucoup de petites oeuvres accumulées et de mauvais goût pour une chronique un peu brouillonne. L'affiche a donné le ton.

Sans parler que je déteste Odilon Redon. Quant à Mantoue, il s'y trouve tant de merveilles qu'il est dommage de montrer ces oeuvres approximatives.
Fera mieux la prochaine fois.
Quand le clair Apollon tire son char des eaux,
Bridant ses grands coursiers sur le rivage more,
Le simulacre alors du noir fils de l'Aurore
Dans le temple thébain rend des sons tout nouveaux.

Mais sitôt que la nuit épand ses noirs nuaux*
Par le vague de l'air, Memnon alors déplore
Et se plaint de ne voir le soleil qu'il adore,
Comme étant le seul roi des plus luisants flambeaux.

Ainsi quand j'aperçois ces étoiles brillantes
Qui luisent sur ton front, belles, claires, ardentes,
Envoyer dessus moi leurs rayons bienheureux,

Je chante leur beauté, lors mon âme est joyeuse,
Mais privé de leurs rais et clarté lumineuse,
Las ! je deviens muet, aveugle, et froidureux.

isaac habert
Moi, j'aurais une bagnole à entretenir, je la confierais pas à Giulio Romano.

Giulio Romano, c'est l'auteur de la fresque Chariot du Soleil au plafond de la chambre du Soleil, Palais du Te, Mantoue, qu'Alain nous fait découvrir dans cette chronique.

Giulio Romano, c'est peut-être un bon peintre, mais il y connait que dalle en mécanique. Je sais pas si vous avez remarqué la conception de l'attelage du char. Il est évident que le chariot peut pas tenir en équilibre accroché aux bourrins comme ça avec une sangle de cuir passée dans un anneau. Faut que ça soit rigide (un timon, ça s'appelle), comme les brancards d'un sulky, qui n'a également que deux roues.

A ceux qui me rétorqueraient que tous ces trucs de mythologie, c'est magique et que ça n'a pas besoin d'être bien conçu, que c'est bien suffisant pour aller dans le ciel, je répondrais, cinglant : "Si tu vas par là, le char, il a même pas besoin de roues !".

Faut un minimum de sérieux, merde.

Même au ciel !
:o)
N'ayant pas encore lu la chronique, je me permets d'être totalement hors-sujet. Bravo, c'est du joli.
Nion, c'est juste pour pour indiquer cet article sur le retour « artistique » du Gif animé.

« Distancé par le format JPEG lors de l'arrivée du haut débit, le Gif signe un retour fracassant grâce aux artistes contemporains. »

il est vrai qu'à part LPR, plus grand monde ne portait de considération pour ce format, souvent même on disait qu'il fallait « virer le gif » qui alourdit la page web.
Grâce à Jamie Beck, il est réhabilité.
S'agit-il de testuda marginata ou de testuda graeca ?
Elle est vraiment géniale cette sculpture d’Apollon à Versailles, je m'en lasse pas. :-)

Sinon, chronique très sympa sur une affiche assez nulle ! Comme quoi hein...
L'occasion d'écouter la musique d'Evángelos Odysséas Papathanassíou qui, avant Les Chariots de Feu, avait déjà composé The Four Horsemen avec Aphrodite's Child,
à ne pas confondre avec le morceau du même nom de Metallica, ni avec celui de Judas Priest.
C'est copié sur ça: trois tortues http://4.bp.blogspot.com/_iLelluH8Baw/TO60jftePHI/AAAAAAAAAt4/ZVnCZXqJZro/s1600/gaston_lagaffe_05_1024x768.jpg

Oh la vache, à Mantou, les fesses des chevaux à côté des fesses du gars et le poitrail des chevaux avec comme qui dirait des soutien-gorges en haut, côté dame... Quand on peint, on dessine, etc. on est pas à l'abri d'être téléguidé par son inconscient, de trahir un peu ses pensées secrètes.

Et les cavaliers de l'apocalypse (il était une fois on avait eu une chronique), pas de rapport avec les chars? Je vais partir en expédition à la recherche de mes trous de mémoire dans les archives.
Si le but est de cultiver la lenteur comme luxe, quelle décadence par rapport à ça quand-même:
http://kicswila.pagesperso-orange.fr/clin-oeil/cleopatre_uderzo-2.jpg

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